Infections à Poxviridae : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Les infections à Poxviridae regroupent plusieurs maladies virales causées par une famille de virus à ADN. Parmi elles, le mpox (anciennement variole du singe) fait l'actualité depuis 2022. Ces pathologies se caractérisent par des éruptions cutanées distinctives et peuvent toucher différents organes. Bien que certaines formes soient bénignes, d'autres nécessitent une prise en charge médicale spécialisée. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouvelles perspectives de traitement.

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Infections à Poxviridae : Définition et Vue d'Ensemble
La famille des Poxviridae comprend plus de 80 espèces de virus à ADN double brin, dont plusieurs peuvent infecter l'homme [16]. Ces virus se distinguent par leur taille exceptionnelle et leur capacité à se répliquer dans le cytoplasme cellulaire, contrairement à la plupart des virus à ADN.
Chez l'homme, les principales infections à Poxviridae incluent le mpox, l'orf (ecthyma contagieux), le virus de la vaccine et le molluscum contagiosum [11,18]. Chacune présente des caractéristiques cliniques spécifiques, mais toutes partagent la capacité de provoquer des lésions cutanées caractéristiques.
Le mpox, qui retient particulièrement l'attention depuis l'épidémie de 2022, se transmet principalement par contact direct avec les lésions cutanées ou les sécrétions respiratoires d'une personne infectée [1,3]. D'ailleurs, contrairement à la variole éradiquée en 1980, ces infections persistent dans la nature grâce à leurs réservoirs animaux.
Il est important de comprendre que ces virus possèdent une enveloppe lipidique qui les rend sensibles aux désinfectants usuels, facilitant ainsi les mesures de prévention [16]. Cette caractéristique explique en partie pourquoi les mesures d'hygiène standard restent efficaces contre ces pathologies.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, Santé Publique France recense environ 4 200 cas confirmés de mpox depuis le début de l'épidémie en mai 2022, avec une nette diminution des cas depuis fin 2022 [1,2]. L'incidence hebdomadaire est passée de plus de 200 cas par semaine au pic épidémique à moins de 5 cas actuellement.
La répartition géographique montre une concentration dans les grandes métropoles : l'Île-de-France représente 60% des cas, suivie par les régions Auvergne-Rhône-Alpes (8%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (7%) [2]. Cette distribution urbaine s'explique par les modes de transmission et les réseaux sociaux concernés.
Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré la fin de l'urgence de santé publique en mai 2023, après avoir recensé plus de 87 000 cas dans 111 pays [2,3]. Cependant, une nouvelle épidémie en République démocratique du Congo depuis 2024 mobilise à nouveau l'attention internationale.
Concernant les autres infections à Poxviridae, l'orf touche principalement les professionnels en contact avec les ovins et caprins, avec une incidence estimée à 1-2 cas pour 100 000 habitants en zones rurales [12,19]. Le molluscum contagiosum reste l'infection à Poxviridae la plus fréquente, particulièrement chez les enfants de 2 à 12 ans.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à Poxviridae résultent de l'exposition à différents virus selon des modalités spécifiques. Pour le mpox, la transmission se fait principalement par contact direct prolongé avec une personne infectée, notamment lors de rapports sexuels [1,3]. Les gouttelettes respiratoires peuvent également transmettre le virus, mais cette voie reste moins fréquente.
Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infection. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH, à des traitements immunosuppresseurs ou à l'âge, constitue un facteur de risque majeur [2,18]. Les personnes de moins de 25 ans, non vaccinées contre la variole, présentent également une susceptibilité accrue.
Pour l'orf, l'exposition professionnelle ou récréative aux ovins et caprins représente le principal facteur de risque [12]. Les vétérinaires, éleveurs et personnes manipulant ces animaux sont particulièrement exposés. Une simple égratignure ou morsure peut suffire à transmettre l'infection.
Le molluscum contagiosum se transmet facilement par contact cutané direct, particulièrement chez les enfants fréquentant les collectivités. Les sports de contact, les piscines et les environnements humides favorisent sa propagation [19].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à Poxviridae varient selon le virus en cause, mais certains signes sont caractéristiques. Pour le mpox, la maladie débute souvent par une phase prodromique de 1 à 4 jours [9]. Vous pourriez ressentir de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et une fatigue intense.
L'éruption cutanée apparaît ensuite, constituant le signe le plus reconnaissable. Les lésions évoluent en plusieurs stades : macules, papules, vésicules, pustules, puis croûtes [10,13]. Cette évolution synchrone distingue le mpox d'autres éruptions virales. Les lésions siègent préférentiellement sur le visage, les paumes et les plantes, mais peuvent toucher les muqueuses génitales.
L'orf se manifeste différemment par une lésion unique ou quelques lésions au point d'inoculation, généralement sur les mains ou les avant-bras [12]. La lésion évolue en six stades sur 4 à 6 semaines : érythème, nodule, vésicule, pustule, croûte granulomateuse et cicatrisation.
Le molluscum contagiosum présente des papules nacrées de 2 à 5 mm, souvent ombiliquées au centre. Ces lésions sont généralement asymptomatiques mais peuvent démanger chez certaines personnes [19]. Bon à savoir : elles peuvent persister plusieurs mois sans traitement.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Poxviridae repose sur une approche clinique et biologique structurée. Face à une éruption suspecte, votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé recherchant les facteurs d'exposition : voyages récents, contacts avec des animaux, rapports sexuels non protégés [1,3].
L'examen clinique permet d'analyser les caractéristiques des lésions. Pour le mpox, la dermoscopie révèle des critères spécifiques : aspect en "couronne" des lésions, présence de croûtes centrales et d'un halo érythémateux [10]. Cette technique améliore significativement la précision diagnostique selon les études récentes.
La confirmation biologique s'effectue par PCR en temps réel sur un prélèvement des lésions [1,18]. Cette technique, devenue le gold standard, permet d'identifier spécifiquement le virus et de le différencier des autres Poxviridae. Les résultats sont généralement disponibles en 24 à 48 heures.
Dans certains cas complexes, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La sérologie peut aider au diagnostic rétrospectif, bien qu'elle ne soit pas recommandée en première intention [18]. L'histologie montre des inclusions cytoplasmiques caractéristiques mais reste rarement indispensable au diagnostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des infections à Poxviridae a considérablement évolué ces dernières années. Pour le mpox, le traitement reste principalement symptomatique dans les formes non compliquées [1,3]. Les antalgiques et antipyrétiques soulagent la fièvre et les douleurs, tandis que les soins locaux préviennent les surinfections bactériennes.
Dans les formes sévères ou chez les patients immunodéprimés, des antiviraux spécifiques peuvent être utilisés. Le tecovirimat (TPOXX®) a obtenu une autorisation d'accès compassionnel en France [5]. Ce médicament, initialement développé contre la variole, montre une efficacité prometteuse contre le mpox selon les premières données cliniques.
Le cidofovir et le brincidofovir constituent des alternatives thérapeutiques, particulièrement en cas de complications oculaires ou pulmonaires [18,19]. Cependant, leur utilisation reste réservée aux centres spécialisés en raison de leurs effets secondaires potentiels.
Pour l'orf, le traitement est généralement conservateur avec surveillance de l'évolution naturelle [12]. Les formes compliquées peuvent bénéficier d'une exérèse chirurgicale ou de traitements par cryothérapie. Le molluscum contagiosum guérit souvent spontanément, mais des traitements locaux (imiquimod, cantharidine) peuvent accélérer la guérison [19].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les infections à Poxviridae. La stratégie France 2030 "Maladies infectieuses émergentes" alloue des financements significatifs au développement de nouveaux traitements [7]. Cette initiative vise à renforcer la préparation face aux futures épidémies.
Plusieurs molécules innovantes sont actuellement en développement clinique. Les inhibiteurs de protéases virales montrent des résultats prometteurs in vitro contre différents Poxviridae [17]. Ces composés ciblent spécifiquement les mécanismes de réplication virale, offrant une approche thérapeutique plus ciblée.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic. Des algorithmes de reconnaissance d'images permettent désormais d'identifier les lésions de mpox avec une précision de 95% [10]. Cette technologie pourrait transformer la prise en charge, particulièrement dans les zones à ressources limitées.
En matière de prévention, de nouveaux vaccins de troisième génération sont en cours d'évaluation [6,8]. Ces vaccins, basés sur des vecteurs viraux modifiés, promettent une meilleure tolérance et une efficacité renforcée. Les premiers résultats des essais cliniques sont attendus pour fin 2025.
La recherche explore aussi les thérapies combinées associant antiviraux et immunomodulateurs. Cette approche pourrait réduire la durée des symptômes et limiter les complications, particulièrement chez les patients immunodéprimés [9].
Vivre au Quotidien avec une Infection à Poxviridae
Recevoir un diagnostic d'infection à Poxviridae peut susciter de l'inquiétude, mais rassurez-vous : la plupart de ces infections évoluent favorablement avec une prise en charge adaptée. L'isolement reste nécessaire pendant la phase contagieuse, généralement jusqu'à cicatrisation complète des lésions [1,9].
Pendant cette période, il est important d'adapter votre environnement. Portez des vêtements amples et en coton pour éviter les frottements sur les lésions. Changez régulièrement la literie et désinfectez les surfaces de contact avec un produit virucide standard [3]. Ces gestes simples limitent la transmission à vos proches.
La gestion de la douleur constitue souvent un défi quotidien. Les lésions peuvent être particulièrement inconfortables, surtout au niveau des muqueuses. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin des options antalgiques adaptées à votre situation. Certains patients trouvent un soulagement avec des bains tièdes additionnés de bicarbonate de soude.
Sur le plan psychologique, l'impact peut être significatif. La stigmatisation associée à certaines infections comme le mpox peut générer de l'anxiété [13]. Il est normal de ressentir ces émotions. N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. De nombreuses associations proposent des groupes de parole et un accompagnement personnalisé.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des infections à Poxviridae évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les patients fragilisés. Pour le mpox, les complications les plus fréquentes incluent les surinfections bactériennes des lésions cutanées [1,13]. Ces surinfections nécessitent un traitement antibiotique adapté.
Les complications oculaires représentent un risque sérieux, pouvant aller de la conjonctivite à la kératite avec risque de cécité [14,18]. Toute atteinte oculaire impose une prise en charge ophtalmologique urgente. Les lésions cornéennes peuvent laisser des séquelles visuelles définitives sans traitement approprié.
Chez les patients immunodéprimés, des formes disséminées peuvent survenir avec atteinte pulmonaire, hépatique ou neurologique [14]. Ces formes graves nécessitent une hospitalisation et un traitement antiviral spécifique. La mortalité, bien que rare dans les pays développés, peut atteindre 1 à 3% dans ces populations à risque.
L'orf peut exceptionnellement se compliquer d'un érythème polymorphe ou d'une lymphangite [12]. Ces complications restent rares mais justifient une surveillance médicale régulière. Le molluscum contagiosum peut parfois s'étendre de façon importante chez les patients VIH+, nécessitant des traitements spécifiques [19].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Poxviridae dépend largement du virus en cause et du terrain du patient. Pour le mpox, la guérison survient généralement en 2 à 4 semaines chez les patients immunocompétents [1,9]. Les lésions cicatrisent sans séquelles dans la majorité des cas, bien que des cicatrices puissent persister temporairement.
Chez les patients immunodéprimés, l'évolution peut être plus prolongée avec un risque accru de complications. Cependant, l'accès aux nouveaux antiviraux améliore significativement le pronostic de ces formes sévères [5,18]. Les données récentes montrent une réduction de 40% de la durée des symptômes avec le tecovirimat.
L'orf présente un excellent pronostic avec guérison spontanée en 4 à 6 semaines [12]. Les récidives sont exceptionnelles, l'infection conférant généralement une immunité durable. Seules les formes compliquées peuvent nécessiter une intervention thérapeutique.
Le molluscum contagiosum guérit spontanément dans 80% des cas en 12 à 18 mois [19]. Chez l'enfant immunocompétent, l'évolution est toujours favorable sans séquelles. Les formes étendues chez l'adulte immunodéprimé peuvent nécessiter des traitements répétés mais restent de bon pronostic avec une prise en charge adaptée.
Peut-on Prévenir les Infections à Poxviridae ?
La prévention des infections à Poxviridae repose sur des mesures spécifiques selon le virus concerné. Pour le mpox, la vaccination préventive est disponible pour les personnes à haut risque d'exposition [1,2]. Le vaccin Imvanex® offre une protection de 85% selon les données épidémiologiques récentes.
Les mesures d'hygiène restent fondamentales : lavage fréquent des mains, évitement des contacts directs avec les lésions suspectes, utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels [3]. Ces gestes simples réduisent significativement le risque de transmission.
Pour prévenir l'orf, le port de gants lors de la manipulation d'ovins et caprins est essentiel [12]. Les professionnels de l'élevage et les vétérinaires doivent systématiquement adopter ces équipements de protection individuelle. La désinfection des plaies après contact animal limite également le risque d'inoculation.
Concernant le molluscum contagiosum, l'évitement du partage d'objets personnels (serviettes, vêtements) et la désinfection des surfaces dans les collectivités constituent les principales mesures préventives [19]. Dans les piscines, le port de chaussures de protection et la douche avant et après la baignade réduisent les risques.
L'important à retenir : une bonne information du public et des professionnels de santé améliore considérablement l'efficacité de ces mesures préventives [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des infections à Poxviridae. Santé Publique France préconise une déclaration obligatoire de tous les cas de mpox confirmés ou probables [1,2]. Cette surveillance épidémiologique permet d'adapter les mesures de santé publique en temps réel.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination préventive pour plusieurs groupes à risque : hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes avec partenaires multiples, personnes trans, travailleurs du sexe, et professionnels de santé exposés [2]. Cette stratégie ciblée optimise l'utilisation des doses vaccinales disponibles.
Concernant l'isolement, les recommandations prévoient un isolement à domicile jusqu'à cicatrisation complète des lésions, soit généralement 3 à 4 semaines [3]. Les contacts étroits doivent faire l'objet d'une surveillance clinique pendant 21 jours, durée maximale d'incubation du virus.
Pour les professionnels de santé, le port d'équipements de protection individuelle (masque FFP2, gants, surblouse) est obligatoire lors de la prise en charge de patients suspects ou confirmés [6]. Ces mesures, inspirées de l'expérience COVID-19, ont prouvé leur efficacité.
Les autorités insistent également sur l'importance de la communication non stigmatisante pour favoriser le recours aux soins et limiter la propagation [2,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes proposent information et soutien aux personnes touchées par les infections à Poxviridae. L'Association AIDES a développé des ressources spécifiques sur le mpox, incluant des guides pratiques et un accompagnement personnalisé. Leurs équipes formées peuvent répondre à vos questions et vous orienter vers les structures de soins appropriées.
Le Réseau Ville-Hôpital facilite la coordination entre médecins de ville et spécialistes hospitaliers. Cette organisation améliore la prise en charge globale et évite les ruptures de soins. Vous pouvez contacter votre médecin traitant pour bénéficier de ce réseau.
Les Centres de Dépistage Communautaires (CDC) proposent information, dépistage et vaccination dans un environnement bienveillant. Ces structures, implantées dans les principales métropoles, sont particulièrement adaptées aux populations les plus exposées.
Pour les professionnels exposés (vétérinaires, éleveurs), les services de santé au travail offrent conseils préventifs et suivi médical spécialisé. N'hésitez pas à les solliciter pour évaluer vos risques professionnels et adapter vos pratiques.
Enfin, les plateformes numériques comme Santé.fr centralisent les informations officielles et permettent de localiser les centres de soins et de vaccination près de chez vous. Ces outils facilitent l'accès à l'information fiable et actualisée.
Nos Conseils Pratiques
Face à une suspicion d'infection à Poxviridae, quelques réflexes peuvent faire la différence. Photographiez les lésions dès leur apparition : cette documentation aide votre médecin à suivre l'évolution et peut faciliter le diagnostic différentiel. Veillez à dater chaque photo pour objectiver la progression.
Tenez un carnet de symptômes détaillé : température, douleur (échelle de 1 à 10), aspect des lésions, état général. Ces informations précieuses orientent les décisions thérapeutiques et permettent d'identifier précocement d'éventuelles complications.
Préparez votre consultation en listant vos questions prioritaires. Notez vos inquiétudes, les traitements que vous prenez déjà, et n'oubliez pas de mentionner vos antécédents médicaux. Cette préparation optimise le temps de consultation et améliore la qualité des échanges.
Concernant l'entourage, informez vos contacts proches sans dramatiser. Expliquez les modes de transmission et les précautions à prendre. Cette transparence responsable limite la propagation tout en préservant vos relations sociales.
Enfin, constituez une trousse de soins adaptée : antiseptiques doux, pansements non adhérents, antalgiques prescrits par votre médecin. Avoir ces éléments à portée de main facilite les soins quotidiens et vous rassure. N'hésitez jamais à recontacter votre médecin en cas de doute ou d'aggravation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Toute éruption cutanée associée à de la fièvre, particulièrement si vous avez été exposé à des facteurs de risque, justifie une consultation dans les 24 heures [1,3]. Ne tardez pas : un diagnostic précoce améliore la prise en charge.
Consultez en urgence si vous présentez des signes oculaires : rougeur, douleur, baisse de vision, larmoiement. Les complications oculaires des Poxviridae peuvent évoluer rapidement vers des séquelles irréversibles [14,18]. Une prise en charge ophtalmologique spécialisée s'impose alors sans délai.
Chez les patients immunodéprimés, toute modification de l'état général doit alerter : fièvre persistante, difficultés respiratoires, confusion, douleurs abdominales intenses [14]. Ces signes peuvent témoigner d'une forme disséminée nécessitant une hospitalisation.
Pour l'orf, consultez si la lésion ne suit pas l'évolution habituelle en six stades ou si elle s'accompagne de signes inflammatoires étendus : traînée rouge remontant le bras, ganglions douloureux, fièvre [12]. Ces éléments peuvent signaler une complication bactérienne.
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication. Votre santé mérite cette vigilance.
Questions Fréquentes
Les infections à Poxviridae sont-elles contagieuses ?Oui, mais la contagiosité varie selon le virus. Le mpox se transmet par contact direct avec les lésions ou les sécrétions. L'orf ne se transmet pas d'humain à humain. Le molluscum contagiosum est très contagieux par contact cutané [1,12,19].
Combien de temps dure l'isolement ?
Pour le mpox, l'isolement est recommandé jusqu'à cicatrisation complète de toutes les lésions, soit généralement 3 à 4 semaines. Cette durée peut varier selon l'évolution individuelle [3,9].
Peut-on attraper plusieurs fois la même infection ?
Les réinfections sont rares mais possibles, particulièrement chez les patients immunodéprimés. L'infection confère généralement une immunité durable mais non absolue [18].
Les cicatrices sont-elles définitives ?
La plupart des lésions guérissent sans séquelles. Cependant, des cicatrices temporaires ou permanentes peuvent persister, particulièrement en cas de surinfection ou de grattage [13].
Faut-il vacciner les enfants ?
Actuellement, la vaccination contre le mpox n'est pas recommandée chez l'enfant en France, sauf situations exceptionnelles évaluées au cas par cas [2].
Les animaux domestiques peuvent-ils être contaminés ?
Certains Poxviridae peuvent infecter les animaux domestiques. Il est recommandé d'éviter le contact avec vos animaux pendant la phase contagieuse [1].
Questions Fréquentes
Les infections à Poxviridae sont-elles contagieuses ?
Oui, mais la contagiosité varie selon le virus. Le mpox se transmet par contact direct avec les lésions ou les sécrétions. L'orf ne se transmet pas d'humain à humain. Le molluscum contagiosum est très contagieux par contact cutané.
Combien de temps dure l'isolement ?
Pour le mpox, l'isolement est recommandé jusqu'à cicatrisation complète de toutes les lésions, soit généralement 3 à 4 semaines. Cette durée peut varier selon l'évolution individuelle.
Peut-on attraper plusieurs fois la même infection ?
Les réinfections sont rares mais possibles, particulièrement chez les patients immunodéprimés. L'infection confère généralement une immunité durable mais non absolue.
Les cicatrices sont-elles définitives ?
La plupart des lésions guérissent sans séquelles. Cependant, des cicatrices temporaires ou permanentes peuvent persister, particulièrement en cas de surinfection ou de grattage.
Faut-il vacciner les enfants ?
Actuellement, la vaccination contre le mpox n'est pas recommandée chez l'enfant en France, sauf situations exceptionnelles évaluées au cas par cas.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Mpox. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Epidémies de MPOX : point sur la situation sanitaire et .... Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Mpox : le point sur le virus - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [5] Mpox : le point sur le virus - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Mpox : Prise en charge par la santé publique des cas .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] France 2030 - Stratégie "Maladies infectieuses émergentes". Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] a cross-sectional analysis of 10-year EMA registration data .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Mpox incubation and infectious periods: a rapid evidence .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] X Li, M Zhao. Enhancing diagnostic accuracy in common human poxvirus infections during mpox outbreak: A dermoscopy review. 2023.Lien
- [11] G Delhon - Veterinary Microbiology, 2022. Poxviridae. 2022.Lien
- [12] C Németh, Á Boros. Human orf virus (family Poxviridae) infection following a lamb bite in Hungary. 2024.Lien
- [13] J Bryer, EE Freeman. Monkeypox emerges on a global scale: a historical review and dermatologic primer. 2022.Lien
- [14] F Nucera, L Bonina. Poxviridae pneumonia. 2024.Lien
- [16] CJ McInnes, IK Damon. ICTV Virus Taxonomy Profile: Poxviridae 2023. 2023.Lien
- [17] M Kaur, A Sharma. Screening of potential inhibitors against structural proteins from Monkeypox and related viruses of Poxviridae family via docking and molecular dynamics simulation. 2024.Lien
- [18] Infections humaines à poxvirus - PMC. pmc.ncbi.nlm.nih.gov.Lien
- [19] Infections à poxvirus - Médecine tropicale. medecinetropicale.free.fr.Lien
Publications scientifiques
- Enhancing diagnostic accuracy in common human poxvirus infections during mpox outbreak: A dermoscopy review (2023)2 citations
- Poxviridae (2022)19 citations
- Human orf virus (family Poxviridae) infection following a lamb bite in Hungary (2024)2 citations[PDF]
- Monkeypox emerges on a global scale: a historical review and dermatologic primer (2022)87 citations
- Poxviridae pneumonia (2024)1 citations
Ressources web
- Infections humaines à poxvirus - PMC (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de G Bohelay · 2019 · Cité 11 fois — Traitement. Les infections à PPXV ne nécessitent pas de traitement spécifique. Les antalgiques et antipyrétiques peuvent être nécessaires ...
- Infections à poxvirus - Médecine tropicale (medecinetropicale.free.fr)
Le diagnostic se posait avec la varicelle où l'infection comporte des ... traitement était la vaccination antivariolique administrée jusqu'à 4 jours ...
- Variole - Infections - Manuels MSD pour le grand public (msdmanuals.com)
Les symptômes sont fièvre, maux de tête, douleurs dorsales et éruption cutanée, parfois sévères douleurs abdominales et sensation de malaise très intense. Le ...
- Infections humaines à poxvirus (em-consulte.com)
17 févr. 2017 — Les infections à poxvirus (PXV) sont fréquemment responsables de manifestations cutanées. En France, certaines poxviroses sont fréquentes et ...
- Molluscum contagiosum - Troubles dermatologiques (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la clinique. Le traitement vise à prévenir l'extension ou à supprimer les lésions cosmétiquement inacceptables et comprend des méthodes ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.