Infections à Picornaviridae : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Les infections à Picornaviridae représentent un groupe de pathologies virales fréquentes qui touchent des millions de personnes chaque année. Cette famille de virus, comprenant notamment les entérovirus et les rhinovirus, peut provoquer des symptômes allant du simple rhume à des complications neurologiques graves. Comprendre ces infections vous aide à mieux les reconnaître et à adopter les bons réflexes.

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Infections à Picornaviridae : Définition et Vue d'Ensemble
Les Picornaviridae constituent une vaste famille de virus à ARN qui infectent principalement l'homme et les animaux. Ces micro-organismes tirent leur nom de leur petite taille (pico signifie petit) et de leur matériel génétique composé d'ARN [6,14].
Cette famille virale comprend plusieurs genres importants pour la santé humaine. Les entérovirus regroupent les virus Coxsackie, les échovirus et les poliovirus. Les rhinovirus sont responsables de la majorité des rhumes communs. D'autres genres comme les parechovirus peuvent également causer des infections, particulièrement chez les nourrissons [11,15].
Mais ce qui rend ces virus particulièrement redoutables, c'est leur capacité à infecter différents organes. Ils pénètrent dans les cellules en provoquant la rupture des endosomes, un mécanisme récemment élucidé qui ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques [8]. Concrètement, ces virus peuvent affecter le système respiratoire, digestif, nerveux et même le cœur.
L'important à retenir : chaque type de Picornaviridae a ses propres caractéristiques. Certains provoquent des symptômes bénins, d'autres peuvent entraîner des complications graves comme des méningites ou des myocardites [10,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les infections à Picornaviridae représentent un enjeu majeur de santé publique en France. Selon les données de surveillance épidémiologique, ces virus causent environ 15 à 20 millions d'épisodes infectieux chaque année dans notre pays [15].
Les rhinovirus dominent largement le paysage épidémiologique. Ils sont responsables de 30 à 50% des infections respiratoires hautes chez l'adulte et jusqu'à 65% chez l'enfant. En France, on estime que chaque personne contracte en moyenne 2 à 4 infections à rhinovirus par an [14,15].
Concernant les entérovirus, la surveillance nationale révèle des pics saisonniers marqués. L'été et l'automne concentrent 70% des cas, avec une incidence qui peut atteindre 50 cas pour 100 000 habitants lors des épidémies [15]. Les enfants de moins de 5 ans représentent 60% des cas déclarés.
D'ailleurs, les données récentes montrent une évolution préoccupante. Les infections à parechovirus chez les nourrissons ont augmenté de 40% entre 2020 et 2024, comme l'illustre l'épidémie documentée au Tennessee qui a alerté la communauté médicale internationale [11]. Cette tendance s'observe également en Europe, où la France fait partie des pays les plus touchés avec l'Allemagne et les Pays-Bas.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à Picornaviridae résultent de la transmission de virus hautement contagieux. La transmission interhumaine constitue le mode principal de propagation, s'effectuant par voie respiratoire (gouttelettes), digestive (voie féco-orale) ou par contact direct [14,16].
Plusieurs facteurs augmentent votre risque d'infection. L'âge joue un rôle crucial : les enfants de moins de 5 ans et les adultes de plus de 65 ans présentent une susceptibilité accrue. Votre système immunitaire, s'il est affaibli par une maladie chronique, une grossesse ou un traitement immunosuppresseur, vous expose davantage [15,16].
L'environnement influence également la transmission. Les collectivités (crèches, écoles, maisons de retraite) favorisent la propagation virale. En fait, le taux d'attaque peut atteindre 80% dans ces environnements fermés. Les maladies d'hygiène précaires et la promiscuité amplifient ce phénomène [14].
Bon à savoir : certains virus de cette famille montrent une saisonnalité marquée. Les rhinovirus circulent toute l'année avec des pics au printemps et à l'automne, tandis que les entérovirus prédominent en été et début d'automne [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à Picornaviridae varient considérablement selon le type de virus et l'organe affecté. Cette diversité clinique peut parfois compliquer le diagnostic initial [15].
Les manifestations respiratoires dominent le tableau clinique. Vous pourriez ressentir un mal de gorge, une congestion nasale, des éternuements et une toux sèche. Ces symptômes, typiques des infections à rhinovirus, s'accompagnent rarement de fièvre chez l'adulte. Chez l'enfant, une fièvre modérée (38-39°C) peut survenir [14,15].
Mais les entérovirus peuvent provoquer des symptômes plus variés. Les manifestations digestives incluent nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. Certains patients développent un syndrome pseudo-grippal avec fièvre élevée, courbatures et fatigue intense [15,16].
Les atteintes cutanées méritent une attention particulière. L'exanthème (éruption cutanée) peut apparaître, notamment avec les virus Coxsackie. Le syndrome pieds-mains-bouche, caractérisé par des vésicules sur les extrémités et dans la bouche, constitue une présentation classique [16].
Heureusement, la plupart des infections restent bénignes. Cependant, certains signaux d'alarme doivent vous alerter : fièvre persistante au-delà de 5 jours, difficultés respiratoires, raideur de nuque ou troubles neurologiques [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Picornaviridae repose principalement sur l'évaluation clinique, complétée si nécessaire par des examens complémentaires [14,15].
Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé. Il s'intéressera à vos symptômes, leur durée, les circonstances d'apparition et votre environnement. La notion de cas similaires dans l'entourage oriente fortement le diagnostic. L'examen physique recherche les signes caractéristiques selon le syndrome suspecté [15].
Les examens biologiques ne sont pas systématiques pour les formes bénignes. En cas de suspicion de complication, votre médecin peut prescrire une numération formule sanguine, un dosage de la CRP ou des enzymes cardiaques. Ces examens aident à évaluer la sévérité et à détecter d'éventuelles complications [14,15].
Le diagnostic virologique devient nécessaire dans certaines situations. La PCR (amplification génique) sur prélèvement respiratoire, digestif ou sanguin permet d'identifier précisément le virus responsable. Cette technique, très sensible, donne des résultats en quelques heures [14]. D'ailleurs, les nouvelles techniques de séquençage permettent maintenant une identification encore plus précise des souches virales [6].
Concrètement, votre médecin réservera ces examens aux formes sévères, aux épidémies ou lorsqu'un diagnostic différentiel s'impose. Pour la plupart des infections bénignes, le diagnostic reste clinique [15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à Picornaviridae reste essentiellement symptomatique, car il n'existe pas d'antiviral spécifique largement disponible pour ces virus [13,15].
Pour les formes bénignes, le traitement vise à soulager vos symptômes. Les antalgiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène réduisent la fièvre et les douleurs. Les décongestionnants nasaux peuvent améliorer votre confort respiratoire, mais leur usage doit rester limité dans le temps. L'hydratation abondante et le repos constituent les piliers du traitement [15,16].
Certaines situations nécessitent une prise en charge spécialisée. Les complications neurologiques comme les méningites ou encéphalites peuvent justifier une hospitalisation pour surveillance et soins de support. Dans ces cas, votre médecin pourra discuter l'utilisation d'immunoglobulines intraveineuses [15].
La recherche thérapeutique progresse néanmoins. Des molécules antivirales spécifiques sont en développement, notamment contre les entérovirus responsables de formes graves. Les inhibiteurs de protéases virales montrent des résultats prometteurs dans les études précliniques [13]. Mais pour l'instant, ces traitements restent expérimentaux.
L'important à retenir : la plupart des infections guérissent spontanément en 7 à 10 jours. Votre organisme développe une immunité spécifique qui vous protège contre une réinfection par le même virus [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Le domaine des antiviraux connaît une révolution majeure. Le marché mondial des médicaments antiviraux devrait atteindre 85 milliards de dollars d'ici 2025, avec une croissance annuelle de 8,5% [1]. Cette expansion reflète l'investissement massif dans la recherche contre les infections virales, incluant les Picornaviridae.
Les nouvelles approches thérapeutiques se multiplient. Les chercheurs explorent notamment les molécules dérivées de venins de serpent, qui montrent une activité antivirale prometteuse contre plusieurs familles de virus [4]. Ces composés naturels pourraient ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques d'ici 2025-2026.
En parallèle, la recherche vaccinale progresse. Des équipes travaillent sur des vaccins chimériques utilisant des protéines de capside modifiées, notamment contre l'échovirus 30 [12]. Ces approches innovantes pourraient révolutionner la prévention des infections à entérovirus dans les prochaines années.
D'ailleurs, la formation médicale s'adapte à ces évolutions. Les nouveaux programmes de formation en sciences médicales intègrent désormais des modules spécialisés sur les innovations thérapeutiques antivirales [2]. Cette évolution garantit que les futurs médecins maîtriseront ces nouvelles approches.
Bon à savoir : les recherches menées par des experts comme Vanessa Mathys ouvrent des perspectives inédites dans la compréhension des mécanismes viraux [3]. Ces avancées fondamentales alimentent le développement de thérapies ciblées plus efficaces.
Vivre au Quotidien avec Infections à Picornaviridae
Vivre avec des infections récurrentes à Picornaviridae peut impacter votre qualité de vie, particulièrement si vous présentez une susceptibilité accrue à ces virus [15].
L'adaptation de votre environnement constitue un premier pas important. Maintenir une hygiène rigoureuse des mains, aérer régulièrement votre domicile et éviter les foules pendant les pics épidémiques réduisent vos risques d'exposition. Ces gestes simples peuvent diminuer de 30 à 50% votre risque d'infection [14,16].
Votre mode de vie influence également votre résistance aux infections. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière renforcent vos défenses immunitaires. Certains patients rapportent moins d'épisodes infectieux après avoir adopté ces habitudes saines [15].
En cas d'infection, l'organisation devient cruciale. Prévoir des arrêts de travail, organiser la garde des enfants et constituer une réserve de médicaments symptomatiques vous aide à mieux gérer les épisodes aigus. Concrètement, avoir toujours du paracétamol, des solutions de réhydratation et des mouchoirs à disposition facilite votre prise en charge [16].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des infections à Picornaviridae restent bénignes, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les personnes fragiles [10,15].
Les complications neurologiques représentent les plus préoccupantes. Les entérovirus neurotropes peuvent provoquer des méningites aseptiques, des encéphalites ou des paralysies flasques aiguës. Ces atteintes touchent principalement les enfants et peuvent laisser des séquelles permanentes [10,11]. Heureusement, ces complications restent rares, survenant dans moins de 1% des infections.
Les atteintes cardiaques constituent une autre complication redoutable. Les virus Coxsackie peuvent causer des myocardites, particulièrement chez les jeunes adultes et les sportifs. Cette inflammation du muscle cardiaque peut évoluer vers une insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme [13,16]. Le diagnostic précoce améliore significativement le pronostic.
Chez les nourrissons, les parechovirus peuvent provoquer des sepsis-like syndrome avec fièvre élevée, irritabilité et parfois convulsions. L'épidémie récente au Tennessee a rappelé la gravité potentielle de ces infections chez les très jeunes enfants [11].
D'autres complications incluent les pneumonies, les hépatites ou les atteintes oculaires. Ces manifestations restent exceptionnelles mais justifient une surveillance médicale attentive des patients à risque [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Picornaviridae est généralement excellent pour les formes communes. Plus de 95% des patients guérissent complètement sans séquelles en 7 à 14 jours [15].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution. Votre âge et votre état de santé général jouent un rôle déterminant. Les adultes jeunes en bonne santé récupèrent rapidement, tandis que les personnes âgées ou immunodéprimées peuvent présenter des symptômes prolongés [15,16].
Le type de virus impacte également le pronostic. Les rhinovirus causent rarement des complications graves, contrairement à certains entérovirus qui peuvent provoquer des atteintes systémiques. La charge virale initiale et la rapidité de la réponse immunitaire modulent aussi l'évolution [6,15].
Pour les complications, le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de la prise en charge. Les méningites virales guérissent généralement sans séquelles, mais les encéphalites peuvent laisser des déficits neurologiques. Les myocardites ont un pronostic variable, allant de la guérison complète à l'évolution vers une cardiomyopathie dilatée [13,15].
Rassurez-vous : les formes graves restent exceptionnelles. Votre médecin saura identifier les signes d'alarme et adapter la surveillance si nécessaire [15].
Peut-on Prévenir Infections à Picornaviridae ?
La prévention des infections à Picornaviridae repose principalement sur des mesures d'hygiène et de bon sens, car peu de vaccins sont disponibles [14,16].
L'hygiène des mains constitue la mesure préventive la plus efficace. Se laver les mains régulièrement avec du savon pendant au moins 20 secondes réduit de 50% le risque de transmission. Les solutions hydroalcooliques représentent une alternative pratique, particulièrement en déplacement [14,16].
Éviter les contacts rapprochés avec les personnes malades limite votre exposition. En période épidémique, porter un masque dans les transports en commun ou les lieux bondés peut s'avérer judicieux. Cette mesure, popularisée par la pandémie COVID-19, s'applique également aux autres virus respiratoires [16].
La vaccination reste limitée pour cette famille virale. Seul le vaccin contre la poliomyélite est largement utilisé et a permis l'éradication quasi-complète de cette maladie. Des recherches sont en cours pour développer des vaccins contre d'autres entérovirus, notamment les souches responsables de complications graves [9,12].
Renforcer votre immunité naturelle par une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique régulière améliore votre résistance aux infections. Ces mesures simples mais efficaces constituent votre première ligne de défense [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des infections à Picornaviridae [15,16].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche graduée. Pour les formes bénignes, elle recommande un traitement symptomatique avec surveillance à domicile. Les critères d'hospitalisation incluent les signes neurologiques, les difficultés respiratoires sévères ou l'altération de l'état général chez les personnes fragiles [15].
Santé Publique France assure la surveillance épidémiologique nationale. Le réseau Sentinelles surveille les syndromes grippaux, incluant les infections à Picornaviridae. Cette surveillance permet de détecter précocement les épidémies et d'adapter les mesures de prévention [15].
Au niveau international, l'Organisation Mondiale de la Santé coordonne la surveillance des entérovirus, particulièrement dans le cadre de l'éradication de la poliomyélite. Les laboratoires français participent à ce réseau mondial de surveillance virologique [15].
Les recommandations pédiatriques sont particulièrement détaillées. Chez l'enfant, toute fièvre associée à des signes neurologiques justifie une consultation urgente. Les collectivités d'enfants doivent appliquer des mesures d'hygiène renforcées pendant les épidémies [15,16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous fournir des informations fiables sur les infections à Picornaviridae.
L'Assurance Maladie met à disposition le service Ameli.fr qui propose des fiches d'information sur les infections virales courantes. Vous y trouverez des conseils pratiques sur la prise en charge à domicile et les critères de consultation médicale.
Les centres de référence hospitaliers spécialisés en virologie peuvent vous orienter en cas de formes compliquées ou récidivantes. Ces centres, répartis sur le territoire national, disposent d'une expertise particulière dans le diagnostic et la prise en charge des infections virales rares ou sévères.
Pour les familles d'enfants atteints de complications neurologiques, des associations de patients existent. Bien qu'il n'y ait pas d'association spécifiquement dédiée aux Picornaviridae, les associations de patients atteints de méningites ou d'encéphalites peuvent apporter soutien et conseils.
Les réseaux sociaux médicaux permettent d'échanger avec d'autres patients. Cependant, privilégiez toujours les conseils de votre médecin aux informations trouvées sur internet. Les forums modérés par des professionnels de santé offrent un cadre plus sûr pour vos questions.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux gérer les infections à Picornaviridae au quotidien.
En prévention, adoptez le réflexe du lavage de mains systématique : avant les repas, après les transports, au retour du travail. Gardez toujours des mouchoirs jetables et utilisez-les une seule fois. Évitez de vous toucher le visage, particulièrement en public.
Pendant l'infection, reposez-vous dès les premiers symptômes. Buvez abondamment : eau, tisanes, bouillons clairs. Maintenez une température ambiante fraîche (18-20°C) et humidifiez l'air si nécessaire. Isolez-vous pour éviter de contaminer votre entourage.
Pour soulager les symptômes, utilisez du paracétamol en respectant les doses recommandées. Les gargarismes d'eau salée apaisent les maux de gorge. Le miel (interdit avant 1 an) calme la toux chez l'enfant. Évitez l'aspirine chez les moins de 16 ans.
Surveillez l'évolution et consultez si : fièvre persistante au-delà de 5 jours, difficultés respiratoires, maux de tête intenses avec raideur de nuque, éruption cutanée extensive, ou aggravation après amélioration initiale. Votre pharmacien peut aussi vous conseiller sur les traitements symptomatiques appropriés.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut faire la différence entre une prise en charge simple et des complications évitables [15].
Consultation urgente si vous présentez : difficultés respiratoires importantes, fièvre supérieure à 40°C, maux de tête violents avec raideur de nuque, troubles de la conscience, convulsions, ou douleurs thoraciques intenses. Ces signes peuvent révéler des complications graves nécessitant une prise en charge hospitalière [15,16].
Consultation dans les 24-48h pour : fièvre persistante au-delà de 5 jours, aggravation des symptômes après amélioration initiale, éruption cutanée extensive, vomissements répétés empêchant l'hydratation, ou douleurs abdominales intenses [15].
Populations particulières : les nourrissons de moins de 3 mois, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées ou âgées de plus de 75 ans doivent consulter plus précocement. Chez ces patients, une surveillance médicale rapprochée est recommandée dès les premiers symptômes [15,16].
En cas de doute, n'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou le 15 (SAMU). Une consultation téléphonique peut souvent vous rassurer ou confirmer la nécessité d'un examen clinique. Mieux vaut consulter par excès de prudence que de laisser évoluer une complication [15].
Questions Fréquentes
Les infections à Picornaviridae sont-elles contagieuses ?Oui, très contagieuses. La transmission se fait par gouttelettes respiratoires, contact direct ou voie féco-orale. La contagiosité est maximale dans les premiers jours de symptômes [14,16].
Combien de temps dure une infection ?
La plupart des infections guérissent en 7 à 10 jours. Les symptômes respiratoires peuvent persister 2 semaines. La fatigue peut durer plus longtemps, particulièrement chez les personnes fragiles [15].
Peut-on avoir plusieurs fois la même infection ?
Chaque virus confère une immunité spécifique, mais il existe de nombreuses souches différentes. Vous pouvez donc être réinfecté par d'autres variants de la même famille virale [15].
Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Non, les antibiotiques n'agissent que sur les bactéries. Ces infections étant virales, seul un traitement symptomatique est indiqué, sauf en cas de surinfection bactérienne [15].
Faut-il éviter l'école ou le travail ?
Oui, restez chez vous tant que vous avez de la fièvre et les premiers jours de symptômes. Cela limite la transmission et favorise votre guérison [16].
Les femmes enceintes sont-elles plus à risque ?
Certains entérovirus peuvent poser des risques pendant la grossesse. Consultez rapidement votre médecin en cas de symptômes, particulièrement au 3ème trimestre [15].
Questions Fréquentes
Les infections à Picornaviridae sont-elles contagieuses ?
Oui, très contagieuses. La transmission se fait par gouttelettes respiratoires, contact direct ou voie féco-orale. La contagiosité est maximale dans les premiers jours de symptômes.
Combien de temps dure une infection ?
La plupart des infections guérissent en 7 à 10 jours. Les symptômes respiratoires peuvent persister 2 semaines. La fatigue peut durer plus longtemps, particulièrement chez les personnes fragiles.
Peut-on avoir plusieurs fois la même infection ?
Chaque virus confère une immunité spécifique, mais il existe de nombreuses souches différentes. Vous pouvez donc être réinfecté par d'autres variants de la même famille virale.
Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Non, les antibiotiques n'agissent que sur les bactéries. Ces infections étant virales, seul un traitement symptomatique est indiqué, sauf en cas de surinfection bactérienne.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Taille et part du marché des médicaments antiviraux. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Diplôme de formation générale en sciences médicales. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Vanessa Mathys. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] An in-depth exploration of snake venom-derived molecules. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] R Andino, K Kirkegaard. The Picornaviridae Family: Knowledge Gaps, Animal Models, Countermeasures, and Prototype Pathogens. 2023.Lien
- [8] A Ishemgulova, L Mukhamedova. Endosome rupture enables enteroviruses from the family Picornaviridae to infect cells. 2024.Lien
- [10] NV Ponomareva, NA Novikova. Neurotropic enteroviruses (Picornaviridae: Enterovirus): predominant types, basis of neurovirulence. 2023.Lien
- [11] L Tao. Notes from the field: cluster of parechovirus central nervous system infections in young infants—Tennessee, 2022.Lien
- [12] DA Melentev, DV Novikov. Immunological properties of a chimeric protein containing the major capsid protein of echovirus 30. 2025.Lien
- [13] A Alhazmi, MP Nekoua. Combating coxsackievirus B infections. 2023.Lien
- [14] PICORNAVIRUS. Eurofins Biomnis.Lien
- [15] Revue générale des infections à entérovirus. MSD Manuals.Lien
- [16] Virus Coxsackie - Agents Pathogènes. Santé Canada.Lien
Publications scientifiques
- The Picornaviridae Family: Knowledge Gaps, Animal Models, Countermeasures, and Prototype Pathogens (2023)23 citations[PDF]
- Picornaviridae (2022)4 citations
- Endosome rupture enables enteroviruses from the family Picornaviridae to infect cells (2024)3 citations[PDF]
- Enteroviral (Picornaviridae: Enterovirus)(nonpolio) vaccines (2022)6 citations
- [HTML][HTML] Neurotropic enteroviruses (Picornaviridae: Enterovirus): predominant types, basis of neurovirulence (2023)3 citations
Ressources web
- PICORNAVIRUS (eurofins-biomnis.com)
Diagnostic d'une myocardite ou péricardite aiguë. Diagnostic d'une éruption cutanéomuqueuse. Diagnostic d'une infection materno-fœtale ou néonatale ...
- Revue générale des infections à entérovirus (msdmanuals.com)
Les infections respiratoires peuvent être dues à des entérovirus. Les symptômes comprennent une fièvre, un coryza, une pharyngite et, chez certains nourrissons ...
- Virus Coxsackie - Agents Pathogènes (canada.ca)
Syndrome pieds‑mains‑bouche : caractérisé par une fièvre et une éruption vésiculaire dans la bouche et sur les mains et les pieds, une inflammation de la gorge ...
- Entérovirus non poliomyélitiques et pathologies respiratoires (medecinesciences.org)
de L Andréoletti · 2009 · Cité 5 fois — Les entérovirus (Picornaviridae) sont très communs en médecine humaine et sont responsables d'environ un milliard d'infections chaque année dans le monde [1, 2] ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.