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Gliome sous-épendymaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Gliome sous-épendymaire

Le gliome sous-épendymaire représente une forme particulière de tumeur cérébrale qui se développe dans les zones périventriculaires du cerveau. Cette pathologie, bien que rare, nécessite une prise en charge spécialisée et une compréhension approfondie de ses mécanismes. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux dernières innovations thérapeutiques de 2025.

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Gliome sous-épendymaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le gliome sous-épendymaire constitue une tumeur cérébrale qui prend naissance dans les cellules gliales situées sous l'épendyme, cette fine membrane qui tapisse les ventricules cérébraux [3]. Cette pathologie appartient à la famille des gliomes, mais présente des caractéristiques anatomiques et biologiques spécifiques qui la distinguent des autres tumeurs cérébrales.

Contrairement aux gliomes classiques, le gliome sous-épendymaire se développe préférentiellement dans les régions périventriculaires, notamment au niveau des ventricules latéraux et du troisième ventricule [5]. La classification de l'OMS 2021 des tumeurs du système nerveux central a d'ailleurs précisé les critères diagnostiques de cette pathologie, permettant une meilleure identification et prise en charge [3].

Il faut savoir que cette tumeur peut survenir à tout âge, mais elle présente certaines particularités selon l'âge de survenue. Chez l'enfant, elle est souvent associée à la sclérose tubéreuse de Bourneville, tandis que chez l'adulte, elle peut apparaître de manière sporadique [8]. L'important à retenir, c'est que chaque cas est unique et nécessite une évaluation personnalisée.

La localisation sous-épendymaire de cette tumeur explique en partie ses manifestations cliniques spécifiques. En effet, sa proximité avec les structures ventriculaires peut entraîner des complications particulières, notamment des troubles de la circulation du liquide céphalorachidien [9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises récentes montrent que le gliome sous-épendymaire représente environ 1 à 2% de l'ensemble des tumeurs cérébrales primitives, soit approximativement 150 à 200 nouveaux cas par an en France [3,8]. Cette incidence relativement faible explique pourquoi cette pathologie reste méconnue du grand public.

L'analyse des registres de cancers français révèle une légère prédominance masculine, avec un ratio homme/femme de 1,3:1 [3]. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 35 ans, mais la distribution bimodale montre deux pics de fréquence : un premier pic pédiatrique vers 5-10 ans, et un second pic à l'âge adulte entre 30-40 ans [8,9].

Au niveau européen, les données du réseau RARECARE indiquent une incidence standardisée de 0,08 pour 100 000 habitants par an, plaçant la France dans la moyenne européenne [3]. Cependant, ces chiffres sont probablement sous-estimés en raison des difficultés diagnostiques historiques de cette pathologie.

D'ailleurs, l'évolution temporelle sur les dix dernières années montre une augmentation apparente de l'incidence, mais celle-ci s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et des critères diagnostiques [1,3]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence autour de 200 cas annuels en France.

L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 000 euros par patient pour la première année de prise en charge, incluant le diagnostic, la chirurgie et le suivi initial [2]. Cette estimation ne prend pas en compte les coûts indirects liés à l'arrêt de travail et aux adaptations nécessaires.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes du gliome sous-épendymaire restent largement méconnues, mais la recherche a identifié plusieurs facteurs de risque potentiels [6,8]. Contrairement à d'autres tumeurs cérébrales, cette pathologie ne semble pas directement liée aux facteurs environnementaux classiques comme les radiations ionisantes.

Le principal facteur de risque identifié est la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique rare qui prédispose au développement de gliomes sous-épendymaires dans 5 à 15% des cas [8,9]. Cette association est si forte que tout patient diagnostiqué avec un gliome sous-épendymaire doit faire l'objet d'un bilan génétique pour rechercher cette maladie.

Les recherches récentes suggèrent également un rôle des récepteurs aux œstrogènes dans la gliomagenèse, particulièrement pour les astrocytomes et leur progression maligne [6]. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques, notamment chez les femmes en âge de procréer.

Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, l'utilisation du téléphone portable n'a pas été associée à un risque accru de développer cette pathologie spécifique [8]. De même, aucun lien n'a été établi avec l'exposition professionnelle aux champs électromagnétiques ou aux produits chimiques industriels.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du gliome sous-épendymaire varient considérablement selon la taille, la localisation exacte et la vitesse de croissance de la tumeur [8,9]. Il est important de comprendre que cette pathologie peut rester asymptomatique pendant des années, ce qui explique parfois un diagnostic tardif.

Les céphalées constituent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 70% des patients au moment du diagnostic [8]. Ces maux de tête présentent souvent des caractéristiques particulières : ils sont plus intenses le matin, s'accompagnent parfois de nausées et peuvent s'aggraver lors des efforts ou des changements de position.

L'hydrocéphalie représente une complication redoutable de cette pathologie, survenant lorsque la tumeur obstrue la circulation du liquide céphalorachidien [9]. Les signes d'alerte incluent des troubles de l'équilibre, une démarche instable, des troubles cognitifs et une somnolence progressive. Chez l'enfant, on peut observer une augmentation du périmètre crânien.

D'autres symptômes peuvent apparaître selon la localisation précise : troubles visuels si la tumeur comprime les voies optiques, troubles de la mémoire en cas d'atteinte des structures limbiques, ou encore troubles moteurs si les voies pyramidales sont concernées [8,10].

Rassurez-vous, la présence d'un ou plusieurs de ces symptômes ne signifie pas automatiquement la présence d'un gliome sous-épendymaire. Néanmoins, leur persistance ou leur aggravation progressive justifie une consultation médicale spécialisée.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du gliome sous-épendymaire repose sur une démarche méthodique associant examen clinique, imagerie spécialisée et parfois analyse histologique [3,5]. Cette approche multidisciplinaire permet d'établir un diagnostic précis et de planifier la prise en charge optimale.

L'IRM cérébrale constitue l'examen de référence pour le diagnostic de cette pathologie [1,5]. Les séquences spécialisées permettent de visualiser la tumeur, d'évaluer ses rapports avec les structures ventriculaires et de rechercher des signes d'hydrocéphalie. Les innovations récentes en imagerie préopératoire, notamment les techniques de tractographie, améliorent significativement la planification chirurgicale [1].

La biopsie stéréotaxique peut être nécessaire dans certains cas pour confirmer le diagnostic histologique [3,5]. Cette procédure mini-invasive permet d'obtenir un échantillon de tissu tumoral pour analyse anatomopathologique, élément crucial pour la classification selon les critères OMS 2021.

Le bilan d'extension comprend également une évaluation neuropsychologique, particulièrement importante chez l'enfant, et une recherche de signes de sclérose tubéreuse de Bourneville [8]. Cette démarche diagnostique complète permet d'adapter au mieux la stratégie thérapeutique à chaque patient.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du gliome sous-épendymaire repose principalement sur la chirurgie, complétée selon les cas par des traitements adjuvants [5,8]. L'objectif thérapeutique varie selon les caractéristiques de la tumeur : résection complète quand c'est possible, ou traitement palliatif pour améliorer la qualité de vie.

La chirurgie reste le traitement de première intention lorsque la tumeur est accessible et que l'état général du patient le permet [5]. Les techniques neurochirurgicales modernes, guidées par l'imagerie peropératoire et la neuronavigation, permettent d'optimiser l'exérèse tout en préservant les fonctions neurologiques [1].

Cependant, la localisation sous-épendymaire de ces tumeurs rend parfois la chirurgie complexe voire impossible. Dans ces situations, la radiothérapie stéréotaxique peut constituer une alternative thérapeutique intéressante [8,10]. Cette technique permet de délivrer des doses élevées de radiation de manière très précise, limitant l'irradiation des tissus sains environnants.

La chimiothérapie n'a pas démontré d'efficacité significative dans cette pathologie, contrairement à d'autres gliomes [8]. Néanmoins, certains protocoles expérimentaux sont à l'étude, notamment chez les patients présentant une forme progressive ou récidivante.

L'important à retenir, c'est que chaque situation est unique. La décision thérapeutique doit toujours être prise en concertation multidisciplinaire, en tenant compte de l'âge du patient, de la localisation tumorale, des symptômes et des souhaits du patient et de sa famille.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du gliome sous-épendymaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Ces innovations s'appuient sur une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires de cette pathologie.

Les techniques chirurgicales adjuvantes représentent l'une des avancées les plus significatives [1]. L'imagerie par résonance magnétique préopératoire couplée aux techniques de neuronavigation permet désormais une planification chirurgicale d'une précision inégalée. Cette approche améliore significativement les taux de résection complète tout en réduisant la morbidité postopératoire.

Le développement des dispositifs médicaux innovants ouvre également de nouvelles perspectives [2]. Les systèmes de monitoring peropératoire en temps réel permettent aux neurochirurgiens de préserver au mieux les fonctions neurologiques pendant l'intervention. Ces technologies sont particulièrement précieuses pour les tumeurs situées dans des zones fonctionnellement critiques.

La recherche fondamentale progresse également avec l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques. Les études sur les récepteurs aux œstrogènes dans la gliomagenèse ouvrent la voie à des traitements hormonaux spécifiques [6]. Ces approches pourraient être particulièrement intéressantes chez les femmes jeunes.

Enfin, les essais cliniques en cours évaluent l'efficacité de nouvelles molécules ciblées, notamment des inhibiteurs de voies de signalisation spécifiques aux gliomes sous-épendymaires. Les premiers résultats, attendus fin 2025, pourraient révolutionner la prise en charge de cette pathologie.

Vivre au Quotidien avec Gliome sous-épendymaire

Vivre avec un gliome sous-épendymaire nécessite des adaptations importantes, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [8,9]. L'expérience montre que l'acceptation de la maladie et la mise en place d'un réseau de soutien solide constituent les clés d'une bonne qualité de vie.

La gestion des symptômes au quotidien représente souvent le défi principal. Les céphalées peuvent être contrôlées par des traitements antalgiques adaptés, mais il est important d'identifier et d'éviter les facteurs déclenchants : stress, manque de sommeil, certains aliments. Un carnet de suivi peut s'avérer très utile pour identifier ces facteurs.

L'activité professionnelle peut généralement être maintenue, mais des aménagements sont parfois nécessaires. Le télétravail, les horaires flexibles ou la réduction du temps de travail peuvent faciliter la conciliation entre traitement et vie professionnelle. N'hésitez pas à vous rapprocher du médecin du travail pour étudier ces possibilités.

Sur le plan familial et social, il est essentiel de maintenir les liens et les activités qui vous font du bien. Certains patients rapportent que parler ouvertement de leur pathologie avec leurs proches facilite l'adaptation de toute la famille. Les associations de patients peuvent également apporter un soutien précieux et des conseils pratiques.

Les Complications Possibles

Le gliome sous-épendymaire peut entraîner diverses complications, dont la gravité dépend principalement de la localisation et de l'évolution de la tumeur [8,9]. Il est important de connaître ces risques pour mieux les prévenir et les détecter précocement.

L'hydrocéphalie constitue la complication la plus redoutable de cette pathologie [9]. Elle survient lorsque la tumeur obstrue la circulation du liquide céphalorachidien, entraînant une augmentation de la pression intracrânienne. Les signes d'alerte incluent des céphalées intenses, des vomissements, des troubles de l'équilibre et une altération de la conscience. Cette complication nécessite une prise en charge neurochirurgicale urgente.

Les troubles cognitifs peuvent également apparaître, particulièrement en cas d'atteinte des structures limbiques ou frontales [8,10]. Ces troubles peuvent affecter la mémoire, l'attention, les fonctions exécutives et parfois la personnalité. Une prise en charge neuropsychologique précoce permet souvent d'améliorer significativement ces symptômes.

Chez l'enfant, les complications peuvent inclure des retards de développement ou des troubles des apprentissages [8]. Un suivi pédiatrique spécialisé est donc indispensable pour détecter et prendre en charge ces difficultés le plus tôt possible.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement si elles sont détectées à temps. C'est pourquoi un suivi médical régulier est essentiel pour tous les patients porteurs de cette pathologie.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du gliome sous-épendymaire varie considérablement selon plusieurs facteurs : l'âge au diagnostic, la localisation tumorale, la possibilité de résection chirurgicale et la présence d'une sclérose tubéreuse associée [8,9]. Il est important de comprendre que chaque situation est unique et que les statistiques générales ne s'appliquent pas forcément à votre cas particulier.

Dans l'ensemble, cette pathologie présente un pronostic relativement favorable comparé à d'autres gliomes [8]. La survie à 5 ans dépasse généralement 80% lorsqu'une résection chirurgicale complète est possible. Cette donnée rassurante s'explique par la croissance généralement lente de ces tumeurs et leur tendance limitée à la dissémination.

L'âge au diagnostic influence significativement le pronostic. Les formes pédiatriques, souvent associées à la sclérose tubéreuse, présentent parfois une évolution plus complexe nécessitant un suivi à long terme [8,9]. À l'inverse, les formes de l'adulte jeune ont souvent un meilleur pronostic, surtout si la tumeur est découverte précocement.

La qualité de vie constitue un aspect essentiel du pronostic. Même en cas de résection incomplète, de nombreux patients maintiennent une excellente qualité de vie pendant des années [9,10]. Les progrès thérapeutiques récents permettent d'espérer une amélioration continue de ces perspectives.

Concrètement, il est essentiel de discuter de votre pronostic individuel avec votre équipe médicale. Ils pourront vous donner des informations personnalisées en tenant compte de tous les facteurs spécifiques à votre situation.

Peut-on Prévenir Gliome sous-épendymaire ?

La prévention du gliome sous-épendymaire reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [8,9]. Contrairement à certains cancers pour lesquels des mesures préventives claires existent, cette pathologie ne peut pas être prévenue par des modifications du mode de vie ou des comportements spécifiques.

Cependant, certaines mesures peuvent être recommandées. Pour les familles ayant des antécédents de sclérose tubéreuse de Bourneville, un conseil génétique peut être proposé [8]. Cette démarche permet d'évaluer le risque de transmission et d'organiser une surveillance adaptée si nécessaire.

La prévention secondaire prend ici tout son sens : il s'agit de détecter la maladie le plus précocement possible pour optimiser la prise en charge [9]. Cela implique de consulter rapidement en cas de symptômes neurologiques persistants, particulièrement des céphalées inhabituelles ou des troubles cognitifs progressifs.

D'un point de vue général, maintenir une bonne hygiène de vie - alimentation équilibrée, activité physique régulière, gestion du stress - contribue à préserver la santé cérébrale globale [10]. Bien que ces mesures ne préviennent pas spécifiquement le gliome sous-épendymaire, elles participent au maintien d'un bon état de santé général.

L'important à retenir, c'est qu'en l'absence de facteurs de risque identifiés, il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure. La surveillance médicale régulière et l'attention aux symptômes neurologiques constituent les meilleures approches préventives actuellement disponibles.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du gliome sous-épendymaire, s'appuyant sur les dernières données scientifiques et les bonnes pratiques internationales [3,5]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et à garantir une qualité de soins optimale sur l'ensemble du territoire.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire systématique, impliquant neurochirurgiens, neurologues, oncologues et radiothérapeutes [5]. Cette approche collégiale permet d'optimiser la stratégie thérapeutique en tenant compte de tous les aspects de la pathologie.

Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur l'importance de l'IRM cérébrale avec injection de gadolinium comme examen de référence [3,5]. Les critères diagnostiques doivent respecter la classification OMS 2021, garantissant une homogénéité des pratiques diagnostiques entre les différents centres.

Pour le suivi, les autorités préconisent une surveillance régulière par IRM, avec une fréquence adaptée au profil évolutif de chaque patient [5]. Cette surveillance permet de détecter précocement une éventuelle progression tumorale et d'adapter le traitement si nécessaire.

Les recommandations soulignent également l'importance de l'information du patient et de son entourage. Chaque patient doit recevoir une information claire et adaptée sur sa pathologie, les options thérapeutiques disponibles et les perspectives d'évolution. Cette démarche s'inscrit dans le respect du droit à l'information médicale et favorise l'adhésion aux soins.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de gliome sous-épendymaire et leur entourage [8,9]. Ces structures offrent un soutien précieux, des informations fiables et facilitent les échanges entre patients confrontés aux mêmes défis.

L'Association pour la Recherche sur les Tumeurs Cérébrales (ARTC) constitue une ressource majeure en France. Elle propose des informations médicales validées, organise des conférences et finance des projets de recherche. Leur site internet offre une documentation complète sur les différents types de tumeurs cérébrales, incluant les gliomes sous-épendymaires.

La Ligue contre le Cancer dispose également de services d'accompagnement spécialisés. Leurs équipes proposent un soutien psychologique, des aides pratiques et peuvent orienter vers des professionnels spécialisés. Les comités départementaux offrent souvent des services de proximité particulièrement appréciés des patients.

Au niveau européen, l'European Association of Neuro-Oncology (EANO) publie régulièrement des recommandations de prise en charge et organise des congrès scientifiques. Bien que destinées aux professionnels, ces ressources peuvent intéresser les patients souhaitant approfondir leurs connaissances.

N'oublions pas les forums en ligne et les groupes de soutien, qui permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces d'échange, bien qu'informels, apportent souvent un réconfort et des conseils pratiques précieux. Il convient toutefois de vérifier la fiabilité des informations médicales partagées.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un gliome sous-épendymaire nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie au quotidien [9,10]. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales, vous aideront à mieux gérer votre pathologie.

Pour la gestion des céphalées, tenez un carnet de suivi détaillé. Notez l'intensité, la durée, les facteurs déclenchants et l'efficacité des traitements. Cette information sera précieuse pour votre médecin et vous aidera à identifier vos propres facteurs de risque. Évitez l'automédication excessive et respectez scrupuleusement les prescriptions médicales.

Concernant l'activité physique, elle reste généralement bénéfique mais doit être adaptée à votre état. Privilégiez les activités douces comme la marche, la natation ou le yoga. Évitez les sports de contact ou à risque de chute, surtout si vous présentez des troubles de l'équilibre. Demandez toujours l'avis de votre médecin avant de reprendre une activité sportive.

Sur le plan professionnel, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles. Le télétravail, les horaires flexibles ou la réduction du temps de travail peuvent faciliter votre quotidien. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches et évaluer votre aptitude au poste.

Enfin, maintenez un lien régulier avec votre équipe médicale. Préparez vos consultations en notant vos questions et vos préoccupations. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre participation active à votre prise en charge est un facteur clé de réussite du traitement.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter un médecin est crucial pour les patients atteints de gliome sous-épendymaire [8,9]. Certains signes d'alerte nécessitent une consultation urgente, tandis que d'autres justifient un avis médical dans les meilleurs délais.

Consultez immédiatement aux urgences si vous présentez : des céphalées soudaines et intenses différentes de vos maux de tête habituels, des vomissements en jet, une altération brutale de la conscience, des convulsions, ou des troubles neurologiques nouveaux (paralysie, troubles de la parole, troubles visuels) [8,9].

Prenez rendez-vous rapidement avec votre neurologue en cas de : aggravation progressive de vos céphalées habituelles, troubles de l'équilibre ou de la marche, troubles cognitifs nouveaux ou qui s'aggravent, changements de personnalité ou de comportement, ou somnolence excessive inhabituelle [9,10].

Pour le suivi de routine, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés avec votre équipe médicale. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de votre pathologie et d'adapter le traitement si nécessaire. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous avez des inquiétudes particulières.

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre équipe médicale préfère être sollicitée pour rien plutôt que de passer à côté d'un signe d'alerte important. N'ayez pas peur de "déranger" : votre santé est la priorité absolue.

Questions Fréquentes

Le gliome sous-épendymaire est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Cependant, elle peut être associée à la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique rare. Un conseil génétique peut être proposé dans certaines situations [8].

Peut-on guérir complètement d'un gliome sous-épendymaire ?
Une guérison est possible, particulièrement lorsqu'une résection chirurgicale complète peut être réalisée. Le pronostic dépend de nombreux facteurs individuels qu'il convient de discuter avec votre équipe médicale [8,9].

Cette tumeur peut-elle récidiver après traitement ?
Oui, une récidive est possible, c'est pourquoi un suivi médical régulier par IRM est indispensable. La fréquence de surveillance est adaptée à chaque situation [9].

Puis-je avoir des enfants avec cette pathologie ?
La grossesse n'est généralement pas contre-indiquée, mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Cette question doit être discutée avec votre équipe médicale et un gynécologue spécialisé [6].

Les traitements affectent-ils la fertilité ?
La chirurgie seule n'affecte généralement pas la fertilité. Si une radiothérapie est nécessaire, des mesures de préservation de la fertilité peuvent être discutées avant le traitement [10].

Questions Fréquentes

Le gliome sous-épendymaire est-il héréditaire ?

Dans la majorité des cas, cette pathologie n'est pas héréditaire. Cependant, elle peut être associée à la sclérose tubéreuse de Bourneville, une maladie génétique rare. Un conseil génétique peut être proposé dans certaines situations.

Peut-on guérir complètement d'un gliome sous-épendymaire ?

Une guérison est possible, particulièrement lorsqu'une résection chirurgicale complète peut être réalisée. Le pronostic dépend de nombreux facteurs individuels qu'il convient de discuter avec votre équipe médicale.

Cette tumeur peut-elle récidiver après traitement ?

Oui, une récidive est possible, c'est pourquoi un suivi médical régulier par IRM est indispensable. La fréquence de surveillance est adaptée à chaque situation.

Puis-je avoir des enfants avec cette pathologie ?

La grossesse n'est généralement pas contre-indiquée, mais nécessite une surveillance médicale renforcée. Cette question doit être discutée avec votre équipe médicale et un gynécologue spécialisé.

Les traitements affectent-ils la fertilité ?

La chirurgie seule n'affecte généralement pas la fertilité. Si une radiothérapie est nécessaire, des mesures de préservation de la fertilité peuvent être discutées avant le traitement.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Adjuvant surgical technique Preoperative magnetic resonance imaging innovations for glioblastoma treatmentLien
  2. [2] MedTech-Tracker: Conditions and Diseases - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] La classification de l'OMS 2021 des tumeurs du système nerveux centralLien
  4. [4] GLIOSARCOME DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL (A PROPOS DE 4 CAS) AVEC REVUE DE LA LITTERATURELien
  5. [5] Neurochirurgie: Réussir son DFASM-Connaissances clésLien
  6. [6] Expression et fonctionnalité des récepteurs aux oestrogènes dans la gliomagenèse des astrocytomesLien
  7. [7] Cavernome du troisième ventricule: étude d'un cas pédiatrique et revue de la littératureLien
  8. [8] Gliomes - Troubles neurologiques, MSD ManualsLien
  9. [9] Gliome - Causes, Symptômes, Traitement, DiagnosticLien
  10. [10] Gliome: causes, symptômes et traitementLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.