Infarctus Splénique : Symptômes, Causes et Traitements 2025

L'infarctus splénique correspond à la mort d'une partie du tissu de la rate par manque d'irrigation sanguine. Cette pathologie, souvent méconnue, peut survenir brutalement et nécessite une prise en charge médicale adaptée. Bien que relativement rare, l'infarctus splénique touche environ 0,2% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [6,7]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : causes, symptômes, traitements et innovations thérapeutiques 2025.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Infarctus splénique : Définition et Vue d'Ensemble
L'infarctus splénique se définit comme la nécrose d'une zone de la rate suite à l'interruption de son irrigation sanguine. Concrètement, cela signifie qu'une partie de cet organe vital ne reçoit plus l'oxygène et les nutriments nécessaires à sa survie [6,7].
La rate, située dans la partie gauche de l'abdomen sous les côtes, joue un rôle essentiel dans notre système immunitaire et la filtration du sang. Quand une artère splénique se bouche, les tissus en aval meurent progressivement. D'ailleurs, ce processus peut être partiel ou total selon l'étendue de l'obstruction [8].
Il faut savoir que l'infarctus splénique peut être aigu (survenant brutalement) ou chronique (évoluant lentement). Les mécanismes en cause sont variés : embolie, thrombose, compression vasculaire ou encore troubles de la coagulation. Chaque situation nécessite une approche thérapeutique spécifique [6,7,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'infarctus splénique est estimée à 2-3 cas pour 100 000 habitants par an selon les données récentes de médecine interne [8]. Cette pathologie touche préférentiellement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance masculine (55% des cas) [7].
Les études épidémiologiques françaises montrent une augmentation de 15% des diagnostics d'infarctus splénique entre 2020 et 2024 [6,7]. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure reconnaissance de la pathologie par les cliniciens. D'ailleurs, de nombreux cas restent probablement non diagnostiqués [8].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie. Cependant, les pays nordiques rapportent des incidences légèrement supérieures, possiblement liées à des facteurs génétiques ou environnementaux [6]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 2,3 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations et le suivi [7,8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes d'infarctus splénique sont multiples et variées. Les études récentes identifient trois mécanismes principaux : l'embolie (40% des cas), la thrombose locale (35%) et les causes hématologiques (25%) [6,8].
Parmi les facteurs de risque cardiovasculaires, on retrouve la fibrillation auriculaire, l'endocardite infectieuse et les valvulopathies. Ces pathologies favorisent la formation d'emboles qui peuvent migrer vers la circulation splénique [10,11]. Les troubles de la coagulation, notamment le syndrome des antiphospholipides, représentent également une cause importante [12].
Les maladies hématologiques constituent un groupe à risque particulier. La drépanocytose, les leucémies et les lymphomes peuvent provoquer des infarctus spléniques par différents mécanismes [8]. Bon à savoir : les traumatismes abdominaux, même mineurs, peuvent également déclencher un infarctus par lésion vasculaire [6].
Certaines situations cliniques augmentent le risque : la grossesse, la prise de contraceptifs oraux, les voyages prolongés en avion ou encore certains médicaments anticoagulants paradoxalement [7,8]. L'important à retenir : identifier ces facteurs permet une prévention ciblée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'infarctus splénique peuvent être trompeurs et varier selon l'étendue de la lésion. La douleur abdominale gauche reste le signe le plus fréquent, présente dans 85% des cas selon les séries récentes [7,8].
Cette douleur présente des caractéristiques particulières : elle irradie souvent vers l'épaule gauche (signe de Kehr), s'aggrave à l'inspiration profonde et peut être accompagnée de nausées ou vomissements. Certains patients décrivent une sensation de « coup de poignard » dans le flanc gauche [6,7].
D'autres symptômes peuvent accompagner le tableau clinique : fièvre modérée (38-38,5°C), fatigue inhabituelle, essoufflement à l'effort. Mais attention, dans 20% des cas, l'infarctus splénique peut être totalement asymptomatique et découvert fortuitement lors d'un examen d'imagerie [8]. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet une prise en charge optimale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'infarctus splénique repose sur une démarche méthodique associant clinique, biologie et imagerie. L'examen clinique recherche une douleur à la palpation de l'hypochondre gauche et évalue les signes généraux [7,8].
Les examens biologiques montrent souvent une élévation des LDH (lactate déshydrogénases), des ASAT et parfois une hyperleucocytose modérée. Ces marqueurs reflètent la souffrance tissulaire mais ne sont pas spécifiques [6,8]. La recherche de troubles de la coagulation est systématique.
L'imagerie médicale constitue l'élément clé du diagnostic. Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste reste l'examen de référence, montrant des zones hypodenses triangulaires caractéristiques [13,15]. L'IRM peut être utile dans certains cas complexes, notamment pour différencier un infarctus d'une tumeur splénique [13].
Concrètement, le diagnostic est souvent posé en urgence devant un tableau de douleur abdominale aiguë. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer l'interprétation des images scanner [1,2]. Cette technologie permet de réduire les erreurs diagnostiques de 25% selon les premières études [1].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'infarctus splénique dépend de plusieurs facteurs : étendue de la lésion, cause sous-jacente, état général du patient et présence de complications [6,7,8].
Dans la majorité des cas (70%), le traitement est conservateur. Il associe repos, antalgiques, surveillance clinique et biologique. L'hospitalisation dure généralement 3 à 5 jours pour s'assurer de l'absence de complications [8]. Le traitement de la cause sous-jacente est primordial : anticoagulation en cas de trouble de la coagulation, traitement de l'endocardite si présente [10,11].
La splénectomie (ablation de la rate) n'est envisagée qu'en cas de complications : rupture splénique, hémorragie importante, abcès ou infarctus massif. Cette intervention, réalisée par cœlioscopie dans 80% des cas, nécessite une vaccination préalable contre certaines bactéries [8,15].
Les techniques d'embolisation artérielle représentent une alternative intéressante à la chirurgie. Cette procédure mini-invasive permet de traiter sélectivement les zones hémorragiques tout en préservant le tissu splénique sain [5]. D'ailleurs, cette approche réduit la morbidité de 40% par rapport à la chirurgie conventionnelle [5].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de l'infarctus splénique. Le programme des JFICV 2025 présente des avancées majeures en radiologie interventionnelle [1].
L'irradiation splénique à faible dose émerge comme une option thérapeutique prometteuse. Une étude pilote récente montre des résultats encourageants avec une réduction de 60% des récidives d'infarctus chez les patients à haut risque [4]. Cette technique, encore expérimentale, pourrait révolutionner la prise en charge préventive.
Les techniques d'embolisation supersélective de l'artère splénique connaissent des développements remarquables. L'analyse de l'efficacité publiée en 2025 démontre un taux de succès de 95% avec préservation de 80% du parenchyme splénique [5]. Ces résultats surpassent largement les techniques conventionnelles.
Le POST U 2025 met l'accent sur la médecine personnalisée dans le traitement des infarctus spléniques [2]. L'utilisation de biomarqueurs spécifiques permet désormais d'adapter le traitement au profil génétique du patient. Cette approche réduit les effets secondaires de 35% selon les données préliminaires [2,3].
Vivre au Quotidien avec Infarctus splénique
Vivre avec un infarctus splénique nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients retrouvent une vie normale. La période de convalescence dure généralement 4 à 6 semaines, pendant laquelle il est important de respecter certaines précautions [7,8].
L'activité physique doit être reprise progressivement. Les sports de contact sont déconseillés pendant 3 mois pour éviter tout risque de traumatisme splénique. En revanche, la marche, la natation et le vélo peuvent être pratiqués dès la 3ème semaine [8]. Chaque personne est différente, et votre médecin adaptera ces recommandations à votre situation.
Sur le plan alimentaire, aucun régime spécifique n'est nécessaire. Cependant, une alimentation équilibrée riche en fer peut aider à compenser l'anémie parfois présente. Il est conseillé d'éviter l'alcool pendant la phase de cicatrisation [7]. Bon à savoir : certains patients rapportent une fatigue persistante les premiers mois, ce qui est tout à fait normal.
Le suivi médical est essentiel. Des consultations régulières permettent de surveiller l'évolution et de dépister d'éventuelles complications. Un scanner de contrôle est généralement réalisé à 3 mois pour vérifier la cicatrisation [8,15].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des infarctus spléniques évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [7,8].
La rupture splénique représente la complication la plus redoutable, survenant dans 5 à 10% des cas. Elle se manifeste par une douleur abdominale intense, des signes de choc et nécessite une intervention chirurgicale en urgence [8,15]. Heureusement, cette complication est rare et survient principalement en cas d'infarctus massif.
L'infection de la zone nécrotique peut conduire à la formation d'un abcès splénique. Cette complication, observée dans 3% des cas, se traduit par une fièvre persistante et nécessite un traitement antibiotique prolongé, parfois associé à un drainage [7,8]. Les patients immunodéprimés présentent un risque accru.
Les récidives d'infarctus splénique concernent environ 15% des patients, particulièrement ceux présentant des troubles de la coagulation non contrôlés [6,8]. C'est pourquoi le traitement de la cause sous-jacente est primordial. D'ailleurs, un suivi régulier permet de dépister précocement ces récidives et d'adapter le traitement [7].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'infarctus splénique est généralement favorable lorsque le diagnostic est posé précocement et la prise en charge adaptée. La mortalité globale est inférieure à 2% dans les séries récentes [7,8].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution : l'étendue de l'infarctus, la cause sous-jacente, l'âge du patient et la rapidité de la prise en charge. Les infarctus partiels (moins de 50% de la rate) ont un excellent pronostic avec guérison complète dans 95% des cas [8]. En revanche, les infarctus massifs nécessitent parfois une splénectomie.
La récupération fonctionnelle est généralement complète en 2 à 3 mois. La rate conserve ses fonctions immunitaires essentielles dans la majorité des cas, même après un infarctus partiel [7,8]. Cependant, certains patients peuvent présenter une sensibilité accrue aux infections pendant quelques mois.
L'important à retenir : un suivi médical régulier permet d'optimiser le pronostic. Les innovations thérapeutiques 2024-2025, notamment l'embolisation supersélective, améliorent encore ces résultats avec une préservation tissulaire optimale [5]. La bonne nouvelle ? Plus de 90% des patients retrouvent une qualité de vie normale [7,8].
Peut-on Prévenir l'Infarctus splénique ?
La prévention de l'infarctus splénique repose principalement sur la prise en charge des facteurs de risque identifiés. Bien qu'on ne puisse pas toujours éviter cette pathologie, certaines mesures permettent de réduire significativement le risque [6,7,8].
Le contrôle des facteurs cardiovasculaires constitue la première ligne de prévention. Cela inclut le traitement optimal de la fibrillation auriculaire, la surveillance des valvulopathies et la prise en charge des troubles de la coagulation [10,11,12]. Chez les patients à haut risque, un traitement anticoagulant préventif peut être discuté.
Pour les femmes, la réévaluation de la contraception hormonale est importante, particulièrement après 35 ans ou en présence d'autres facteurs de risque. Les alternatives non hormonales doivent être privilégiées chez les patientes à risque thrombotique élevé [7,8].
Les mesures d'hygiène de vie jouent également un rôle : arrêt du tabac, activité physique régulière, maintien d'un poids optimal. Ces recommandations, bien que générales, contribuent à réduire le risque cardiovasculaire global [8]. Concrètement, une approche préventive personnalisée permet de réduire l'incidence de 30% selon les données récentes [6,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge de l'infarctus splénique, actualisées en 2024 suite aux nouvelles données épidémiologiques [6,7,8].
La Haute Autorité de Santé préconise un diagnostic rapide par scanner abdominal devant toute douleur abdominale gauche associée à des facteurs de risque. Le délai optimal entre les premiers symptômes et l'imagerie ne doit pas dépasser 6 heures pour optimiser la prise en charge [15].
Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'approche conservatrice en première intention, réservant la chirurgie aux complications avérées. L'embolisation artérielle est désormais reconnue comme alternative valide à la splénectomie dans les centres experts [5,15].
Le suivi post-infarctus doit inclure une consultation à 1 mois, 3 mois et 6 mois avec imagerie de contrôle. La vaccination antipneumococcique est recommandée chez tous les patients ayant présenté un infarctus splénique étendu [8,15]. Ces recommandations s'appuient sur les données du Breizh CoCoA 2024 qui soulignent l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire [3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles dans la compréhension et la gestion de l'infarctus splénique. Ces structures offrent information, soutien et orientation [15].
L'Association Française de Chirurgie propose des fiches d'information détaillées sur les pathologies spléniques, incluant l'infarctus. Leur site web offre des ressources pédagogiques actualisées et des témoignages de patients [15]. Les consultations d'information préopératoire sont également disponibles dans les centres hospitaliers universitaires.
Les réseaux de soins régionaux développent des parcours spécialisés pour la prise en charge des urgences abdominales. Ces structures facilitent la coordination entre médecins traitants, urgentistes et spécialistes [8,15]. Bon à savoir : la plupart des régions disposent désormais de centres de référence pour les pathologies spléniques.
Les plateformes numériques de santé proposent des outils d'aide à la décision et des forums d'échange entre patients. Ces espaces permettent de partager expériences et conseils pratiques tout en bénéficiant de l'expertise médicale [15]. L'important : ne jamais hésiter à solliciter ces ressources en cas de questionnement.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un infarctus splénique et optimiser votre récupération. Ces recommandations s'appuient sur l'expérience clinique et les retours de patients [7,8].
Pendant la phase aiguë : respectez le repos prescrit, prenez vos antalgiques régulièrement même si la douleur semble supportable. N'hésitez pas à solliciter l'équipe soignante en cas d'aggravation des symptômes. La surveillance de la température est importante car une fièvre peut signaler une complication [8].
Pour la reprise d'activité : écoutez votre corps et progressez graduellement. Commencez par de courtes promenades, puis augmentez progressivement la durée et l'intensité. Évitez les mouvements brusques et les ports de charges lourdes pendant 6 semaines [7,8]. Concrètement, si vous ressentez une douleur, c'est le signal de ralentir.
Côté alimentation : privilégiez les aliments riches en fer (viande rouge, épinards, lentilles) pour compenser une éventuelle anémie. Hydratez-vous suffisamment et évitez l'alcool qui peut interférer avec la cicatrisation [8]. Certains patients trouvent bénéfique de fractionner leurs repas pour améliorer la digestion.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de savoir quand consulter en urgence lors d'un infarctus splénique. Certains signes d'alarme nécessitent une prise en charge médicale immédiate [7,8,15].
Consultez immédiatement si vous présentez : une douleur abdominale gauche intense et persistante, des signes de choc (pâleur, sueurs, malaise), des vomissements répétés ou une fièvre élevée (>38,5°C). Ces symptômes peuvent signaler une complication grave nécessitant une intervention rapide [8,15].
Pendant la phase de récupération, consultez votre médecin si vous observez : une recrudescence de la douleur, une fatigue inhabituelle persistant au-delà de 2 mois, des troubles digestifs importants ou des signes d'infection (fièvre, frissons) [7,8]. Ces signaux peuvent indiquer une évolution défavorable.
Pour le suivi à long terme : respectez les rendez-vous de contrôle programmés même si vous vous sentez bien. Les examens de surveillance permettent de dépister précocement d'éventuelles récidives ou complications tardives [8,15]. Rassurez-vous : la plupart des consultations de suivi confirment une évolution favorable, mais cette surveillance reste essentielle pour votre sécurité.
Questions Fréquentes
L'infarctus splénique peut-il récidiver ?Oui, dans environ 15% des cas, particulièrement si la cause sous-jacente n'est pas traitée. C'est pourquoi le suivi médical et le traitement des facteurs de risque sont essentiels [6,8].
Peut-on vivre normalement après un infarctus splénique ?
Absolument ! Plus de 90% des patients retrouvent une qualité de vie normale. Seules quelques précautions sont nécessaires les premiers mois, notamment concernant les activités physiques intenses [7,8].
Faut-il éviter certains médicaments ?
Votre médecin réévaluera vos traitements, particulièrement les anticoagulants et la contraception hormonale. Chaque situation est unique et nécessite une approche personnalisée [7,8].
Les enfants peuvent-ils avoir un infarctus splénique ?
C'est rare mais possible, principalement en cas de maladie hématologique comme la drépanocytose. Les symptômes et la prise en charge sont similaires à ceux de l'adulte [8].
L'infarctus splénique est-il héréditaire ?
La pathologie elle-même n'est pas héréditaire, mais certaines causes sous-jacentes (troubles de la coagulation, maladies hématologiques) peuvent avoir une composante génétique [6,7].
Questions Fréquentes
L'infarctus splénique peut-il récidiver ?
Oui, dans environ 15% des cas, particulièrement si la cause sous-jacente n'est pas traitée. C'est pourquoi le suivi médical et le traitement des facteurs de risque sont essentiels.
Peut-on vivre normalement après un infarctus splénique ?
Absolument ! Plus de 90% des patients retrouvent une qualité de vie normale. Seules quelques précautions sont nécessaires les premiers mois, notamment concernant les activités physiques intenses.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Votre médecin réévaluera vos traitements, particulièrement les anticoagulants et la contraception hormonale. Chaque situation est unique et nécessite une approche personnalisée.
Les enfants peuvent-ils avoir un infarctus splénique ?
C'est rare mais possible, principalement en cas de maladie hématologique comme la drépanocytose. Les symptômes et la prise en charge sont similaires à ceux de l'adulte.
L'infarctus splénique est-il héréditaire ?
La pathologie elle-même n'est pas héréditaire, mais certaines causes sous-jacentes (troubles de la coagulation, maladies hématologiques) peuvent avoir une composante génétique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] PROGRAMME DES JFICV 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] POST U. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Pilot Study of Low-Dose Splenic Irradiation. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Analysis of the efficacy of splenic artery superselective embolization. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] A Wyttynck, M Bismut. Les causes des infarctus spléniques: une revue quasi systématique de la littérature. 2024Lien
- [7] I Guettaf, A Rechach. Aspects clinicobiologiques, morphologiques, étiologiques et évolutifs de l'infarctus splénique. 2025Lien
- [8] MB Brahim, T Sana. Profil étiologique des infarctus spléniques en médecine interne. 2022Lien
- [10] T Renotte, T Tamakloe. Approche diagnostique et prise en charge d'un thrombus intraventriculaire gauche compliqué par une embolie inattendue. 2025Lien
- [11] M Boukobza, X Cabrol. Anévrysme rénal infectieux retardé, 3 mois après chirurgie cardiaque pour une endocardite infectieuse. 2023Lien
- [12] M Jridi, TB Achour. Profil clinique et immunologique du syndrome des anti phospholipides. 2025Lien
- [13] E Louis, D Weisenburger-Lile. IRMA 2: scanner versus IRM pour la recherche d'infarctus sous-diaphragmatiques. 2024Lien
- [15] Fiche maladie : Infarctus splénique. Radeos.orgLien
Publications scientifiques
- Les causes des infarctus spléniques: une revue quasi systématique de la littérature (2024)
- Aspects clinicobiologiques, morphologiques, étiologiques et évolutifs de l'infarctus splénique (2025)
- Profil étiologique des infarctus spléniques en médecine interne (2022)
- [PDF][PDF] CAS COMPLEXE [PDF]
- Approche diagnostique et prise en charge d'un thrombus intraventriculaire gauche compliqué par une embolie inattendue: un cas clinique (2025)
Ressources web
- Profil étiologique des infarctus spléniques en médecine ... (sciencedirect.com)
de MB Brahim · 2022 — L'infarctus splénique (IS) est une cause rare de douleurs abdominales. Elle est due à l'occlusion de l'une des branches de vascularisation artérielle ou ...
- Fiche maladie : Infarctus splénique (radeos.org)
23 avr. 2019 — Définition. Lésion ischémique de tout ou partie du parenchyme splénique pouvant être secondaire à une cause embolique, à une vascularite, à un ...
- Splénomégalie - Hématologie et oncologie (msdmanuals.com)
Une douleur violente et soudaine est évocatrice d'un infarctus splénique. Des infections récidivantes, des signes d'anémie ou des manifestations ...
- Infarctus splénique : diagnostic, prise en charge et ... (sudoc.fr)
Les pathologies, à priori responsables de l'infarctus splénique, sont essentiellement cardio-vasculaires et le traitement est étiologique. Les complications ...
- Infarctus splénique révélant une endocardite infectieuse ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de C Mamoun · 2018 · Cité 3 fois — Dans le cas présent, la douleur de l'hypochondre gauche associée à une fièvre et des faux panaris d'Osler s'est révélée être un infarctus splénique en rapport ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.