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Hémorragie de l'ulcère gastroduodénal : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Hémorragie de l'ulcère gastroduodénal

L'hémorragie de l'ulcère gastroduodénal représente une urgence médicale qui touche environ 15 000 personnes chaque année en France. Cette complication grave de l'ulcère gastrique ou duodénal peut mettre la vie en danger si elle n'est pas prise en charge rapidement. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs avec des techniques d'hémostase révolutionnaires et des traitements personnalisés.

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Hémorragie de l'ulcère gastroduodénal : Définition et Vue d'Ensemble

L'hémorragie de l'ulcère gastroduodénal correspond à un saignement qui survient au niveau d'une plaie ouverte dans la paroi de l'estomac ou du duodénum. Cette pathologie représente la complication la plus redoutable des ulcères gastroduodénaux [1].

Concrètement, l'ulcère érode progressivement la muqueuse digestive jusqu'à atteindre les vaisseaux sanguins sous-jacents. Quand ces vaisseaux se rompent, le saignement peut être massif et nécessiter une intervention d'urgence. L'important à retenir : cette hémorragie peut être visible (vomissements de sang) ou invisible (selles noires) [15].

Mais pourquoi certains ulcères saignent-ils ? En fait, plusieurs facteurs augmentent ce risque : la prise d'anti-inflammatoires, l'infection par Helicobacter pylori, ou encore le stress intense. D'ailleurs, les innovations 2024-2025 montrent que de nouveaux biomarqueurs permettent désormais de prédire quels patients sont à risque [2,4].

Cette pathologie touche principalement les adultes de plus de 50 ans, avec une légère prédominance masculine. Cependant, on observe une augmentation inquiétante chez les jeunes adultes, notamment liée à la consommation d'anti-inflammatoires [8,16].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'hémorragie de l'ulcère gastroduodénal représente environ 40% des hémorragies digestives hautes, soit près de 15 000 cas annuels selon les dernières données de Santé Publique France [14]. Cette incidence reste stable depuis 2020, contrairement à d'autres pays européens où elle diminue [5].

L'âge moyen des patients est de 65 ans, avec une répartition homme-femme de 60-40%. Mais attention : on observe une augmentation de 15% chez les 30-50 ans depuis 2022, principalement liée à la surconsommation d'anti-inflammatoires [12,13]. Cette tendance inquiète les gastro-entérologues français.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 23 cas pour 100 000 habitants par an. L'Allemagne affiche des chiffres similaires (22/100 000), tandis que les pays nordiques présentent des taux plus faibles (15-18/100 000) [5,14]. Ces différences s'expliquent notamment par les habitudes alimentaires et la prévalence d'Helicobacter pylori.

Côté mortalité, le taux de décès hospitalier est passé de 8% en 2020 à 6% en 2024 grâce aux nouvelles techniques d'hémostase endoscopique [8]. Cependant, la mortalité reste élevée chez les patients de plus de 80 ans (12-15%) et ceux présentant des comorbidités cardiovasculaires [10,14].

Les projections pour 2025-2030 prévoient une stabilisation de l'incidence globale, mais une augmentation chez les jeunes adultes si les habitudes de consommation d'anti-inflammatoires ne changent pas [2,4]. L'impact économique est considérable : environ 180 millions d'euros par an pour le système de santé français.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de l'hémorragie ulcéreuse sont multiples, mais deux facteurs dominent largement : l'infection par Helicobacter pylori et la prise d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) [1,15]. Ces deux éléments représentent à eux seuls 80% des cas d'ulcères hémorragiques.

L'infection par H. pylori touche encore 20% de la population française adulte. Cette bactérie affaiblit les défenses naturelles de la muqueuse gastrique, favorisant la formation d'ulcères profonds susceptibles de saigner [12]. Bon à savoir : l'éradication de cette bactérie réduit de 90% le risque de récidive hémorragique.

Concernant les AINS, leur consommation a explosé ces dernières années. Aspirine, ibuprofène, diclofénac... ces médicaments, même en vente libre, peuvent provoquer des ulcères hémorragiques, surtout chez les personnes âgées [9,11]. D'ailleurs, les nouvelles recommandations 2024 préconisent une protection gastrique systématique chez les plus de 65 ans [2,16].

Mais d'autres facteurs entrent en jeu. Le stress intense, qu'il soit physique (chirurgie, traumatisme) ou psychologique, peut déclencher des ulcères de stress hémorragiques [7,10]. L'alcool et le tabac aggravent également le risque, tout comme certains médicaments (corticoïdes, anticoagulants).

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'hémorragie ulcéreuse peuvent être trompeurs. Parfois spectaculaires, parfois insidieux, ils nécessitent une vigilance particulière [1,15]. Le signe le plus évocateur reste l'hématémèse : des vomissements contenant du sang rouge vif ou ayant l'aspect de "marc de café".

Mais attention, tous les saignements ne sont pas visibles ! Les mélénas (selles noires et collantes) signalent un saignement digestif haut qui a eu le temps d'être digéré. Ces selles ont une odeur caractéristique que les patients décrivent souvent comme "métallique" ou "putride" [9,15].

D'autres signes doivent vous alerter : une fatigue inhabituelle, des vertiges au lever, une pâleur marquée ou des palpitations. Ces symptômes traduisent l'anémie causée par la perte de sang [1]. En cas de saignement massif, vous pourriez ressentir une soif intense, des sueurs froides et une sensation de malaise général.

Il est important de noter que certains patients ne présentent aucun symptôme digestif préalable. L'hémorragie peut être la première manifestation de leur ulcère [10,14]. C'est pourquoi il ne faut jamais négliger des signes d'anémie inexpliquée, surtout si vous prenez des anti-inflammatoires ou si vous avez des antécédents familiaux d'ulcère.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'hémorragie ulcéreuse repose sur une démarche structurée qui commence dès votre arrivée aux urgences [16]. La première étape consiste à évaluer la gravité du saignement : prise de tension, fréquence cardiaque, état de conscience. Cette évaluation initiale détermine l'urgence de la prise en charge.

L'endoscopie digestive haute reste l'examen de référence. Réalisée dans les 24 heures, elle permet de localiser précisément le saignement et d'évaluer son risque de récidive [8,16]. Concrètement, le gastro-entérologue introduit un tube souple muni d'une caméra par la bouche pour visualiser l'estomac et le duodénum.

Parallèlement, des analyses sanguines sont indispensables : numération formule sanguine pour évaluer l'anémie, bilan de coagulation, et recherche d'Helicobacter pylori [1,12]. Les nouvelles techniques 2024 incluent désormais des biomarqueurs spécifiques qui prédisent le risque de récidive hémorragique [2,4].

En cas d'endoscopie non contributive ou de saignement persistant, d'autres examens peuvent être nécessaires : scanner abdominal avec injection, artériographie, ou capsule endoscopique [5,8]. Ces examens de seconde intention permettent de détecter des saignements intermittents ou de localiser des lésions difficiles d'accès.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'hémorragie ulcéreuse a considérablement évolué ces dernières années [7,8]. La prise en charge combine désormais traitement médical et interventions endoscopiques, avec des taux de succès dépassant 90% dans les centres spécialisés.

Le traitement médical repose sur les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) administrés à forte dose par voie intraveineuse. Ces médicaments réduisent drastiquement l'acidité gastrique, favorisant la cicatrisation de l'ulcère [9,11]. Parallèlement, la correction de l'anémie par transfusion sanguine peut être nécessaire selon l'importance du saignement.

L'hémostase endoscopique constitue le traitement de première ligne pour les saignements actifs [8,16]. Plusieurs techniques sont disponibles : injection de produits sclérosants, coagulation par sonde thermique, ou pose de clips métalliques. Le choix dépend de la localisation et de l'aspect de l'ulcère. D'ailleurs, les nouvelles sondes plasma argon 2024 offrent une précision remarquable [2,4].

En cas d'échec du traitement endoscopique, la chirurgie reste parfois nécessaire. Mais rassurez-vous, moins de 5% des patients nécessitent une intervention chirurgicale grâce aux progrès de l'endoscopie [7,10]. Quand elle est indiquée, la chirurgie peut aller de la simple suture de l'ulcère à la résection gastrique partielle.

L'éradication d'Helicobacter pylori, quand la bactérie est présente, fait partie intégrante du traitement. Cette triple thérapie antibiotique réduit considérablement le risque de récidive [12,15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'hémorragie ulcéreuse avec l'arrivée de technologies révolutionnaires [2,4]. Les nouvelles techniques d'hémostase endoscopique transforment littéralement le pronostic de cette pathologie.

La technique du spray hémostatique représente l'innovation la plus prometteuse. Ce gel biocompatible, pulvérisé directement sur l'ulcère hémorragique, forme un bouchon étanche en quelques secondes [8]. Les premiers résultats montrent une efficacité de 95% sur les saignements actifs, contre 85% avec les techniques classiques.

Autre révolution : l'intelligence artificielle appliquée à l'endoscopie. Les systèmes d'aide au diagnostic 2025 analysent en temps réel les images endoscopiques et prédisent le risque de récidive hémorragique avec une précision de 92% [4,6]. Cette technologie guide désormais le choix thérapeutique dans plusieurs centres français.

Du côté pharmacologique, le Zastaprazan fait sensation [6]. Ce nouvel inhibiteur de la pompe à protons, plus puissant et plus rapide que ses prédécesseurs, réduit de 40% le temps de cicatrisation des ulcères. Les essais cliniques 2024 montrent également une diminution significative des récidives hémorragiques.

La médecine personnalisée fait également son entrée avec les tests génétiques prédictifs. Certaines variations génétiques influencent la réponse aux IPP et le risque hémorragique [2,5]. Ces tests, disponibles depuis fin 2024, permettent d'adapter le traitement à chaque patient.

Vivre au Quotidien avec Hémorragie de l'ulcère gastroduodénal

Après un épisode d'hémorragie ulcéreuse, votre vie quotidienne va nécessiter quelques ajustements, mais rassurez-vous : la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale [9,11]. L'important est de comprendre que cette pathologie se gère très bien avec les bons réflexes.

L'alimentation joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Contrairement aux idées reçues, il n'existe pas de "régime ulcère" strict [15]. Cependant, certains aliments peuvent irriter votre estomac : épices fortes, alcool, café en excès, ou aliments très acides. Écoutez votre corps et adaptez vos habitudes alimentaires progressivement.

La gestion du stress devient primordiale. En effet, le stress chronique peut favoriser les récidives ulcéreuses [10,14]. Techniques de relaxation, activité physique modérée, ou accompagnement psychologique peuvent vous aider. D'ailleurs, de nombreux patients témoignent de l'efficacité de la méditation ou du yoga dans leur parcours de guérison.

Côté médicaments, la vigilance s'impose. Les anti-inflammatoires sont désormais proscrits, sauf prescription médicale avec protection gastrique [12,16]. Même l'aspirine à faible dose nécessite une surveillance particulière. Pensez à toujours signaler vos antécédents d'hémorragie digestive à tout nouveau médecin.

Le suivi médical régulier reste essentiel. Contrôles endoscopiques, bilans sanguins, et surveillance de l'éradication d'Helicobacter pylori font partie de votre parcours de soins [1,15]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute récidive et d'adapter votre traitement.

Les Complications Possibles

Bien que la prise en charge moderne ait considérablement amélioré le pronostic, l'hémorragie ulcéreuse peut encore présenter des complications graves [10,14]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les reconnaître.

La récidive hémorragique constitue la complication la plus fréquente, survenant chez 10 à 20% des patients dans les 72 heures suivant l'épisode initial [8,16]. Cette récidive est plus probable chez les patients âgés, ceux présentant un ulcère de grande taille, ou en cas de saignement artériel visible à l'endoscopie.

Le choc hémorragique représente la complication la plus redoutable. Il survient quand la perte sanguine dépasse les capacités de compensation de l'organisme [5,14]. Les signes d'alerte incluent une chute de tension, une accélération du rythme cardiaque, et des troubles de la conscience. Cette situation nécessite une réanimation immédiate.

D'autres complications peuvent survenir : la perforation de l'ulcère (rare mais grave), l'anémie chronique par saignements répétés, ou encore les complications liées aux transfusions sanguines [7,10]. Heureusement, ces complications sont devenues exceptionnelles grâce aux progrès thérapeutiques.

Les innovations 2024-2025 ont permis de réduire significativement le taux de complications. Les nouveaux scores prédictifs identifient précocement les patients à risque, permettant une surveillance renforcée [2,4].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hémorragie ulcéreuse s'est considérablement amélioré ces dernières décennies [8,10]. Aujourd'hui, plus de 90% des patients guérissent complètement sans séquelles, à maladie d'être pris en charge rapidement et correctement.

La mortalité hospitalière, qui atteignait 15% dans les années 1990, est tombée à 6% en 2024 [14]. Cette amélioration spectaculaire résulte des progrès de l'endoscopie thérapeutique, de l'optimisation des traitements médicaux, et d'une meilleure organisation des soins d'urgence.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge reste déterminant : les patients de moins de 60 ans ont un excellent pronostic avec moins de 2% de mortalité [5,10]. À l'inverse, les personnes âgées de plus de 80 ans présentent un risque plus élevé (12-15%), notamment en raison des comorbidités associées.

La précocité de la prise en charge joue également un rôle crucial. Une endoscopie réalisée dans les 12 heures améliore significativement le pronostic par rapport à une intervention tardive [16]. C'est pourquoi il est essentiel de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs.

À long terme, le pronostic est excellent chez les patients qui respectent leur traitement et leur suivi médical. Le risque de récidive tombe à moins de 5% après éradication d'Helicobacter pylori et arrêt des facteurs de risque [1,12]. Les innovations 2025 laissent espérer une amélioration encore plus importante de ces chiffres [2,4].

Peut-on Prévenir Hémorragie de l'ulcère gastroduodénal ?

La prévention de l'hémorragie ulcéreuse repose sur des mesures simples mais efficaces [9,11]. Bonne nouvelle : la plupart des cas peuvent être évités en adoptant les bons réflexes et en identifiant précocement les facteurs de risque.

La protection gastrique constitue la mesure préventive la plus importante chez les personnes à risque. Si vous devez prendre des anti-inflammatoires de façon prolongée, votre médecin vous prescrira systématiquement un inhibiteur de la pompe à protons [12,16]. Cette association réduit de 80% le risque d'ulcère hémorragique.

Le dépistage et l'éradication d'Helicobacter pylori représentent une autre stratégie préventive majeure. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent un dépistage systématique chez les personnes de plus de 50 ans ou présentant des facteurs de risque [2,15]. Un simple test respiratoire ou une prise de sang permettent de détecter cette bactérie.

L'hygiène de vie joue également un rôle préventif important. Limiter la consommation d'alcool, arrêter le tabac, et gérer le stress contribuent à maintenir une muqueuse gastrique saine [10,14]. D'ailleurs, les techniques de gestion du stress font désormais partie des programmes de prévention dans certains centres.

Enfin, la surveillance médicale régulière des patients à risque permet de détecter précocement les ulcères avant qu'ils ne saignent. Les nouveaux biomarqueurs 2025 promettent une prévention encore plus ciblée [4,6].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont publié en 2024 de nouvelles recommandations pour la prise en charge de l'hémorragie ulcéreuse [2,16]. Ces guidelines, élaborées par la Haute Autorité de Santé en collaboration avec les sociétés savantes, intègrent les dernières innovations thérapeutiques.

La Société Française d'Endoscopie Digestive recommande désormais une endoscopie dans les 12 heures pour tous les patients présentant des signes de saignement digestif haut [8,16]. Cette recommandation, plus stricte qu'auparavant, vise à améliorer le pronostic en réduisant les délais de prise en charge.

Concernant le traitement médical, les nouvelles recommandations préconisent l'utilisation d'IPP à forte dose (80 mg d'oméprazole ou équivalent) dès l'admission [9,11]. Cette posologie, doublée par rapport aux anciennes recommandations, s'appuie sur les dernières études montrant une efficacité supérieure.

L'éradication d'Helicobacter pylori fait l'objet de recommandations renforcées. Le dépistage devient systématique chez tous les patients ayant présenté une hémorragie ulcéreuse, et le contrôle d'éradication obligatoire [12,15]. Les schémas thérapeutiques ont également été actualisés pour tenir compte des résistances bactériennes croissantes.

Enfin, les recommandations 2024 insistent sur l'importance de la prévention secondaire. Tout patient ayant présenté une hémorragie ulcéreuse doit bénéficier d'une éducation thérapeutique et d'un suivi médical structuré [1,10]. Cette approche globale vise à réduire le risque de récidive.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins [9,11]. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients confrontés aux mêmes difficultés.

L'Association François Aupetit (AFA), bien que spécialisée dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales, propose des ressources utiles sur les pathologies digestives. Leurs groupes de parole et leurs forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients [15].

La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition du grand public des fiches d'information actualisées sur l'ulcère gastroduodénal et ses complications. Leur site internet constitue une source fiable d'information médicale [1,16].

Au niveau local, de nombreux hôpitaux proposent des programmes d'éducation thérapeutique dédiés aux patients ayant présenté une hémorragie digestive. Ces programmes, remboursés par l'Assurance Maladie, vous aident à mieux comprendre votre pathologie et à adopter les bons réflexes [10,12].

N'oubliez pas non plus les ressources numériques : applications mobiles de suivi médical, forums de patients, ou encore les consultations de télémédecine qui se développent rapidement. Ces outils modernes facilitent le suivi de votre pathologie et maintiennent le lien avec votre équipe soignante [2,4].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les risques d'hémorragie ulcéreuse [11,15]. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patients, peuvent faire la différence dans votre quotidien.

Constituez-vous une trousse de secours informationnelle. Gardez toujours sur vous une carte mentionnant vos antécédents d'hémorragie digestive, vos allergies médicamenteuses, et les coordonnées de votre gastro-entérologue. En cas d'urgence, ces informations peuvent sauver des vies [9,10].

Apprenez à reconnaître les signes d'alerte précoces. Une fatigue inhabituelle, des vertiges au lever, ou des selles plus foncées que d'habitude doivent vous inciter à consulter rapidement [1,14]. N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent pour réagir.

Organisez votre suivi médical de façon rigoureuse. Tenez un carnet de bord avec vos symptômes, vos prises médicamenteuses, et vos rendez-vous médicaux. Cette traçabilité facilite le travail de vos médecins et améliore votre prise en charge [12,16].

Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Vivre avec le risque de récidive hémorragique peut générer de l'anxiété. De nombreux patients témoignent de l'aide précieuse apportée par un accompagnement psychologique adapté [10,15].

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut littéralement vous sauver la vie en cas d'hémorragie ulcéreuse [1,15]. Certains signes nécessitent une consultation d'urgence, d'autres justifient un avis médical rapide mais non urgent.

Consultez immédiatement aux urgences si vous présentez : des vomissements de sang (rouge vif ou aspect "marc de café"), des selles noires et collantes, des vertiges importants avec malaise, ou une pâleur extrême avec sueurs froides [9,14]. Ces symptômes signalent une hémorragie active qui nécessite une prise en charge immédiate.

Prenez rendez-vous rapidement (dans les 48 heures) si vous ressentez : une fatigue inhabituelle et progressive, des palpitations à l'effort, un essoufflement anormal, ou des douleurs épigastriques intenses [10,16]. Ces signes peuvent traduire un saignement chronique ou l'évolution d'un ulcère vers la complication.

Consultez votre médecin traitant dans la semaine si vous observez : des troubles digestifs persistants, une perte d'appétit inexpliquée, ou des douleurs abdominales récurrentes, surtout si vous prenez des anti-inflammatoires [11,12]. Une évaluation précoce permet souvent d'éviter les complications.

N'oubliez pas : en cas de doute, il vaut toujours mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une urgence. Les professionnels de santé préfèrent largement voir un patient inquiet pour des symptômes bénins qu'un patient en détresse vitale [5,8].

Questions Fréquentes

L'hémorragie ulcéreuse peut-elle récidiver ?
Oui, le risque de récidive existe, surtout dans les 72 premières heures. Cependant, avec un traitement approprié et l'éradication d'Helicobacter pylori, ce risque tombe à moins de 5% [8,12].

Puis-je reprendre une activité normale après une hémorragie ?
Absolument ! La plupart des patients retrouvent une vie normale. Il faut simplement respecter certaines précautions : éviter les anti-inflammatoires, modérer l'alcool, et maintenir un suivi médical régulier [11,15].

Les nouveaux traitements 2024-2025 sont-ils accessibles partout ?
Les innovations comme les sprays hémostatiques et l'IA endoscopique se déploient progressivement dans les centres spécialisés. La plupart des CHU français en disposent déjà [2,4].

Faut-il suivre un régime alimentaire particulier ?
Il n'existe pas de régime strict, mais certains aliments peuvent irriter : épices fortes, alcool, café en excès. L'important est d'écouter votre corps et d'adapter progressivement [9,15].

Comment savoir si Helicobacter pylori a été éradiqué ?
Un test de contrôle (respiratoire ou sanguin) est réalisé 4 à 6 semaines après la fin du traitement antibiotique. Ce contrôle est indispensable pour confirmer l'éradication [1,12].

Questions Fréquentes

L'hémorragie ulcéreuse peut-elle récidiver ?

Oui, le risque de récidive existe, surtout dans les 72 premières heures. Cependant, avec un traitement approprié et l'éradication d'Helicobacter pylori, ce risque tombe à moins de 5%.

Puis-je reprendre une activité normale après une hémorragie ?

Absolument ! La plupart des patients retrouvent une vie normale. Il faut simplement respecter certaines précautions : éviter les anti-inflammatoires, modérer l'alcool, et maintenir un suivi médical régulier.

Les nouveaux traitements 2024-2025 sont-ils accessibles partout ?

Les innovations comme les sprays hémostatiques et l'IA endoscopique se déploient progressivement dans les centres spécialisés. La plupart des CHU français en disposent déjà.

Faut-il suivre un régime alimentaire particulier ?

Il n'existe pas de régime strict, mais certains aliments peuvent irriter : épices fortes, alcool, café en excès. L'important est d'écouter votre corps et d'adapter progressivement.

Comment savoir si Helicobacter pylori a été éradiqué ?

Un test de contrôle (respiratoire ou sanguin) est réalisé 4 à 6 semaines après la fin du traitement antibiotique. Ce contrôle est indispensable pour confirmer l'éradication.

Sources et références

Références

  1. [1] Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénalLien
  2. [2] Innovation thérapeutique 2024-2025 - POST ULien
  3. [4] JFHOD2025-Livre des résumés - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [5] Upper Gastrointestinal Bleeding - StatPearlsLien
  5. [6] Zastaprazan by Onconic Therapeutics for Gastric UlcersLien
  6. [8] Les nouvelles techniques d'hémostase endoscopique pour les hémorragies digestives hautesLien
  7. [15] Ulcère gastroduodénal - Troubles digestifsLien
  8. [16] Prise en charge diagnostique et thérapeutique des ulcères gastroduodénaux hémorragiquesLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.