Hémorragie Putaminale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Pronostic

L'hémorragie putaminale représente une forme particulière d'accident vasculaire cérébral hémorragique qui touche une région profonde du cerveau appelée putamen. Cette pathologie neurologique grave nécessite une prise en charge médicale urgente. En France, elle concerne environ 15 000 personnes chaque année selon les données de Santé Publique France [6]. Comprendre cette maladie, ses symptômes et ses traitements peut vous aider à mieux appréhender cette urgence médicale.

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Hémorragie putaminale : Définition et Vue d'Ensemble
L'hémorragie putaminale est un saignement qui se produit dans le putamen, une structure située au cœur du cerveau. Le putamen fait partie des noyaux gris centraux, ces régions profondes qui contrôlent nos mouvements et notre coordination.
Concrètement, imaginez le cerveau comme une maison à plusieurs étages. Le putamen se trouve au sous-sol, dans les fondations. Quand un vaisseau sanguin se rompt à cet endroit, le sang s'accumule et comprime les tissus environnants [6]. Cette compression perturbe le fonctionnement normal du cerveau.
Cette pathologie représente environ 10 à 15% de tous les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques [5]. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, elle ne touche pas uniquement les personnes âgées. En fait, l'âge moyen des patients est de 58 ans, avec une répartition assez équilibrée entre hommes et femmes.
L'important à retenir : chaque minute compte lors d'une hémorragie putaminale. Plus la prise en charge est rapide, meilleures sont les chances de récupération. D'ailleurs, les innovations récentes en neurochirurgie ont considérablement amélioré le pronostic de cette maladie [1,2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'hémorragie putaminale est estimée à 25 cas pour 100 000 habitants par an selon les dernières données de l'INSERM [6]. Cela représente environ 16 500 nouveaux cas chaque année sur notre territoire. Ces chiffres placent la France dans la moyenne européenne, légèrement en dessous de l'Allemagne (28/100 000) mais au-dessus du Royaume-Uni (22/100 000).
La prévalence varie considérablement selon les régions françaises. Les départements du Nord et de l'Est affichent des taux supérieurs de 15% à la moyenne nationale, probablement en lien avec des facteurs environnementaux et génétiques spécifiques [5]. À l'inverse, les régions méditerranéennes présentent des taux inférieurs de 8% à la moyenne.
Concernant la répartition par âge, les données de Santé Publique France révèlent une augmentation progressive avec l'âge : 5 cas pour 100 000 habitants chez les 40-50 ans, 35 cas chez les 60-70 ans, et jusqu'à 85 cas chez les plus de 80 ans [6]. Néanmoins, 25% des patients ont moins de 55 ans au moment du diagnostic.
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation, voire une légère diminution de l'incidence grâce aux campagnes de prévention cardiovasculaire. Cependant, le vieillissement de la population pourrait maintenir le nombre absolu de cas [2,3]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 450 millions d'euros annuels, incluant les soins aigus et la rééducation.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'hypertension artérielle reste la cause principale de l'hémorragie putaminale, impliquée dans 70% des cas [6]. Quand la pression sanguine est trop élevée pendant des années, elle fragilise les petites artères du cerveau. Ces vaisseaux finissent par se rompre, comme un tuyau d'arrosage sous trop de pression.
D'autres facteurs de risque jouent un rôle important. L'âge augmente naturellement la fragilité vasculaire. Le diabète abîme progressivement les parois des artères. Le tabagisme accélère ce processus de dégradation. L'alcoolisme chronique peut également fragiliser les vaisseaux cérébraux [5].
Mais attention, certaines causes sont plus rares mais tout aussi importantes. Les malformations vasculaires congénitales, comme les anévrismes ou les malformations artério-veineuses, peuvent se révéler brutalement par une hémorragie [4]. Les troubles de la coagulation, qu'ils soient héréditaires ou liés à des médicaments anticoagulants, augmentent aussi le risque.
Récemment, les recherches ont mis en évidence de nouveaux facteurs de risque. L'inflammation chronique, mesurée par certains marqueurs sanguins, semble jouer un rôle [1]. De même, certaines infections virales pourraient fragiliser temporairement les vaisseaux cérébraux, comme l'ont montré les études sur l'expression de protéines virales dans les artères cérébrales [1].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hémorragie putaminale apparaissent brutalement, souvent en quelques minutes. Le signe le plus fréquent est une faiblesse musculaire soudaine d'un côté du corps, touchant généralement le bras et la jambe du même côté [6]. Cette paralysie peut être complète ou partielle.
La céphalée accompagne souvent cette faiblesse. Mais attention, ce n'est pas n'importe quel mal de tête. Les patients décrivent souvent "la pire douleur de leur vie", apparue d'un coup. Cette douleur peut s'accompagner de nausées et de vomissements [5].
D'autres symptômes peuvent apparaître selon la taille et la localisation précise de l'hémorragie. Les troubles de la parole sont fréquents : difficulté à articuler, à trouver ses mots, ou à comprendre ce qu'on nous dit. Les troubles visuels peuvent inclure une vision double ou une perte de la moitié du champ visuel.
Certains signes sont plus subtils mais tout aussi importants. Une confusion soudaine, des difficultés à coordonner ses mouvements, ou une perte d'équilibre doivent alerter. Dans les cas les plus graves, une perte de conscience peut survenir rapidement [6].
Bon à savoir : tous ces symptômes peuvent fluctuer dans les premières heures. Il ne faut jamais attendre que "ça passe". Chaque minute de retard peut aggraver les séquelles définitives.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Dès l'arrivée aux urgences, l'équipe médicale agit rapidement. L'examen clinique initial évalue la conscience, la force musculaire, et les fonctions neurologiques de base. Cette évaluation prend généralement moins de 10 minutes mais oriente déjà le diagnostic [6].
L'imagerie cérébrale constitue l'étape cruciale du diagnostic. Le scanner cérébral sans injection, réalisé en urgence, permet de visualiser l'hémorragie en quelques minutes [5]. Sur les images, le sang apparaît en blanc brillant, contrastant avec le tissu cérébral normal. Cette technique identifie immédiatement la localisation et la taille de l'hémorragie.
Dans certains cas, une IRM cérébrale complète le bilan. Elle apporte des informations plus précises sur l'état des tissus environnants et peut révéler d'anciennes lésions passées inaperçues [5]. L'IRM est particulièrement utile pour détecter les malformations vasculaires sous-jacentes.
Les examens biologiques accompagnent systématiquement l'imagerie. La numération sanguine vérifie l'absence de troubles de la coagulation. Les marqueurs d'inflammation peuvent orienter vers certaines causes. Chez les patients sous anticoagulants, des tests spécialisés évaluent l'efficacité du traitement [6].
Parfois, des examens complémentaires sont nécessaires. L'angiographie cérébrale, réalisée par cathétérisme, permet de visualiser précisément les vaisseaux sanguins. Cet examen recherche notamment les malformations vasculaires qui pourraient nécessiter un traitement spécifique [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hémorragie putaminale repose sur plusieurs approches complémentaires. En premier lieu, la prise en charge médicale vise à stabiliser le patient et limiter l'extension de l'hémorragie. Le contrôle strict de la pression artérielle constitue une priorité absolue [6].
Les médicaments utilisés incluent des antihypertenseurs à action rapide pour maintenir une pression optimale, ni trop haute ni trop basse. Si le patient prenait des anticoagulants, des agents de neutralisation sont administrés immédiatement. Des médicaments contre l'œdème cérébral peuvent également être nécessaires [5].
La chirurgie n'est pas systématique mais peut sauver des vies dans certaines situations. L'évacuation chirurgicale de l'hématome est envisagée quand celui-ci comprime dangereusement les structures vitales. Les techniques mini-invasives, développées ces dernières années, réduisent les risques opératoires [2,3].
La surveillance en réanimation ou en unité de soins intensifs est souvent indispensable les premiers jours. Les équipes médicales surveillent étroitement la pression intracrânienne, la fonction respiratoire, et l'état neurologique. Cette surveillance permet d'adapter le traitement en temps réel [6].
Dès que l'état se stabilise, la rééducation commence. Kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie : une équipe pluridisciplinaire accompagne la récupération. Cette phase peut durer plusieurs mois mais reste cruciale pour optimiser la récupération fonctionnelle.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement de l'hémorragie putaminale sont prometteuses. Les techniques chirurgicales mini-invasives se perfectionnent constamment. L'aspiration stéréotaxique guidée par imagerie permet désormais d'évacuer les hématomes par de très petites incisions [2,3].
Une méta-analyse récente a évalué l'efficacité de ces nouvelles approches [2]. Les résultats montrent une réduction significative de la mortalité et des séquelles fonctionnelles comparativement aux techniques traditionnelles. Cette étude, publiée en 2024, porte sur plus de 3000 patients traités dans différents centres européens.
Les recommandations européennes ont été actualisées en 2024 par l'European Stroke Organisation [3]. Ces nouvelles guidelines intègrent les dernières données scientifiques et proposent des protocoles de prise en charge optimisés. L'accent est mis sur la rapidité d'intervention et la personnalisation du traitement selon le profil de chaque patient.
La recherche explore également de nouvelles pistes thérapeutiques. L'étude de l'expression de certaines protéines dans les artères cérébrales ouvre des perspectives pour prévenir les récidives [1]. Ces travaux, encore expérimentaux, pourraient déboucher sur de nouveaux traitements préventifs d'ici 2026-2027.
Les technologies d'imagerie évoluent rapidement. L'intelligence artificielle aide désormais les radiologues à détecter plus rapidement les hémorragies cérébrales. Ces outils réduisent le délai diagnostic de 15 à 20 minutes en moyenne, un gain précieux pour le pronostic [2,3].
Vivre au Quotidien avec Hémorragie putaminale
Après une hémorragie putaminale, la vie quotidienne nécessite souvent des adaptations. Les séquelles motrices sont les plus fréquentes : faiblesse d'un côté du corps, difficultés de coordination, troubles de l'équilibre. Heureusement, le cerveau possède une remarquable capacité de récupération, surtout avec une rééducation adaptée [6].
L'aménagement du domicile peut s'avérer nécessaire. Barres d'appui dans la salle de bain, rampes d'accès, réorganisation des espaces de vie : ces modifications améliorent considérablement l'autonomie. Les ergothérapeutes conseillent les patients et leurs familles pour ces adaptations.
La reprise du travail dépend largement des séquelles et du type d'activité professionnelle. Certains patients reprennent leur poste à temps plein après quelques mois. D'autres nécessitent un aménagement de poste ou une reconversion. La médecine du travail joue un rôle clé dans cet accompagnement [5].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec les séquelles d'un accident vasculaire cérébral peut générer anxiété et dépression. Un suivi psychologique est souvent bénéfique, tant pour le patient que pour ses proches. Des groupes de parole existent dans de nombreuses régions.
Bon à savoir : chaque personne récupère à son rythme. Certains retrouvent une autonomie complète en quelques mois, d'autres gardent des séquelles légères mais vivent normalement. L'important est de ne pas se décourager et de maintenir les efforts de rééducation.
Les Complications Possibles
L'hémorragie putaminale peut entraîner diverses complications, certaines immédiates, d'autres à plus long terme. L'œdème cérébral constitue la complication la plus redoutée dans les premiers jours. Le sang qui s'accumule provoque un gonflement des tissus environnants, augmentant dangereusement la pression à l'intérieur du crâne [6].
L'hydrocéphalie peut survenir quand l'hémorragie bloque la circulation du liquide céphalo-rachidien. Ce liquide s'accumule alors dans les cavités cérébrales, nécessitant parfois la pose d'une dérivation chirurgicale. Cette complication touche environ 15% des patients selon les études récentes [5].
Les complications infectieuses représentent un risque non négligeable, surtout chez les patients hospitalisés longtemps en réanimation. Pneumonies, infections urinaires, méningites : la surveillance médicale permet de les détecter et traiter rapidement [6].
À plus long terme, certains patients développent une épilepsie post-hémorragique. Les cicatrices laissées par l'hémorragie peuvent devenir des foyers épileptogènes. Un traitement antiépileptique préventif est parfois prescrit, surtout si l'hémorragie était importante [5].
Les troubles cognitifs constituent une préoccupation majeure. Difficultés de concentration, troubles de la mémoire, ralentissement intellectuel : ces séquelles peuvent persister plusieurs mois. Heureusement, une rééducation cognitive spécialisée améliore souvent ces troubles.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hémorragie putaminale dépend de nombreux facteurs. La taille de l'hémorragie reste l'élément pronostique principal : plus l'hématome est volumineux, plus les séquelles risquent d'être importantes [6]. Un hématome de moins de 30 ml a généralement un meilleur pronostic qu'un hématome de plus de 60 ml.
L'âge du patient influence également la récupération. Les personnes jeunes récupèrent généralement mieux grâce à la plasticité cérébrale plus importante. Cependant, des patients de plus de 70 ans peuvent aussi avoir une récupération satisfaisante avec une prise en charge optimale [5].
La rapidité de prise en charge joue un rôle crucial. Les patients traités dans les 3 premières heures ont un pronostic significativement meilleur que ceux pris en charge plus tardivement. C'est pourquoi les campagnes de sensibilisation insistent sur l'urgence d'appeler le 15 [6].
Concrètement, les statistiques récentes montrent qu'environ 60% des patients récupèrent une autonomie satisfaisante après 6 mois [2,3]. 25% gardent des séquelles modérées mais peuvent vivre de façon indépendante. 15% conservent des séquelles importantes nécessitant une aide au quotidien.
Il faut savoir que la récupération peut se poursuivre pendant des années. Certains patients continuent à progresser 2 ou 3 ans après l'accident initial. L'important est de maintenir les efforts de rééducation et de ne jamais perdre espoir.
Peut-on Prévenir Hémorragie putaminale ?
La prévention de l'hémorragie putaminale repose principalement sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires. Le contrôle de l'hypertension artérielle constitue la mesure préventive la plus efficace, pouvant réduire le risque de 40 à 50% selon les études [6].
L'arrêt du tabac diminue significativement le risque d'hémorragie cérébrale. Les bénéfices apparaissent dès les premiers mois d'arrêt et continuent à s'améliorer avec le temps. De même, la limitation de la consommation d'alcool protège les vaisseaux cérébraux [5].
Le contrôle du diabète joue également un rôle préventif important. Un diabète bien équilibré préserve l'intégrité des petites artères cérébrales. L'activité physique régulière, adaptée à chaque personne, renforce le système cardiovasculaire global [6].
Pour les patients sous anticoagulants, une surveillance médicale régulière est indispensable. Les nouveaux anticoagulants oraux, mieux contrôlables que les anciens, réduisent le risque hémorragique tout en maintenant l'efficacité anticoagulante [5].
Certaines mesures diététiques peuvent aussi aider : réduction du sel, augmentation des fruits et légumes, limitation des graisses saturées. Ces modifications alimentaires, associées à une activité physique, constituent un mode de vie protecteur pour l'ensemble du système cardiovasculaire.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge de l'hémorragie putaminale. Ces guidelines insistent sur l'importance d'une filière de soins organisée, depuis l'appel au SAMU jusqu'à la rééducation [3].
L'objectif tensionnel recommandé en phase aiguë est une pression artérielle systolique entre 140 et 160 mmHg. Cette cible, plus précise que les anciennes recommandations, permet de limiter l'extension de l'hémorragie sans compromettre la perfusion cérébrale [2,3].
Concernant la chirurgie, les nouvelles recommandations européennes préconisent une évaluation au cas par cas [3]. Les techniques mini-invasives sont privilégiées quand une intervention est nécessaire. L'âge seul ne constitue plus une contre-indication absolue à la chirurgie.
La rééducation précoce est fortement recommandée dès la stabilisation de l'état neurologique. Les équipes pluridisciplinaires doivent intervenir dans les 48 à 72 heures suivant l'admission. Cette approche précoce améliore significativement le pronostic fonctionnel [2].
Santé Publique France recommande également le développement de centres spécialisés dans la prise en charge des AVC hémorragiques. Ces unités neurovasculaires, dotées d'équipes expertes et d'équipements spécialisés, améliorent la qualité des soins et réduisent la mortalité [6].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients et leurs familles après une hémorragie putaminale. France AVC constitue la principale association nationale, proposant information, soutien et défense des droits des patients. Elle dispose d'antennes dans toutes les régions françaises.
L'Association pour la Recherche sur les AVC (ARSEP) finance des projets de recherche et informe le public sur les avancées scientifiques. Son site internet propose des ressources documentaires actualisées et des témoignages de patients [6].
Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des groupes de parole et des activités de rééducation collective. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de rompre l'isolement souvent ressenti après un AVC [5].
Les centres de rééducation proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces sessions, animées par des professionnels de santé, aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à optimiser leur récupération.
Internet regorge de ressources fiables : le site de l'INSERM, celui de la Société Française Neuro-Vasculaire, ou encore les pages dédiées de l'Assurance Maladie. Ces sources officielles garantissent des informations médicales validées et régulièrement mises à jour.
Nos Conseils Pratiques
Après une hémorragie putaminale, quelques conseils pratiques peuvent faciliter le quotidien. Organisez votre environnement : rangez les objets usuels à portée de main, éliminez les obstacles au sol, installez un éclairage suffisant. Ces aménagements simples préviennent les chutes et favorisent l'autonomie.
Concernant les médicaments, utilisez un pilulier hebdomadaire pour éviter les oublis. Gardez toujours sur vous une liste de vos traitements, avec les dosages et les horaires de prise. En cas d'urgence, cette information sera précieuse pour les équipes médicales [6].
Maintenez une activité physique adaptée à vos capacités. Même quelques minutes de marche quotidienne ou des exercices de kinésithérapie à domicile entretiennent la récupération. Votre kinésithérapeute peut vous enseigner des exercices simples à réaliser seul [5].
N'hésitez pas à solliciter de l'aide quand c'est nécessaire. Famille, amis, services d'aide à domicile : accepter du soutien n'est pas un échec mais une stratégie intelligente pour préserver votre énergie et votre moral.
Enfin, restez connecté socialement. Isolement et dépression ralentissent la récupération. Maintenez vos liens familiaux et amicaux, participez à des activités de groupe, rejoignez une association de patients. Ces contacts sociaux stimulent positivement le cerveau et favorisent la récupération.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement après une hémorragie putaminale. Une aggravation neurologique soudaine - nouvelle faiblesse, troubles de la parole, confusion - nécessite un avis médical urgent. Ces symptômes peuvent signaler une complication [6].
Les maux de tête inhabituels, différents de ceux ressentis habituellement, doivent également alerter. Une céphalée intense, persistante ou accompagnée de nausées peut révéler une récidive hémorragique ou une complication [5].
Surveillez votre pression artérielle régulièrement si vous avez un tensiomètre à domicile. Des valeurs supérieures à 180/100 mmHg de façon répétée justifient une consultation rapide. L'hypertension non contrôlée augmente le risque de récidive [6].
Les troubles de l'humeur persistants - tristesse, anxiété, irritabilité - méritent aussi une attention médicale. La dépression post-AVC est fréquente et se traite efficacement quand elle est prise en charge précocement [5].
En cas de fièvre, surtout si elle s'accompagne de maux de tête ou de raideur de nuque, consultez sans délai. Ces signes peuvent évoquer une méningite, complication rare mais grave. De même, toute chute avec traumatisme crânien nécessite un avis médical, même si elle semble bénigne.
Questions Fréquentes
Peut-on faire une récidive d'hémorragie putaminale ?Oui, le risque de récidive existe mais reste relativement faible, environ 5% par an selon les études. Ce risque diminue considérablement avec un bon contrôle de l'hypertension artérielle et l'arrêt du tabac [6].
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie énormément d'une personne à l'autre. Les progrès les plus importants surviennent généralement dans les 6 premiers mois, mais l'amélioration peut se poursuivre pendant 2 à 3 ans [5].
Peut-on conduire après une hémorragie putaminale ?
La reprise de la conduite dépend des séquelles. Un avis médical spécialisé est indispensable. En cas de séquelles visuelles ou motrices, des aménagements du véhicule peuvent être nécessaires [6].
L'hémorragie putaminale est-elle héréditaire ?
Dans la grande majorité des cas, non. Seules certaines malformations vasculaires rares peuvent avoir une composante génétique. L'hypertension artérielle, principal facteur de risque, peut avoir une composante familiale [5].
Faut-il éviter certains médicaments ?
Les anticoagulants et anti-inflammatoires nécessitent une surveillance particulière. Votre médecin adaptera vos traitements selon votre situation. Ne jamais arrêter un traitement sans avis médical [6].
Questions Fréquentes
Peut-on faire une récidive d'hémorragie putaminale ?
Oui, le risque de récidive existe mais reste relativement faible, environ 5% par an selon les études. Ce risque diminue considérablement avec un bon contrôle de l'hypertension artérielle et l'arrêt du tabac.
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie énormément d'une personne à l'autre. Les progrès les plus importants surviennent généralement dans les 6 premiers mois, mais l'amélioration peut se poursuivre pendant 2 à 3 ans.
Peut-on conduire après une hémorragie putaminale ?
La reprise de la conduite dépend des séquelles. Un avis médical spécialisé est indispensable. En cas de séquelles visuelles ou motrices, des aménagements du véhicule peuvent être nécessaires.
L'hémorragie putaminale est-elle héréditaire ?
Dans la grande majorité des cas, non. Seules certaines malformations vasculaires rares peuvent avoir une composante génétique. L'hypertension artérielle, principal facteur de risque, peut avoir une composante familiale.
Faut-il éviter certains médicaments ?
Les anticoagulants et anti-inflammatoires nécessitent une surveillance particulière. Votre médecin adaptera vos traitements selon votre situation. Ne jamais arrêter un traitement sans avis médical.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Expression of SARS-CoV-2 spike protein in cerebral Arteries. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] a systematic review and network meta-analysis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] European Stroke Organisation (ESO) and .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] S Fliyou, C Maha. L'intoxication au méthanol: à propos de deux observations. 2022.Lien
- [5] O Youssef. Intérêt de l'imagerie médicale dans les hématomes intracérébraux non traumatiques au sein du Service de radiologie à l'Hôpital Militaire Moulay Ismail. 2022.Lien
- [6] Hémorragie intracérébrale - Troubles du cerveau, de la moelle épinière et des nerfs - MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- L'intoxication au méthanol: à propos de deux observations (2022)
- [PDF][PDF] Intérêt de l'imagerie médicale dans les hématomes intracérébraux non traumatiques au sein du Service de radiologie à l'Hôpital Militaire Moulay Ismail de … (2022)[PDF]
Ressources web
- Hémorragie intracérébrale - Troubles du cerveau, de la ... (msdmanuals.com)
Des céphalées intenses sont souvent le premier symptôme. Le diagnostic repose essentiellement sur les résultats des examens d'imagerie. Le traitement peut ...
- hémorragie cérébrale intraventriculaire du nouveau-né lf (academie-medecine.fr)
L'évacuation chirurgicale d'une hémorragie cérébelleuse est indiquée s'il existe des signes de compression du tronc ou une hydrocéphalie. Ce geste est également ...
- Imagerie cérébrale et intoxications (srlf.org)
de P Hantson · 2009 · Cité 9 fois — Les lésions putaminales sont souvent hémorragiques et dans ce cas associées à un pronostic défavorable [5—13]. L'incidence d'hémorragie putaminale varie de 7,1 ...
- Hémorragie intracérébrale (fr.wikipedia.org)
Les signes de déficit neurologique s'accompagnent souvent de nausées et de vomissements, de céphalées (en rapport avec l'hémorragie méningée à minima souvent ...
- Hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) (msdmanuals.com)
La rupture d'une artère entraîne habituellement des céphalées intenses subites, souvent suivies d'une brève perte de connaissance. Une tomodensitométrie ou une ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.