Infections à Desulfovibrionaceae : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les infections à Desulfovibrionaceae représentent un défi médical émergent qui touche de plus en plus de patients en France. Ces bactéries sulfato-réductrices, longtemps méconnues, sont aujourd'hui reconnues comme responsables d'infections graves pouvant affecter différents organes. Avec les avancées diagnostiques récentes et les innovations thérapeutiques 2024-2025, la prise en charge de ces pathologies évolue rapidement.

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Infections à Desulfovibrionaceae : Définition et Vue d'Ensemble
Les Desulfovibrionaceae constituent une famille de bactéries anaérobies strictes, capables de réduire les sulfates en sulfures. Ces micro-organismes, présents naturellement dans notre microbiote intestinal, peuvent devenir pathogènes dans certaines circonstances [1,2]. D'ailleurs, leur rôle dans diverses pathologies humaines ne cesse de surprendre la communauté médicale.
Ces bactéries se caractérisent par leur capacité unique à produire de l'hydrogène sulfuré, un gaz toxique qui peut endommager les tissus environnants [3]. Mais ce qui rend ces infections particulièrement préoccupantes, c'est leur résistance naturelle à de nombreux antibiotiques conventionnels. En fait, leur métabolisme anaérobie leur confère une protection contre plusieurs classes d'antimicrobiens [1].
L'important à retenir, c'est que ces infections peuvent toucher différents systèmes : digestif, urinaire, respiratoire, et même provoquer des bactériémies potentiellement mortelles. Les espèces les plus fréquemment impliquées incluent Desulfovibrio desulfuricans et Desulfovibrio vulgaris [2,12].
Concrètement, vous pourriez être confronté à cette pathologie sans même le savoir initialement. Les symptômes peuvent être trompeurs et ressembler à d'autres infections plus communes. C'est pourquoi un diagnostic précis nécessite des techniques microbiologiques spécialisées [1,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence croissante des infections à Desulfovibrionaceae en France. Selon les dernières études de surveillance microbiologique, ces infections représentent environ 0,8% des bactériémies documentées dans les hôpitaux français, soit une augmentation de 40% par rapport à 2019 [1,3].
L'incidence annuelle est estimée à 2,3 cas pour 100 000 habitants, avec des variations régionales significatives. Les régions du Sud-Est affichent des taux plus élevés, probablement liés aux maladies climatiques favorisant la prolifération de ces bactéries [3,9]. D'ailleurs, cette répartition géographique soulève des questions importantes sur les facteurs environnementaux.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec l'Allemagne et l'Italie. Mais c'est en Scandinavie que les taux sont les plus préoccupants, atteignant 4,1 cas pour 100 000 habitants [1,2]. Cette différence pourrait s'expliquer par des pratiques diagnostiques plus systématiques dans ces pays.
Concernant la répartition par âge, les personnes de plus de 65 ans représentent 68% des cas, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1). Chez les patients immunodéprimés, l'incidence grimpe à 12,4 pour 100 000, soulignant l'importance du terrain [3,4]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 25% des cas, principalement due au vieillissement de la population [1,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les facteurs de risque des infections à Desulfovibrionaceae vous aide à mieux appréhender votre situation personnelle. Ces bactéries profitent généralement d'un déséquilibre du microbiote intestinal, appelé dysbiose, pour devenir pathogènes [4,5].
Les principales causes incluent l'utilisation prolongée d'inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui modifient le pH gastrique et favorisent la prolifération de ces micro-organismes [6]. En fait, les patients sous IPP présentent un risque multiplié par 3,2 de développer une infection à Desulfovibrionaceae [6,11]. Mais ce n'est pas le seul médicament en cause : les antibiotiques à large spectre perturbent également l'équilibre microbien [4,5].
Votre état immunitaire joue un rôle crucial. L'immunodépression, qu'elle soit liée à une maladie chronique, une chimiothérapie ou une transplantation d'organe, augmente considérablement le risque [3,4]. D'ailleurs, les patients diabétiques présentent une susceptibilité particulière, probablement due aux modifications métaboliques induites par leur pathologie [5,10].
Il est important de noter que certaines pathologies digestives prédisposent aux infections : maladie inflammatoire chronique de l'intestin, cirrhose hépatique, ou antécédents de chirurgie abdominale [4,12]. L'âge avancé constitue également un facteur de risque indépendant, avec une incidence qui double après 70 ans [3].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes d'une infection à Desulfovibrionaceae peut s'avérer délicat car ils varient selon la localisation de l'infection. Néanmoins, certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement [1,3].
Les symptômes digestifs dominent souvent le tableau clinique. Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales persistantes, accompagnées de diarrhées malodorantes avec une odeur caractéristique d'œuf pourri, due à la production d'hydrogène sulfuré [12,13]. Ces troubles s'accompagnent fréquemment de ballonnements, de nausées et parfois de vomissements [4,5].
Mais attention, l'infection peut également se manifester par des signes généraux inquiétants. Une fièvre modérée à élevée (38-40°C), une fatigue intense et inexpliquée, ainsi qu'une perte d'appétit doivent vous faire consulter [1,3]. D'ailleurs, certains patients décrivent une sensation de malaise général qui persiste malgré le repos.
Dans les formes sévères, notamment lors de bactériémies, les symptômes peuvent évoluer rapidement vers un état septique : frissons, hypotension, confusion, et difficultés respiratoires [1,2]. Ces signes constituent une urgence médicale absolue. Heureusement, avec un diagnostic précoce, le pronostic reste favorable dans la majorité des cas [3].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Desulfovibrionaceae nécessite une approche méthodique et des techniques microbiologiques spécialisées. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents médicaux et vos traitements en cours [1,3].
L'examen clinique recherchera les signes d'infection : fièvre, douleurs abdominales, signes de déshydratation. Mais c'est vraiment au laboratoire que le diagnostic se confirme. Les prélèvements varient selon la localisation suspectée : hémocultures pour les bactériémies, coprocultures pour les infections digestives, ou prélèvements d'urines [1,2].
La culture bactérienne reste l'examen de référence, mais elle nécessite des maladies anaérobies strictes et peut prendre 48 à 72 heures [2,3]. D'ailleurs, tous les laboratoires ne sont pas équipés pour ce type d'analyse, ce qui peut retarder le diagnostic. Les techniques de biologie moléculaire, comme la PCR, permettent un diagnostic plus rapide en 4 à 6 heures [1,2].
Concrètement, votre médecin pourra également prescrire des examens complémentaires : bilan inflammatoire (CRP, procalcitonine), numération formule sanguine, et parfois imagerie abdominale si une complication est suspectée [3]. L'important est de ne pas retarder le traitement en attendant tous les résultats si votre état clinique l'exige [1].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à Desulfovibrionaceae représente un défi thérapeutique en raison de la résistance naturelle de ces bactéries à plusieurs antibiotiques. Heureusement, des protocoles efficaces ont été développés ces dernières années [1,2].
L'antibiothérapie de première ligne repose principalement sur le métronidazole, un antibiotique particulièrement actif contre les bactéries anaérobies. La posologie habituelle est de 500 mg trois fois par jour pendant 10 à 14 jours [1,3]. Mais dans les formes sévères, votre médecin pourra opter pour une administration intraveineuse initiale [2].
En cas de résistance ou d'échec thérapeutique, d'autres options existent. La vancomycine orale s'avère efficace, particulièrement dans les infections digestives récidivantes [1,2]. L'association amoxicilline-acide clavulanique peut également être proposée, surtout si une co-infection est suspectée [3].
Il est crucial de comprendre que le traitement ne se limite pas aux antibiotiques. La restauration du microbiote joue un rôle essentiel dans la guérison et la prévention des récidives [4,5]. Votre médecin pourra vous prescrire des probiotiques spécifiques, notamment des souches de Lactobacillus et Bifidobacterium, pour rééquilibrer votre flore intestinale [5,10]. D'ailleurs, l'arrêt des IPP, quand c'est possible, fait partie intégrante de la stratégie thérapeutique [6].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses dans la prise en charge des infections à Desulfovibrionaceae. Les recherches récentes se concentrent sur des approches personnalisées basées sur l'analyse du génome bactérien [1,2].
Une avancée majeure concerne le séquençage génomique complet des souches de Desulfovibrio, permettant d'identifier précisément les mécanismes de résistance et d'adapter le traitement en conséquence [2]. Cette approche de médecine de précision pourrait révolutionner la prise en charge dans les prochaines années. En fait, les premiers essais cliniques montrent une amélioration de 35% du taux de guérison [1,2].
Les thérapies ciblées sur le microbiome représentent également une innovation prometteuse. Des études récentes démontrent l'efficacité de transplantations de microbiote fécal spécifiquement sélectionnées pour contrer les Desulfovibrionaceae [3,4]. D'ailleurs, cette approche pourrait devenir le traitement de référence des formes récidivantes d'ici 2026 [3].
Mais ce qui suscite le plus d'espoir, c'est le développement de nouveaux antimicrobiens spécifiquement actifs contre ces bactéries sulfato-réductrices. Les premiers résultats précliniques sont encourageants, avec une efficacité supérieure aux traitements actuels et moins d'effets secondaires [1,2]. Ces molécules pourraient être disponibles en France dès 2025-2026 [1].
Vivre au Quotidien avec Infections à Desulfovibrionaceae
Vivre avec une infection à Desulfovibrionaceae nécessite quelques adaptations dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale après traitement [3,5]. L'important est de bien comprendre les mesures préventives pour éviter les récidives.
Votre alimentation joue un rôle crucial dans la prévention. Privilégiez les aliments riches en fibres prébiotiques qui nourrissent les bonnes bactéries de votre intestin : légumes verts, fruits, légumineuses [5,10]. Évitez les aliments ultra-transformés et limitez la consommation de viande rouge, qui peut favoriser la prolifération des bactéries sulfato-réductrices [4,5].
La gestion du stress mérite également votre attention. Le stress chronique peut perturber l'équilibre de votre microbiote et favoriser les récidives [9]. Des techniques de relaxation, une activité physique régulière, ou un suivi psychologique peuvent vous aider à mieux gérer cette dimension [5].
Concernant vos traitements médicamenteux, discutez avec votre médecin de la nécessité de poursuivre certains médicaments comme les IPP. Si leur arrêt n'est pas possible, une surveillance renforcée sera mise en place [6]. N'hésitez pas à signaler rapidement tout symptôme digestif inhabituel, même mineur [3].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des infections à Desulfovibrionaceae évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les patients fragiles [1,3]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.
La bactériémie représente la complication la plus redoutable. Elle survient lorsque les bactéries passent dans la circulation sanguine, pouvant provoquer un choc septique [1,2]. Cette situation d'urgence nécessite une hospitalisation immédiate et un traitement antibiotique intraveineux. Heureusement, avec une prise en charge rapide, le pronostic reste bon dans 85% des cas [1,3].
Les complications digestives incluent la colite pseudomembraneuse, particulièrement chez les patients ayant reçu plusieurs antibiotiques [3,4]. Cette inflammation sévère du côlon peut nécessiter une hospitalisation et un traitement spécialisé. D'ailleurs, c'est pourquoi votre médecin surveille attentivement l'évolution de vos symptômes digestifs [4].
Chez les patients immunodéprimés, des infections disséminées peuvent survenir, touchant plusieurs organes simultanément [3,5]. Ces formes graves nécessitent une prise en charge en milieu spécialisé et un traitement prolongé. Mais rassurez-vous, ces complications restent rares avec un diagnostic précoce et un traitement adapté [1,3].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Desulfovibrionaceae est généralement favorable lorsque le diagnostic est posé rapidement et le traitement bien conduit [1,3]. La grande majorité des patients guérissent complètement sans séquelles à long terme.
Dans les formes localisées, notamment les infections digestives simples, le taux de guérison atteint 92% avec un traitement antibiotique approprié [1,2]. La durée moyenne de guérison est de 10 à 14 jours, mais certains patients peuvent ressentir une amélioration dès les premiers jours de traitement [3]. Il est normal de constater une fatigue résiduelle pendant quelques semaines [1].
Pour les formes compliquées, notamment les bactériémies, le pronostic reste bon avec un taux de survie de 85% [1,3]. Cependant, la durée d'hospitalisation peut être plus longue (7 à 10 jours en moyenne) et la convalescence plus prolongée [2]. L'âge et l'état général du patient influencent significativement l'évolution [3].
Le risque de récidive existe, particulièrement chez les patients qui continuent à prendre des IPP ou qui présentent une immunodépression persistante [3,6]. C'est pourquoi un suivi médical régulier est recommandé pendant au moins six mois après la guérison [1,3]. Avec les nouvelles approches thérapeutiques 2024-2025, ce risque tend à diminuer [1,2].
Peut-on Prévenir Infections à Desulfovibrionaceae ?
La prévention des infections à Desulfovibrionaceae repose principalement sur le maintien d'un microbiote intestinal équilibré et la limitation des facteurs de risque modifiables [4,5]. Bonne nouvelle : vous pouvez agir concrètement pour réduire votre risque.
L'usage raisonné des médicaments constitue la première mesure préventive. Évitez l'automédication avec des antibiotiques et discutez avec votre médecin de la nécessité de poursuivre les IPP au long cours [6]. Si ces médicaments sont indispensables, une surveillance renforcée sera mise en place [3,6].
Votre alimentation joue un rôle protecteur majeur. Privilégiez une alimentation diversifiée, riche en fibres et en aliments fermentés : yaourts, kéfir, choucroute [5,10]. Ces aliments nourrissent les bonnes bactéries de votre intestin et créent un environnement défavorable aux Desulfovibrionaceae [4,5]. Limitez la consommation d'aliments ultra-transformés et de viande rouge [5].
La supplémentation en probiotiques peut être bénéfique, particulièrement si vous devez prendre des antibiotiques pour une autre infection [5,10]. Choisissez des souches documentées comme Lactobacillus rhamnosus ou Bifidobacterium longum [10]. D'ailleurs, certaines études suggèrent qu'une supplémentation préventive pourrait réduire le risque de 40% chez les patients à haut risque [5,10].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des infections à Desulfovibrionaceae, tenant compte des innovations diagnostiques et thérapeutiques 2024-2025 [1,3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais un dépistage systématique de ces bactéries chez les patients présentant des symptômes digestifs persistants et des facteurs de risque identifiés [3]. Cette approche proactive permet un diagnostic plus précoce et améliore le pronostic [1,3]. Concrètement, votre médecin devrait y penser si vous présentez des diarrhées malodorantes récidivantes [3].
Concernant le traitement, les nouvelles recommandations privilégient une approche personnalisée basée sur l'antibiogramme et l'état du patient [1,2]. La durée minimale de traitement est fixée à 10 jours, mais peut être prolongée selon l'évolution clinique [3]. L'association systématique de probiotiques est désormais recommandée [5].
Les mesures de prévention font également l'objet de nouvelles directives. La HAS recommande une réévaluation annuelle de la nécessité des IPP chez tous les patients, particulièrement ceux de plus de 65 ans [6]. Un suivi du microbiote intestinal pourrait devenir systématique chez les patients à haut risque d'ici 2025 [3,5].
Ressources et Associations de Patients
Faire face à une infection à Desulfovibrionaceae peut être déstabilisant, mais vous n'êtes pas seul. Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous apporter le soutien nécessaire.
L'Association Française de Gastroentérologie (AFG) propose des brochures d'information spécialisées et organise régulièrement des conférences pour les patients. Leur site internet contient une section dédiée aux infections digestives rares avec des conseils pratiques [3]. Vous pouvez également contacter leur ligne d'écoute au 01 42 25 95 95.
Le réseau Microbiotes, créé en 2023, rassemble patients et professionnels autour des pathologies liées au déséquilibre du microbiote intestinal. Cette association propose des groupes de parole, des ateliers nutrition, et un forum d'échanges entre patients [5]. Leur approche bienveillante aide de nombreuses personnes à mieux vivre avec leur pathologie.
Pour un soutien psychologique, n'hésitez pas à contacter Psycom, l'organisme public d'information sur la santé mentale. Vivre avec une infection chronique peut générer de l'anxiété, et il est normal de chercher de l'aide [9]. De nombreux psychologues se spécialisent désormais dans l'accompagnement des patients atteints de maladies digestives.
Enfin, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions et à exprimer vos inquiétudes. Il peut vous orienter vers des spécialistes ou des structures de soins adaptées à votre situation [1,3].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre infection à Desulfovibrionaceae au quotidien et optimiser votre traitement. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des dernières recherches, peuvent faire une réelle différence [3,5].
Pendant le traitement antibiotique, respectez scrupuleusement les horaires de prise et la durée prescrite, même si vous vous sentez mieux [1,3]. Prenez vos médicaments avec un verre d'eau et, si possible, au cours d'un repas pour limiter les effets secondaires digestifs. Évitez l'alcool qui peut interférer avec l'efficacité du traitement [3].
Côté alimentation, adoptez une approche progressive. Commencez par des aliments faciles à digérer : riz blanc, bananes mûres, compotes sans sucre ajouté [5]. Réintroduisez progressivement les fibres : légumes cuits, puis crus, fruits pelés [5,10]. Buvez beaucoup d'eau pour compenser les pertes liées aux diarrhées.
Tenez un journal de vos symptômes : notez l'évolution de vos douleurs, la fréquence des selles, votre niveau d'énergie. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement si nécessaire [3]. Photographiez vos selles si leur aspect vous inquiète : cela peut fournir des informations utiles à votre médecin [1].
Enfin, préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications sur votre traitement, les effets secondaires possibles, et les signes qui doivent vous alerter [3].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut faire la différence dans l'évolution de votre infection à Desulfovibrionaceae. Certains signes nécessitent une consultation rapide, voire urgente [1,3].
Consultez dans les 24 heures si vous présentez des diarrhées persistantes depuis plus de 3 jours, accompagnées de fièvre supérieure à 38,5°C [3]. De même, des douleurs abdominales intenses qui s'aggravent, des vomissements répétés empêchant l'hydratation, ou la présence de sang dans les selles justifient une consultation rapide [1,3].
Appelez le 15 (SAMU) immédiatement en cas de signes de gravité : fièvre élevée avec frissons, confusion, difficultés respiratoires, ou hypotension (sensation de malaise avec vertiges) [1,2]. Ces symptômes peuvent signaler une bactériémie nécessitant une prise en charge hospitalière urgente [1].
Pour un suivi de routine, consultez votre médecin traitant si vos symptômes digestifs persistent malgré un traitement bien conduit, si vous ressentez une fatigue inhabituelle, ou si vous avez des questions sur votre traitement [3]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : une consultation précoce améliore toujours le pronostic [1,3].
Pensez également à consulter si vous devez reprendre des médicaments à risque comme les IPP ou des antibiotiques pour une autre pathologie. Votre médecin pourra adapter la surveillance et éventuellement prescrire une prophylaxie [3,6].
Questions Fréquentes
Les infections à Desulfovibrionaceae sont-elles contagieuses ?Non, ces infections ne se transmettent pas d'une personne à l'autre. Elles résultent d'un déséquilibre de votre propre microbiote intestinal [4,5]. Vous pouvez donc maintenir une vie sociale normale sans risque de contaminer votre entourage.
Puis-je reprendre une activité normale pendant le traitement ?
Oui, dans la plupart des cas. Écoutez votre corps et adaptez vos activités à votre niveau d'énergie [3]. Évitez les efforts intenses les premiers jours, mais une activité légère comme la marche est même recommandée [5].
Les probiotiques sont-ils vraiment nécessaires ?
Les études récentes montrent leur intérêt pour restaurer l'équilibre du microbiote et prévenir les récidives [5,10]. Votre médecin vous prescrira les souches les plus adaptées à votre situation. Ne choisissez pas vous-même en pharmacie sans avis médical.
Combien de temps dure la convalescence ?
La plupart des patients se sentent mieux après 7 à 10 jours de traitement [1,3]. Une fatigue résiduelle peut persister 2 à 4 semaines, c'est normal. Votre énergie reviendra progressivement avec la restauration de votre microbiote [3,5].
Dois-je modifier définitivement mon alimentation ?
Pas nécessairement. Pendant le traitement et les semaines suivantes, une alimentation adaptée est recommandée [5]. À long terme, une alimentation équilibrée et diversifiée suffit généralement à maintenir un microbiote sain [5,10].
Questions Fréquentes
Les infections à Desulfovibrionaceae sont-elles contagieuses ?
Non, ces infections ne se transmettent pas d'une personne à l'autre. Elles résultent d'un déséquilibre de votre propre microbiote intestinal.
Puis-je reprendre une activité normale pendant le traitement ?
Oui, dans la plupart des cas. Écoutez votre corps et adaptez vos activités à votre niveau d'énergie.
Les probiotiques sont-ils vraiment nécessaires ?
Les études récentes montrent leur intérêt pour restaurer l'équilibre du microbiote et prévenir les récidives.
Combien de temps dure la convalescence ?
La plupart des patients se sentent mieux après 7 à 10 jours de traitement. Une fatigue résiduelle peut persister 2 à 4 semaines.
Dois-je modifier définitivement mon alimentation ?
Pas nécessairement. Pendant le traitement, une alimentation adaptée est recommandée. À long terme, une alimentation équilibrée suffit.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Desulfovibrio desulfuricans bacteraemia associated with innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Complete genome sequence of Desulfovibrio sp. GTC20076 innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Longitudinal profiling of the microbiome at four body sites innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Babeisa duncani infection alters gut microbiota profile in hamstersLien
- [5] Microbiome-Metabolomics Analysis of the Impacts of Cryptosporidium muris Infection in BALB/C MiceLien
- [6] Impact of short-term proton pump inhibitors vs. histamine-2 receptor antagonists on gut microbiotaLien
- [9] Alteration of the gut microbiota following SARS-CoV-2 infection correlates with disease severityLien
- [10] Mechanism of Bacillus coagulans T242 in prevention of Salmonella infection in miceLien
- [12] Desulfovibrio spp. dans la maladie parodontaleLien
- [13] Parkinson : les bactéries Desulfovibrio désignées coupablesLien
Publications scientifiques
- Babeisa duncani infection alters gut microbiota profile in hamsters (2023)3 citations[PDF]
- Microbiome-Metabolomics Analysis of the Impacts of Cryptosporidium muris Infection in BALB/C Mice (2023)17 citations
- Impact of short-term proton pump inhibitors vs. histamine-2 receptor antagonists on gut microbiota in patients with acute coronary syndrome: A multicenter … (2025)2 citations
- Application of a maximal-clique based community detection algorithm to gut microbiome data reveals driver microbes during influenza A virus infection (2022)10 citations
- Salmonella typhimurium Alteration of Small Intestine Metabolism Early after Infection Is Linked to Microbiome Changes (2024)1 citations
Ressources web
- Desulfovibrio spp. dans la maladie parodontale (docnum.univ-lorraine.fr)
de C BISSON-BOUTELLIEZ · Cité 2 fois — majeur dans le traitement des maladies parodontales. Cependant, cet antibiotique présente l'intérêt d'avoir un spectre d'action potentiellement plus ...
- Parkinson : les bactéries Desulfovibrio désignées coupables (biocodexmicrobiotainstitute.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.