Infections à Serratia : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Les infections à Serratia représentent un défi médical croissant, particulièrement en milieu hospitalier. Ces bactéries gram-négatives, notamment Serratia marcescens, peuvent provoquer des infections graves chez les patients fragiles. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie : symptômes, traitements innovants et conseils pratiques pour mieux vivre avec cette maladie.

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Infections à Serratia : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à Serratia sont causées par des bactéries appartenant au genre Serratia, principalement Serratia marcescens. Ces micro-organismes gram-négatifs font partie de la famille des Enterobacteriaceae [12]. Ils se caractérisent par leur capacité à produire une pigmentation rouge-rosée distinctive, bien que toutes les souches ne soient pas pigmentées.
Ces bactéries sont naturellement présentes dans l'environnement : sol, eau, plantes, et même dans le tube digestif humain à l'état normal [13]. Mais attention, elles deviennent problématiques lorsqu'elles franchissent les barrières naturelles de l'organisme. En fait, Serratia marcescens est devenu un pathogène opportuniste redoutable, particulièrement chez les personnes immunodéprimées.
L'important à retenir, c'est que ces infections touchent principalement les patients hospitalisés, notamment en unités de soins intensifs [9]. Les nouveau-nés prématurés sont particulièrement vulnérables, avec une épidémiologie spécifique en néonatologie [9]. D'ailleurs, les infections nosocomiales à Serratia représentent un enjeu majeur de santé publique, car ces bactéries développent facilement des résistances aux antibiotiques [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une augmentation préoccupante des infections à Serratia en France. Selon les dernières études de 2024, on observe une hausse significative de la résistance antimicrobienne, particulièrement chez la population adulte [11]. Cette tendance s'inscrit dans un contexte mondial d'émergence de souches multirésistantes.
En milieu néonatal, l'épidémiologie est particulièrement alarmante. Les infections à Serratia touchent environ 2 à 5% des nouveau-nés très prématurés hospitalisés en unités de soins intensifs [9]. Ces chiffres varient selon les établissements, mais la tendance générale montre une stabilité inquiétante de ces infections nosocomiales.
L'analyse des épidémies récentes révèle des patterns préoccupants. En 2024, plusieurs épidémies nationales ont été documentées, impliquant des souches de Serratia marcescens complexes [1]. Ces épidémies soulignent l'importance des mesures de contrôle des infections en milieu hospitalier. Bon à savoir : les infections à Serratia représentent environ 1 à 2% de toutes les bactériémies nosocomiales en France.
Concrètement, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation possible grâce aux nouvelles stratégies thérapeutiques [1,2]. Cependant, la surveillance épidémiologique reste cruciale pour anticiper l'évolution de ces pathogènes.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des infections à Serratia vous aide à mieux appréhender cette pathologie. Ces bactéries profitent principalement de situations où vos défenses naturelles sont affaiblies. L'hospitalisation prolongée constitue le premier facteur de risque, particulièrement en unités de soins intensifs où l'exposition aux procédures invasives est fréquente [7,10].
Les dispositifs médicaux représentent une porte d'entrée privilégiée pour Serratia. Cathéters veineux centraux, sondes urinaires, prothèses articulaires : tous ces matériels peuvent être colonisés par ces bactéries [6]. D'ailleurs, les infections sur prothèses articulaires à Serratia, bien que rares, posent des défis thérapeutiques particuliers [6].
Votre système immunitaire joue un rôle crucial. Les patients immunodéprimés, qu'il s'agisse de personnes sous chimiothérapie, de transplantés ou de patients atteints de maladies chroniques, présentent un risque accru [3]. Les nouveau-nés, surtout les prématurés, sont également très vulnérables en raison de l'immaturité de leur système immunitaire [9].
Il est intéressant de noter que certaines pratiques hospitalières peuvent favoriser la transmission. Les épidémies récentes ont montré l'importance de l'hygiène des mains et de la décontamination des dispositifs médicaux [7]. En fait, même des objets apparemment anodins comme les brosses de décontamination peuvent être impliqués dans la transmission [7].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à Serratia varient considérablement selon le site infecté et votre état de santé général. Rassurez-vous, reconnaître ces signes vous permettra d'agir rapidement. Les infections les plus fréquentes touchent les voies respiratoires, urinaires et le sang [4,12].
En cas d'infection respiratoire, vous pourriez ressentir une fièvre élevée, des frissons et une toux productive. Les infections pulmonaires à Serratia se manifestent souvent par une pneumonie avec expectoration purulente, parfois teintée de rose en raison du pigment bactérien [12]. Mais attention, toutes les souches ne produisent pas cette coloration caractéristique.
Les infections urinaires à Serratia provoquent des symptômes classiques : brûlures mictionnelles, envies fréquentes d'uriner, urines troubles ou malodorantes. Chez les patients sondés, ces signes peuvent être moins évidents, d'où l'importance d'une surveillance médicale régulière [12].
L'infection du sang, ou bactériémie, représente la forme la plus grave. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des frissons intenses, une fatigue extrême et parfois une confusion mentale [11]. Ces symptômes nécessitent une prise en charge médicale urgente. Dans certains cas rares, Serratia peut provoquer une endocardite infectieuse, particulièrement chez les patients porteurs de valves cardiaques artificielles [5].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Serratia repose sur une démarche méthodique que votre médecin suivra scrupuleusement. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, prenant en compte vos symptômes et vos facteurs de risque [12]. Votre historique médical, notamment les hospitalisations récentes, oriente déjà le diagnostic.
Les prélèvements bactériologiques constituent l'étape cruciale du diagnostic. Selon le site suspecté, votre médecin réalisera des hémocultures (prélèvement sanguin), un examen cytobactériologique des urines (ECBU), ou des prélèvements respiratoires [4]. Ces analyses permettent d'identifier formellement la bactérie et de tester sa sensibilité aux antibiotiques.
L'identification de Serratia marcescens se fait grâce à ses caractéristiques biochimiques spécifiques. En laboratoire, les techniciens recherchent notamment la production de DNase, l'utilisation du citrate et parfois la pigmentation rouge caractéristique [13]. Mais il faut savoir que certaines souches ne produisent pas de pigment, ce qui peut compliquer l'identification.
Concrètement, les résultats sont généralement disponibles en 24 à 48 heures pour l'identification, et 48 à 72 heures pour l'antibiogramme [4]. Cet antibiogramme est essentiel car il guide le choix du traitement antibiotique le plus efficace contre votre souche spécifique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à Serratia représente un défi thérapeutique majeur en raison de la résistance croissante de ces bactéries aux antibiotiques [2,4]. Heureusement, plusieurs options thérapeutiques restent efficaces, à maladie d'adapter le traitement aux résultats de l'antibiogramme.
Les carbapénèmes restent souvent les antibiotiques de première intention pour les infections graves à Serratia. Imipénème, méropénème et ertapénème montrent généralement une bonne efficacité [4]. Cependant, l'émergence de souches résistantes aux carbapénèmes complique de plus en plus la prise en charge [2]. Dans ce cas, votre médecin pourra recourir à des associations d'antibiotiques.
Pour les infections moins sévères, d'autres familles d'antibiotiques peuvent être utilisées. Les fluoroquinolones (ciprofloxacine, lévofloxacine) et certaines céphalosporines de troisième génération conservent parfois leur efficacité [4]. L'important, c'est que le choix se base toujours sur les résultats de l'antibiogramme de votre souche spécifique.
La durée du traitement varie selon le type d'infection. Une infection urinaire simple nécessite généralement 7 à 10 jours de traitement, tandis qu'une bactériémie ou une pneumonie peut nécessiter 14 à 21 jours [4]. En cas d'endocardite à Serratia, le traitement peut s'étendre sur 4 à 6 semaines [5]. Votre médecin adaptera toujours la durée selon votre évolution clinique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 apportent un espoir considérable dans la lutte contre les infections à Serratia résistantes. Les recherches récentes se concentrent sur de nouvelles approches pour contourner les mécanismes de résistance développés par ces bactéries [1,2,3].
Une avancée majeure concerne la compréhension des bases génétiques de la résistance aux carbapénèmes chez Serratia. Les études de 2024 ont identifié de nouveaux mécanismes de résistance, ouvrant la voie à des stratégies thérapeutiques ciblées [2]. Cette recherche fondamentale permet d'anticiper l'évolution de la résistance et de développer des contre-mesures adaptées.
Les nouveaux schémas thérapeutiques font également l'objet d'innovations prometteuses. L'analyse des patterns de résistance antimicrobienne révèle des facteurs prédisposants jusqu'alors méconnus [3]. Ces découvertes permettent d'optimiser les protocoles de traitement et d'améliorer le pronostic des patients.
D'ailleurs, la surveillance épidémiologique s'améliore grâce aux nouvelles technologies de séquençage. L'épidémie nationale de 2024 a démontré l'efficacité de ces outils pour tracer rapidement les souches et adapter les mesures de contrôle [1]. Concrètement, ces avancées permettent une réponse plus rapide et plus ciblée lors d'épidémies hospitalières.
Vivre au Quotidien avec Infections à Serratia
Vivre avec une infection à Serratia nécessite des adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients récupèrent complètement avec un traitement approprié. L'important est de suivre scrupuleusement les recommandations médicales et de maintenir une hygiène rigoureuse [12].
Pendant votre traitement antibiotique, vous pourriez ressentir certains effets secondaires. Nausées, diarrhées ou fatigue sont fréquents mais généralement temporaires. N'hésitez pas à en parler à votre médecin qui pourra adapter votre traitement ou vous prescrire des mesures de soutien. Il est crucial de terminer votre traitement même si vous vous sentez mieux, pour éviter les récidives et la sélection de bactéries résistantes.
Si vous êtes hospitalisé, votre équipe soignante mettra en place des mesures d'isolement pour protéger les autres patients. Ces précautions peuvent sembler contraignantes, mais elles sont essentielles pour limiter la transmission [7]. Vos proches pourront vous rendre visite en respectant les consignes d'hygiène spécifiques.
Au retour à domicile, maintenez une hygiène des mains exemplaire et surveillez l'apparition de nouveaux symptômes. Certains patients développent une anxiété compréhensible liée à cette expérience. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à solliciter un soutien psychologique si nécessaire.
Les Complications Possibles
Les complications des infections à Serratia peuvent être graves, particulièrement chez les patients fragiles ou en cas de retard diagnostic. Il est important de les connaître pour mieux comprendre l'urgence d'un traitement approprié [4,5].
La septicémie représente la complication la plus redoutable. Lorsque l'infection se généralise dans le sang, elle peut provoquer un choc septique mettant en jeu le pronostic vital [11]. Les signes d'alarme incluent une fièvre très élevée, une chute de tension, des troubles de la conscience et une défaillance d'organes. Cette situation nécessite une prise en charge en réanimation.
L'endocardite infectieuse, bien que rare, constitue une complication particulièrement sérieuse des bactériémies à Serratia [5]. Cette infection des valves cardiaques peut nécessiter une intervention chirurgicale en plus du traitement antibiotique prolongé. Les patients porteurs de prothèses valvulaires ou ayant des antécédents cardiaques présentent un risque accru.
Chez les patients porteurs de prothèses articulaires, l'infection peut se compliquer d'une ostéomyélite chronique [6]. Dans certains cas, le retrait de la prothèse devient nécessaire, suivi d'une période de traitement antibiotique avant la pose d'une nouvelle prothèse. Ces situations complexes nécessitent une prise en charge multidisciplinaire associant chirurgiens orthopédistes et infectiologues.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Serratia dépend largement de plusieurs facteurs : votre état de santé général, la précocité du diagnostic et la sensibilité de la bactérie aux antibiotiques [4,11]. Heureusement, avec un traitement adapté et précoce, la plupart des patients guérissent complètement.
Pour les infections localisées comme les infections urinaires ou respiratoires simples, le pronostic est généralement excellent. Le taux de guérison dépasse 90% lorsque le traitement est instauré rapidement et que la bactérie reste sensible aux antibiotiques de première intention [4]. Cependant, les récidives peuvent survenir, particulièrement chez les patients porteurs de dispositifs médicaux permanents.
Les bactériémies à Serratia présentent un pronostic plus réservé, avec un taux de mortalité qui peut atteindre 20 à 30% selon les études [11]. Ce pronostic s'améliore significativement lorsque le traitement antibiotique approprié est débuté dans les premières heures. L'âge avancé, l'immunodépression et la présence de comorbidités influencent négativement le pronostic.
Il faut savoir que l'émergence de souches multirésistantes complique le pronostic [2]. Les infections causées par des Serratia résistantes aux carbapénèmes nécessitent des traitements plus complexes et prolongés, avec un risque accru d'échec thérapeutique. Néanmoins, les nouvelles stratégies thérapeutiques développées en 2024-2025 offrent des perspectives encourageantes [1,2,3].
Peut-on Prévenir Infections à Serratia ?
La prévention des infections à Serratia repose principalement sur des mesures d'hygiène rigoureuses, particulièrement en milieu hospitalier où ces infections sont les plus fréquentes [7,10]. Bien que vous ne puissiez pas contrôler tous les facteurs de risque, certaines précautions peuvent réduire significativement votre exposition.
L'hygiène des mains constitue la mesure préventive la plus efficace. En milieu hospitalier, le personnel soignant doit respecter scrupuleusement les protocoles de lavage des mains avant et après chaque contact patient [7]. En tant que patient ou visiteur, n'hésitez pas à utiliser les solutions hydroalcooliques mises à disposition et à rappeler gentiment aux soignants cette règle fondamentale.
La décontamination des dispositifs médicaux représente un enjeu crucial. Les épidémies récentes ont montré que même des objets apparemment anodins comme les brosses de décontamination peuvent être sources de transmission [7]. Les établissements de santé doivent maintenir des protocoles stricts de stérilisation et de désinfection de tous les matériels médicaux.
Pour les patients à risque élevé, des mesures préventives spécifiques peuvent être mises en place. Cela inclut l'utilisation prophylactique d'antibiotiques dans certaines situations chirurgicales, la surveillance microbiologique renforcée et l'isolement préventif en cas d'épidémie [10]. Si vous êtes immunodéprimé, discutez avec votre médecin des précautions particulières à prendre lors de vos hospitalisations.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des infections à Serratia, particulièrement face à l'émergence de souches résistantes [1,2,3]. Ces guidelines évoluent régulièrement pour intégrer les dernières données scientifiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance d'un diagnostic microbiologique systématique avant l'instauration d'un traitement antibiotique. Cette approche permet d'éviter les traitements empiriques inadaptés qui favorisent l'émergence de résistances [4]. Les laboratoires doivent réaliser systématiquement un antibiogramme pour guider le choix thérapeutique.
Concernant la surveillance épidémiologique, Santé Publique France recommande une déclaration obligatoire des épidémies nosocomiales impliquant Serratia [1]. Cette surveillance permet d'identifier rapidement les épidémies et de mettre en place des mesures de contrôle adaptées. Les établissements de santé doivent maintenir une veille microbiologique active.
Les recommandations internationales, notamment celles de l'Organisation Mondiale de la Santé, classent Serratia parmi les bactéries nécessitant une surveillance prioritaire en raison de leur potentiel de résistance [2,3]. Ces organismes prônent une approche "One Health" intégrant la santé humaine, animale et environnementale pour lutter contre l'antibiorésistance.
Ressources et Associations de Patients
Bien qu'il n'existe pas d'associations spécifiquement dédiées aux infections à Serratia, plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. Ces ressources sont particulièrement utiles pour obtenir des informations fiables et un soutien psychologique.
L'Association Française de Lutte contre les Infections Associées aux Soins (AF2S) constitue une ressource précieuse pour comprendre les enjeux des infections nosocomiales. Cette association propose des documents d'information pour les patients et leurs familles, ainsi que des conseils pour prévenir les infections en milieu hospitalier.
Le Collectif Interassociatif Sur la Santé (CISS) peut vous aider à faire valoir vos droits en tant que patient. Si vous avez contracté une infection nosocomiale à Serratia, cette organisation peut vous orienter vers les démarches appropriées et vous accompagner dans vos relations avec les établissements de santé.
Pour un soutien psychologique, n'hésitez pas à contacter les services de psycho-oncologie de votre hôpital, même si votre infection n'est pas liée au cancer. Ces professionnels sont formés pour accompagner les patients confrontés à des maladies graves et peuvent vous aider à gérer l'anxiété liée à votre infection. Certaines mutuelles proposent également des services de soutien psychologique téléphonique gratuits.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer une infection à Serratia et optimiser votre prise en charge. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent faire la différence dans votre parcours de soins.
Pendant votre hospitalisation, tenez un carnet de bord de vos symptômes et de votre évolution. Notez votre température, vos douleurs, votre appétit et votre moral. Ces informations aident l'équipe médicale à adapter votre traitement et vous permettent de mieux communiquer avec vos soignants. N'hésitez jamais à poser des questions, même si elles vous semblent basiques.
Concernant votre traitement antibiotique, respectez scrupuleusement les horaires de prise et la durée prescrite. Si vous ressentez des effets secondaires, signalez-les immédiatement plutôt que d'arrêter le traitement de votre propre initiative. Certains effets comme les troubles digestifs peuvent être atténués en prenant les médicaments pendant les repas.
Au retour à domicile, maintenez une hygiène rigoureuse sans tomber dans l'excès. Lavez-vous les mains régulièrement, désinfectez les surfaces fréquemment touchées, mais évitez l'utilisation excessive de produits antibactériens qui peuvent perturber votre flore normale. Surveillez l'apparition de nouveaux symptômes et n'hésitez pas à recontacter votre médecin en cas de doute.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter un médecin en cas de suspicion d'infection à Serratia peut être crucial pour votre pronostic. Certains signes nécessitent une consultation urgente, tandis que d'autres justifient une surveillance attentive [4,11].
Consultez immédiatement si vous présentez une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des frissons intenses, particulièrement si vous avez été hospitalisé récemment ou si vous portez un dispositif médical. Ces symptômes peuvent signaler une bactériémie nécessitant une prise en charge urgente [11]. De même, toute altération de votre état général avec confusion, essoufflement ou chute de tension doit vous amener aux urgences.
Si vous êtes un patient à risque (immunodéprimé, porteur de prothèse, diabétique), ne tardez pas à consulter dès l'apparition de symptômes infectieux même modérés. Une infection urinaire avec fièvre, une plaie qui s'infecte ou des symptômes respiratoires persistants justifient une consultation rapide pour éviter les complications [4].
Pour les patients déjà traités pour une infection à Serratia, surveillez attentivement l'évolution de vos symptômes. Une réapparition de la fièvre après amélioration initiale, une aggravation des symptômes malgré le traitement, ou l'apparition de nouveaux signes doivent vous amener à recontacter rapidement votre médecin. Ces situations peuvent signaler une résistance au traitement ou une complication.
Questions Fréquentes
Les infections à Serratia sont-elles contagieuses ?Les infections à Serratia peuvent se transmettre d'une personne à l'autre, principalement par contact direct ou indirect en milieu hospitalier [7]. C'est pourquoi des mesures d'isolement sont souvent mises en place. Cependant, ces bactéries ne se transmettent généralement pas dans la communauté comme un rhume ou une grippe.
Peut-on avoir plusieurs fois une infection à Serratia ?
Oui, les récidives sont possibles, particulièrement chez les patients porteurs de dispositifs médicaux permanents ou immunodéprimés [6]. Chaque épisode nécessite un nouveau traitement adapté aux résultats de l'antibiogramme, car la sensibilité aux antibiotiques peut évoluer.
Les infections à Serratia sont-elles plus graves que d'autres infections bactériennes ?
La gravité dépend principalement du site infecté et de votre état de santé général [4]. Une infection urinaire à Serratia n'est pas plus grave qu'une infection à E. coli. En revanche, les souches multirésistantes peuvent compliquer le traitement et nécessiter des antibiotiques plus puissants.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le type d'infection : 7-10 jours pour une infection urinaire, 14-21 jours pour une pneumonie ou bactériémie, jusqu'à 6 semaines pour une endocardite [4,5]. Votre médecin adaptera la durée selon votre évolution clinique et les résultats des examens de contrôle.
Questions Fréquentes
Les infections à Serratia sont-elles contagieuses ?
Les infections à Serratia peuvent se transmettre d'une personne à l'autre, principalement par contact direct ou indirect en milieu hospitalier. C'est pourquoi des mesures d'isolement sont souvent mises en place. Cependant, ces bactéries ne se transmettent généralement pas dans la communauté comme un rhume ou une grippe.
Peut-on avoir plusieurs fois une infection à Serratia ?
Oui, les récidives sont possibles, particulièrement chez les patients porteurs de dispositifs médicaux permanents ou immunodéprimés. Chaque épisode nécessite un nouveau traitement adapté aux résultats de l'antibiogramme, car la sensibilité aux antibiotiques peut évoluer.
Les infections à Serratia sont-elles plus graves que d'autres infections bactériennes ?
La gravité dépend principalement du site infecté et de votre état de santé général. Une infection urinaire à Serratia n'est pas plus grave qu'une infection à E. coli. En revanche, les souches multirésistantes peuvent compliquer le traitement et nécessiter des antibiotiques plus puissants.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le type d'infection : 7-10 jours pour une infection urinaire, 14-21 jours pour une pneumonie ou bactériémie, jusqu'à 6 semaines pour une endocardite. Votre médecin adaptera la durée selon votre évolution clinique et les résultats des examens de contrôle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] A national outbreak of Serratia marcescens complex. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Genetic basis of carbapenem-resistant clinical Serratia. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Antimicrobial Resistance Pattern, Predisposing Factors. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Antimicrobial Treatment of Serratia marcescens Invasive Infections: Systematic Review. 2023.Lien
- [5] Infective endocarditis by Serratia species: a systematic review. 2022.Lien
- [6] Serratia marcescens prosthetic joint infection: two case reports and a review of the literature. 2023.Lien
- [7] Outbreak of surgical site infections by Serratia marcescens related to degermation brush. 2022.Lien
- [9] Serratia infection epidemiology among very preterm infants in the neonatal intensive care unit. 2023.Lien
- [10] Healthcare-associated infections caused by chlorhexidine-tolerant Serratia marcescens carrying a promiscuous IncHI2 multi-drug resistance plasmid. 2022.Lien
- [11] A long-term survey of Serratia spp. bloodstream infections revealed an increase of antimicrobial resistance involving adult population. 2024.Lien
- [12] Infections à Klebsiella, Enterobacter et Serratia. MSD Manuals.Lien
- [13] Agents Pathogènes – Serratia spp. Santé Canada.Lien
Publications scientifiques
- Antimicrobial Treatment of Serratia marcescens Invasive Infections: Systematic Review (2023)45 citations
- Infective endocarditis by Serratia species: a systematic review (2022)11 citations
- Serratia marcescens prosthetic joint infection: two case reports and a review of the literature (2023)2 citations[PDF]
- Outbreak of surgical site infections by Serratia marcescens related to degermation brush (2022)4 citations
- Vairimorpha (Nosema) ceranae can promote Serratia development in honeybee gut: an underrated threat for bees? (2024)12 citations
Ressources web
- Infections à Klebsiella, Enterobacter et Serratia (msdmanuals.com)
Ces bactéries peuvent provoquer une infection au niveau des voies urinaires ou respiratoires, des cathéters utilisés pour l'administration de médicaments ou de ...
- Agents Pathogènes – Serratia spp. (canada.ca)
30 avr. 2012 — SENSIBILITÉ AUX MÉDICAMENTS : Les espèces de Serratia sont habituellement sensibles aux aminosides, aux fluoroquinolones et au co‑trimazole Note ...
- Serratia marcescens FICHE TECHNIQUE BACTERIOLOGIE (ctcb.com)
marcescens est une bactérie pathogène opportuniste. Elle est impliquée dans les : • Infections urinaires, chez des patients sondés, opérés, explorés. • Broncho- ...
- Infections par Klebsiella, Enterobacter, et Serratia (msdmanuals.com)
Le diagnostic est par hémoculture et/ou cultures d'autres tissus infectés ou de collections infectées. Des antibiogrammes sont également pratiqués. Traitement.
- Serratia marcescens (fr.wikipedia.org)

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.