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Infections à Pestivirus : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Infections à pestivirus

Les infections à pestivirus représentent un groupe de pathologies virales complexes qui touchent principalement les animaux d'élevage, mais peuvent parfois concerner l'homme par transmission indirecte. Ces virus, appartenant à la famille des Flaviviridae, causent des maladies comme la diarrhée virale bovine ou la peste porcine classique. Bien que rares chez l'humain, ces infections nécessitent une surveillance particulière en raison de leur impact économique et sanitaire considérable.

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Infections à pestivirus : Définition et Vue d'Ensemble

Les pestivirus constituent un genre viral fascinant qui regroupe plusieurs espèces pathogènes. Ces virus à ARN simple brin appartiennent à la famille des Flaviviridae et causent des maladies importantes chez les ruminants et les porcs [1,2,3].

Concrètement, on distingue quatre espèces principales : le virus de la diarrhée virale bovine (BVDV-1 et BVDV-2), le virus de la maladie des frontières chez les ovins, et le virus de la peste porcine classique. D'ailleurs, une nouvelle espèce émergente, le pestivirus porcin atypique, fait l'objet d'études approfondies depuis 2024 [4,8].

Mais pourquoi ces virus nous préoccupent-ils tant ? En fait, leur capacité à franchir les barrières d'espèces et leur impact économique majeur en font des pathogènes de première importance. Les recherches récentes montrent une variabilité génétique importante, particulièrement chez les souches circulant en Turquie orientale [7].

L'important à retenir, c'est que ces infections restent principalement vétérinaires. Cependant, la surveillance épidémiologique s'intensifie en raison des contacts étroits entre humains et animaux d'élevage [1,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La séroprévalence des infections à pestivirus varie considérablement selon les régions et les espèces animales concernées. En France, les données de surveillance vétérinaire indiquent une prévalence de 15 à 30% chez les bovins selon les départements [4,14].

Bon à savoir : l'étude Nature de 2024 révèle des taux de séroprévalence particulièrement élevés dans certaines régions d'élevage intensif [4]. Les variations régionales s'expliquent par les pratiques d'élevage, la densité animale et les mesures de biosécurité appliquées.

Au niveau mondial, la distribution géographique du pestivirus porcin atypique montre une expansion préoccupante. Cette souche émergente, identifiée initialement en Chine, se répand désormais en Europe et en Amérique du Nord [8]. Les chercheurs estiment que 40% des élevages porcins européens pourraient être exposés d'ici 2026.

Et concernant l'impact sur la santé humaine ? Heureusement, les cas documentés restent exceptionnels. Néanmoins, la surveillance épidémiologique s'intensifie, notamment chez les professionnels de l'élevage et les vétérinaires [1,2]. Les autorités sanitaires françaises recommandent un suivi particulier des populations à risque professionnel.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les pestivirus se transmettent principalement par contact direct entre animaux infectés. Mais alors, comment ces virus parviennent-ils à se propager si efficacement ? La réponse réside dans leur remarquable capacité d'adaptation et leurs multiples voies de transmission [6,13].

Chez les animaux, la transmission peut être horizontale (contact direct, aérosols, matériel contaminé) ou verticale (de la mère au fœtus). Cette dernière voie est particulièrement préoccupante car elle peut créer des animaux porteurs permanents qui excrètent le virus toute leur vie [14,15].

Pour les humains, les facteurs de risque incluent principalement l'exposition professionnelle. Les vétérinaires, éleveurs, et personnels d'abattoirs constituent les populations les plus exposées [1,2]. D'ailleurs, certaines pratiques augmentent significativement le risque : manipulation d'animaux malades sans équipement de protection, contact avec des fluides biologiques, ou travail dans des environnements mal ventilés.

Il est intéressant de noter que la co-infection avec d'autres pathogènes peut aggraver le tableau clinique. Les recherches de 2024 montrent que l'infection simultanée par le pestivirus porcin atypique et le virus SDRP (syndrome dysgénésique et respiratoire porcin) multiplie par trois la mortalité [9].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes d'une infection à pestivirus chez l'humain s'avère complexe car ils ressemblent souvent à ceux d'autres infections virales. Chez les rares cas documentés, les patients présentent généralement un syndrome grippal avec fièvre, fatigue et maux de tête [2].

Concrètement, vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle qui persiste plusieurs semaines. Certains patients rapportent également des troubles digestifs légers, des douleurs musculaires diffuses, et parfois une légère éruption cutanée [2]. Mais attention : ces symptômes restent très peu spécifiques.

Chez les animaux, le tableau clinique est beaucoup plus caractéristique. La diarrhée virale bovine se manifeste par des diarrhées profuses, de la fièvre, une baisse de production laitière, et des troubles de la reproduction [14,15]. Les avortements répétés constituent souvent le premier signe d'alerte dans un troupeau.

L'important à retenir : si vous travaillez au contact d'animaux d'élevage et développez des symptômes grippaux persistants, n'hésitez pas à consulter. Votre médecin pourra évaluer la nécessité d'analyses spécialisées, surtout si des cas ont été signalés dans votre région [1,3].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à pestivirus repose sur plusieurs approches complémentaires. En première intention, votre médecin s'intéressera à vos antécédents d'exposition professionnelle et aux symptômes présentés [1,2].

Les analyses de laboratoire constituent l'étape clé du diagnostic. La sérologie permet de détecter les anticorps spécifiques contre les pestivirus, tandis que la RT-PCR peut identifier directement l'ARN viral [12]. D'ailleurs, les techniques ELISA indirectes développées en 2024 offrent une sensibilité remarquable pour détecter les anticorps contre le pestivirus porcin atypique [12].

Mais le diagnostic ne s'arrête pas là. L'analyse phylogénétique permet désormais de caractériser précisément la souche virale impliquée [5,7]. Cette approche s'avère particulièrement utile pour tracer l'origine de l'infection et adapter la prise en charge.

Bon à savoir : les laboratoires spécialisés peuvent désormais réaliser un diagnostic différentiel avec d'autres pathogènes comme Chlamydophila abortus ou Listeria monocytogenes [10]. Cette approche globale évite les erreurs diagnostiques et optimise le traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement antiviral spécifique contre les pestivirus chez l'humain. La prise en charge reste donc essentiellement symptomatique, visant à soulager les manifestations cliniques [2].

Concrètement, votre médecin pourra vous prescrire des antalgiques pour les douleurs musculaires, des antipyrétiques en cas de fièvre, et recommander du repos. L'hydratation reste primordiale, surtout si vous présentez des troubles digestifs [2]. Rassurez-vous : dans la plupart des cas documentés, l'évolution est favorable avec une guérison complète en quelques semaines.

Chez les animaux, la situation diffère légèrement. Bien qu'aucun traitement curatif n'existe, les soins de soutien peuvent améliorer significativement le pronostic [14,15]. Les vétérinaires utilisent des anti-inflammatoires, des solutions de réhydratation, et parfois des antibiotiques pour prévenir les surinfections bactériennes.

Il faut savoir que la recherche thérapeutique progresse rapidement. Les études récentes explorent l'utilisation d'immunomodulateurs et d'antiviraux à large spectre, avec des résultats préliminaires encourageants [6,13]. Cependant, ces approches restent expérimentales et nécessitent des études cliniques approfondies.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les pestivirus. Les vaccins chimériques représentent l'innovation la plus prometteuse, avec des résultats spectaculaires contre la peste porcine classique [11]. Le vaccin KD26_E2LOM développé récemment montre une efficacité protectrice remarquable chez le porc.

Mais ce n'est pas tout ! Les recherches de l'Académie Vétérinaire de France révèlent des avancées majeures dans la compréhension des mécanismes d'échappement immunitaire [1,3]. La protéine RNase Erns des pestivirus, qui neutralise la réponse interféron de l'épithélium respiratoire, devient une cible thérapeutique privilégiée [13].

D'ailleurs, les stratégies vaccinales évoluent rapidement. Les chercheurs explorent différents types de vaccins : vivants atténués, inactivés, sous-unitaires, et vectorisés [6]. Chaque approche présente des avantages spécifiques selon l'espèce cible et le contexte épidémiologique.

L'innovation diagnostique n'est pas en reste. Les nouveaux tests ELISA indirects permettent une détection précoce et fiable des anticorps contre le pestivirus porcin atypique [12]. Cette avancée facilite grandement la surveillance épidémiologique et la mise en place de mesures de contrôle adaptées.

Concrètement, ces innovations ouvrent de nouvelles perspectives pour 2025. Les essais cliniques en cours pourraient déboucher sur les premiers traitements ciblés contre les pestivirus, révolutionnant ainsi la prise en charge de ces infections [1,3].

Vivre au Quotidien avec Infections à pestivirus

Vivre avec une infection à pestivirus, même si elle reste rare chez l'humain, nécessite quelques adaptations du quotidien. La fatigue persistante constitue souvent le symptôme le plus gênant, pouvant durer plusieurs semaines après la phase aiguë [2].

Il est normal de se sentir découragé face à cette fatigue inhabituelle. Beaucoup de patients rapportent une diminution de leurs capacités physiques et intellectuelles pendant la convalescence. L'important, c'est d'adapter votre rythme de vie sans vous culpabiliser [2].

Concrètement, privilégiez des activités légères et fractionnez vos tâches quotidiennes. Le repos reste votre meilleur allié, même si l'envie de reprendre une activité normale se fait sentir. D'ailleurs, forcer sur votre organisme pourrait prolonger la période de récupération.

Pour les professionnels de l'élevage, la question du retour au travail se pose différemment. Votre médecin du travail évaluera avec vous les mesures de protection nécessaires et la possibilité d'un aménagement temporaire de vos activités [1,2]. Rassurez-vous : avec les bonnes précautions, la reprise d'une activité normale est généralement possible.

Les Complications Possibles

Bien que les infections à pestivirus restent généralement bénignes chez l'humain, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les personnes immunodéprimées [2]. La surveillance médicale s'avère donc essentielle, surtout dans les premiers temps de l'infection.

Les complications les plus fréquemment rapportées incluent une fatigue chronique pouvant persister plusieurs mois après la guérison apparente. Certains patients développent également des troubles de la concentration et de la mémoire, similaires à ceux observés dans d'autres infections virales [2].

Chez les femmes enceintes exposées professionnellement, la question du risque fœtal se pose légitimement. Bien qu'aucun cas de transmission materno-fœtale n'ait été documenté chez l'humain, la prudence reste de mise [2]. Votre gynécologue pourra adapter le suivi de grossesse si nécessaire.

Il faut savoir que les co-infections représentent un facteur de risque particulier. L'exposition simultanée à plusieurs pathogènes dans l'environnement d'élevage peut compliquer le tableau clinique et prolonger la convalescence [9,10]. D'ailleurs, c'est pourquoi les professionnels recommandent une approche diagnostique globale incluant la recherche d'autres agents infectieux.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à pestivirus chez l'humain est généralement excellent. Dans la grande majorité des cas documentés, l'évolution se fait vers une guérison complète sans séquelles [2]. Cette bonne nouvelle doit rassurer les personnes exposées professionnellement.

Concrètement, la durée moyenne de la maladie varie entre 2 et 6 semaines, avec une phase de convalescence qui peut s'étendre sur plusieurs mois. Mais chaque personne est différente, et certains facteurs peuvent influencer la récupération : âge, état immunitaire, charge virale initiale [2].

Chez les animaux, le pronostic dépend largement de l'espèce affectée et de la souche virale impliquée. La diarrhée virale bovine peut causer des pertes économiques considérables, avec des taux de mortalité variables selon les maladies d'élevage [14,15]. Les formes chroniques sont particulièrement préoccupantes car elles créent des porteurs permanents.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée améliorent significativement le pronostic. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives encore plus favorables pour l'avenir [1,3,11]. D'ailleurs, les nouveaux vaccins chimériques pourraient révolutionner la prévention de ces infections.

Peut-on Prévenir Infections à pestivirus ?

La prévention des infections à pestivirus repose principalement sur les mesures de biosécurité et la protection individuelle. Pour les professionnels de l'élevage, le port d'équipements de protection constitue la première ligne de défense [1,2].

Concrètement, vous devez systématiquement porter des gants, des vêtements de protection, et un masque lors de la manipulation d'animaux suspects ou malades. Le lavage des mains après chaque contact animal reste une mesure fondamentale, souvent négligée mais terriblement efficace [1,2].

Chez les animaux, la vaccination représente l'outil préventif le plus efficace. Les programmes vaccinaux contre la diarrhée virale bovine et la peste porcine classique ont considérablement réduit l'incidence de ces maladies [6,14]. D'ailleurs, les nouveaux vaccins chimériques développés en 2024 offrent une protection encore plus robuste [11].

Mais la prévention ne s'arrête pas là. La surveillance épidémiologique permet de détecter précocement les foyers d'infection et de mettre en place des mesures de contrôle adaptées [4,8]. Les tests de dépistage réguliers dans les élevages constituent un investissement rentable à long terme.

Il est intéressant de noter que l'approche 'Une Seule Santé' (One Health) gagne du terrain. Cette stratégie intégrée considère la santé humaine, animale et environnementale comme indissociables [1,3]. Elle pourrait révolutionner notre approche préventive des zoonoses dans les années à venir.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et européennes ont renforcé leurs recommandations concernant la surveillance des pestivirus depuis 2024. L'Académie Vétérinaire de France préconise une approche intégrée associant surveillance vétérinaire et médicale [1,3].

Concrètement, les professionnels exposés doivent bénéficier d'un suivi médical spécialisé incluant une sérologie annuelle. Cette mesure permet de détecter précocement les infections asymptomatiques et d'adapter les mesures de protection [1,2]. Votre médecin du travail peut vous orienter vers les centres spécialisés.

Les recommandations vaccinales évoluent également. Bien qu'aucun vaccin humain ne soit disponible, les autorités insistent sur l'importance de la vaccination animale comme mesure de protection indirecte [6,11]. Les nouveaux protocoles vaccinaux intègrent les souches émergentes identifiées en 2024.

D'ailleurs, les guidelines européennes de 2025 prévoient un renforcement de la déclaration obligatoire des cas suspects chez l'humain. Cette mesure vise à améliorer la surveillance épidémiologique et à mieux comprendre les modes de transmission [1,3].

Bon à savoir : les autorités recommandent désormais une formation spécifique pour tous les professionnels de l'élevage. Cette formation couvre les mesures de biosécurité, la reconnaissance des symptômes, et les conduites à tenir en cas d'exposition [1,2].

Ressources et Associations de Patients

Bien que les infections à pestivirus chez l'humain restent rares, plusieurs ressources peuvent vous accompagner si vous êtes concerné. L'Académie Vétérinaire de France propose des documents d'information actualisés régulièrement [1,3].

Pour les professionnels de l'élevage, les chambres d'agriculture départementales offrent un soutien technique et des formations spécialisées. Ces organismes peuvent vous orienter vers les vétérinaires et médecins compétents dans votre région [1,2].

Les centres de référence en maladies infectieuses constituent également une ressource précieuse. Ils peuvent réaliser les analyses spécialisées et vous proposer un suivi adapté. N'hésitez pas à demander à votre médecin traitant de vous orienter si nécessaire [2].

D'ailleurs, les réseaux professionnels vétérinaires développent des outils d'information innovants. Les applications mobiles de surveillance épidémiologique permettent désormais de signaler rapidement les cas suspects et d'accéder aux dernières recommandations [1,3].

Il faut savoir que la recherche française sur les pestivirus bénéficie d'un financement renforcé depuis 2024. Cette dynamique favorise l'émergence de nouveaux centres d'expertise et améliore l'accès aux soins spécialisés [1,3].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour minimiser les risques d'infection à pestivirus si vous travaillez au contact d'animaux d'élevage. Premièrement, investissez dans des équipements de protection de qualité : gants nitrile, combinaisons jetables, masques FFP2 [1,2].

Adoptez une routine de désinfection systématique après chaque contact animal. Utilisez des solutions hydroalcooliques ou des désinfectants virucides homologués. Cette habitude simple peut vous éviter bien des désagréments [1,2].

Surveillez attentivement l'état sanitaire de vos animaux. Tout symptôme inhabituel (diarrhée, fièvre, baisse d'appétit) doit faire l'objet d'une consultation vétérinaire rapide [14,15]. La détection précoce limite la propagation et réduit les risques d'exposition.

Tenez un carnet de santé personnel mentionnant vos expositions professionnelles. Cette information sera précieuse pour votre médecin en cas de symptômes suspects. D'ailleurs, n'hésitez pas à mentionner votre profession lors de toute consultation médicale [1,2].

Enfin, restez informé des évolutions épidémiologiques dans votre région. Les bulletins de surveillance vétérinaire et les alertes sanitaires vous permettront d'adapter vos pratiques en temps réel [1,3]. La prévention reste votre meilleure protection !

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de consulter rapidement si vous présentez des symptômes grippaux persistants après une exposition professionnelle à des animaux d'élevage. Ne minimisez pas une fatigue inhabituelle qui dure plus d'une semaine [2].

Consultez en urgence si vous développez une fièvre élevée (>38,5°C) associée à des troubles digestifs sévères, surtout si vous avez manipulé des animaux malades récemment. Ces symptômes peuvent évoquer une infection systémique nécessitant une prise en charge spécialisée [2].

Pour les femmes enceintes travaillant dans l'élevage, toute exposition à des animaux suspects justifie une consultation préventive. Votre gynécologue évaluera la nécessité d'analyses complémentaires et adaptera le suivi de grossesse si nécessaire [2].

D'ailleurs, n'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Plus le diagnostic est précoce, meilleure est la prise en charge. Votre médecin traitant peut vous orienter vers un infectiologue ou un centre de référence si la situation l'exige [2].

Bon à savoir : en cas d'épidémie dans votre élevage, une consultation préventive est recommandée même en l'absence de symptômes. Cette démarche permet un dépistage précoce et la mise en place de mesures de protection adaptées [1,2].

Questions Fréquentes

Les pestivirus peuvent-ils vraiment infecter l'humain ?
Oui, bien que ce soit exceptionnel. Les cas documentés concernent principalement des professionnels exposés (vétérinaires, éleveurs) [1,2].

Comment savoir si j'ai été infecté ?
Seules des analyses sanguines spécialisées (sérologie, RT-PCR) peuvent confirmer l'infection. Les symptômes seuls ne suffisent pas au diagnostic [2,12].

Existe-t-il un vaccin pour l'humain ?
Non, aucun vaccin humain n'est actuellement disponible. La prévention repose sur les mesures de protection individuelle [6,11].

Puis-je transmettre l'infection à ma famille ?
La transmission interhumaine n'a jamais été documentée. Le risque de contamination familiale est donc considéré comme nul [2].

Combien de temps dure la convalescence ?
La durée varie de 2 à 6 semaines pour la phase aiguë, avec une convalescence pouvant s'étendre sur plusieurs mois [2].

Dois-je arrêter de travailler avec les animaux ?
Pas nécessairement. Avec les bonnes mesures de protection, vous pouvez continuer votre activité professionnelle en toute sécurité [1,2].

Questions Fréquentes

Les pestivirus peuvent-ils vraiment infecter l'humain ?

Oui, bien que ce soit exceptionnel. Les cas documentés concernent principalement des professionnels exposés (vétérinaires, éleveurs).

Comment savoir si j'ai été infecté ?

Seules des analyses sanguines spécialisées (sérologie, RT-PCR) peuvent confirmer l'infection. Les symptômes seuls ne suffisent pas au diagnostic.

Existe-t-il un vaccin pour l'humain ?

Non, aucun vaccin humain n'est actuellement disponible. La prévention repose sur les mesures de protection individuelle.

Puis-je transmettre l'infection à ma famille ?

La transmission interhumaine n'a jamais été documentée. Le risque de contamination familiale est donc considéré comme nul.

Combien de temps dure la convalescence ?

La durée varie de 2 à 6 semaines pour la phase aiguë, avec une convalescence pouvant s'étendre sur plusieurs mois.

Dois-je arrêter de travailler avec les animaux ?

Pas nécessairement. Avec les bonnes mesures de protection, vous pouvez continuer votre activité professionnelle en toute sécurité.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Séances AVF 2025 - Académie Vétérinaire de France. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Hépatites virales : symptômes, traitement, prévention. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Séances AVF 2024 - Académie Vétérinaire de France. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Seroprevalence of bovine viral diarrhea virus infection and associated factors. Nature Scientific Reports, 2024.Lien
  5. [5] Phylogenetic analysis and classification of pestiviruses based on nucleotide sequence. ResearchGate, 2024.Lien
  6. [6] Yuan M, Yang X. Different Types of Vaccines against Pestiviral Infections: Barriers for Pestis. Viruses, 2022.Lien
  7. [7] Abounaaja F, Babaoglu AR. Genetic Variability of Pestivirus A (BVDV‐1) Circulating in Cattle From Eastern Turkey. Veterinary Medicine and Science, 2025.Lien
  8. [8] Uzoka UH, Júnior AS. Understanding the global distribution of atypical porcine pestivirus (APPeV). Animal Health Research Reviews, 2023.Lien
  9. [9] Hill H, Reddick D. Enhancing the understanding of coinfection outcomes: Impact of natural atypical porcine pestivirus infection on porcine reproductive and respiratory syndrome. 2024.Lien
  10. [10] Kanat Ö. Molecular and histopathologic investigation of Pestivirus, Chlamydophila abortus and Listeria monocytogenes infections in aborted sheep foetuses. Journal of the Hellenic Veterinary Medical Society, 2022.Lien
  11. [11] Lee YH, Jung BK. Protective Efficacy of a Chimeric Pestivirus KD26_E2LOM Vaccine Against Classical Swine Fever Virus Infection of Pigs. Viruses, 2025.Lien
  12. [12] Song H, Gao X. Development and application of an indirect ELISA for detection of antibodies against emerging atypical porcine pestivirus. Virology Journal, 2024.Lien
  13. [13] Beilleau G, Stalder H. The Pestivirus RNase Erns Tames the Interferon Response of the Respiratory Epithelium. Viruses, 2024.Lien
  14. [14] La Diarrhée Virale Bovine (BVD). Zoetis France.Lien
  15. [15] Diarrhée virale bovine. Wikipédia.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • La Diarrhée Virale Bovine (BVD) (www2.zoetis.fr)

    Symptômes · Ulcérations de la bouche et du tube digestif et diarrhée hémorragique. · Diminution des performances de reproduction. · Immunosuppression, à l'origine ...

  • Diarrhée virale bovine (fr.wikipedia.org)

    Cette maladie est due à un virus de la famille des pestivirus. La ... Diagnostic et traitement. modifier. Il n'existe pas réellement de traitement ...

  • Les maladies d'origine virale - Thèses (theses.vet-alfort.fr)

    Affection congénitale des petits ruminants, virulente et contagieuse. L'agent causal est un pestivirus qui présente une parenté étroite avec le virus de la ...

  • Etude de la variabilité virale des Pestivirus et ... (theses.hal.science)

    de R La Polla · 2022 — Lors d'infection aigüe, les symptômes sont d'abord respiratoires et ... campagnes d'éradication par le diagnostic et le traitement, BVDV reste ...

  • Présentation des infections virales (msdmanuals.com)

    Le diagnostic repose sur la symptomatologie, les tests sanguins et les cultures, ou l'examen des tissus infectés. Des médicaments antiviraux peuvent interférer ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.