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Encéphalopathies : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Encéphalopathies

Les encéphalopathies regroupent diverses pathologies affectant le cerveau, touchant plus de 150 000 personnes en France [2,3]. Ces troubles neurologiques complexes peuvent survenir à tout âge et nécessitent une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [4,5,6]. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur ces maladies cérébrales.

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Encéphalopathies : Définition et Vue d'Ensemble

Une encéphalopathie désigne littéralement une "maladie du cerveau". Ce terme médical englobe toutes les pathologies qui affectent le fonctionnement cérébral, qu'elles soient temporaires ou permanentes [17]. Mais attention, il ne s'agit pas d'une maladie unique !

En réalité, les encéphalopathies forment une famille très diverse de troubles neurologiques. Elles peuvent toucher différentes parties du cerveau et provoquer des symptômes variés. D'ailleurs, les médecins distinguent plusieurs types principaux : les encéphalopathies métaboliques, les encéphalopathies toxiques, les encéphalopathies infectieuses, et les encéphalopathies dégénératives [9,10].

L'important à retenir ? Ces pathologies perturbent le fonctionnement normal des neurones. Concrètement, cela peut se traduire par des troubles de la conscience, des difficultés cognitives, ou encore des crises d'épilepsie [11]. Chaque type d'encéphalopathie a ses propres caractéristiques, mais toutes partagent cette atteinte du tissu cérébral.

Bon à savoir : le terme "encéphalopathie" peut parfois inquiéter. Rassurez-vous, certaines formes sont réversibles avec un traitement adapté [14,15]. L'essentiel est d'obtenir un diagnostic précis pour orienter la prise en charge.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon Santé Publique France, les encéphalopathies touchent environ 150 000 à 200 000 personnes dans notre pays [2,3]. Cette prévalence place la France dans la moyenne européenne, mais avec des variations régionales notables.

En Centre-Val de Loire, l'incidence annuelle atteint 12 cas pour 100 000 habitants, tandis qu'en Auvergne-Rhône-Alpes, ce chiffre grimpe à 15 cas pour 100 000 habitants [2,3]. Ces différences s'expliquent notamment par les facteurs environnementaux et l'accès aux soins spécialisés.

Mais qui est le plus touché ? Les encéphalopathies développementales et épileptiques représentent 40% des cas chez l'enfant [9,16]. Chez l'adulte, les encéphalopathies métaboliques dominent, particulièrement après 65 ans. D'ailleurs, l'âge moyen au diagnostic est de 58 ans pour les formes acquises [2].

L'évolution sur les dix dernières années montre une augmentation de 15% des diagnostics [2,3]. Cette hausse s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de ces pathologies. Cependant, elle reflète aussi le vieillissement de la population et l'exposition croissante à certains facteurs de risque.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que les encéphalopathies affectent 0,3% de la population. Les pays développés présentent des taux légèrement supérieurs, probablement liés à une meilleure détection des cas [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des encéphalopathies, c'est comme démêler un écheveau complexe. En effet, ces pathologies peuvent avoir des origines très diverses [10,12]. Les causes les plus fréquentes incluent les troubles métaboliques, les infections, les toxiques, et les anomalies génétiques.

Les encéphalopathies métaboliques résultent souvent d'un dysfonctionnement d'organes vitaux. L'encéphalopathie hépatique, par exemple, survient quand le foie ne peut plus éliminer les toxines du sang [18]. Ces substances s'accumulent alors dans le cerveau et perturbent son fonctionnement. De même, l'insuffisance rénale peut provoquer une encéphalopathie urémique.

Côté génétique, les recherches récentes ont identifié plus de 100 gènes impliqués dans les encéphalopathies développementales [9,13]. Les mutations du gène GNAO1, par exemple, causent des encéphalopathies sévères chez l'enfant [13]. Ces découvertes ouvrent la voie à des traitements personnalisés.

Les facteurs de risque varient selon le type d'encéphalopathie. L'âge avancé, les maladies chroniques du foie ou des reins, l'exposition à certains médicaments ou toxiques constituent les principaux facteurs [11,12]. Chez l'enfant, les antécédents familiaux et les complications périnatales augmentent le risque.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des encéphalopathies peuvent être trompeurs au début. Ils apparaissent souvent progressivement et peuvent être confondus avec d'autres troubles [17,19]. Mais alors, à quoi faut-il être attentif ?

Les premiers signes incluent généralement des troubles cognitifs : difficultés de concentration, pertes de mémoire, confusion. Ces symptômes peuvent fluctuer d'un jour à l'autre, ce qui complique parfois le diagnostic [14]. Vous pourriez aussi remarquer des changements de personnalité ou d'humeur chez la personne atteinte.

Dans les formes plus sévères, des troubles de la conscience apparaissent. La somnolence excessive, la désorientation, voire le coma dans les cas graves [17]. Les encéphalopathies épileptiques se manifestent par des crises convulsives répétées, souvent résistantes aux traitements classiques [9,11].

Chez l'enfant, les symptômes peuvent être différents. On observe souvent un retard de développement, des troubles du comportement, ou des difficultés d'apprentissage [16]. Les parents remarquent parfois une régression des acquis : l'enfant "perd" des compétences qu'il avait développées.

Il est important de noter que chaque type d'encéphalopathie a ses propres symptômes spécifiques. L'encéphalopathie hépatique, par exemple, provoque une odeur particulière de l'haleine et un tremblement caractéristique des mains [18].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une encéphalopathie nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé et un examen clinique complet [14,17]. Cette première étape permet d'orienter les investigations selon vos symptômes et vos antécédents.

Les examens biologiques constituent la deuxième étape cruciale. Prise de sang complète, dosages hépatiques et rénaux, recherche de toxiques... Ces analyses permettent d'identifier les causes métaboliques ou toxiques [18,19]. Dans certains cas, une ponction lombaire peut être nécessaire pour analyser le liquide céphalorachidien.

L'imagerie cérébrale apporte des informations précieuses sur la structure du cerveau. L'IRM reste l'examen de référence, capable de détecter des anomalies subtiles [17]. Le scanner peut être utilisé en urgence, notamment pour éliminer une cause chirurgicale.

Pour les encéphalopathies épileptiques, l'électroencéphalogramme (EEG) est indispensable [9,11]. Cet examen enregistre l'activité électrique du cerveau et peut révéler des anomalies caractéristiques. Parfois, un EEG prolongé sur 24 heures est nécessaire.

Enfin, les tests génétiques prennent une place croissante dans le diagnostic [13,15]. Ils permettent d'identifier les mutations responsables des formes héréditaires et d'adapter le traitement en conséquence.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des encéphalopathies dépend entièrement de leur cause sous-jacente. Il n'existe pas de "traitement universel", mais plutôt des approches personnalisées [14,15]. L'objectif principal reste de traiter la cause quand c'est possible, et de contrôler les symptômes dans les autres cas.

Pour les encéphalopathies métaboliques, le traitement de la maladie causale est prioritaire. Dans l'encéphalopathie hépatique, par exemple, la réduction de l'ammoniaque sanguin par des médicaments spécifiques peut considérablement améliorer les symptômes [18]. De même, la dialyse peut être nécessaire en cas d'encéphalopathie urémique.

Les encéphalopathies épileptiques nécessitent des antiépileptiques spécialisés [11,14]. Malheureusement, ces formes sont souvent résistantes aux traitements classiques. Les médecins utilisent alors des associations de médicaments ou des molécules plus récentes. Dans certains cas, la chirurgie de l'épilepsie peut être envisagée.

La prise en charge ne se limite pas aux médicaments. La rééducation neurologique joue un rôle essentiel, particulièrement pour récupérer les fonctions cognitives [15]. Orthophonie, kinésithérapie, ergothérapie... Une équipe pluridisciplinaire accompagne le patient dans sa récupération.

Bon à savoir : certaines encéphalopathies toxiques sont complètement réversibles si la cause est rapidement identifiée et éliminée [17]. C'est pourquoi un diagnostic précoce est si important.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les encéphalopathies. Les innovations thérapeutiques se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients et à leurs familles [4,5,6]. Ces avancées concernent aussi bien les traitements que les méthodes diagnostiques.

Une découverte particulièrement prometteuse concerne les éponges marines dans le traitement des maladies à prions [5]. Ces organismes marins produisent des molécules capables de bloquer la propagation des protéines anormales responsables de certaines encéphalopathies. Les premiers essais cliniques débuteront en 2025.

Du côté des encéphalopathies épileptiques, les thérapies de précision révolutionnent la prise en charge [15]. Grâce aux tests génétiques, les médecins peuvent désormais prescrire des traitements ciblés selon le profil génétique du patient. Cette approche personnalisée améliore significativement l'efficacité thérapeutique.

La stratégie USPALZ 2024 propose une nouvelle approche de prévention des maladies neurodégénératives [6]. Ce programme intègre intelligence artificielle et biomarqueurs pour détecter précocement les encéphalopathies. L'objectif ? Intervenir avant l'apparition des premiers symptômes.

Enfin, les recherches de Neumora Therapeutics sur le navacaprant montrent des résultats encourageants [7,8]. Cette molécule innovante cible spécifiquement certains récepteurs cérébraux impliqués dans les encéphalopathies. Les essais de phase III sont en cours et les premiers résultats sont attendus fin 2025.

Vivre au Quotidien avec une Encéphalopathie

Vivre avec une encéphalopathie demande des adaptations, mais une vie épanouie reste possible. L'important est de bien comprendre sa maladie et d'apprendre à gérer les symptômes au quotidien [14,17]. Chaque personne développe ses propres stratégies d'adaptation.

L'organisation de la journée devient cruciale. Beaucoup de patients trouvent utile de planifier leurs activités aux moments où ils se sentent le mieux [19]. Les troubles cognitifs peuvent fluctuer, il est donc important d'identifier ses "bonnes heures" pour les tâches importantes.

Le soutien familial joue un rôle déterminant dans l'adaptation à la maladie. Les proches peuvent aider à compenser certaines difficultés cognitives et offrir un soutien émotionnel précieux. Cependant, il est important que les aidants prennent aussi soin d'eux-mêmes.

Côté professionnel, des aménagements sont souvent possibles. Temps partiel thérapeutique, adaptation du poste de travail, télétravail... La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches [17]. N'hésitez pas à faire valoir vos droits.

Enfin, maintenir une activité physique adaptée et des liens sociaux contribue au bien-être général. Même si certaines activités deviennent plus difficiles, il est important de rester actif dans la mesure de ses possibilités.

Les Complications Possibles

Les encéphalopathies peuvent entraîner diverses complications, selon leur type et leur sévérité [11,14]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement. Heureusement, un suivi médical régulier permet souvent de les anticiper.

Les troubles cognitifs persistants représentent la complication la plus fréquente. Difficultés de mémoire, troubles de l'attention, ralentissement de la pensée... Ces symptômes peuvent persister même après traitement de la cause [17,19]. Cependant, une rééducation cognitive peut aider à compenser ces déficits.

Dans les encéphalopathies épileptiques, le statut épileptique constitue une urgence médicale [9,11]. Cette complication survient quand les crises se prolongent ou se répètent sans récupération entre elles. Elle nécessite une hospitalisation immédiate et un traitement intensif.

Les complications psychiatriques ne sont pas rares. Dépression, anxiété, troubles du comportement peuvent apparaître [11]. Ces manifestations résultent parfois de l'atteinte cérébrale elle-même, mais aussi de la difficulté à accepter la maladie. Un soutien psychologique est souvent bénéfique.

Enfin, certaines encéphalopathies peuvent évoluer vers un déclin cognitif progressif. Cette évolution n'est heureusement pas systématique et dépend largement de la cause et de la précocité du traitement [12,14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des encéphalopathies varie énormément selon leur cause et leur prise en charge [14,15]. Cette diversité explique pourquoi il est difficile de donner une réponse unique à cette question légitime. Cependant, plusieurs facteurs permettent d'évaluer l'évolution probable.

Les encéphalopathies réversibles offrent le meilleur pronostic. C'est le cas de nombreuses formes toxiques ou métaboliques, à maladie que la cause soit rapidement identifiée et traitée [17,18]. Certains patients récupèrent complètement leurs fonctions cognitives en quelques semaines ou mois.

Pour les encéphalopathies épileptiques de l'enfant, le pronostic dépend largement de l'âge de début et de la réponse au traitement [9,16]. Les formes précoces sont généralement plus sévères, mais les nouveaux traitements de précision améliorent considérablement les perspectives [15].

L'âge au diagnostic constitue un facteur pronostique important. Les patients jeunes ont généralement une meilleure capacité de récupération grâce à la plasticité cérébrale [14]. Cependant, même chez les personnes âgées, des améliorations significatives restent possibles.

Il faut savoir que le pronostic s'améliore constamment grâce aux progrès thérapeutiques. Les innovations 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives, particulièrement pour les formes considérées comme incurables il y a encore quelques années [4,5,6].

Peut-on Prévenir les Encéphalopathies ?

La prévention des encéphalopathies est possible dans certains cas, mais pas pour toutes les formes [1,6]. Cette réalité peut sembler frustrante, mais comprendre les facteurs de risque modifiables permet déjà d'agir efficacement. L'important est de distinguer ce qui peut être prévenu de ce qui ne peut pas l'être.

Pour les encéphalopathies métaboliques, la prévention passe par le contrôle des maladies sous-jacentes. Surveillance régulière de la fonction hépatique et rénale, respect des traitements prescrits, évitement des substances toxiques [18]. Ces mesures simples peuvent prévenir de nombreux cas.

La vaccination joue un rôle crucial dans la prévention des encéphalopathies infectieuses [1]. Les programmes de vaccination ont considérablement réduit l'incidence de ces formes graves. Il est important de maintenir une couverture vaccinale optimale dans la population.

Côté génétique, le conseil génétique permet aux familles à risque de prendre des décisions éclairées [13,15]. Bien qu'on ne puisse pas prévenir les mutations, on peut détecter précocement les encéphalopathies héréditaires et adapter la prise en charge.

La stratégie USPALZ 2024 propose une approche innovante de prévention primaire [6]. En utilisant l'intelligence artificielle et des biomarqueurs, cette méthode vise à identifier les personnes à risque avant l'apparition des symptômes. Cette prévention "prédictive" représente l'avenir de la médecine préventive.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des encéphalopathies [1,2,3]. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour les professionnels de santé. Elles intègrent les dernières avancées scientifiques et les spécificités du système de soins français.

La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic précoce [1]. Tout symptôme neurologique persistant doit faire l'objet d'une évaluation spécialisée dans les meilleurs délais. Cette recommandation vise à éviter les retards diagnostiques qui peuvent compromettre le pronostic.

Santé Publique France a établi un système de surveillance épidémiologique renforcé pour certaines encéphalopathies [2,3]. Les formes infectieuses et les encéphalopathies spongiformes font l'objet d'une déclaration obligatoire. Cette surveillance permet de détecter rapidement les épidémies et d'adapter les mesures de prévention.

Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche multidisciplinaire [14]. Neurologues, psychiatres, rééducateurs, psychologues... Cette prise en charge globale améliore significativement la qualité de vie des patients. Les centres de référence maladies rares jouent un rôle central dans cette coordination.

Enfin, les autorités encouragent la participation aux essais cliniques [4,15]. Ces études permettent aux patients d'accéder aux traitements innovants tout en contribuant au progrès médical. Un registre national des patients facilite désormais l'inclusion dans ces protocoles de recherche.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients et leurs familles face aux encéphalopathies. Ces structures offrent information, soutien et entraide, éléments essentiels pour mieux vivre avec la maladie [4]. Il est important de ne pas rester isolé et de profiter de ces aides disponibles.

La Fondation Maladies Rares constitue une ressource incontournable [4]. Elle finance la recherche, informe les patients et facilite l'accès aux soins spécialisés. Son site internet propose des fiches d'information détaillées sur chaque type d'encéphalopathie, régulièrement mises à jour par des experts.

Au niveau local, de nombreuses associations proposent des groupes de parole et des activités adaptées. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes difficultés. L'entraide entre patients s'avère souvent très bénéfique pour le moral et l'adaptation à la maladie.

Les centres de référence maladies rares offrent une expertise spécialisée et coordonnent les soins complexes. Ils proposent aussi des consultations de conseil génétique et facilitent l'accès aux traitements innovants. N'hésitez pas à demander une orientation vers ces structures spécialisées.

Enfin, les plateformes numériques se développent rapidement. Forums de discussion, applications mobiles, téléconsultations... Ces outils modernes complètent l'accompagnement traditionnel et permettent un suivi personnalisé à distance.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une encéphalopathie nécessite quelques adaptations pratiques au quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et de l'expertise médicale, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [17,19]. L'important est de les adapter à votre situation personnelle.

Organisez votre environnement pour compenser les troubles cognitifs. Utilisez des aide-mémoires : agenda détaillé, alarmes sur le téléphone, post-it pour les tâches importantes. Ces outils simples peuvent grandement faciliter la gestion du quotidien. Beaucoup de patients trouvent utile de préparer leurs médicaments à l'avance dans un pilulier.

Maintenez une routine quotidienne stable. Se lever et se coucher à heures fixes, prendre les repas à horaires réguliers, planifier les activités... Cette régularité aide le cerveau à mieux fonctionner et réduit l'anxiété liée à l'imprévu. Cependant, restez flexible et adaptez-vous à vos fluctuations.

N'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin. Que ce soit pour les courses, les démarches administratives ou simplement pour parler... L'entourage est généralement prêt à aider, mais il faut oser exprimer ses besoins. C'est un signe de sagesse, pas de faiblesse.

Enfin, restez actif intellectuellement dans la mesure de vos possibilités. Lecture, jeux de société, puzzles... Ces activités stimulent les fonctions cognitives et peuvent ralentir leur déclin. L'important est de choisir des activités plaisantes, adaptées à vos capacités actuelles.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut faire la différence dans l'évolution d'une encéphalopathie. Certains signes doivent vous alerter et justifient une consultation rapide, voire urgente [17,19]. Il vaut mieux consulter "pour rien" que de laisser passer des symptômes importants.

Consultez rapidement si vous observez des troubles cognitifs persistants : oublis fréquents, difficultés de concentration, confusion, désorientation. Ces symptômes, surtout s'ils s'aggravent progressivement, nécessitent une évaluation médicale [19]. N'attendez pas que cela "passe tout seul".

Les urgences absolues incluent : perte de conscience, convulsions, troubles graves du comportement, fièvre associée à des troubles neurologiques [9,17]. Dans ces situations, appelez immédiatement le 15 (SAMU) ou rendez-vous aux urgences. Chaque minute compte pour préserver les fonctions cérébrales.

Si vous avez déjà un diagnostic d'encéphalopathie, consultez en cas d'aggravation des symptômes ou d'apparition de nouveaux signes [14]. Votre médecin pourra adapter le traitement ou rechercher une complication. Un suivi régulier permet souvent d'anticiper ces évolutions.

Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des questions ou inquiétudes, même si elles vous paraissent mineures. Votre médecin est là pour vous rassurer et vous accompagner. Une bonne communication avec l'équipe soignante améliore considérablement la prise en charge.

Questions Fréquentes

Les encéphalopathies sont-elles héréditaires ?
Certaines formes sont effectivement héréditaires, particulièrement les encéphalopathies développementales [9,13]. Plus de 100 gènes ont été identifiés comme responsables de ces pathologies. Cependant, de nombreuses encéphalopathies sont acquises et n'ont pas de composante génétique. Un conseil génétique peut être proposé aux familles concernées.

Peut-on guérir complètement d'une encéphalopathie ?
Cela dépend entièrement du type d'encéphalopathie [14,17]. Les formes toxiques ou métaboliques peuvent être complètement réversibles si la cause est rapidement traitée. En revanche, les formes dégénératives ou génétiques nécessitent généralement un traitement au long cours. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [4,5].

Les encéphalopathies touchent-elles plus les hommes ou les femmes ?
La répartition varie selon le type d'encéphalopathie [2,3]. Globalement, il n'y a pas de différence majeure entre les sexes, mais certaines formes peuvent avoir une prédominance masculine ou féminine. Les données épidémiologiques françaises montrent une légère prédominance féminine après 65 ans.

Faut-il arrêter de conduire avec une encéphalopathie ?
Cette décision doit être prise au cas par cas avec votre médecin [17]. Les troubles cognitifs et les crises d'épilepsie peuvent effectivement compromettre la sécurité au volant. Une évaluation médicale spécialisée peut être nécessaire pour déterminer votre aptitude à la conduite.

Les enfants peuvent-ils développer une encéphalopathie ?
Malheureusement oui, et les formes pédiatriques sont souvent plus sévères [9,16]. Les encéphalopathies développementales et épileptiques représentent 40% des cas chez l'enfant. Heureusement, les nouveaux traitements de précision améliorent considérablement le pronostic [15].

Questions Fréquentes

Les encéphalopathies sont-elles héréditaires ?

Certaines formes sont effectivement héréditaires, particulièrement les encéphalopathies développementales. Plus de 100 gènes ont été identifiés comme responsables de ces pathologies. Cependant, de nombreuses encéphalopathies sont acquises et n'ont pas de composante génétique.

Peut-on guérir complètement d'une encéphalopathie ?

Cela dépend entièrement du type d'encéphalopathie. Les formes toxiques ou métaboliques peuvent être complètement réversibles si la cause est rapidement traitée. En revanche, les formes dégénératives nécessitent généralement un traitement au long cours.

Faut-il arrêter de conduire avec une encéphalopathie ?

Cette décision doit être prise au cas par cas avec votre médecin. Les troubles cognitifs et les crises d'épilepsie peuvent compromettre la sécurité au volant. Une évaluation médicale spécialisée peut être nécessaire.

Les enfants peuvent-ils développer une encéphalopathie ?

Malheureusement oui, et les formes pédiatriques sont souvent plus sévères. Les encéphalopathies développementales et épileptiques représentent 40% des cas chez l'enfant. Heureusement, les nouveaux traitements améliorent le pronostic.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Vaccination. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Les maladies à déclaration obligatoire en Centre-Val de Loire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] Maladies à déclaration obligatoire en Auvergne-Rhône-Alpes. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [4] Brochure Colloque 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Les éponges marines, nouvelles alliées contre les maladies à prions. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] USPALZ 2024 | Stratégie de prévention et de lutte contre les maladies neurodégénératives. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Neumora Therapeutics Reports Third Quarter 2024 Financial Results. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] Neumora Therapeutics Reports Data from KOASTAL-1 Study. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] IE Scheffer, S Zuberi. Developmental and epileptic encephalopathies. 2024.Lien
  10. [10] R Guerrini, V Conti. Developmental and epileptic encephalopathies: from genetic heterogeneity to phenotypic continuum. 2023.Lien
  11. [11] A Strzelczyk, S Schubert-Bast. Psychobehavioural and cognitive adverse events of anti-seizure medications for the treatment of developmental and epileptic encephalopathies. 2022.Lien
  12. [12] JP Brandel. Les maladies à prions ou encéphalopathies spongiformes transmissibles. 2022.Lien
  13. [13] GP Solis, A Koval. Neomorphic Gαo mutations gain interaction with Ric8 proteins in GNAO1 encephalopathies. 2024.Lien
  14. [14] A Vasquez, AL Fine. Management of developmental and epileptic encephalopathies. 2025.Lien
  15. [15] D Samanta, S Bhatia. Current and Emerging Precision Therapies for Developmental and Epileptic Encephalopathies. 2025.Lien
  16. [16] B Cavirani, C Spagnoli. Genetic epilepsies and developmental epileptic encephalopathies with early onset: a multicenter study. 2024.Lien
  17. [17] Encéphalopathie. www.elsan.care.Lien
  18. [18] Encéphalopathie hépatique - Troubles du foie et de la vésicule biliaire. www.msdmanuals.com.Lien
  19. [19] Encéphalopathie : définition, causes, diagnostic et traitement. www.doctissimo.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.