Infections à Rubivirus : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les infections à rubivirus, principalement causées par le virus de la rubéole, représentent une pathologie virale qui touche encore aujourd'hui de nombreuses personnes en France. Bien que considérée comme bénigne chez l'adulte, cette maladie peut avoir des conséquences graves chez la femme enceinte. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie, ses symptômes, ses traitements et les dernières innovations thérapeutiques de 2025.

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Infections à rubivirus : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à rubivirus désignent un groupe de pathologies virales causées par des virus appartenant au genre Rubivirus, famille des Matonaviridae [8]. Le principal représentant de ce groupe est le virus de la rubéole, responsable d'une maladie infectieuse qui touche principalement les enfants et les jeunes adultes.
Mais qu'est-ce qui rend ces virus si particuliers ? D'abord, leur structure génétique unique les distingue des autres virus à ARN [8]. Ces agents pathogènes possèdent une enveloppe lipidique qui leur permet de survivre dans l'environnement extérieur pendant plusieurs heures.
La rubéole reste la manifestation clinique la plus fréquente des infections à rubivirus. Cette pathologie se caractérise par une éruption cutanée typique, de la fièvre et des ganglions gonflés [2,3]. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la rubéole n'est pas une forme atténuée de rougeole - ce sont deux maladies complètement différentes.
L'importance de ces infections réside surtout dans leur potentiel tératogène. En effet, lorsqu'une femme enceinte contracte la rubéole, le virus peut traverser la barrière placentaire et provoquer de graves malformations chez le fœtus [7]. C'est ce qu'on appelle le syndrome de rubéole congénitale, une pathologie qui peut entraîner des séquelles permanentes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épidémiologie des infections à rubivirus a considérablement évolué ces dernières décennies grâce à la vaccination. En France, l'incidence de la rubéole a chuté de manière spectaculaire depuis l'introduction du vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) dans le calendrier vaccinal [2,3].
Selon les données de l'Assurance Maladie, moins de 10 cas de rubéole sont déclarés chaque année en France métropolitaine depuis 2010 [2]. Cette diminution drastique contraste avec les épidémies cycliques observées avant l'ère vaccinale, où des milliers de cas étaient recensés tous les 6 à 9 ans.
Mais attention, cette situation favorable ne doit pas nous faire baisser la garde. Les études récentes montrent que 5 à 10% des femmes en âge de procréer ne sont pas immunisées contre la rubéole [13]. Cette proportion varie selon les régions, avec des taux plus élevés dans certaines zones urbaines où la couverture vaccinale est insuffisante.
Au niveau mondial, la situation reste préoccupante dans plusieurs pays. L'Organisation mondiale de la santé estime qu'environ 100 000 enfants naissent encore chaque année avec un syndrome de rubéole congénitale [7]. Les pays en développement, où l'accès à la vaccination reste limité, concentrent la majorité de ces cas.
D'ailleurs, les données de surveillance européenne révèlent des disparités importantes entre les pays membres. Alors que la France, l'Allemagne et les pays nordiques ont pratiquement éliminé la rubéole, certains pays d'Europe de l'Est connaissent encore des flambées épidémiques [13].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus de la rubéole se transmet exclusivement d'homme à homme par voie respiratoire [2,3]. Contrairement à d'autres virus, il n'existe pas de réservoir animal pour ce pathogène, ce qui explique pourquoi la vaccination peut théoriquement permettre son éradication complète.
La transmission s'effectue principalement par les gouttelettes de salive émises lors de la toux, des éternuements ou simplement en parlant. Le virus peut également survivre sur les surfaces contaminées pendant quelques heures, rendant possible une transmission indirecte [2].
Plusieurs facteurs augmentent le risque de contracter une infection à rubivirus. L'absence de vaccination constitue évidemment le principal facteur de risque. Mais d'autres éléments entrent en jeu : l'âge (les enfants de 5 à 15 ans sont plus susceptibles), la promiscuité (crèches, écoles), et les voyages dans des pays où la maladie circule encore [3].
Il faut savoir que la période de contagiosité s'étend de 7 jours avant à 7 jours après l'apparition de l'éruption cutanée [2]. Cette longue période explique pourquoi le virus peut se propager rapidement dans une communauté non vaccinée. D'ailleurs, une personne infectée peut transmettre le virus même si elle ne présente aucun symptôme - c'est le cas dans environ 25% des infections.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à rubivirus varient considérablement selon l'âge et l'état immunitaire de la personne infectée. Chez l'enfant, la maladie débute souvent de manière insidieuse, avec une fièvre modérée et un état général peu altéré [5].
L'éruption cutanée constitue le signe le plus caractéristique de la rubéole. Elle apparaît d'abord au visage, puis s'étend rapidement au tronc et aux membres [5]. Ces petites taches roses, appelées exanthème, sont moins confluentes que celles de la rougeole et disparaissent généralement en 3 à 4 jours.
Mais avant l'éruption, d'autres signes peuvent vous alerter. Les adénopathies (ganglions gonflés) constituent souvent le premier symptôme, particulièrement au niveau du cou et derrière les oreilles [5]. Ces ganglions peuvent rester palpables plusieurs semaines après la guérison.
Chez l'adulte, la symptomatologie est souvent plus marquée. Vous pourriez ressentir des douleurs articulaires, surtout au niveau des petites articulations des mains et des pieds [16]. Ces arthralgies touchent plus fréquemment les femmes et peuvent persister plusieurs semaines.
Il est important de noter que 25 à 50% des infections passent complètement inaperçues [5]. Cette forme asymptomatique explique pourquoi certaines personnes découvrent leur immunité seulement lors d'un bilan sérologique. Concrètement, vous pourriez avoir été infecté sans jamais vous en apercevoir.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à rubivirus repose sur une approche combinant l'examen clinique et les analyses biologiques. Face à une suspicion de rubéole, votre médecin commencera par analyser vos symptômes et vos antécédents vaccinaux [5].
L'examen physique recherche les signes caractéristiques : l'éruption typique, les adénopathies et l'absence de signes de gravité. Mais attention, le diagnostic clinique seul n'est pas suffisant car d'autres virus peuvent provoquer des symptômes similaires [5].
La sérologie constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle recherche les anticorps IgM et IgG spécifiques du virus de la rubéole [5]. Les IgM apparaissent dès les premiers jours de la maladie et témoignent d'une infection récente, tandis que les IgG persistent toute la vie et signent l'immunité.
Dans certains cas particuliers, notamment chez la femme enceinte, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La PCR (amplification génique) permet de détecter directement l'ARN viral dans les prélèvements [7]. Cette technique s'avère particulièrement utile pour le diagnostic prénatal du syndrome de rubéole congénitale.
Bon à savoir : le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres pathologies comme la rougeole, la mononucléose infectieuse ou certaines infections à entérovirus. C'est pourquoi votre médecin pourra demander des examens complémentaires si le tableau clinique n'est pas typique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe actuellement aucun traitement antiviral spécifique contre les infections à rubivirus. La prise en charge repose donc sur un traitement symptomatique visant à soulager les manifestations de la maladie [16,17].
Chez l'enfant, le traitement se limite généralement au repos et à la surveillance. La fièvre, quand elle est présente, peut être traitée par du paracétamol à dose adaptée au poids. Il est important d'éviter l'aspirine chez l'enfant en raison du risque de syndrome de Reye [16].
Pour les adultes présentant des arthralgies, les anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent apporter un soulagement significatif [17]. Cependant, leur utilisation doit être prudente et limitée dans le temps, surtout chez les personnes présentant des contre-indications.
La prise en charge des femmes enceintes infectées nécessite une approche spécialisée. Un suivi obstétrical rapproché avec échographies répétées permet de dépister d'éventuelles malformations fœtales [7]. Dans certains cas, une interruption médicale de grossesse peut être proposée selon le terme et la gravité des atteintes détectées.
Concrètement, la guérison survient spontanément en 7 à 10 jours dans la grande majorité des cas. L'isolement du patient n'est recommandé que pendant la période de contagiosité, soit jusqu'à 7 jours après le début de l'éruption [16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les recherches actuelles sur les infections à rubivirus se concentrent principalement sur l'amélioration des stratégies vaccinales et le développement de nouveaux outils diagnostiques. Les innovations 2024-2025 ouvrent des perspectives prometteuses [6,7].
Une avancée majeure concerne le dépistage prénatal des infections TORCH (Toxoplasmose, Rubéole, Cytomégalovirus, Herpès). Les nouvelles techniques de screening développées en 2024 permettent une détection plus précoce et plus précise des infections maternelles [7]. Ces tests utilisent des biomarqueurs innovants qui améliorent la sensibilité diagnostique.
En matière de recherche fondamentale, les études récentes sur la neurovirulence des souches vaccinales apportent des éclairages nouveaux [9]. Ces travaux, publiés en 2022 mais dont les applications cliniques émergent en 2024-2025, permettent d'optimiser la sécurité des vaccins existants.
D'ailleurs, les technologies de surveillance épidémiologique se modernisent. Les systèmes de détection précoce des flambées épidémiques, basés sur l'intelligence artificielle, permettent une réponse plus rapide des autorités sanitaires [6]. Ces outils analysent en temps réel les données de laboratoire et les signalements cliniques.
L'important à retenir, c'est que ces innovations visent principalement la prévention plutôt que le traitement curatif. En effet, l'éradication mondiale de la rubéole reste l'objectif prioritaire des programmes de santé publique [6].
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Heureusement, la rubéole aiguë ne nécessite généralement pas d'adaptation particulière du mode de vie, car elle guérit spontanément en quelques jours. Cependant, certaines précautions s'imposent pendant la phase de contagiosité [16].
L'isolement temporaire constitue la mesure la plus importante. Vous devez éviter les contacts avec les femmes enceintes non immunisées pendant au moins 7 jours après le début de l'éruption [2,3]. Cette précaution simple peut éviter des drames familiaux liés au syndrome de rubéole congénitale.
Pour les enfants scolarisés, l'éviction scolaire est recommandée pendant la période de contagiosité. Mais rassurez-vous, cette mesure ne dure généralement qu'une semaine et permet d'éviter la propagation du virus dans la collectivité [16].
Les adultes présentant des arthralgies peuvent avoir besoin d'adapter temporairement leurs activités professionnelles. Les métiers nécessitant des gestes répétitifs ou une station debout prolongée peuvent devenir inconfortables pendant quelques semaines [17].
Il est essentiel de maintenir une bonne hydratation et une alimentation équilibrée pendant la maladie. Le repos reste le meilleur allié de la guérison, même si l'alitement strict n'est pas nécessaire dans la plupart des cas.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la rubéole peut parfois entraîner des complications, particulièrement chez certaines populations à risque. Les complications neurologiques restent les plus redoutées, même si elles demeurent exceptionnelles [12].
L'encéphalite post-infectieuse représente la complication la plus grave de la rubéole. Elle survient dans moins d'un cas sur 10 000 et se manifeste par des troubles de la conscience, des convulsions et des signes neurologiques focaux [12]. Cette complication nécessite une hospitalisation en urgence et peut laisser des séquelles permanentes.
Chez l'adulte, les arthralgies peuvent parfois évoluer vers une véritable arthrite. Cette complication touche préférentiellement les femmes et peut persister plusieurs mois [17]. Les articulations des mains, des poignets et des genoux sont les plus fréquemment atteintes.
Mais c'est évidemment le syndrome de rubéole congénitale qui constitue la complication la plus dramatique. Lorsqu'une femme enceinte contracte la rubéole, surtout pendant le premier trimestre, le virus peut provoquer de multiples malformations chez le fœtus [7,12]. Les atteintes cardiaques, oculaires et auditives sont les plus fréquentes.
Les études récentes montrent que la rétinopathie "sel et poivre" constitue un signe pathognomonique du syndrome congénital [12]. Cette atteinte oculaire spécifique peut être détectée dès la naissance et confirme le diagnostic même en l'absence d'autres signes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à rubivirus est généralement excellent chez l'enfant et l'adulte immunocompétent. La guérison survient spontanément en 7 à 10 jours sans laisser de séquelles [16,17].
Chez l'enfant, la maladie passe souvent inaperçue ou se limite à quelques jours de fièvre modérée avec l'éruption caractéristique. Le retour à une activité normale s'effectue rapidement, généralement dès la disparition de l'éruption [16].
Pour les adultes, le pronostic reste favorable malgré une symptomatologie parfois plus marquée. Les arthralgies peuvent persister quelques semaines mais finissent par disparaître complètement dans la grande majorité des cas [17]. Seules quelques femmes développent une arthrite chronique, complication rare mais possible.
En revanche, le pronostic change radicalement en cas de syndrome de rubéole congénitale. Les enfants atteints présentent souvent des handicaps multiples et permanents [12,13]. La surdité, les malformations cardiaques et la cécité constituent les séquelles les plus invalidantes.
Il faut savoir que l'immunité acquise après une infection naturelle est définitive. Une fois que vous avez eu la rubéole, vous êtes protégé à vie contre une nouvelle infection [2,3]. Cette immunité naturelle est même plus durable que celle conférée par la vaccination, qui nécessite parfois des rappels.
Peut-on Prévenir Infections à rubivirus ?
La prévention des infections à rubivirus repose essentiellement sur la vaccination. Le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) constitue le moyen le plus efficace de se protéger contre la rubéole [2,3].
En France, la vaccination contre la rubéole est obligatoire depuis 2018 pour tous les enfants nés après le 1er janvier 2018. Le schéma vaccinal comprend deux doses : la première à 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois [2]. Cette stratégie a permis d'atteindre une couverture vaccinale supérieure à 95% chez les enfants.
Mais attention, certaines personnes échappent encore à cette protection. Les adultes nés avant l'introduction du vaccin peuvent ne pas être immunisés [3]. Un simple test sérologique permet de vérifier votre statut immunitaire et, si nécessaire, de procéder à une vaccination de rattrapage.
Pour les femmes en âge de procréer, la vérification de l'immunité contre la rubéole constitue un enjeu majeur de santé publique. Cette sérologie fait d'ailleurs partie du bilan prénuptial ou préconceptionnel recommandé [7]. Si vous n'êtes pas immunisée, la vaccination doit être réalisée avant toute grossesse.
D'autres mesures préventives peuvent compléter la vaccination. L'évitement des contacts avec les personnes infectées, surtout pour les femmes enceintes non immunisées, reste une précaution importante [2,3]. Cependant, cette mesure s'avère difficile à appliquer car la contagiosité précède souvent l'apparition des symptômes.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prévention et la prise en charge des infections à rubivirus. L'Assurance Maladie et Santé publique France coordonnent les actions de surveillance et de prévention [2,3].
La déclaration obligatoire de la rubéole permet un suivi épidémiologique rigoureux. Tout cas confirmé doit être signalé aux autorités sanitaires dans les 24 heures [2]. Cette surveillance permet de détecter rapidement d'éventuelles flambées épidémiques et d'adapter les mesures de prévention.
Concernant la vaccination, les recommandations sont claires : deux doses de vaccin ROR pour tous les enfants, avec rattrapage possible jusqu'à 31 ans pour les personnes non vaccinées [3]. Les professionnels de santé et les femmes en âge de procréer constituent des populations prioritaires pour le rattrapage vaccinal.
Pour la prise en charge des femmes enceintes exposées, un protocole spécifique a été établi. Il prévoit une sérologie en urgence, un suivi échographique rapproché et, si nécessaire, un diagnostic prénatal [7]. Ces mesures permettent une prise en charge optimale des situations à risque.
Les autorités insistent également sur l'importance de maintenir une couverture vaccinale élevée. L'objectif d'élimination de la rubéole ne peut être atteint qu'avec une immunité collective supérieure à 95% [2,3]. Chaque vaccination contribue à cet objectif de santé publique.
Ressources et Associations de Patients
Bien que les infections à rubivirus soient généralement bénignes et de courte durée, certaines ressources peuvent vous accompagner, particulièrement en cas de complications ou de syndrome congénital.
L'Assurance Maladie propose des informations complètes sur son site ameli.fr, avec des fiches pratiques sur la rubéole, ses symptômes et sa prévention [2,3]. Ces ressources sont régulièrement mises à jour et constituent une source fiable d'information médicale.
Pour les familles confrontées au syndrome de rubéole congénitale, plusieurs associations spécialisées dans le handicap peuvent apporter un soutien précieux. L'Association Nationale des Parents d'Enfants Déficients Auditifs (ANPEDA) accompagne notamment les familles d'enfants sourds suite à une rubéole congénitale.
Les centres de référence pour les maladies rares proposent également des consultations spécialisées. Ces structures, réparties sur tout le territoire, offrent une expertise particulière pour la prise en charge des formes compliquées [12].
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant qui reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation et coordonner votre prise en charge si nécessaire.
Nos Conseils Pratiques
Face à une suspicion d'infection à rubivirus, quelques conseils pratiques peuvent vous aider à gérer au mieux la situation. D'abord, ne paniquez pas - dans la grande majorité des cas, la rubéole guérit spontanément sans complications [16].
Vérifiez immédiatement votre statut vaccinal et celui de votre entourage. Si vous n'êtes pas sûr de votre immunité, une prise de sang peut rapidement éclaircir la situation [3]. Cette démarche est particulièrement importante si vous côtoyez des femmes enceintes.
Pendant la maladie, privilégiez le repos et maintenez une bonne hydratation. Les antalgiques comme le paracétamol peuvent soulager la fièvre et les douleurs [16]. Évitez l'aspirine chez l'enfant et consultez votre pharmacien pour tout autre médicament.
L'isolement temporaire constitue un geste citoyen important. Restez chez vous pendant au moins 7 jours après le début de l'éruption pour éviter de contaminer d'autres personnes [2]. Prévenez votre entourage, surtout les femmes enceintes de votre famille ou de votre travail.
Enfin, profitez de cette expérience pour faire le point sur vos vaccinations. Un carnet de vaccination à jour constitue la meilleure protection contre de nombreuses maladies infectieuses [3]. Votre médecin ou votre pharmacien peuvent vous aider à vérifier vos rappels.
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide lors d'une suspicion d'infection à rubivirus. La règle générale est simple : en cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin [5].
Une consultation s'impose immédiatement si vous êtes une femme enceinte et que vous avez été exposée à la rubéole. Même si vous pensez être vaccinée, une vérification sérologique urgente est nécessaire [7]. Le temps est un facteur crucial pour évaluer les risques et organiser la surveillance.
Chez l'enfant, consultez si la fièvre dépasse 39°C, si l'état général se dégrade ou si des signes neurologiques apparaissent (convulsions, troubles de la conscience) [5]. Ces symptômes peuvent signaler une complication rare mais grave.
Pour les adultes, les arthralgies intenses ou persistantes justifient un avis médical. De même, toute éruption atypique ou tout symptôme inhabituel doit être évalué par un professionnel [16,17].
Enfin, consultez systématiquement si vous travaillez dans le secteur de la santé, de l'éducation ou de la petite enfance. Votre médecin pourra vous conseiller sur les mesures d'éviction nécessaires et vérifier votre immunité [2,3]. Cette démarche protège à la fois vous-même et les personnes dont vous avez la charge.
Questions Fréquentes
La rubéole est-elle vraiment dangereuse ?Chez l'enfant et l'adulte, la rubéole est généralement bénigne. Le danger principal concerne les femmes enceintes non immunisées, chez qui l'infection peut provoquer de graves malformations fœtales [7,12].
Peut-on avoir la rubéole plusieurs fois ?
Non, une infection par le virus de la rubéole confère une immunité définitive. Si vous avez déjà eu la rubéole, vous êtes protégé à vie [2,3].
Le vaccin ROR est-il sûr ?
Oui, le vaccin ROR est utilisé depuis des décennies avec un excellent profil de sécurité. Les effets secondaires graves sont exceptionnels [9]. Les bénéfices de la vaccination dépassent largement les risques.
Comment savoir si je suis immunisé ?
Une simple prise de sang permet de doser les anticorps contre la rubéole. Si vous avez des IgG positives, vous êtes protégé [5]. Cette analyse est particulièrement recommandée chez les femmes en âge de procréer.
Que faire si je suis enceinte et exposée ?
Consultez immédiatement votre médecin ou votre gynécologue. Une sérologie en urgence permettra de déterminer votre statut immunitaire et d'organiser la surveillance si nécessaire [7].
Questions Fréquentes
La rubéole est-elle vraiment dangereuse ?
Chez l'enfant et l'adulte, la rubéole est généralement bénigne. Le danger principal concerne les femmes enceintes non immunisées, chez qui l'infection peut provoquer de graves malformations fœtales.
Peut-on avoir la rubéole plusieurs fois ?
Non, une infection par le virus de la rubéole confère une immunité définitive. Si vous avez déjà eu la rubéole, vous êtes protégé à vie.
Le vaccin ROR est-il sûr ?
Oui, le vaccin ROR est utilisé depuis des décennies avec un excellent profil de sécurité. Les effets secondaires graves sont exceptionnels.
Comment savoir si je suis immunisé ?
Une simple prise de sang permet de doser les anticorps contre la rubéole. Si vous avez des IgG positives, vous êtes protégé.
Que faire si je suis enceinte et exposée ?
Consultez immédiatement votre médecin ou votre gynécologue. Une sérologie en urgence permettra de déterminer votre statut immunitaire.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Rougeole : fréquence et contagion | ameli.fr | Assuré. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Rubéole : définition et modes de transmission. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [3] Rubéole : définition et modes de transmission. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [5] Symptômes, diagnostic et évolution de la rubéole. www.ameli.fr.Lien
- [6] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] (PDF) Screening for TORCH infections in pregnant women. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] A Mankertz, MH Chen. ICTV Virus Taxonomy Profile: Matonaviridae 2022. 2022.Lien
- [9] OA Shamsutdinova, DV Bulgin. Comparative analysis of residual neurovirulence of vaccine and low attenuated rubella virus strains. 2022.Lien
- [12] R Jain, S Daigavane. Salt and Pepper Pigmentary Retinopathy in Congenital Rubella Syndrome: A Case Report. 2024.Lien
- [13] RA Al Dossary, S Althuwaiqeb. Susceptibility to rubella infection and incidence of congenital rubella infection: 6 years retrospective study. 2022.Lien
- [16] Rubéole - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.fr.Lien
- [17] Rubéole : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
Publications scientifiques
- ICTV Virus Taxonomy Profile: Matonaviridae 2022 (2022)19 citations
- Comparative analysis of residual neurovirulence of vaccine and low attenuated rubella virus (Matonaviridae: Rubivirus: Rubella virus) strains in the experiments on … (2022)
- [HTML][HTML] Retrospective Screening for Zoonotic Viruses in Encephalitis Cases in Austria, 2019–2023, Reveals Infection with Lymphocytic Choriomeningitis Virus but Not … (2025)
- A single-point mutation in the rubella virus E1 glycoprotein promotes rescue of recombinant vesicular stomatitis virus (2024)3 citations
- Salt and Pepper Pigmentary Retinopathy in Congenital Rubella Syndrome: A Case Report. (2024)1 citations
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la rubéole (ameli.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.