Hépatite Infectieuse du Chien : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'hépatite infectieuse du chien, aussi appelée hépatite de Rubarth, est une maladie virale grave qui touche nos compagnons à quatre pattes. Cette pathologie, causée par l'adénovirus canin de type 1, peut avoir des conséquences dramatiques si elle n'est pas prise en charge rapidement. Heureusement, les avancées vétérinaires récentes offrent de nouveaux espoirs de traitement et de prévention.

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Hépatite infectieuse du chien : Définition et Vue d'Ensemble
L'hépatite infectieuse canine est une maladie virale aiguë qui affecte principalement le foie de nos chiens. Causée par l'adénovirus canin de type 1 (CAV-1), cette pathologie peut également toucher d'autres organes comme les reins, les yeux et le système nerveux [3].
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette maladie ne se transmet pas à l'homme. Elle reste spécifique aux canidés et représente encore aujourd'hui un défi majeur pour les vétérinaires. D'ailleurs, certains experts se demandent si l'hépatite de Rubarth appartient vraiment au passé, tant les cas continuent d'être rapportés [3].
La transmission se fait principalement par contact direct avec des sécrétions infectées : salive, urine, matières fécales. Le virus peut survivre plusieurs mois dans l'environnement, ce qui complique la prévention. Bon à savoir : les chiens guéris peuvent continuer à excréter le virus pendant des mois, devenant ainsi des porteurs asymptomatiques.
Cette pathologie touche tous les âges, mais les chiots et les jeunes chiens sont particulièrement vulnérables. En fait, la mortalité peut atteindre 10 à 40% chez les animaux non vaccinés, selon la virulence de la souche et l'état de santé général de l'animal [11,12].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes montrent une évolution contrastée de l'hépatite infectieuse canine en France. Selon Santé publique France, la prévalence de cette pathologie a diminué de 60% depuis l'introduction de la vaccination systématique dans les années 1980 [1,2].
Actuellement, on estime que 2 à 5% des chiens non vaccinés développent cette maladie au cours de leur vie. Mais attention, ces chiffres cachent des disparités régionales importantes. Les régions rurales et les zones où la densité canine est élevée présentent des taux d'incidence supérieurs à la moyenne nationale [1].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne basse grâce à ses programmes de vaccination. L'Allemagne et les Pays-Bas affichent des résultats similaires, tandis que certains pays d'Europe de l'Est connaissent encore des épidémies sporadiques [2]. L'important à retenir : la vaccination reste le meilleur rempart contre cette maladie.
Les projections pour 2025-2030 sont encourageantes. Si les taux de vaccination se maintiennent au-dessus de 85%, les experts prévoient une réduction supplémentaire de 30% des cas [1,2]. Cependant, l'émergence de nouvelles souches virales pourrait modifier cette tendance positive.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'adénovirus canin de type 1 est l'unique responsable de l'hépatite infectieuse du chien. Ce virus appartient à la famille des Adenoviridae et présente une remarquable résistance dans l'environnement extérieur [3,11].
Plusieurs facteurs augmentent le risque de contamination. L'âge constitue le premier facteur : les chiots de moins de 6 mois sont particulièrement vulnérables car leur système immunitaire n'est pas encore mature. Les chiens âgés ou immunodéprimés présentent également un risque accru [12,13].
L'environnement joue un rôle crucial. Les chenils, refuges et lieux de rassemblement canin favorisent la transmission. D'ailleurs, les épidémies touchent souvent ces établissements en premier [9]. Le stress, les changements alimentaires brutaux et les autres infections concomitantes fragilisent l'organisme et facilitent l'infection.
Concrètement, un chien non vacciné vivant en collectivité présente un risque 15 fois supérieur de développer la maladie qu'un animal vacciné vivant seul [11]. Cette donnée souligne l'importance cruciale de la prévention vaccinale.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hépatite infectieuse canine varient considérablement selon la forme de la maladie. La forme suraiguë, heureusement rare, peut emporter un chiot en quelques heures sans symptômes préalables [11,12].
La forme aiguë présente des signes plus caractéristiques. Vous pourriez observer une fièvre élevée (jusqu'à 41°C), une perte d'appétit marquée et un abattement général. Votre chien peut également présenter des vomissements, de la diarrhée parfois hémorragique, et des douleurs abdominales [13].
Un signe particulièrement évocateur est l'ictère : les muqueuses et le blanc des yeux prennent une teinte jaunâtre. Cette coloration traduit l'atteinte hépatique et nécessite une consultation vétérinaire urgente. D'autres symptômes peuvent apparaître : difficultés respiratoires, troubles neurologiques, et parfois une opacification de la cornée donnant un aspect bleuté à l'œil [11,12].
Il faut savoir que certains chiens développent une forme chronique avec des symptômes plus discrets : fatigue persistante, troubles digestifs récurrents, retard de croissance chez les jeunes. Cette forme insidieuse peut passer inaperçue pendant des mois [13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hépatite infectieuse canine repose sur plusieurs examens complémentaires. Votre vétérinaire commencera par un examen clinique approfondi, recherchant les signes évocateurs que nous avons décrits [4,6].
Les analyses sanguines constituent l'étape suivante cruciale. Une augmentation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, PAL) oriente vers une atteinte du foie. La numération formule sanguine peut révéler une leucopénie (diminution des globules blancs) caractéristique de l'infection virale [4].
Mais le diagnostic de certitude nécessite des examens plus spécialisés. La sérologie permet de détecter les anticorps spécifiques contre l'adénovirus canin. Cependant, elle ne différencie pas toujours une infection active d'une vaccination récente [6]. La PCR (réaction en chaîne par polymérase) sur prélèvements biologiques offre une meilleure spécificité.
L'échographie abdominale évalue l'état du foie et recherche d'éventuelles complications. Dans certains cas complexes, une biopsie hépatique peut s'avérer nécessaire pour confirmer le diagnostic et évaluer l'étendue des lésions [4,6]. Rassurez-vous, votre vétérinaire adaptera les examens selon l'état de votre compagnon.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il n'existe malheureusement pas de traitement antiviral spécifique contre l'hépatite infectieuse canine. La prise en charge repose donc sur un traitement symptomatique et de soutien, adapté à chaque cas [11,12].
La fluidothérapie constitue souvent la base du traitement. Elle permet de corriger la déshydratation, de soutenir la fonction rénale et d'aider l'organisme à éliminer les toxines. Les perfusions sont adaptées selon les besoins électrolytiques de votre chien [13].
Les hépatoprotecteurs jouent un rôle important dans la récupération. Ces médicaments aident le foie à se régénérer et protègent les cellules hépatiques encore saines. Parallèlement, des anti-émétiques contrôlent les vomissements, tandis que des antispasmodiques soulagent les douleurs abdominales [11,12].
Dans les cas graves, une hospitalisation s'impose. Votre chien bénéficiera alors d'une surveillance continue, de soins intensifs et d'un ajustement permanent du traitement. La nutrition assistée peut également être nécessaire si l'animal refuse de s'alimenter [13]. L'important à retenir : plus le traitement débute tôt, meilleures sont les chances de guérison.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche vétérinaire connaît des avancées prometteuses dans la lutte contre l'hépatite infectieuse canine. En 2024, plusieurs équipes travaillent sur de nouveaux antiviraux spécifiques ciblant l'adénovirus canin [3].
Une approche innovante concerne l'utilisation de cellules souches pour régénérer le tissu hépatique endommagé. Les premiers essais cliniques, menés dans plusieurs centres vétérinaires européens, montrent des résultats encourageants chez les chiens présentant des lésions hépatiques sévères [3].
Parallèlement, de nouveaux vaccins plus efficaces sont en développement. Ces vaccins de nouvelle génération promettent une protection plus durable et une meilleure couverture contre les variants viraux émergents. Les premiers résultats suggèrent une efficacité supérieure de 20% par rapport aux vaccins actuels [3].
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les images échographiques pour détecter plus précocement les lésions hépatiques. Cette technologie pourrait révolutionner le diagnostic précoce de la maladie dès 2025 [3].
Vivre au Quotidien avec Hépatite infectieuse du chien
Accompagner un chien atteint d'hépatite infectieuse demande des adaptations importantes dans votre quotidien. La surveillance devient primordiale : vous devez observer attentivement l'appétit, le comportement et les signes vitaux de votre compagnon [8].
L'alimentation nécessite une attention particulière. Votre vétérinaire vous prescrira probablement une diète hépatique spécialisée, pauvre en protéines et enrichie en vitamines. Ces aliments thérapeutiques soutiennent la fonction hépatique et facilitent la digestion [8].
L'exercice doit être adapté à l'état de votre chien. Pendant la phase aiguë, le repos complet s'impose. Progressivement, vous pourrez reprendre des activités douces : courtes promenades, jeux calmes. Évitez absolument les efforts intenses qui pourraient aggraver l'état hépatique [8].
Concrètement, créez un environnement calme et confortable. Votre chien a besoin de tranquillité pour récupérer. Maintenez une température ambiante stable et assurez-vous qu'il ait toujours accès à de l'eau fraîche. N'hésitez pas à solliciter votre vétérinaire pour tout changement inquiétant [8].
Les Complications Possibles
L'hépatite infectieuse canine peut entraîner plusieurs complications graves qui assombrissent le pronostic. La plus redoutable reste l'insuffisance hépatique fulminante, qui peut survenir en quelques jours chez les animaux les plus fragiles [4,6].
Les troubles de la coagulation représentent une complication fréquente et dangereuse. Le foie produisant les facteurs de coagulation, son dysfonctionnement peut provoquer des hémorragies spontanées. Vous pourriez observer des saignements de nez, des hématomes cutanés ou des selles noires [4].
L'encéphalopathie hépatique constitue une autre complication préoccupante. L'accumulation de toxines normalement éliminées par le foie affecte le système nerveux. Votre chien peut présenter des troubles du comportement, de la désorientation, voire des convulsions [6].
Certains chiens développent une fibrose hépatique chronique. Cette cicatrisation progressive du foie peut évoluer vers une cirrhose, compromettant définitivement la fonction hépatique. D'autres complications incluent l'ascite (accumulation de liquide dans l'abdomen) et l'insuffisance rénale secondaire [4,6]. Heureusement, un traitement précoce et adapté limite considérablement ces risques.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hépatite infectieuse canine dépend largement de plusieurs facteurs cruciaux. L'âge de votre chien joue un rôle déterminant : les chiots de moins de 6 mois présentent un taux de mortalité pouvant atteindre 40%, tandis que les adultes en bonne santé ont de meilleures chances de récupération [11,12].
La précocité du diagnostic influence considérablement l'évolution. Un chien pris en charge dans les 24 à 48 heures suivant l'apparition des symptômes a 80% de chances de guérison complète. Ce pourcentage chute à 30% si le traitement débute après une semaine d'évolution [12,13].
La forme de la maladie détermine également le pronostic. La forme suraiguë est souvent fatale, la forme aiguë présente un pronostic réservé mais pas désespéré, tandis que la forme chronique permet généralement une vie normale avec un suivi adapté [11].
Concrètement, un chien qui survit aux 10 premiers jours de maladie a d'excellentes chances de récupération complète. Cependant, certains gardent des séquelles hépatiques mineures nécessitant une surveillance à vie. L'important à retenir : ne perdez jamais espoir, car même les cas graves peuvent parfois évoluer favorablement [12,13].
Peut-on Prévenir Hépatite infectieuse du chien ?
La prévention de l'hépatite infectieuse canine repose principalement sur la vaccination. Le vaccin contre l'adénovirus canin fait partie du protocole vaccinal de base et offre une protection efficace pendant plusieurs années [1,2].
Le schéma vaccinal débute généralement vers 6-8 semaines d'âge. Votre chiot recevra deux à trois injections espacées de 3 à 4 semaines, suivies de rappels annuels. Cette vaccination est souvent combinée avec d'autres valences (maladie de Carré, parvovirose, parainfluenza) [1].
Au-delà de la vaccination, certaines mesures d'hygiène limitent les risques de contamination. Évitez les contacts avec des chiens non vaccinés ou malades. Désinfectez régulièrement les gamelles, jouets et couchages. Dans les élevages ou refuges, l'isolement des nouveaux arrivants pendant 2 semaines constitue une mesure préventive essentielle [2].
La surveillance sanitaire joue également un rôle important. Un chien en bonne santé générale résiste mieux aux infections. Maintenez une alimentation équilibrée, évitez le stress excessif et consultez régulièrement votre vétérinaire pour les bilans de santé [1,2]. Rappelez-vous : la prévention reste toujours plus efficace et moins coûteuse que le traitement.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prévention et la gestion de l'hépatite infectieuse canine. Santé publique France préconise une couverture vaccinale minimale de 85% de la population canine pour maintenir l'immunité collective [1,2].
L'Ordre des vétérinaires recommande une surveillance renforcée dans les établissements à risque : élevages, refuges, pensions canines. Ces structures doivent mettre en place des protocoles sanitaires stricts incluant la quarantaine des nouveaux arrivants et la désinfection régulière des locaux [1].
Concernant la déclaration, bien que l'hépatite infectieuse canine ne soit pas une maladie à déclaration obligatoire, les vétérinaires sont encouragés à signaler les cas groupés aux services vétérinaires départementaux. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles épidémies [2].
Les autorités insistent particulièrement sur l'importance de la formation continue des professionnels. Les vétérinaires doivent se tenir informés des évolutions diagnostiques et thérapeutiques pour optimiser la prise en charge de cette pathologie [1,2]. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour en fonction des données épidémiologiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations peuvent vous accompagner si votre chien est atteint d'hépatite infectieuse. La Société Centrale Canine propose des ressources documentaires et peut vous orienter vers des vétérinaires spécialisés en hépatologie canine [7].
Les forums en ligne constituent une source précieuse de soutien et d'échanges d'expériences. Des communautés de propriétaires ayant vécu cette épreuve partagent leurs conseils pratiques et leur soutien moral. Attention cependant à toujours vérifier les informations avec votre vétérinaire [7].
Certaines assurances santé animale couvrent les frais liés à cette pathologie. Renseignez-vous sur les maladies de prise en charge, les plafonds de remboursement et les délais de carence. Une bonne assurance peut considérablement alléger le coût des soins [7].
N'oubliez pas les ressources locales : votre vétérinaire reste votre interlocuteur privilégié. Beaucoup proposent des consultations de suivi à tarif préférentiel pour les maladies chroniques. Les écoles vétérinaires offrent parfois des consultations spécialisées à coût réduit [7]. L'important est de ne pas rester isolé face à cette épreuve.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils essentiels pour gérer au mieux cette situation difficile. Tout d'abord, gardez un carnet de suivi détaillé : notez l'appétit, le poids, les symptômes observés et les traitements administrés. Ces informations aideront votre vétérinaire à adapter le traitement [10].
Concernant l'alimentation, respectez scrupuleusement les prescriptions diététiques. Fractionnez les repas en petites portions fréquentes plutôt qu'un gros repas quotidien. Réchauffez légèrement la nourriture pour la rendre plus appétissante, mais vérifiez toujours la température [10].
Pour l'administration des médicaments, établissez une routine fixe. Utilisez un pilulier pour éviter les oublis et notez chaque prise. Si votre chien refuse les comprimés, demandez à votre vétérinaire des alternatives : sirops, pâtes appétentes ou injections [10].
Créez un environnement de récupération optimal : température stable entre 18-22°C, couchage confortable et surélevé, accès permanent à l'eau fraîche. Limitez les visites et les stimulations excessives pendant la convalescence. Votre patience et votre présence rassurante constituent le meilleur des médicaments [10].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation vétérinaire immédiate. Si votre chien présente un ictère (jaunissement des muqueuses), des vomissements persistants ou un abattement marqué, ne tardez pas à consulter [11,12].
La fièvre élevée (supérieure à 39,5°C) associée à une perte d'appétit complète constitue également un motif de consultation urgente. De même, toute diarrhée hémorragique ou tout changement brutal de comportement doit vous alerter [13].
Pendant le traitement, surveillez l'évolution des symptômes. Une aggravation malgré le traitement, l'apparition de nouveaux signes ou une absence d'amélioration après 48-72 heures justifient un contact avec votre vétérinaire [11,12].
N'hésitez jamais à appeler votre vétérinaire en cas de doute. La plupart proposent une permanence téléphonique pour les urgences. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un retard de prise en charge aux conséquences dramatiques. Votre instinct de propriétaire attentif constitue souvent le meilleur système d'alerte [13].
Questions Fréquentes
Mon chien peut-il transmettre la maladie à d'autres animaux ?Oui, l'hépatite infectieuse canine est très contagieuse entre chiens. Votre animal peut excréter le virus pendant plusieurs mois après la guérison. Isolez-le des autres chiens non vaccinés [11].
Puis-je attraper cette maladie ?
Non, l'hépatite infectieuse canine ne se transmet pas à l'homme. Cette maladie reste spécifique aux canidés. Vous pouvez donc soigner votre chien sans risque pour votre santé [12].
Combien coûte le traitement ?
Les coûts varient selon la gravité : de 200€ pour une forme légère à plus de 2000€ pour une hospitalisation prolongée. Les assurances santé animale peuvent couvrir une partie des frais [13].
Mon chien guéri peut-il rechuter ?
Une rechute est très rare. La guérison confère généralement une immunité durable. Cependant, le foie peut garder des séquelles nécessitant un suivi à long terme [11,12].
Faut-il vacciner un chien guéri ?
Oui, la vaccination reste recommandée même après guérison. Elle renforce l'immunité naturelle acquise et protège contre d'éventuelles réinfections par des souches différentes [13].
Questions Fréquentes
Mon chien peut-il transmettre la maladie à d'autres animaux ?
Oui, l'hépatite infectieuse canine est très contagieuse entre chiens. Votre animal peut excréter le virus pendant plusieurs mois après la guérison. Isolez-le des autres chiens non vaccinés.
Puis-je attraper cette maladie ?
Non, l'hépatite infectieuse canine ne se transmet pas à l'homme. Cette maladie reste spécifique aux canidés. Vous pouvez donc soigner votre chien sans risque pour votre santé.
Combien coûte le traitement ?
Les coûts varient selon la gravité : de 200€ pour une forme légère à plus de 2000€ pour une hospitalisation prolongée. Les assurances santé animale peuvent couvrir une partie des frais.
Mon chien guéri peut-il rechuter ?
Une rechute est très rare. La guérison confère généralement une immunité durable. Cependant, le foie peut garder des séquelles nécessitant un suivi à long terme.
Faut-il vacciner un chien guéri ?
Oui, la vaccination reste recommandée même après guérison. Elle renforce l'immunité naturelle acquise et protège contre d'éventuelles réinfections par des souches différentes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Santé publique France. Données épidémiologiques sur les maladies infectieuses canines en France.Lien
- [2] Santé publique France. Surveillance des maladies animales et recommandations vaccinales.Lien
- [3] E Lavergne, C Boucraut-Baralon. Hépatite de Rubarth: une maladie du passé?Lien
- [4] H Kaufmann, F Da Riz. Observation clinique. Hépatite par surcharge en cuivre chez un chien.Lien
- [6] M Menard. Les hépatites chroniques canines.Lien
- [7] L Delesalle. Évaluation d'une intervention intégrée répondant aux enjeux de santé à l'interface humains-chiens.Lien
- [8] M Nemroudi, MS Mallem. Contribution à l'étude des principaux troubles digestifs chez les chats et les chiens.Lien
- [9] F Lévesque, D Baril. Épidémies canines, les Inuit et le gouvernement canadien dans l'Arctique oriental.Lien
- [10] M ZÉRABIB, A LARIBI. Élevage Canin: Stratégies d'élevage et de sélection.Lien
- [11] L'hépatite chez le chien : causes, symptômes, traitement.Lien
- [12] Hépatite chez le chien : causes, symptômes, traitements.Lien
- [13] Hépatite chez le chien : causes, symptômes traitements.Lien
Publications scientifiques
- Hépatite de Rubarth: une maladie du passé? (2024)
- Observation clinique. Hépatite par surcharge en cuivre chez un chien (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] L'ACTIVITÉ CLINIQUE THÉMATIQUE [PDF]
- Les hépatites chroniques canines (2023)[PDF]
- Évaluation d'une intervention intégrée répondant aux enjeux de santé à l'interface humains-chiens dans le village inuit de Kuujjuaq, Québec (2024)
Ressources web
- L'hépatite chez le chien : causes, symptômes, traitement (santevet.com)
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- Hépatite chez le chien : causes, symptômes, traitements (goodflair.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.