Infections à Virus Respiratoire Syncytial (VRS) : Guide Complet 2025

Les infections à virus respiratoire syncytial (VRS) touchent chaque année des millions de personnes en France. Ce virus, particulièrement redoutable chez les nourrissons et les personnes âgées, provoque des symptômes respiratoires qui peuvent aller d'un simple rhume à une pneumonie sévère. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de prévention et de traitement.

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Infections à virus respiratoire syncytial : Définition et Vue d'Ensemble
Le virus respiratoire syncytial (VRS) est un agent pathogène qui infecte les voies respiratoires. Il appartient à la famille des Pneumoviridae et représente l'une des principales causes d'infections respiratoires dans le monde [3].
Ce virus tire son nom de sa capacité à former des syncytiums, c'est-à-dire des cellules géantes multinucléées, lorsqu'il infecte les cellules respiratoires. Concrètement, le VRS s'attaque aux bronches et aux bronchioles, ces petits conduits qui permettent à l'air de circuler dans vos poumons.
Mais attention, ne sous-estimez pas ce virus ! Bien qu'il puisse provoquer de simples symptômes de rhume chez l'adulte en bonne santé, il peut être particulièrement dangereux chez certaines populations vulnérables. Les nourrissons de moins de 2 ans et les personnes âgées de plus de 65 ans sont les plus à risque de développer des complications graves [11].
L'important à retenir, c'est que le VRS circule de manière saisonnière. En France, les épidémies surviennent généralement entre octobre et mars, avec un pic d'activité en décembre et janvier. Cette saisonnalité s'explique par les maladies climatiques favorables à la transmission du virus et par nos comportements hivernaux qui favorisent les contacts rapprochés [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur considérable des infections à VRS. Selon Santé Publique France, on estime que le VRS est responsable de 30 000 à 50 000 hospitalisations annuelles chez les enfants de moins de 2 ans [1,2]. Ces chiffres placent le VRS au premier rang des causes d'hospitalisation pour infection respiratoire chez les tout-petits.
En région Hauts-de-France, la surveillance épidémiologique 2024-2025 montre une incidence particulièrement élevée avec 15 à 20 cas pour 1000 enfants de moins de 1 an [1]. Cette région présente des taux supérieurs à la moyenne nationale, probablement en raison de facteurs socio-économiques et environnementaux spécifiques.
Chez les adultes, les données sont moins précises, mais les études récentes indiquent que 5 à 10% des infections respiratoires hivernales sont dues au VRS [9]. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentent environ 60% des hospitalisations d'adultes liées au VRS, avec un taux de mortalité qui peut atteindre 8% dans cette population [9,13].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux d'incidence comparables à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques comme la Finlande présentent des taux légèrement supérieurs, probablement en raison de maladies climatiques plus favorables à la circulation virale [6].
L'évolution temporelle sur les 10 dernières années montre une tendance à l'augmentation des cas diagnostiqués, mais cela s'explique en partie par l'amélioration des techniques de diagnostic et une meilleure surveillance épidémiologique [2]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation des taux d'incidence, avec toutefois une possible augmentation chez les personnes âgées en raison du vieillissement de la population.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus respiratoire syncytial se transmet principalement par voie aérienne, à travers les gouttelettes respiratoires émises lors de la toux, des éternuements ou même de la simple parole [17]. Mais ce n'est pas tout : le virus peut également survivre plusieurs heures sur les surfaces, ce qui explique la transmission par contact indirect.
Certains facteurs augmentent considérablement votre risque d'infection. L'âge constitue le premier facteur : les nourrissons de moins de 6 mois sont particulièrement vulnérables car leur système immunitaire n'est pas encore mature [11]. À l'autre extrémité de la vie, les personnes de plus de 65 ans voient leur risque augmenter en raison de l'immunosénescence.
Les pathologies chroniques représentent un facteur de risque majeur. Si vous souffrez d'asthme, de BPCO, de maladie cardiaque ou d'immunodépression, vous êtes plus susceptible de développer une forme sévère d'infection à VRS [3,17]. Les prématurés, notamment ceux nés avant 35 semaines d'aménorrhée, présentent également un risque accru.
D'autres facteurs environnementaux jouent un rôle important. La vie en collectivité (crèches, maisons de retraite), l'exposition au tabagisme passif, la pollution atmosphérique et les maladies socio-économiques défavorables augmentent tous le risque d'infection et de complications [1,2].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à VRS varient considérablement selon l'âge et l'état de santé général. Chez l'adulte en bonne santé, l'infection ressemble souvent à un simple rhume : nez qui coule, toux légère, mal de gorge et parfois une fièvre modérée [17,18].
Mais chez les nourrissons, le tableau clinique peut être bien plus préoccupant. Les premiers signes incluent souvent une rhinite avec écoulement nasal clair, puis une toux qui s'aggrave progressivement. L'enfant peut présenter des difficultés alimentaires, une irritabilité inhabituelle et parfois de la fièvre [18].
Les signes d'alarme nécessitent une consultation urgente. Si vous observez une détresse respiratoire avec respiration rapide et superficielle, un tirage (creusement des espaces entre les côtes lors de l'inspiration), une cyanose (coloration bleutée des lèvres ou du visage), ou des pauses respiratoires, il faut consulter immédiatement [3,17].
Chez les personnes âgées, les symptômes peuvent être plus insidieux. Une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit, une confusion ou une aggravation d'une pathologie chronique existante peuvent être les seuls signes d'une infection à VRS [9]. Il est important de ne pas négliger ces symptômes apparemment bénins chez cette population fragile.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à VRS repose d'abord sur l'examen clinique et l'interrogatoire médical. Votre médecin recherchera les symptômes caractéristiques et évaluera votre état général, en portant une attention particulière à votre respiration [18].
L'auscultation pulmonaire constitue un élément clé du diagnostic. Le médecin peut entendre des râles, des sibilants ou une diminution du murmure vésiculaire, signes évocateurs d'une atteinte des voies respiratoires basses. Chez le nourrisson, l'examen recherchera également des signes de détresse respiratoire [3].
Les tests diagnostiques spécifiques ne sont pas systématiques. En pratique courante, le diagnostic reste souvent clinique, surtout en période épidémique. Cependant, dans certaines situations (hospitalisation, patient immunodéprimé, diagnostic différentiel difficile), des examens complémentaires peuvent être réalisés [11].
La PCR nasopharyngée représente l'examen de référence pour confirmer l'infection à VRS. Ce test, réalisé par prélèvement nasal, permet d'identifier spécifiquement le virus avec une excellente sensibilité. Les tests antigéniques rapides, moins sensibles mais plus rapides, peuvent également être utilisés en première intention [3,18].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il faut être honnête : il n'existe pas de traitement antiviral spécifique contre le VRS pour la plupart des patients. La prise en charge repose essentiellement sur des mesures de soutien et le traitement symptomatique [17,18].
Chez les nourrissons et les enfants, le traitement vise à maintenir une bonne hydratation et une oxygénation correcte. La kinésithérapie respiratoire peut être bénéfique dans certains cas de bronchiolite, bien que son efficacité soit débattue. L'aspiration des sécrétions nasales et le fractionnement des repas constituent des mesures simples mais efficaces [18].
Pour les formes sévères nécessitant une hospitalisation, l'oxygénothérapie représente le traitement de base. Dans les cas les plus graves, une ventilation assistée peut être nécessaire. La ribavirine, un antiviral, peut être utilisée chez les patients immunodéprimés sévères, mais son efficacité reste limitée [3].
Chez l'adulte, le traitement est généralement symptomatique : repos, hydratation, antalgiques et antipyrétiques si nécessaire. Les antibiotiques ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée. Il est important de ne pas utiliser d'antitussifs chez les jeunes enfants [17,18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prévention des infections à VRS avec l'arrivée de nouvelles stratégies immunisantes. Le nirsévimab, un anticorps monoclonal à longue durée d'action, révolutionne la prévention chez les nourrissons [7,8,12].
Les études récentes montrent une efficacité remarquable du nirsévimab. Une injection unique avant la saison épidémique réduit de 70 à 80% le risque d'hospitalisation pour bronchiolite à VRS chez les nourrissons [8,12]. Cette innovation représente une avancée majeure, car elle offre une protection passive immédiate, contrairement aux vaccins traditionnels.
Du côté de la vaccination active, plusieurs candidats vaccins sont en développement avancé. Les vaccins à ARN messager, inspirés du succès contre la COVID-19, montrent des résultats prometteurs dans les essais de phase III [4,5]. Ces vaccins pourraient être disponibles dès 2025 pour certaines populations à risque.
La recherche explore également de nouvelles approches thérapeutiques. Des antiviraux de nouvelle génération, ciblant spécifiquement la réplication du VRS, sont actuellement testés [6]. Ces molécules pourraient transformer la prise en charge des formes sévères d'infection.
En France, la campagne d'immunisation 2024-2025 avec le nirsévimab a déjà montré des résultats encourageants. Les premières données de surveillance indiquent une réduction significative des hospitalisations pédiatriques dans les régions où la couverture vaccinale est optimale [14,16].
Vivre au Quotidien avec les Infections à VRS
Vivre avec une infection à VRS nécessite quelques adaptations, surtout si vous faites partie des populations à risque. La période de convalescence peut durer plusieurs semaines, et il est normal de se sentir fatigué plus longtemps que prévu [17].
Pour les parents d'un nourrisson atteint, l'anxiété est compréhensible. Il est essentiel de surveiller attentivement l'état respiratoire de votre enfant et de ne pas hésiter à consulter en cas de doute. Maintenir une bonne hydratation et fractionner les repas facilitent la récupération [18].
Les mesures d'hygiène prennent une importance particulière. Le lavage fréquent des mains, la désinfection des surfaces et l'évitement des contacts rapprochés avec d'autres personnes malades réduisent le risque de transmission. Si vous êtes malade, portez un masque lors des contacts avec des personnes vulnérables [17].
L'impact sur la vie professionnelle peut être significatif, notamment pour les parents qui doivent s'occuper d'un enfant hospitalisé. N'hésitez pas à vous renseigner sur vos droits en matière de congés pour enfant malade. Le soutien de l'entourage et des professionnels de santé est crucial pendant cette période difficile.
Les Complications Possibles
Les complications des infections à VRS peuvent être graves, particulièrement chez les populations vulnérables. La bronchiolite représente la complication la plus fréquente chez les nourrissons, touchant environ 30% des enfants infectés de moins de 2 ans [2,13].
La pneumonie constitue une complication redoutable, surtout chez les personnes âgées et les patients immunodéprimés. Elle peut nécessiter une hospitalisation prolongée et, dans les cas les plus sévères, une prise en charge en réanimation [9]. Le taux de mortalité associé à la pneumonie à VRS chez les personnes âgées peut atteindre 8% [9].
Chez les prématurés et les enfants porteurs de cardiopathies congénitales, le VRS peut provoquer une insuffisance respiratoire aiguë nécessitant une ventilation mécanique. Ces enfants présentent également un risque accru de développer un asthme dans les années suivant l'infection [11].
Les complications à long terme ne sont pas négligeables. Certaines études suggèrent que les infections sévères à VRS dans la petite enfance pourraient favoriser le développement ultérieur de pathologies respiratoires chroniques comme l'asthme [10,11]. Cependant, ces liens causaux restent encore débattus dans la communauté scientifique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à VRS dépend largement de l'âge du patient et de ses comorbidités. Chez l'adulte jeune en bonne santé, l'évolution est généralement favorable avec une guérison complète en 7 à 10 jours [17].
Pour les nourrissons, le pronostic reste globalement bon, mais nécessite une surveillance attentive. Environ 1 à 3% des enfants infectés nécessitent une hospitalisation, et parmi eux, 10 à 20% peuvent nécessiter des soins intensifs [2,13]. Heureusement, la mortalité reste faible dans cette population, inférieure à 1%.
Chez les personnes âgées, le pronostic est plus réservé. Le taux de mortalité peut atteindre 8% chez les patients hospitalisés de plus de 65 ans [9]. Les facteurs de mauvais pronostic incluent l'âge avancé, les comorbidités multiples, l'immunodépression et le retard au diagnostic.
L'arrivée des nouvelles stratégies préventives comme le nirsévimab devrait considérablement améliorer le pronostic, particulièrement chez les nourrissons. Les premières données suggèrent une réduction drastique des formes sévères dans les populations bénéficiant de cette immunisation passive [8,12].
Peut-on Prévenir les Infections à VRS ?
La prévention des infections à VRS a considérablement évolué ces dernières années. Les mesures d'hygiène restent fondamentales : lavage fréquent des mains, évitement des contacts avec les personnes malades, et nettoyage régulier des surfaces [17].
L'innovation majeure de 2024 réside dans l'immunisation passive par le nirsévimab. Cet anticorps monoclonal offre une protection de 5 à 6 mois après une injection unique, couvrant ainsi toute la saison épidémique [7,12]. En France, cette immunisation est désormais recommandée pour tous les nourrissons [14,16].
Pour les femmes enceintes, la vaccination maternelle représente une stratégie prometteuse. Bien qu'encore en développement, les vaccins administrés pendant la grossesse pourraient protéger les nouveau-nés grâce au transfert d'anticorps maternels [10,15]. Cette approche pourrait être disponible dès 2025.
Les mesures environnementales jouent également un rôle important. Éviter l'exposition au tabagisme passif, maintenir une bonne qualité de l'air intérieur et limiter la fréquentation des lieux bondés pendant les épidémies réduisent significativement le risque d'infection [1,2]. Pour les populations à risque, le port du masque pendant la saison épidémique constitue une mesure de protection efficace.
Recommandations des Autorités de Santé
L'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prévention et la prise en charge des infections à VRS [3]. Ces recommandations intègrent les dernières innovations thérapeutiques et les données épidémiologiques récentes.
Santé Publique France recommande désormais l'immunisation systématique des nourrissons par nirsévimab avant leur première saison épidémique [1,2]. Cette recommandation s'appuie sur les excellents résultats des études cliniques et les premières données de surveillance post-commercialisation [8].
La Haute Autorité de Santé (HAS) a également émis des recommandations spécifiques pour la prise en charge des populations à risque. Elle préconise une surveillance renforcée des personnes âgées en institution et des patients immunodéprimés pendant les périodes épidémiques [11].
Au niveau européen, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) a approuvé plusieurs innovations thérapeutiques pour 2024-2025. Ces approbations harmonisent les pratiques entre les pays membres et facilitent l'accès aux nouvelles thérapies [6,7]. Les recommandations européennes insistent particulièrement sur l'importance de la surveillance épidémiologique et du partage des données entre pays.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et organismes peuvent vous accompagner si vous ou votre enfant êtes touchés par une infection à VRS. L'Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) propose des ressources éducatives et des conseils pratiques pour les parents [18].
La Fondation du Souffle, dédiée aux maladies respiratoires, offre un soutien aux patients et à leurs familles. Elle organise régulièrement des conférences d'information et met à disposition des brochures explicatives sur les infections respiratoires virales.
Pour les professionnels de santé, la Société Française de Pédiatrie et la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française publient régulièrement des recommandations actualisées. Ces sociétés savantes organisent également des formations continues sur les dernières avancées thérapeutiques [5].
Les pharmaciens jouent un rôle clé dans l'information et la prévention. Ils sont formés pour reconnaître les symptômes d'alarme et orienter vers une consultation médicale si nécessaire [16]. N'hésitez pas à solliciter leurs conseils, particulièrement pendant la saison épidémique.
Nos Conseils Pratiques
Face aux infections à VRS, quelques gestes simples peuvent faire la différence. Pendant la saison épidémique, lavez-vous les mains fréquemment, surtout après avoir touché des surfaces communes ou avant de vous occuper d'un nourrisson [17].
Si votre enfant présente des symptômes respiratoires, surveillez attentivement sa respiration. Comptez le nombre de respirations par minute : plus de 60 chez un nourrisson ou plus de 40 chez un enfant de plus d'un an doit vous alerter [18]. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute.
Pour les personnes âgées ou fragiles, évitez les lieux bondés pendant les pics épidémiques. Le port d'un masque chirurgical dans les transports en commun ou les centres commerciaux constitue une protection efficace. Maintenez également une activité physique adaptée pour renforcer votre système immunitaire.
En cas d'infection confirmée, isolez-vous autant que possible pour éviter la transmission. Aérez régulièrement votre domicile et désinfectez les surfaces fréquemment touchées. Hydratez-vous abondamment et reposez-vous : votre corps a besoin d'énergie pour lutter contre l'infection [17,18].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Chez le nourrisson, toute difficulté respiratoire, même légère, justifie un avis médical [18]. Les signes d'alarme incluent une respiration rapide, un tirage intercostal, une coloration bleutée des lèvres ou une somnolence inhabituelle.
Les refus alimentaires répétés chez un nourrisson constituent également un motif de consultation. Si votre enfant boit moins de la moitié de ses biberons habituels ou semble déshydraté, n'attendez pas [17,18]. La déshydratation peut survenir rapidement chez les tout-petits.
Chez l'adulte, consultez si vous présentez une fièvre élevée persistante, une toux avec expectorations purulentes, ou une aggravation de vos symptômes après quelques jours d'évolution. Les personnes âgées ou immunodéprimées doivent consulter plus précocement, dès l'apparition des premiers symptômes [9].
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15 (SAMU). Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication. Les professionnels de santé sont là pour vous rassurer et vous orienter vers la prise en charge la plus adaptée.
Questions Fréquentes
Le VRS est-il plus dangereux que la grippe ?Chez les nourrissons, le VRS peut effectivement être plus dangereux que la grippe, car il atteint préférentiellement les petites voies respiratoires. Chez l'adulte, la grippe reste généralement plus sévère [2,17].
Peut-on attraper le VRS plusieurs fois ?
Oui, il est possible d'être infecté plusieurs fois par le VRS au cours de sa vie. L'immunité acquise après une infection n'est pas définitive et diminue avec le temps [3,11].
Les antibiotiques sont-ils efficaces contre le VRS ?
Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité contre les virus. Ils ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée [17,18].
Le nirsévimab protège-t-il à 100% ?
Non, aucun traitement préventif n'offre une protection absolue. Le nirsévimab réduit de 70 à 80% le risque d'hospitalisation, ce qui représente déjà une efficacité remarquable [8,12].
Combien de temps dure l'immunité après une infection ?
L'immunité naturelle après une infection à VRS dure généralement quelques années, mais elle n'est jamais complète. C'est pourquoi les réinfections sont possibles [10,11].
Questions Fréquentes
Le VRS est-il plus dangereux que la grippe ?
Chez les nourrissons, le VRS peut effectivement être plus dangereux que la grippe, car il atteint préférentiellement les petites voies respiratoires. Chez l'adulte, la grippe reste généralement plus sévère.
Peut-on attraper le VRS plusieurs fois ?
Oui, il est possible d'être infecté plusieurs fois par le VRS au cours de sa vie. L'immunité acquise après une infection n'est pas définitive et diminue avec le temps.
Les antibiotiques sont-ils efficaces contre le VRS ?
Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité contre les virus. Ils ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée.
Le nirsévimab protège-t-il à 100% ?
Non, aucun traitement préventif n'offre une protection absolue. Le nirsévimab réduit de 70 à 80% le risque d'hospitalisation, ce qui représente déjà une efficacité remarquable.
Combien de temps dure l'immunité après une infection ?
L'immunité naturelle après une infection à VRS dure généralement quelques années, mais elle n'est jamais complète. C'est pourquoi les réinfections sont possibles.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Surveillance épidémiologique en région Hauts-de-France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Infections respiratoires aiguës (grippe, bronchiolite, COVID ...). Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Dossier thématique - Le virus respiratoire syncytial (VRS). ANSM.Lien
- [4] Vaccination et Infos Covid-19. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Lower Respiratory Tract Infections. Oxford Academic. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Efficacy, safety, and immunogenicity. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Estimated Effectiveness of Nirsevimab Against Respiratory. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] A Addario, T Zanchetta. Infection à virus respiratoire syncytial chez l'adulte hospitalisé: caractéristiques cliniques et évolution. 2025.Lien
- [10] MA Rameix-Welti. Vers une prévention généralisée des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) de l'enfant et du sujet âgé. 2024.Lien
- [11] E Grimprel. Le virus respiratoire syncytial et sa prévention en 2024. Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine. 2024.Lien
- [12] B Abu-Raya, JM Langley. Nirsévimab pour réduire la morbidité infantile causée par le virus respiratoire syncytial. 2024.Lien
- [13] M Lachâtre, N Capit. Caractérisation des hospitalisations pour infections au métapneumovirus humain et virus respiratoire syncytial dans le PMSI pour la saison 2022-2023. 2025.Lien
- [14] A Mosnier, I Daviaud. Prévention des infections à Virus Respiratoire Syncytial: la première campagne d'immunisation des nourrissons vue de la ville. 2024.Lien
- [15] W Siu, A Killikelly. Prévention par immunisation passive de l'infection au virus respiratoire syncytial chez les nourrissons. 2024.Lien
- [16] M Nexon. Le pharmacien, un acteur clé dans la lutte contre le virus respiratoire syncytial. Actualités Pharmaceutiques. 2024.Lien
- [17] Virus respiratoire syncytial (VRS) : Symptômes et traitement. Gouvernement du Canada.Lien
- [18] Virus respiratoire syncytial ou VRS - symptômes et traitements. Elsan.Lien
Publications scientifiques
- Infection à virus respiratoire syncytial chez l'adulte hospitalisé: caractéristiques cliniques et évolution (2025)
- [HTML][HTML] Vers une prévention généralisée des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) de l'enfant et du sujet âgé (2024)
- [HTML][HTML] Le virus respiratoire syncytial et sa prévention en 2024 (2024)1 citations
- Nirsévimab pour réduire la morbidité infantile causée par le virus respiratoire syncytial (2024)[PDF]
- Caractérisation des hospitalisations pour infections au métapneumovirus humain et virus respiratoire syncytial dans le PMSI pour la saison 2022-2023 (2025)
Ressources web
- Virus respiratoire syncytial (VRS) : Symptômes et traitement (canada.ca)
3 oct. 2023 — Le VRS cause habituellement une maladie bénigne accompagnée de symptômes semblables à ceux du rhume. Les symptômes commencent habituellement de ...
- Virus respiratoire syncytial ou VRS - symptômes et ... (elsan.care)
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- Dossier thématique - Le virus respiratoire syncytial (VRS) (ansm.sante.fr)
19 oct. 2023 — Le plus souvent, chez les grands enfants et les adultes notamment, le virus provoque des symptômes légers, semblables à ceux du rhume : ...
- Infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) (quebec.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.