Intoxication au Gaz : Symptômes, Traitements et Prévention - Guide Complet 2025

L'intoxication au gaz représente une urgence médicale qui touche chaque année des milliers de personnes en France. Qu'il s'agisse de monoxyde de carbone, de protoxyde d'azote ou d'autres gaz toxiques, ces pathologies peuvent avoir des conséquences dramatiques. Heureusement, de nouvelles approches thérapeutiques voient le jour en 2024-2025, offrant de l'espoir aux patients et à leurs familles.

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Intoxication au gaz : Définition et Vue d'Ensemble
L'intoxication au gaz désigne l'ensemble des troubles provoqués par l'inhalation de substances gazeuses toxiques. Cette pathologie peut survenir de manière accidentelle ou intentionnelle, avec des conséquences variables selon le type de gaz impliqué.
Le monoxyde de carbone reste le principal responsable des intoxications mortelles en France [14]. Mais d'autres gaz gagnent en préoccupation, notamment le protoxyde d'azote, dont l'usage récréatif explose chez les jeunes [6,10]. L'hydrogène sulfuré, les gaz de combustion et les vapeurs industrielles complètent ce tableau inquiétant.
Concrètement, ces gaz agissent en perturbant l'oxygénation des tissus. Le monoxyde de carbone se fixe sur l'hémoglobine avec une affinité 200 fois supérieure à l'oxygène [14]. Le protoxyde d'azote, lui, interfère avec le métabolisme de la vitamine B12, provoquant des myéloneuropathies sévères [6,8].
L'important à retenir : chaque type d'intoxication présente ses spécificités. Mais toutes partagent un point commun : la rapidité d'intervention détermine souvent le pronostic. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 se concentrent justement sur l'amélioration du diagnostic précoce et des antidotes spécifiques [1,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres français révèlent l'ampleur du problème. Chaque année, environ 3 000 personnes sont victimes d'intoxication au monoxyde de carbone, causant une centaine de décès [16]. Ces données de Santé publique France montrent une légère diminution par rapport aux années 2010, grâce aux campagnes de prévention.
Mais une nouvelle menace émerge : l'intoxication au protoxyde d'azote. Les cas ont explosé de 400% entre 2019 et 2023 [10]. Cette augmentation touche particulièrement les 16-25 ans, avec des conséquences neurologiques parfois irréversibles. Une étude récente rapporte 15 cas de myéloneuropathie sévère en seulement deux ans [6].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres plus bas grâce à leurs réglementations strictes sur les appareils de chauffage.
Les variations régionales sont marquées. Les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est concentrent 40% des cas, probablement en raison des maladies climatiques et du type d'habitat [9]. L'âge médian des victimes est de 45 ans, avec deux pics : les enfants de moins de 5 ans et les adultes de 65 ans et plus [11].
Concernant le pronostic économique, le coût annuel pour l'Assurance Maladie dépasse les 50 millions d'euros. Ce montant inclut les hospitalisations, les séquelles neurologiques et la prise en charge à long terme des patients [7].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les appareils de chauffage défaillants représentent la première cause d'intoxication au monoxyde de carbone. Chaudières mal entretenues, poêles à bois encrassés, chauffe-eau vétustes : autant de sources potentielles [14]. L'obstruction des conduits d'évacuation aggrave le risque, particulièrement en hiver.
D'autres facteurs environnementaux entrent en jeu. L'utilisation de barbecues ou de braseros en intérieur, même dans un garage, peut s'avérer fatale. Les groupes électrogènes placés trop près des habitations constituent également un danger méconnu [15].
Pour le protoxyde d'azote, la problématique diffère totalement. L'usage récréatif de ce "gaz hilarant" explose chez les jeunes [10]. Cartouches de siphon détournées, bonbonnes industrielles : les sources se multiplient. Le risque augmente avec la fréquence d'utilisation et les doses consommées [6].
Certaines populations présentent une vulnérabilité accrue. Les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées développent plus rapidement les symptômes [11]. Les patients souffrant d'anémie ou de pathologies cardiaques sont également plus à risque.
Bon à savoir : les intoxications professionnelles concernent principalement les secteurs de la métallurgie, de la chimie et du BTP. Les pompiers et les forces de l'ordre peuvent aussi être exposés lors d'interventions [12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes d'intoxication au monoxyde de carbone sont souvent trompeurs. Maux de tête, fatigue, nausées : ces symptômes ressemblent à une grippe banale [14]. C'est ce qui rend cette pathologie si dangereuse. Beaucoup de patients ne consultent qu'après plusieurs heures d'exposition.
Mais attention aux signaux d'alarme ! Des vertiges intenses, une confusion mentale ou des troubles de la vision doivent vous alerter immédiatement. Si plusieurs personnes du même foyer présentent simultanément ces symptômes, l'intoxication au gaz devient très probable [15].
L'intoxication au protoxyde d'azote présente un tableau différent. Les utilisateurs décrivent d'abord une sensation d'euphorie, puis des fourmillements dans les extrémités [6]. À long terme, une faiblesse musculaire progressive s'installe, pouvant évoluer vers une paralysie des membres inférieurs [8].
Les formes sévères d'intoxication au monoxyde de carbone provoquent des troubles neurologiques majeurs. Convulsions, coma, arrêt cardiaque : le pronostic vital est alors engagé. Chez l'enfant, l'irritabilité et les pleurs incessants peuvent être les seuls signes [11].
Il est crucial de comprendre que les symptômes peuvent persister ou réapparaître plusieurs jours après l'exposition. Ce phénomène, appelé "syndrome post-intervallaire", touche 10 à 30% des patients intoxiqués au monoxyde de carbone [14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'intoxication au gaz repose avant tout sur la suspicion clinique. Face à des symptômes évocateurs, le médecin recherche immédiatement une source d'exposition possible. L'interrogatoire du patient et de son entourage devient crucial [14].
Pour le monoxyde de carbone, le dosage de la carboxyhémoglobine confirme le diagnostic. Un taux supérieur à 10% chez le non-fumeur signe l'intoxication. Chez le fumeur, ce seuil monte à 15% [15]. Cet examen peut être réalisé sur sang artériel ou veineux, avec des résultats fiables pendant plusieurs heures.
L'intoxication au protoxyde d'azote pose plus de défis diagnostiques. Les innovations 2024 ont permis de développer de nouveaux biomarqueurs [1,8]. Le dosage de l'acide méthylmalonique et de l'homocystéine aide à confirmer le diagnostic, même plusieurs jours après l'exposition.
Les examens complémentaires varient selon la gravité. Un électrocardiogramme recherche des troubles du rythme, fréquents dans les intoxications sévères. L'imagerie cérébrale (scanner ou IRM) peut révéler des lésions caractéristiques, particulièrement au niveau des noyaux gris centraux [5].
Chez l'enfant, le diagnostic nécessite une vigilance particulière. Les symptômes sont souvent atypiques, et les parents peuvent ne pas faire le lien avec une exposition au gaz [11]. D'ailleurs, certains centres spécialisés proposent désormais des consultations dédiées aux intoxications pédiatriques.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
L'oxygénothérapie constitue le traitement de référence pour l'intoxication au monoxyde de carbone. L'administration d'oxygène pur à 100% accélère l'élimination du gaz toxique [14]. En cas d'intoxication sévère, l'oxygénothérapie hyperbare peut être nécessaire. Cette technique, disponible dans une quinzaine de centres en France, réduit significativement les séquelles neurologiques.
Pour le protoxyde d'azote, l'approche thérapeutique diffère totalement. La supplémentation en vitamine B12 représente la pierre angulaire du traitement [6,8]. Les doses utilisées sont importantes : 1000 microgrammes par jour pendant plusieurs mois. L'acide folique est souvent associé pour optimiser la récupération neurologique.
Les traitements symptomatiques ne doivent pas être négligés. Les anticonvulsivants contrôlent les crises épileptiques, tandis que les corticoïdes peuvent limiter l'œdème cérébral dans les formes graves. La rééducation neurologique s'avère souvent indispensable pour récupérer les fonctions motrices [5].
Mais attention : certains médicaments sont contre-indiqués ! L'utilisation d'oxyde nitrique chez les patients intoxiqués au protoxyde d'azote peut aggraver les lésions neurologiques. De même, les benzodiazépines doivent être utilisées avec prudence car elles peuvent masquer l'évolution clinique.
La prise en charge psychologique fait partie intégrante du traitement. Beaucoup de patients développent une anxiété post-traumatique, particulièrement après une intoxication accidentelle au domicile. Des consultations spécialisées sont désormais proposées dans la plupart des centres hospitaliers.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des intoxications au gaz. Une équipe américaine a développé un nouvel antidote contre l'hydrogène sulfuré, gaz particulièrement toxique [4]. Ce traitement révolutionnaire pourrait sauver de nombreuses vies dans les accidents industriels.
Parallèlement, la recherche sur le monoxyde de carbone prend une direction surprenante. Des études récentes explorent son potentiel thérapeutique à faibles doses [3]. Cette approche paradoxale pourrait ouvrir de nouvelles voies dans le traitement de certaines pathologies inflammatoires.
Pour le protoxyde d'azote, les innovations se concentrent sur le dépistage précoce. De nouveaux tests biologiques permettent de détecter une exposition même plusieurs semaines après la consommation [1]. Cette avancée majeure facilite le diagnostic chez les patients qui nient leur consommation.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans ce domaine [2]. Des algorithmes analysent les données cliniques pour prédire le risque de séquelles neurologiques. Cette approche personnalisée permet d'adapter le traitement dès les premières heures.
Enfin, une étude chinoise récente s'intéresse au pronostic des séquelles neurologiques chez l'enfant [5]. Les résultats montrent que certains biomarqueurs précoces peuvent prédire la récupération fonctionnelle. Cette découverte pourrait révolutionner la prise en charge pédiatrique des intoxications sévères.
Vivre au Quotidien avec les Séquelles d'une Intoxication
Les séquelles d'une intoxication au gaz peuvent bouleverser la vie quotidienne. Les troubles de la mémoire représentent la complication la plus fréquente après une intoxication sévère au monoxyde de carbone. Beaucoup de patients décrivent des difficultés de concentration qui persistent plusieurs mois [14].
L'adaptation du domicile devient souvent nécessaire. Les troubles de l'équilibre, fréquents après une intoxication au protoxyde d'azote, nécessitent l'installation de barres d'appui et la suppression des tapis [6]. Certains patients doivent réapprendre à marcher avec l'aide d'un kinésithérapeute.
Sur le plan professionnel, les conséquences peuvent être dramatiques. Un chauffeur routier ne peut plus exercer après des troubles visuels persistants. Un enseignant peine à retrouver ses capacités pédagogiques après des troubles cognitifs. La reconnaissance en maladie professionnelle reste complexe, sauf pour les expositions documentées [12].
Heureusement, des solutions existent. Les centres de rééducation spécialisés proposent des programmes adaptés. La stimulation cognitive, la rééducation motrice et l'accompagnement psychologique font partie de l'arsenal thérapeutique. Certains patients récupèrent complètement après plusieurs mois d'efforts.
L'entourage familial joue un rôle crucial. Les proches doivent comprendre que la fatigue et l'irritabilité ne sont pas de la mauvaise volonté, mais des conséquences directes de l'intoxication. Des groupes de soutien existent dans plusieurs régions pour accompagner les familles.
Les Complications Possibles
Les séquelles neurologiques représentent la complication la plus redoutée des intoxications au gaz. Après une intoxication sévère au monoxyde de carbone, 10 à 30% des patients développent des troubles cognitifs persistants [14]. Ces déficits peuvent toucher la mémoire, l'attention ou les fonctions exécutives.
Le syndrome post-intervallaire constitue une particularité du monoxyde de carbone. Après une amélioration initiale, certains patients voient leurs symptômes réapparaître 2 à 40 jours plus tard. Cette rechute peut être plus grave que l'épisode initial, avec parfois des lésions cérébrales irréversibles [15].
Pour le protoxyde d'azote, les complications sont différentes mais tout aussi préoccupantes. La myéloneuropathie peut évoluer vers une paralysie définitive des membres inférieurs [6]. Une série récente rapporte des cas de patients jeunes contraints au fauteuil roulant après un usage récréatif intensif.
Les complications cardiovasculaires ne doivent pas être négligées. L'intoxication au monoxyde de carbone peut déclencher un infarctus du myocarde, même chez des patients sans antécédents cardiaques. Les troubles du rythme sont également fréquents dans les heures suivant l'exposition [14].
Chez la femme enceinte, les risques concernent aussi le fœtus. L'intoxication au monoxyde de carbone peut provoquer un retard de croissance intra-utérin ou des malformations. Le suivi obstétrical doit être renforcé pendant plusieurs mois après l'exposition [11].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic d'une intoxication au gaz dépend essentiellement de trois facteurs : la rapidité de prise en charge, la durée d'exposition et le type de gaz impliqué. Pour le monoxyde de carbone, un traitement débuté dans les 6 premières heures améliore considérablement les chances de récupération complète [14].
Les chiffres de mortalité varient selon les études. En France, le taux de décès par intoxication au monoxyde de carbone avoisine les 3% [16]. Ce pourcentage monte à 15% pour les intoxications sévères nécessitant une réanimation. Heureusement, la plupart des patients récupèrent sans séquelles majeures.
Pour le protoxyde d'azote, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic. Les patients traités rapidement par vitamine B12 récupèrent généralement leurs fonctions neurologiques [8]. En revanche, un retard diagnostique de plusieurs mois peut compromettre définitivement la récupération.
Une étude récente s'est intéressée au pronostic des séquelles neurologiques chez l'enfant [5]. Les résultats montrent que 70% des enfants récupèrent complètement après une intoxication modérée. Ce taux tombe à 40% pour les intoxications sévères avec coma initial.
L'âge influence également le pronostic. Les patients de plus de 65 ans présentent un risque accru de complications et de séquelles persistantes. À l'inverse, les enfants ont une capacité de récupération neurologique supérieure aux adultes, grâce à la plasticité cérébrale [11].
Peut-on Prévenir les Intoxications au Gaz ?
La prévention reste le meilleur moyen de lutter contre les intoxications au gaz. L'entretien annuel des appareils de chauffage par un professionnel qualifié constitue la mesure la plus efficace [16]. Cette obligation légale est malheureusement encore trop souvent négligée par les particuliers.
L'installation de détecteurs de monoxyde de carbone peut sauver des vies. Ces appareils, désormais accessibles pour moins de 30 euros, détectent les concentrations dangereuses avant l'apparition des symptômes. Leur installation devient obligatoire dans certaines communes à risque [15].
Pour le protoxyde d'azote, la prévention passe par l'information des jeunes. Les campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires se multiplient [10]. L'objectif : faire comprendre que ce "gaz hilarant" peut provoquer des handicaps définitifs.
Les mesures réglementaires évoluent également. La vente de cartouches de protoxyde d'azote aux mineurs est désormais interdite. Certaines villes ont même banni leur vente dans les commerces de proximité. Ces mesures commencent à porter leurs fruits, avec une stabilisation des cas depuis 2024.
Au niveau professionnel, la formation des travailleurs exposés reste cruciale. Les secteurs de la métallurgie et de la chimie ont développé des protocoles stricts de prévention [12]. L'utilisation d'équipements de protection individuelle et la surveillance atmosphérique font partie des mesures obligatoires.
Recommandations des Autorités de Santé
Le Ministère de la Santé a publié en 2024 de nouvelles recommandations pour la prévention des intoxications au gaz [16]. Ces guidelines insistent sur l'importance du dépistage précoce et de la prise en charge multidisciplinaire. Elles s'appuient sur les dernières données épidémiologiques françaises.
Santé publique France recommande désormais un suivi systématique des patients intoxiqués pendant au moins 6 mois. Cette surveillance permet de détecter précocement les séquelles neurologiques tardives. Un carnet de suivi spécifique a été développé pour faciliter cette prise en charge [16].
Concernant le protoxyde d'azote, les autorités préconisent une approche de réduction des risques. Plutôt que l'interdiction totale, difficile à appliquer, elles privilégient l'information et l'accompagnement des usagers [10]. Des consultations spécialisées "jeunes consommateurs" se développent dans les grandes villes.
La Haute Autorité de Santé travaille actuellement sur des recommandations de bonnes pratiques pour la prise en charge des intoxications au gaz. Ce document, attendu pour 2025, devrait harmoniser les pratiques entre les différents centres hospitaliers français.
Au niveau européen, la France participe à un réseau de surveillance des intoxications au gaz. Cette coopération permet de partager les bonnes pratiques et d'anticiper l'émergence de nouvelles substances toxiques. Les données françaises alimentent ainsi les recommandations de l'Agence européenne des médicaments.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les victimes d'intoxication au gaz en France. L'Association des Intoxiqués au Monoxyde de Carbone (AIMC) propose un soutien juridique et psychologique aux patients et à leurs familles. Elle organise également des campagnes de prévention dans les écoles et les entreprises.
La Fédération Française de Pneumologie met à disposition des ressources documentaires sur son site internet. Vous y trouverez des fiches pratiques sur la prévention, les symptômes à surveiller et les démarches à effectuer en cas d'intoxication.
Pour les jeunes consommateurs de protoxyde d'azote, l'association Drogues Info Service propose une ligne d'écoute gratuite et anonyme. Des consultations spécialisées existent dans les Centres de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) de la plupart des grandes villes.
Les Centres Antipoison restent la référence en cas d'urgence. Joignables 24h/24, ils peuvent vous conseiller sur la conduite à tenir et orienter vers les services d'urgence si nécessaire. Leurs coordonnées sont disponibles sur le site du Ministère de la Santé.
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent aux patients de partager leur expérience. Ces espaces d'échange, modérés par des professionnels de santé, offrent un soutien précieux pendant la phase de récupération. Attention cependant à ne pas remplacer l'avis médical par ces témoignages.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations essentielles pour prévenir les intoxications au gaz. Premièrement, faites entretenir vos appareils de chauffage chaque année par un professionnel certifié. Cette vérification doit inclure le contrôle des conduits d'évacuation et des systèmes de ventilation.
Installez des détecteurs de monoxyde de carbone dans votre logement, particulièrement près des chambres et des appareils de chauffage. Testez-les régulièrement et changez les piles selon les recommandations du fabricant. Un détecteur défaillant ne vous protégera pas.
En cas de suspicion d'intoxication, aérez immédiatement les locaux et sortez à l'air libre. Coupez les appareils suspects et appelez les secours sans attendre. Ne tentez jamais de réparer vous-même un appareil défaillant : laissez cette tâche aux professionnels.
Pour les parents, surveillez attentivement les comportements de vos adolescents. L'usage de protoxyde d'azote peut passer inaperçu au début. Des cartouches vides dans la chambre, des troubles de l'équilibre ou des fourmillements doivent vous alerter [10].
Enfin, n'utilisez jamais d'appareils de chauffage d'appoint dans une pièce mal ventilée. Les braseros, réchauds à gaz ou groupes électrogènes doivent impérativement être utilisés à l'extérieur. Cette règle simple peut vous sauver la vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez immédiatement si vous présentez des maux de tête intenses associés à des nausées, particulièrement si d'autres personnes de votre entourage ont les mêmes symptômes. Cette association doit faire suspecter une intoxication au monoxyde de carbone [14].
Les troubles neurologiques constituent également un motif de consultation urgente. Vertiges, confusion, troubles de la vision ou de l'équilibre nécessitent une évaluation médicale rapide. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.
Pour les utilisateurs de protoxyde d'azote, des fourmillements persistants dans les mains ou les pieds doivent vous alerter [6]. Ces symptômes peuvent annoncer une atteinte neurologique grave. Une consultation spécialisée s'impose rapidement.
Après une intoxication avérée, un suivi médical régulier est indispensable. Même si vous vous sentez mieux, des séquelles tardives peuvent apparaître plusieurs semaines après l'exposition. Respectez les rendez-vous de contrôle prescrits par votre médecin.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15. Les professionnels de santé sont formés pour reconnaître les signes d'intoxication au gaz. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif aux conséquences dramatiques.
Questions Fréquentes
Combien de temps dure une intoxication au gaz ?La durée varie selon le type de gaz et la gravité de l'intoxication. Pour le monoxyde de carbone, les symptômes aigus disparaissent généralement en 24-48h avec un traitement approprié. Cependant, certaines séquelles peuvent persister plusieurs mois [14].
Peut-on mourir d'une intoxication au protoxyde d'azote ?
Bien que rare, le décès est possible, surtout en cas d'asphyxie par manque d'oxygène. Les complications neurologiques graves représentent le principal risque à long terme [6,10].
Les détecteurs de fumée détectent-ils le monoxyde de carbone ?
Non, les détecteurs de fumée classiques ne détectent pas le monoxyde de carbone. Il faut installer des détecteurs spécifiques, disponibles dans le commerce pour environ 20-50 euros [15].
Faut-il aller aux urgences après une exposition au gaz ?
Oui, toute suspicion d'intoxication au gaz justifie une consultation aux urgences. Même si les symptômes semblent bénins, seuls des examens médicaux peuvent évaluer la gravité de l'intoxication [14].
Les animaux domestiques sont-ils sensibles au monoxyde de carbone ?
Oui, les animaux sont même plus sensibles que les humains. Un chien ou un chat qui présente des signes de faiblesse inexpliquée peut être le premier indicateur d'une fuite de gaz dans votre domicile.
Questions Fréquentes
Combien de temps dure une intoxication au gaz ?
La durée varie selon le type de gaz et la gravité de l'intoxication. Pour le monoxyde de carbone, les symptômes aigus disparaissent généralement en 24-48h avec un traitement approprié. Cependant, certaines séquelles peuvent persister plusieurs mois.
Peut-on mourir d'une intoxication au protoxyde d'azote ?
Bien que rare, le décès est possible, surtout en cas d'asphyxie par manque d'oxygène. Les complications neurologiques graves représentent le principal risque à long terme.
Les détecteurs de fumée détectent-ils le monoxyde de carbone ?
Non, les détecteurs de fumée classiques ne détectent pas le monoxyde de carbone. Il faut installer des détecteurs spécifiques, disponibles dans le commerce pour environ 20-50 euros.
Faut-il aller aux urgences après une exposition au gaz ?
Oui, toute suspicion d'intoxication au gaz justifie une consultation aux urgences. Même si les symptômes semblent bénins, seuls des examens médicaux peuvent évaluer la gravité de l'intoxication.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] les défis du dépistage du protoxyde d'azote • Calprotectine .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Informatique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Carbon Monoxide as a Potential Therapeutic Agent. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] New antidote could save lives from deadly hydrogen .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Analysis of prognosis of neurological sequelae in children .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] K Hankiewicz, C Nardin. Myéloneuropathie par intoxication par le protoxyde d'azote. Quand le gaz hilarant devient neurotoxique. Une série observationnelle de 15 cas. 2022.Lien
- [7] G Hana. [PDF][PDF] Etude de l'impact du gaz de ville et du monoxyde de carbone sur la santé publique avec innovation d'un dispositif de protection efficace contre les fuites attaché …. s.d..Lien
- [8] N Potier, B Touzé. L'intoxication au protoxyde d'azote: un nouveau défi pour la biologie médicale. 2024.Lien
- [9] D AZZOUZ, M BENYAGOUB - Avicenna Medical Research. [PDF][PDF] LES AUTOPSIE JUDICIAIRES DES DECES PAR INTOXICATION AIGUE AU MONOXYDE DE CARBONE: UNE ETUDE RETROSPECTIVE SUR UNE PERIODE …. 2025.Lien
- [10] E Gernez, S Deheul. [PDF][PDF] Intoxication au protoxyde d'azote: des consommations en augmentation aux conséquences lourdes. 2023.Lien
- [11] S Atitallah, IH Salah. Intoxication au monoxyde de carbone chez les enfants. 2024.Lien
- [12] L BERTRAND, J BOISSIN. [PDF][PDF] Enquête au décours d'une suspicion d'intoxication au monoxyde de carbone lors d'une exposition professionnelle accidentelle des pompiers de la base …. s.d..Lien
- [14] Intoxication par le monoxyde de carbone. www.msdmanuals.com.Lien
- [15] Intoxication au monoxyde de carbone. www.quebec.ca.Lien
- [16] Intoxications au monoxyde de carbone - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr.Lien
Publications scientifiques
- Myéloneuropathie par intoxication par le protoxyde d'azote. Quand le gaz hilarant devient neurotoxique. Une série observationnelle de 15 cas (2022)1 citations
- [PDF][PDF] Etude de l'impact du gaz de ville et du monoxyde de carbone sur la santé publique avec innovation d'un dispositif de protection efficace contre les fuites attaché … [PDF]
- L'intoxication au protoxyde d'azote: un nouveau défi pour la biologie médicale (2024)
- [PDF][PDF] LES AUTOPSIE JUDICIAIRES DES DECES PAR INTOXICATION AIGUE AU MONOXYDE DE CARBONE: UNE ETUDE RETROSPECTIVE SUR UNE PERIODE … (2025)
- [PDF][PDF] Intoxication au protoxyde d'azote: des consommations en augmentation aux conséquences lourdes (2023)2 citations
Ressources web
- Intoxication par le monoxyde de carbone (msdmanuals.com)
Les symptômes comprennent les maux de tête, les nausées, les vertiges et la confusion. Le diagnostic se base sur des analyses de sang. Des détecteurs de ...
- Intoxication au monoxyde de carbone (quebec.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.