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Infections à Herpesviridae : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Infections à Herpesviridae

Les infections à Herpesviridae touchent plus de 3,7 milliards de personnes dans le monde selon l'OMS. Cette famille de virus, comprenant notamment l'herpès simplex et la varicelle-zona, représente l'une des pathologies virales les plus répandues. En France, près de 12 millions de personnes vivent avec une infection herpétique. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives de traitement.

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Infections à Herpesviridae : Définition et Vue d'Ensemble

La famille des Herpesviridae regroupe huit virus différents qui infectent l'être humain. Ces virus partagent une caractéristique commune : ils établissent une infection latente à vie dans l'organisme [16,17]. Concrètement, cela signifie qu'une fois contracté, le virus reste présent dans votre corps de façon permanente.

Les principaux membres de cette famille incluent l'herpès simplex de type 1 (HSV-1), responsable principalement de l'herpès labial, et l'herpès simplex de type 2 (HSV-2), causant généralement l'herpès génital. Mais la famille comprend aussi le virus de la varicelle-zona (VZV), le virus d'Epstein-Barr (EBV) et le cytomégalovirus (CMV) [12,16].

Ce qui rend ces infections particulières, c'est leur capacité à alterner entre des phases actives et des périodes de latence. Durant les phases actives, vous pouvez présenter des symptômes visibles. En revanche, pendant la latence, le virus "dort" dans vos cellules nerveuses sans provoquer de manifestations cliniques [14,18].

L'important à retenir : ces infections sont extrêmement courantes et, dans la plupart des cas, bénignes chez les personnes en bonne santé. Cependant, elles peuvent devenir problématiques chez les patients immunodéprimés [1,10].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres sont impressionnants : selon Santé Publique France, environ 67% des adultes français sont porteurs du HSV-1, tandis que 17% le sont pour le HSV-2 [2]. Ces données placent la France dans la moyenne européenne, avec des variations notables selon les régions.

Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans vivent avec une infection à HSV-1, soit près de 67% de cette population. Pour le HSV-2, on compte 491 millions de personnes âgées de 15 à 49 ans infectées [2,8]. Ces chiffres témoignent de l'ampleur de cette pathologie à l'échelle planétaire.

En France, l'incidence annuelle des nouvelles infections génitales à HSV est estimée à environ 50 000 cas par an [2]. Mais attention, ces chiffres ne reflètent que la partie émergée de l'iceberg. En effet, de nombreuses personnes infectées ne développent jamais de symptômes ou présentent des manifestations si discrètes qu'elles passent inaperçues.

Les données récentes montrent une évolution préoccupante : l'âge du premier contact avec le virus tend à diminuer, particulièrement pour le HSV-1 [2]. Cette tendance s'explique en partie par l'évolution des comportements sociaux et l'urbanisation croissante. D'ailleurs, les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de la prévalence dans les pays développés, mais une augmentation dans les régions en développement [8].

L'impact économique sur le système de santé français est considérable : les infections à Herpesviridae représentent un coût annuel estimé à plus de 200 millions d'euros, incluant les consultations, les traitements et les arrêts de travail [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

La transmission des Herpesviridae s'effectue principalement par contact direct avec une personne infectée. Pour le HSV-1, la transmission se fait souvent par les baisers, le partage d'objets contaminés (verres, couverts) ou même par simple contact cutané [16,17]. Le HSV-2, quant à lui, se transmet essentiellement par voie sexuelle.

Mais voici un point crucial : la transmission peut avoir lieu même en l'absence de symptômes visibles. C'est ce qu'on appelle l'excrétion virale asymptomatique [18]. Concrètement, vous pouvez transmettre le virus sans le savoir, ce qui explique en partie la forte prévalence de ces infections.

Plusieurs facteurs augmentent votre risque de contracter une infection à Herpesviridae. L'âge joue un rôle important : plus vous vieillissez, plus la probabilité d'avoir été exposé au virus augmente [2]. Les comportements sexuels à risque, notamment les rapports non protégés avec des partenaires multiples, constituent également un facteur de risque majeur pour le HSV-2 [2,17].

Certaines situations particulières favorisent la réactivation du virus chez les personnes déjà infectées. Le stress, la fatigue, l'exposition au soleil, les règles chez la femme ou encore une baisse de l'immunité peuvent déclencher une poussée [16,18]. D'ailleurs, les études récentes montrent que l'infection par le COVID-19 peut également favoriser la réactivation des Herpesviridae [8].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des infections à Herpesviridae varient considérablement d'une personne à l'autre. Certaines personnes ne développent jamais de manifestations cliniques, tandis que d'autres présentent des épisodes récurrents [16,17]. Cette variabilité rend parfois le diagnostic difficile.

Pour l'herpès labial (HSV-1), les signes typiques incluent des picotements ou des brûlures autour de la bouche, suivis de l'apparition de petites vésicules douloureuses. Ces lésions évoluent ensuite vers des croûtes avant de guérir spontanément en 7 à 10 jours [16,18]. Vous pourriez également ressentir des douleurs, des démangeaisons ou une sensation de tension dans la zone affectée.

L'herpès génital (HSV-2) se manifeste par des lésions similaires au niveau des organes génitaux. Les symptômes peuvent inclure des douleurs lors de la miction, des écoulements inhabituels ou des ganglions enflés dans l'aine [17,18]. Chez la femme, les lésions peuvent être internes et donc moins visibles.

La primo-infection, c'est-à-dire le premier contact avec le virus, est souvent plus sévère que les récidives. Elle peut s'accompagner de fièvre, de maux de tête, de fatigue et de douleurs musculaires [16]. Heureusement, les épisodes suivants sont généralement moins intenses et plus courts.

Il est important de noter que certaines formes d'Herpesviridae peuvent provoquer des complications neurologiques. Les méningoencéphalites herpétiques, bien que rares, constituent une urgence médicale [12]. Si vous présentez des maux de tête intenses, de la fièvre et des troubles de la conscience, consultez immédiatement.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à Herpesviridae repose sur plusieurs approches complémentaires. L'examen clinique reste la première étape : votre médecin examine les lésions caractéristiques et évalue vos symptômes [16,17]. Cependant, l'aspect des lésions n'est pas toujours typique, d'où la nécessité de tests complémentaires.

La PCR (réaction en chaîne par polymérase) constitue aujourd'hui la méthode de référence pour confirmer le diagnostic. Cette technique permet de détecter l'ADN viral avec une grande précision et de différencier les types de virus [17,18]. L'avantage de la PCR est sa sensibilité élevée, même sur des lésions en cours de guérison.

Les tests sérologiques, qui recherchent les anticorps dans le sang, peuvent également être utiles. Ils permettent de déterminer si vous avez été exposé au virus par le passé, même en l'absence de symptômes [16]. Cependant, ces tests ne permettent pas de distinguer une infection récente d'une infection ancienne.

Dans certains cas particuliers, notamment lors de complications neurologiques suspectées, une ponction lombaire peut être nécessaire pour analyser le liquide céphalorachidien [12]. Cette procédure, bien qu'impressionnante, reste généralement bien tolérée et fournit des informations cruciales pour le diagnostic.

Bon à savoir : le diagnostic peut parfois être posé rétrospectivement, lorsque des anticorps spécifiques sont détectés lors d'un bilan sanguin de routine. Cela explique pourquoi certaines personnes découvrent qu'elles sont porteuses du virus sans avoir jamais eu de symptômes [17,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à Herpesviridae repose principalement sur les antiviraux. L'aciclovir, le valaciclovir et le famciclovir constituent les trois molécules de référence [16,17]. Ces médicaments agissent en bloquant la réplication virale, réduisant ainsi la durée et l'intensité des symptômes.

Pour les épisodes aigus, le traitement doit être initié le plus précocement possible, idéalement dans les 72 heures suivant l'apparition des premiers symptômes [18]. Plus le traitement est débuté tôt, plus il sera efficace. La durée habituelle du traitement varie de 5 à 10 jours selon la sévérité de l'épisode.

Chez certains patients présentant des récidives fréquentes (plus de 6 épisodes par an), un traitement suppressif peut être proposé [17]. Cette approche consiste à prendre quotidiennement un antiviral à dose réduite pour prévenir les récidives. Cette stratégie s'avère particulièrement efficace et bien tolérée sur le long terme.

Les traitements locaux peuvent également apporter un soulagement. Les crèmes antivirales, bien que moins efficaces que les traitements oraux, peuvent être utilisées en complément [18]. Les antalgiques et les anti-inflammatoires aident à gérer la douleur associée aux lésions.

Pour les formes sévères ou les patients immunodéprimés, l'hospitalisation peut être nécessaire avec administration d'antiviraux par voie intraveineuse [1]. Ces situations, heureusement rares, nécessitent une prise en charge spécialisée et un suivi rapproché.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les Herpesviridae avec plusieurs avancées prometteuses. La start-up EG 427 a lancé sa première étude clinique chez l'homme pour un nouveau traitement révolutionnaire [3]. Cette approche innovante vise à éliminer définitivement le virus de l'organisme, ce qui constituerait une véritable révolution thérapeutique.

Les thérapies géniques représentent l'une des pistes les plus prometteuses. Contrairement aux traitements actuels qui ne font que contrôler les symptômes, ces nouvelles approches cherchent à éradiquer complètement le virus latent [4]. Les premiers résultats précliniques sont encourageants et plusieurs essais cliniques sont en cours de préparation pour 2025 [7].

Une autre innovation majeure concerne le développement de nouveaux antiviraux plus efficaces et mieux tolérés. Ces molécules de nouvelle génération promettent une action plus ciblée avec moins d'effets secondaires [5]. Certaines d'entre elles pourraient même être administrées par voie topique avec une efficacité systémique.

La recherche s'intéresse également aux femmes allaitantes, une population souvent négligée dans les études cliniques. Une revue systématique récente a évalué l'efficacité et la sécurité des antiviraux chez ces patientes, ouvrant la voie à des recommandations plus précises [6,9].

Enfin, les dendrimères cationiques PEGylés représentent une approche préventive innovante. Ces molécules pourraient empêcher l'infection initiale par les Herpesviridae, offrant ainsi une protection prophylactique [15]. Bien que ces recherches en soient encore aux stades préliminaires, elles ouvrent des perspectives fascinantes pour l'avenir.

Vivre au Quotidien avec Infections à Herpesviridae

Vivre avec une infection à Herpesviridae nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas compromettre votre qualité de vie. La première étape consiste à identifier vos facteurs déclenchants personnels [16,18]. Certaines personnes remarquent que le stress, la fatigue ou l'exposition au soleil favorisent les récidives.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans la prévention des poussées. Des techniques comme la méditation, le yoga ou la relaxation peuvent s'avérer bénéfiques. L'exercice physique régulier et un sommeil de qualité contribuent également à maintenir un système immunitaire fort [18].

Sur le plan relationnel, il est important d'aborder le sujet avec votre partenaire de manière ouverte et honnête. La transmission peut être réduite par l'utilisation de préservatifs, même si cette protection n'est pas totale [17]. Évitez les rapports sexuels pendant les poussées actives pour minimiser le risque de transmission.

Au niveau professionnel, les infections à Herpesviridae ne constituent généralement pas un handicap. Cependant, certaines professions en contact avec des personnes immunodéprimées peuvent nécessiter des précautions particulières [1]. N'hésitez pas à en discuter avec votre médecin du travail si nécessaire.

L'alimentation peut également jouer un rôle. Certains patients rapportent une amélioration avec une alimentation riche en lysine et pauvre en arginine, bien que les preuves scientifiques restent limitées [18]. L'important est de maintenir une alimentation équilibrée et variée.

Les Complications Possibles

Bien que les infections à Herpesviridae soient généralement bénignes, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les patients immunodéprimés [1,10]. La méningoencéphalite herpétique constitue la complication la plus redoutable, nécessitant une prise en charge urgente en milieu hospitalier [12].

Chez les patients sous immunosuppresseurs, notamment ceux traités par ustekinumab, sécukinumab ou anti-TNF alpha, le risque de réactivation sévère est significativement augmenté [10]. Ces patients nécessitent une surveillance particulière et parfois un traitement prophylactique.

Les co-infections représentent également un défi thérapeutique. Des études récentes ont mis en évidence des associations entre Herpesviridae et Pneumocystis jirovecii chez les patients immunocompromis [11]. Ces situations complexes nécessitent une prise en charge multidisciplinaire.

Chez la femme enceinte, l'herpès génital peut poser des problèmes lors de l'accouchement. Le risque de transmission au nouveau-né, bien que faible, peut avoir des conséquences graves [6,9]. Une césarienne peut être recommandée en cas de lésions actives au moment de l'accouchement.

Les patients hospitalisés en réanimation, notamment ceux atteints de COVID-19 sévère ou de pneumonie grippale, présentent un risque accru de réactivation pulmonaire des Herpesviridae [13]. Cette complication peut aggraver le pronostic respiratoire et nécessite un traitement antiviral spécifique.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à Herpesviridae est généralement excellent chez les personnes immunocompétentes [16,17]. La plupart des patients apprennent à gérer leur pathologie et mènent une vie parfaitement normale. Les récidives tendent à diminuer en fréquence et en intensité avec le temps.

Pour l'herpès labial, les épisodes durent typiquement 7 à 10 jours et guérissent sans séquelles. La fréquence des récidives varie énormément d'une personne à l'autre : certaines n'ont qu'un épisode par an, d'autres peuvent en avoir plusieurs [18]. Heureusement, les traitements actuels permettent de réduire significativement cette fréquence.

L'herpès génital suit une évolution similaire, avec une tendance à l'amélioration spontanée au fil des années. Les études montrent que 80% des patients voient leurs récidives diminuer après 5 ans d'évolution [17]. Cette amélioration naturelle s'explique par l'adaptation progressive du système immunitaire.

Chez les patients immunodéprimés, le pronostic dépend largement de l'état immunitaire sous-jacent [1]. Avec une prise en charge adaptée et un traitement prophylactique si nécessaire, la plupart de ces patients peuvent également avoir une qualité de vie satisfaisante.

Les innovations thérapeutiques en cours de développement laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur [3,4]. L'objectif d'une guérison définitive, longtemps considéré comme impossible, pourrait devenir réalité dans les prochaines années.

Peut-on Prévenir Infections à Herpesviridae ?

La prévention des infections à Herpesviridae repose sur plusieurs stratégies complémentaires. La prévention primaire vise à éviter la contamination initiale, tandis que la prévention secondaire cherche à réduire les récidives chez les personnes déjà infectées [15,17].

Pour éviter la transmission, l'utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels constitue une mesure essentielle, bien qu'elle ne garantisse pas une protection totale [2,17]. Le virus peut en effet se transmettre par contact avec des zones non protégées par le préservatif.

L'évitement des contacts directs pendant les poussées actives reste la mesure préventive la plus efficace. Cela inclut les baisers, les rapports sexuels, mais aussi le partage d'objets personnels comme les verres ou les couverts [16,18]. Il est important de sensibiliser votre entourage à ces précautions simples.

Les mesures d'hygiène jouent également un rôle important. Se laver régulièrement les mains, éviter de toucher les lésions et utiliser des serviettes personnelles contribuent à limiter la propagation [17]. Ces gestes simples sont particulièrement importants en collectivité.

La recherche développe actuellement des approches préventives innovantes. Les dendrimères cationiques PEGylés montrent des résultats prometteurs pour bloquer l'infection initiale [15]. Ces molécules pourraient à terme être utilisées comme microbicides préventifs, ouvrant de nouvelles perspectives dans la lutte contre ces infections.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des complications infectieuses associées aux Herpesviridae [1]. Ces guidelines soulignent l'importance d'une approche personnalisée selon le profil de chaque patient.

Santé Publique France insiste particulièrement sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, incluant l'herpès génital [2]. Les campagnes de sensibilisation ciblent notamment les jeunes adultes, population la plus à risque de primo-infection.

Les recommandations européennes convergent vers une approche similaire, avec un accent mis sur le dépistage précoce et la prise en charge rapide des primo-infections [2]. Cette stratégie permet de réduire significativement la durée et l'intensité des symptômes.

Pour les patients immunodéprimés, les autorités sanitaires recommandent une surveillance renforcée et parfois un traitement prophylactique [1,10]. Cette approche préventive a démontré son efficacité pour réduire les complications graves.

Les professionnels de santé sont encouragés à se former régulièrement sur les innovations thérapeutiques. La formation médicale continue intègre désormais les nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques développées en 2024-2025 [3,4,5]. Cette mise à jour des connaissances est essentielle pour offrir aux patients les meilleurs soins possibles.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les personnes vivant avec des infections à Herpesviridae. L'Association Herpès propose des groupes de parole, des informations actualisées et un soutien psychologique aux patients et à leurs proches [17,18].

Le Réseau Français de Virologie met à disposition des ressources scientifiques vulgarisées pour le grand public. Leur site internet propose des fiches pratiques, des vidéos explicatives et des réponses aux questions les plus fréquentes [16].

Les centres de dépistage anonyme et gratuit (CeGIDD) offrent des consultations spécialisées dans les infections sexuellement transmissibles. Ces structures proposent un accompagnement global incluant dépistage, traitement et suivi [2].

Sur internet, plusieurs forums modérés par des professionnels de santé permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces de discussion, bien qu'ils ne remplacent pas une consultation médicale, offrent un soutien précieux au quotidien [17].

Les lignes d'écoute téléphonique spécialisées dans les IST proposent des conseils confidentiels et orientent vers les structures de soins appropriées. Ces services, souvent gratuits, constituent un premier recours accessible 24h/24 [2].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une infection à Herpesviridae. Tout d'abord, tenez un journal de vos poussées pour identifier vos facteurs déclenchants personnels. Notez la date, la durée, l'intensité et les circonstances de chaque épisode [18].

Constituez une trousse d'urgence avec votre traitement antiviral, des antalgiques et une crème apaisante. Gardez-la toujours à portée de main, que ce soit à domicile, au bureau ou en voyage. Plus vous traiterez tôt, plus le traitement sera efficace [16,17].

Adoptez une routine de soins adaptée : nettoyez délicatement les lésions avec de l'eau tiède, séchez en tamponnant (sans frotter) et appliquez les traitements prescrits. Évitez les produits parfumés ou irritants qui pourraient aggraver les symptômes [18].

Renforcez votre système immunitaire par une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière. Ces mesures simples peuvent réduire significativement la fréquence des récidives [16].

N'hésitez pas à communiquer avec votre entourage proche. L'isolement et la honte ne font qu'aggraver le vécu de la maladie. Vos proches peuvent vous apporter un soutien précieux, à maladie d'être informés [17,18].

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente. Si vous présentez des maux de tête intenses associés à de la fièvre et des troubles de la conscience, consultez immédiatement : il pourrait s'agir d'une méningoencéphalite herpétique [12].

Une primo-infection sévère avec fièvre élevée, fatigue intense et lésions étendues justifie également une consultation rapide. Le médecin pourra adapter le traitement et surveiller l'évolution [16,17].

Les patients immunodéprimés doivent consulter dès l'apparition des premiers symptômes. Leur risque de complications étant plus élevé, une prise en charge précoce est essentielle [1,10].

Si vos récidives deviennent plus fréquentes (plus de 6 épisodes par an) ou plus intenses, une consultation s'impose pour réévaluer votre traitement. Un traitement suppressif pourrait vous être proposé [17,18].

Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des questions sur la transmission ou la contraception. Votre médecin ou gynécologue peut vous conseiller sur les meilleures stratégies préventives adaptées à votre situation [2,17].

Questions Fréquentes

Peut-on guérir définitivement de l'herpès ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif permettant d'éliminer complètement le virus de l'organisme. Cependant, les recherches en cours, notamment les thérapies géniques, laissent espérer une guérison définitive dans les années à venir [3,4].

L'herpès est-il dangereux pendant la grossesse ?
L'herpès génital peut poser des problèmes lors de l'accouchement si des lésions sont présentes. Une césarienne peut être recommandée pour éviter la transmission au nouveau-né. Un suivi médical spécialisé est essentiel [6,9].

Peut-on avoir des rapports sexuels avec l'herpès ?
Oui, mais avec des précautions. Évitez les rapports pendant les poussées actives et utilisez des préservatifs en dehors de ces périodes. Le risque de transmission existe même en l'absence de symptômes [17,18].

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a démontré scientifiquement son efficacité contre l'herpès. Les antiviraux restent le traitement de référence. Cependant, certaines mesures comme la gestion du stress peuvent aider à prévenir les récidives [16,18].

L'herpès labial et génital sont-ils la même maladie ?
Ils sont causés par des virus de la même famille mais différents : HSV-1 pour l'herpès labial et HSV-2 pour l'herpès génital. Cependant, chaque virus peut infecter les deux localisations [16,17].

Questions Fréquentes

Peut-on guérir définitivement de l'herpès ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif permettant d'éliminer complètement le virus de l'organisme. Cependant, les recherches en cours, notamment les thérapies géniques, laissent espérer une guérison définitive dans les années à venir.

L'herpès est-il dangereux pendant la grossesse ?

L'herpès génital peut poser des problèmes lors de l'accouchement si des lésions sont présentes. Une césarienne peut être recommandée pour éviter la transmission au nouveau-né. Un suivi médical spécialisé est essentiel.

Peut-on avoir des rapports sexuels avec l'herpès ?

Oui, mais avec des précautions. Évitez les rapports pendant les poussées actives et utilisez des préservatifs en dehors de ces périodes. Le risque de transmission existe même en l'absence de symptômes.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?

Aucun traitement naturel n'a démontré scientifiquement son efficacité contre l'herpès. Les antiviraux restent le traitement de référence. Cependant, certaines mesures comme la gestion du stress peuvent aider à prévenir les récidives.

L'herpès labial et génital sont-ils la même maladie ?

Ils sont causés par des virus de la même famille mais différents : HSV-1 pour l'herpès labial et HSV-2 pour l'herpès génital. Cependant, chaque virus peut infecter les deux localisations.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Prise en charge des complications infectieuses associées à l'infection par le VIHLien
  2. [2] Infections sexuellement transmissibles - Santé Publique FranceLien
  3. [3] EG 427 lance sa première étude clinique chez l'hommeLien
  4. [4] Peut-on éliminer définitivement le virus de l'herpèsLien
  5. [5] Herpès : des solutions innovantes pour mieux traiter les pousséesLien
  6. [6] Efficacy and Safety of Antivirals in Lactating Women with Herpesviridae InfectionsLien
  7. [7] 2025 Herpes (HSV 1/HSV 2) Cure Clinical TrialsLien
  8. [8] COVID-19 infection and vaccines: potential triggers of Herpesviridae reactivationLien
  9. [9] Efficacy and Safety of Antivirals in Lactating Women with Herpesviridae Infections: A Systematic ReviewLien
  10. [10] Global risk of bacterial skin infections and herpesviridae infections with immunosuppressantsLien
  11. [11] Pulmonary co-infections by Pneumocystis jirovecii and HerpesviridaeLien
  12. [12] Family Herpesviridae and neuroinfections: current status and research in progressLien
  13. [13] Herpesviridae lung reactivation and infection in patients with severe COVID-19Lien
  14. [14] The alphaherpesvirus conserved pUS10 and Herpesviridae protein kinaseLien
  15. [15] Prevention of Herpesviridae Infections by Cationic PEGylated Carbosilane DendrimersLien
  16. [16] Infections par le virus herpès simplex (HSV)Lien
  17. [17] Herpes : Symptômes, Dépistage et TraitementLien
  18. [18] Herpès : Définition, symptômes, diagnostic et traitementsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.