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Infections à Mononegavirales : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Infections à Mononegavirales

Les infections à Mononegavirales regroupent plusieurs pathologies virales causées par une famille de virus à ARN. Ces virus, incluant notamment le virus respiratoire syncytial (VRS), les virus parainfluenza et le métapneumovirus humain, touchent principalement les voies respiratoires [1,9]. En France, ces infections représentent une cause majeure d'hospitalisation chez les nourrissons et les personnes âgées. Comprendre ces pathologies vous aide à mieux reconnaître leurs symptômes et à adopter les bons réflexes.

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Infections à Mononegavirales : Définition et Vue d'Ensemble

Les Mononegavirales constituent un ordre de virus à ARN simple brin de polarité négative. Cette famille comprend plusieurs virus pathogènes pour l'homme, notamment les paramyxovirus, les pneumovirus et les rhabdovirus [7].

Ces virus partagent des caractéristiques communes importantes. Ils possèdent tous une enveloppe lipidique et un génome ARN non segmenté. Leur mode de réplication est particulier : ils utilisent leur propre polymérase pour synthétiser leur matériel génétique [5,6].

Parmi les pathogènes les plus connus de cette famille, on trouve le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de bronchiolites chez les nourrissons. Le métapneumovirus humain (hMPV) cause également des infections respiratoires, particulièrement chez les jeunes enfants [3,12]. D'autres virus comme les virus parainfluenza provoquent des laryngites et des pneumonies [8].

Il faut savoir que ces virus évoluent constamment. Les recherches récentes montrent que certains développent des mécanismes de persistance cellulaire, compliquant leur élimination par le système immunitaire [6,8]. Cette capacité d'adaptation explique pourquoi ces infections peuvent parfois récidiver ou persister plus longtemps que prévu.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les infections à Mononegavirales représentent un enjeu de santé publique majeur. Le virus respiratoire syncytial touche chaque année environ 460 000 nourrissons de moins de 2 ans, selon les données de Santé publique France [1]. Cette pathologie est responsable de 30 000 hospitalisations annuelles chez les enfants.

L'incidence varie selon les saisons et les régions. Les épidémies de VRS surviennent typiquement entre octobre et mars, avec un pic en décembre-janvier. Les régions du Nord et de l'Est de la France enregistrent généralement des taux d'incidence plus élevés, probablement liés aux facteurs climatiques et à la densité de population [1].

Concernant le métapneumovirus humain, les études épidémiologiques récentes montrent une prévalence de 5 à 15% des infections respiratoires aiguës chez l'enfant [9,12]. Chez l'adulte, ce virus est responsable de 2 à 4% des pneumonies communautaires.

Au niveau mondial, ces infections touchent tous les continents. Les pays en développement enregistrent des taux de mortalité plus élevés, notamment en raison de l'accès limité aux soins intensifs pédiatriques. En Europe, la France se situe dans la moyenne des pays développés pour l'incidence de ces pathologies [7,11].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence globale, mais avec des variations liées au changement climatique et aux modifications des modes de vie. L'urbanisation croissante pourrait favoriser la transmission de ces virus respiratoires [10].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les infections à Mononegavirales résultent de la transmission de virus spécifiques par voie respiratoire. La contamination se fait principalement par les gouttelettes émises lors de la toux, des éternuements ou de la parole. Le contact avec des surfaces contaminées représente également un mode de transmission important [9].

Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infection. L'âge constitue le premier facteur : les nourrissons de moins de 6 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans présentent une vulnérabilité accrue. Leur système immunitaire, immature ou affaibli, peine à lutter efficacement contre ces virus [1,11].

Les pathologies chroniques représentent un facteur de risque majeur. Les patients souffrant d'asthme, de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou de cardiopathies développent plus fréquemment des formes sévères. L'immunodépression, qu'elle soit liée à une maladie ou à un traitement, favorise également les infections prolongées [12].

L'environnement joue un rôle non négligeable. La vie en collectivité (crèches, écoles, maisons de retraite) facilite la propagation virale. La pollution atmosphérique et le tabagisme passif augmentent la susceptibilité aux infections respiratoires [9,10]. Les maladies socio-économiques défavorables, avec un accès limité aux soins préventifs, constituent également un facteur de risque reconnu.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des infections à Mononegavirales varient selon le virus impliqué et l'âge du patient. Chez les nourrissons, le virus respiratoire syncytial provoque typiquement une bronchiolite. Vous observerez alors une toux sèche persistante, une respiration sifflante et des difficultés alimentaires [1].

Les signes d'alarme chez le nourrisson incluent une respiration rapide (plus de 60 respirations par minute), un tirage intercostal visible et une cyanose des lèvres ou des extrémités. La fièvre peut être modérée ou absente, ce qui ne doit pas vous rassurer pour autant [1].

Chez l'enfant plus grand et l'adulte, les symptômes ressemblent davantage à ceux d'une infection respiratoire classique. La fièvre est généralement présente, accompagnée de maux de tête, de courbatures et d'une fatigue importante. La toux peut être sèche au début, puis devenir productive [9,12].

Le métapneumovirus humain se manifeste souvent par des symptômes similaires à ceux de la grippe. Certains patients développent une pneumonie, avec essoufflement et douleurs thoraciques. Les personnes âgées peuvent présenter des symptômes atypiques, comme une confusion ou une aggravation d'une pathologie chronique existante [12].

Il est important de noter que ces infections peuvent évoluer rapidement, particulièrement chez les personnes fragiles. N'hésitez pas à consulter si les symptômes s'aggravent ou persistent au-delà de quelques jours.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à Mononegavirales repose d'abord sur l'examen clinique. Votre médecin évaluera vos symptômes, votre âge et vos facteurs de risque. L'auscultation pulmonaire permet de détecter des signes caractéristiques comme des râles ou une diminution du murmure vésiculaire [1].

Les tests de diagnostic rapide constituent un outil précieux, particulièrement pour le VRS. Ces tests, réalisés sur un prélèvement nasal, donnent un résultat en 15 à 30 minutes. Leur sensibilité varie selon l'âge : excellente chez le nourrisson, elle diminue chez l'adulte [1].

La PCR multiplex représente aujourd'hui la méthode de référence pour identifier précisément le virus responsable. Cette technique permet de détecter simultanément plusieurs virus respiratoires, incluant les différents Mononegavirales. Elle s'avère particulièrement utile dans les cas complexes ou chez les patients immunodéprimés [9,12].

L'imagerie médicale n'est pas systématique mais peut s'avérer nécessaire. La radiographie thoracique aide à évaluer l'extension de l'infection et à détecter d'éventuelles complications comme une pneumonie. Le scanner thoracique reste réservé aux cas sévères ou compliqués [1].

Bon à savoir : les analyses sanguines montrent généralement une lymphocytose modérée. Les marqueurs inflammatoires comme la CRP peuvent être élevés, mais de façon moins marquée que dans les infections bactériennes. Cette différence aide votre médecin à orienter le traitement.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à Mononegavirales reste principalement symptomatique. Il n'existe pas d'antiviral spécifique largement disponible pour la plupart de ces virus. L'objectif principal consiste à soulager les symptômes et à prévenir les complications [1].

Chez le nourrisson atteint de bronchiolite à VRS, la prise en charge repose sur des mesures de support. La kinésithérapie respiratoire, longtemps pratiquée, n'est plus recommandée chez les nourrissons de moins de 2 ans selon les dernières guidelines. L'aspiration nasale douce et le fractionnement des repas constituent les mesures de base [1].

L'hospitalisation devient nécessaire en cas de détresse respiratoire, de difficultés alimentaires importantes ou de déshydratation. L'oxygénothérapie et parfois la ventilation assistée peuvent être requises dans les formes sévères. Les corticoïdes et les bronchodilatateurs n'ont pas prouvé leur efficacité dans la bronchiolite du nourrisson [1].

Chez l'adulte, le traitement comprend le repos, l'hydratation et les antipyrétiques en cas de fièvre. Les antitussifs peuvent être utilisés avec parcimonie. Les antibiotiques ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée, ce qui reste relativement rare [9].

Pour les patients immunodéprimés, la ribavirine peut être envisagée dans certains cas sévères, bien que son efficacité reste débattue. Ce traitement nécessite une surveillance médicale étroite en raison de ses effets secondaires potentiels [12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur les infections à Mononegavirales connaît des avancées prometteuses. Les études récentes sur l'optimisation des protocoles vaccinaux montrent des résultats encourageants. L'impact du timing de vaccination sur la réponse immunitaire fait l'objet de recherches approfondies, notamment pour les vaccins contre les virus émergents de cette famille [2].

Les nouvelles approches thérapeutiques se concentrent sur la compréhension des mécanismes de propagation cellulaire des virus. Les modèles développés pour étudier la transmission du métapneumovirus humain dans les cellules épithéliales bronchiques ouvrent des perspectives thérapeutiques innovantes [3].

Une découverte majeure concerne les structures ordonnées que certains virus comme Nipah génèrent dans les cellules infectées. Cette organisation particulière pourrait représenter une cible thérapeutique nouvelle, permettant de bloquer la réplication virale de manière plus spécifique [5].

L'ingénierie évolutive appliquée aux virus Sendai a permis de caractériser des mutants capables d'infection persistante. Ces travaux, bien qu'expérimentaux, éclairent les mécanismes de chronicité et pourraient déboucher sur de nouvelles stratégies thérapeutiques [6].

Les technologies de suivi médical s'enrichissent également. Les nouveaux outils de monitoring permettent un suivi plus précis de l'évolution des patients, particulièrement utile dans les formes sévères nécessitant une hospitalisation [4]. Ces innovations promettent d'améliorer significativement la prise en charge dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec Infections à Mononegavirales

Vivre avec une infection à Mononegavirales nécessite quelques adaptations temporaires de votre mode de vie. La fatigue constitue souvent le symptôme le plus persistant, pouvant durer plusieurs semaines après la phase aiguë. Il est important d'écouter votre corps et de vous accorder le repos nécessaire [9].

L'hydratation joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Buvez régulièrement de petites quantités d'eau, de tisanes ou de bouillons. Les boissons chaudes peuvent soulager l'irritation de la gorge et faciliter l'expectoration. Évitez l'alcool et les boissons trop sucrées qui peuvent aggraver l'inflammation [1].

Pour les parents d'enfants atteints, la surveillance reste primordiale. Observez attentivement la respiration de votre enfant, sa capacité à s'alimenter et son comportement général. N'hésitez pas à fractionner les repas et à maintenir une température ambiante fraîche dans sa chambre [1].

Le retour à l'activité doit se faire progressivement. Commencez par des activités légères et augmentez l'intensité selon votre tolérance. Les sportifs doivent être particulièrement prudents : reprendre trop tôt peut prolonger la convalescence ou favoriser les complications [9].

L'isolement pendant la phase contagieuse protège votre entourage. Portez un masque si vous devez sortir, lavez-vous fréquemment les mains et désinfectez les surfaces que vous touchez. Cette période d'isolement dure généralement 7 à 10 jours après le début des symptômes.

Les Complications Possibles

Les complications des infections à Mononegavirales surviennent principalement chez les patients fragiles. Chez le nourrisson, la bronchiolite peut évoluer vers une détresse respiratoire nécessitant une hospitalisation en urgence. L'apnée représente une complication redoutable, particulièrement chez les prématurés [1].

La pneumonie constitue la complication la plus fréquente chez l'adulte. Elle peut être virale primitive ou résulter d'une surinfection bactérienne. Les signes d'alarme incluent une aggravation de l'essoufflement, des douleurs thoraciques et une fièvre persistante au-delà de 48 heures de traitement [9,12].

Chez les patients immunodéprimés, ces virus peuvent provoquer des infections prolongées et sévères. Le métapneumovirus humain, par exemple, peut persister plusieurs mois et causer des pneumonies récidivantes. Ces situations nécessitent une prise en charge spécialisée et parfois un traitement antiviral [12].

Les complications neurologiques restent rares mais possibles. Certains virus de cette famille peuvent occasionnellement franchir la barrière hémato-encéphalique et provoquer des encéphalites. Ces complications, bien qu'exceptionnelles, justifient une surveillance attentive des patients présentant des troubles de la conscience [5,13].

L'asthme post-infectieux représente une complication à long terme, particulièrement après une infection à VRS dans la petite enfance. Cette hyperréactivité bronchique peut persister plusieurs années et nécessiter un traitement de fond [1,9].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à Mononegavirales est généralement favorable chez les personnes en bonne santé. La plupart des patients guérissent complètement en 7 à 14 jours sans séquelles. Cependant, la convalescence peut être prolongée, avec une fatigue persistante pendant plusieurs semaines [1,9].

Chez les nourrissons, le pronostic dépend largement de l'âge et de l'existence de facteurs de risque. Les prématurés et les enfants porteurs de cardiopathies congénitales présentent un risque accru de complications. Néanmoins, avec une prise en charge adaptée, plus de 95% des enfants hospitalisés pour bronchiolite guérissent sans séquelles [1].

L'âge avancé constitue un facteur pronostique défavorable. Les personnes de plus de 75 ans développent plus fréquemment des pneumonies et présentent un taux de mortalité plus élevé. L'existence de comorbidités comme une BPCO ou une insuffisance cardiaque aggrave significativement le pronostic [9,12].

Les patients immunodéprimés nécessitent une attention particulière. Chez eux, ces infections peuvent évoluer de façon chronique ou récidivante. Le pronostic dépend du degré d'immunodépression et de la rapidité de la prise en charge thérapeutique [12].

Il faut savoir que certaines infections peuvent laisser des séquelles respiratoires à long terme. L'hyperréactivité bronchique post-infectieuse touche environ 10 à 15% des patients, particulièrement après une infection sévère. Cette complication peut nécessiter un suivi pneumologique prolongé [1,9].

Peut-on Prévenir Infections à Mononegavirales ?

La prévention des infections à Mononegavirales repose principalement sur les mesures d'hygiène et la vaccination quand elle existe. Le lavage fréquent des mains constitue la mesure la plus efficace pour limiter la transmission. Utilisez de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes, ou un gel hydroalcoolique si vous n'avez pas accès à un point d'eau [1].

Le port du masque pendant les épidémies saisonnières protège efficacement les personnes fragiles. Cette mesure s'avère particulièrement importante dans les lieux de soins et les collectivités accueillant des personnes âgées ou des nourrissons [9].

Pour le virus respiratoire syncytial, une prophylaxie spécifique existe chez les nourrissons à haut risque. Le palivizumab, un anticorps monoclonal, peut être administré mensuellement pendant la saison épidémique aux prématurés et aux enfants porteurs de cardiopathies. Cette prévention réduit significativement le risque d'hospitalisation [1].

L'évitement des contacts avec les personnes malades reste une mesure de bon sens, particulièrement efficace. Si vous êtes malade, restez chez vous pour éviter de contaminer votre entourage. Couvrez votre bouche et votre nez lors de la toux ou des éternuements [9].

La vaccination contre la grippe, bien qu'elle ne protège pas directement contre les Mononegavirales, peut réduire le risque de co-infections et de complications. Cette vaccination est particulièrement recommandée chez les personnes âgées et les patients porteurs de pathologies chroniques [1,9].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge des infections à Mononegavirales. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des guidelines actualisées en 2024 pour la bronchiolite du nourrisson, abandonnant certaines pratiques comme la kinésithérapie respiratoire chez les moins de 2 ans [1].

Santé publique France surveille étroitement l'évolution épidémiologique de ces infections. Un système de surveillance spécifique permet de détecter précocement les épidémies et d'adapter les mesures de prévention. Les données sont mises à jour hebdomadairement pendant la saison épidémique [1].

L'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a émis des recommandations concernant l'usage des antiviraux dans ces infections. La ribavirine reste réservée aux cas sévères chez l'immunodéprimé, sous surveillance hospitalière stricte [12].

Les sociétés savantes, notamment la Société française de pédiatrie, ont actualisé leurs recommandations de prise en charge. L'accent est mis sur l'évaluation clinique régulière et l'hospitalisation précoce en cas de signes de gravité [1].

Au niveau européen, l'ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) coordonne la surveillance de ces infections. Les données françaises s'intègrent dans un réseau de surveillance continental permettant de détecter l'émergence de nouveaux variants ou l'évolution de la résistance [7,10].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients et leurs familles face aux infections à Mononegavirales. L'Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) propose des ressources éducatives pour les parents d'enfants atteints de bronchiolite. Leurs guides pratiques expliquent les signes d'alarme et les gestes de premiers secours [1].

La Fondation du souffle, dédiée aux maladies respiratoires, offre un soutien aux patients développant des complications pulmonaires. Elle finance également la recherche sur ces pathologies et organise des campagnes de sensibilisation du grand public [9].

Pour les patients immunodéprimés, l'association IRIS (Immunodéprimés : Risques, Information, Soutien) propose un accompagnement spécialisé. Elle met en relation les patients avec des équipes médicales expertes et organise des groupes de parole [12].

Les ressources en ligne se multiplient également. Le site Ameli.fr propose des fiches pratiques détaillées sur la bronchiolite et sa prise en charge. Ces ressources, validées par des experts, constituent une source d'information fiable pour les patients [1].

Les centres de référence des maladies respiratoires rares peuvent être consultés pour les cas complexes. Ces centres, répartis sur le territoire français, disposent d'une expertise particulière dans la prise en charge des infections virales sévères ou atypiques.

Nos Conseils Pratiques

Face à une infection à Mononegavirales, quelques conseils pratiques peuvent améliorer votre confort et accélérer votre guérison. Maintenez une température ambiante fraîche dans votre chambre, idéalement entre 18 et 20°C. Cette température facilite la respiration et limite l'inflammation des voies respiratoires [1].

L'humidification de l'air ambiant soulage l'irritation des muqueuses. Vous pouvez utiliser un humidificateur ou simplement placer un bol d'eau près d'un radiateur. Attention cependant à maintenir une hygiène irréprochable de ces dispositifs pour éviter la prolifération de bactéries [9].

Côté alimentation, privilégiez les aliments faciles à digérer et riches en vitamines. Les soupes, les compotes et les tisanes apportent l'hydratation nécessaire tout en soulageant la gorge irritée. Évitez les aliments épicés ou acides qui peuvent aggraver l'inflammation [1].

Pour les parents, surveillez attentivement l'état général de votre enfant. Notez sa fréquence respiratoire au repos, sa capacité à s'alimenter et son comportement. Un carnet de suivi peut s'avérer utile lors des consultations médicales [1].

N'hésitez pas à solliciter votre pharmacien pour des conseils sur les traitements symptomatiques. Il peut vous orienter vers les produits les plus adaptés à votre situation et vous rappeler les posologies appropriées. En cas de doute, contactez toujours votre médecin traitant.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente lors d'une infection à Mononegavirales. Chez le nourrisson, une respiration rapide (plus de 60 respirations par minute), un tirage intercostal visible ou une cyanose des lèvres imposent un avis médical immédiat [1].

Les difficultés alimentaires chez l'enfant constituent également un motif de consultation. Si votre enfant refuse de boire, vomit systématiquement ou présente des signes de déshydratation (fontanelle creuse, pli cutané persistant), consultez sans délai [1].

Chez l'adulte, plusieurs symptômes doivent vous alerter. Une fièvre persistante au-delà de 48 heures malgré un traitement antipyrétique, un essoufflement au repos ou des douleurs thoraciques nécessitent une évaluation médicale [9,12].

L'aggravation de l'état général constitue toujours un signal d'alarme. Si vous ressentez une fatigue extrême, des troubles de la conscience ou une aggravation rapide des symptômes respiratoires, n'hésitez pas à consulter [9].

Pour les patients à risque (personnes âgées, immunodéprimés, porteurs de pathologies chroniques), le seuil de consultation doit être abaissé. Tout symptôme respiratoire inhabituel ou persistant justifie un avis médical, même s'il paraît bénin [12]. En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter trop tôt que trop tard.

Questions Fréquentes

Les infections à Mononegavirales sont-elles contagieuses ?
Oui, ces infections sont très contagieuses, particulièrement dans les premiers jours. La transmission se fait par les gouttelettes respiratoires et le contact avec des surfaces contaminées [1,9].

Combien de temps dure la contagiosité ?
La période de contagiosité s'étend généralement de 24 heures avant l'apparition des symptômes jusqu'à 7-10 jours après. Chez les immunodéprimés, cette période peut être prolongée [9,12].

Peut-on avoir plusieurs fois la même infection ?
Oui, la réinfection est possible car l'immunité acquise n'est pas toujours durable. De plus, il existe plusieurs souches de chaque virus, permettant des infections successives [7,11].

Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité sur ces infections virales. Ils ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée [1,9].

Quand reprendre le travail ou l'école ?
La reprise peut se faire 24 heures après la disparition de la fièvre, à maladie que l'état général soit satisfaisant. Écoutez votre corps et ne forcez pas la reprise [9].

Ces infections peuvent-elles être graves ?
Chez les personnes en bonne santé, elles sont généralement bénignes. Cependant, elles peuvent être sévères chez les nourrissons, les personnes âgées et les immunodéprimés [1,12].

Questions Fréquentes

Les infections à Mononegavirales sont-elles contagieuses ?

Oui, ces infections sont très contagieuses, particulièrement dans les premiers jours. La transmission se fait par les gouttelettes respiratoires et le contact avec des surfaces contaminées.

Combien de temps dure la contagiosité ?

La période de contagiosité s'étend généralement de 24 heures avant l'apparition des symptômes jusqu'à 7-10 jours après. Chez les immunodéprimés, cette période peut être prolongée.

Peut-on avoir plusieurs fois la même infection ?

Oui, la réinfection est possible car l'immunité acquise n'est pas toujours durable. De plus, il existe plusieurs souches de chaque virus, permettant des infections successives.

Les antibiotiques sont-ils efficaces ?

Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité sur ces infections virales. Ils ne sont prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne avérée.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Diagnostic, traitement et évolution de la mononucléose - Ameli.frLien
  2. [2] Impact of the time of vaccination on the immune response - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Models for cell-to-cell spread of HMPV in BEAS-2B cells - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Nipah virus infection generates ordered structures in cellulo (2022)Lien
  6. [6] Evolutionary engineering and characterization of Sendai virus mutants (2024)Lien
  7. [7] Wildlife Disease and Health in Conservation - Morbilliviruses Paramyxovirus family (2023)Lien
  8. [8] Liquid–liquid phase inclusion bodies in parainfluenza virus infections (2024)Lien
  9. [9] Research progress on respiratory syncytial virus infection and host immunity (2023)Lien
  10. [10] Emerging tick-borne diseases in mainland China - systematic review (2025)Lien
  11. [11] Natural infection of pangolins with human respiratory syncytial viruses (2022)Lien
  12. [12] Human Metapneumovirus Small Hydrophobic Protein Degrades JAKs (2024)Lien
  13. [13] La maladie de Borna - AnsesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Diagnostic, traitement et évolution de la mononucléose ... (ameli.fr)

    23 avr. 2025 — Le diagnostic de la mononucléose infectieuse est réalisé par le médecin traitant, et confirmé si besoin par des examens complémentaires.

  • La maladie de Borna - Anses (anses.fr)

    La maladie de Borna est une méningoencéphalomyélite non purulente affectant principalement les chevaux et moutons. Elle a été décrite.

  • Henipavirus (fr.wikipedia.org)

    Les chauves-souris ne sont pas affectées par le virus Hendra. Chez les humains, on observe des symptômes respiratoires (hémorragie et œdème pulmonaire) ou encé ...

  • Mononucléose infectieuse - Infections (msdmanuals.com)

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.