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Embolie Intracrânienne : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Embolie intracrânienne

L'embolie intracrânienne représente une urgence médicale majeure qui touche chaque année des milliers de personnes en France. Cette pathologie, caractérisée par l'obstruction d'un vaisseau sanguin cérébral par un caillot, nécessite une prise en charge immédiate pour limiter les séquelles neurologiques. Comprendre ses mécanismes, reconnaître ses symptômes et connaître les innovations thérapeutiques 2025 peut littéralement sauver des vies.

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Embolie intracrânienne : Définition et Vue d'Ensemble

L'embolie intracrânienne correspond à l'obstruction brutale d'une artère cérébrale par un embole, généralement un caillot sanguin formé ailleurs dans l'organisme. Contrairement à la thrombose qui se forme directement dans le vaisseau, l'embole migre depuis son site de formation, souvent le cœur ou les grosses artères, pour venir bloquer la circulation sanguine cérébrale [1,2].

Cette pathologie représente environ 80% des accidents vasculaires cérébraux ischémiques selon l'Assurance Maladie [1]. L'interruption brutale de l'apport sanguin prive les neurones d'oxygène et de nutriments, déclenchant une cascade de dommages cellulaires irréversibles en quelques minutes seulement.

Mais qu'est-ce qui différencie vraiment une embolie d'une thrombose ? L'embole est un "voyageur" qui se déplace dans la circulation sanguine, tandis que le thrombus se forme sur place. Cette distinction est cruciale car elle influence directement la stratégie thérapeutique et le pronostic [7].

Les artères cérébrales les plus fréquemment touchées sont l'artère cérébrale moyenne, l'artère carotide interne et ses branches. La localisation de l'obstruction détermine les symptômes neurologiques observés et guide les médecins dans leur diagnostic [9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'embolie intracrânienne touche environ 140 000 personnes chaque année, représentant la première cause de handicap acquis chez l'adulte selon les données de l'Assurance Maladie [1,2]. Cette incidence place notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations régionales notables liées aux facteurs de risque cardiovasculaire.

L'âge moyen des patients atteints se situe autour de 73 ans, mais on observe une tendance préoccupante au rajeunissement. En effet, 25% des embolies intracrâniennes surviennent désormais chez des personnes de moins de 65 ans, contre 20% il y a dix ans [1]. Cette évolution s'explique notamment par l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire chez les jeunes adultes.

D'ailleurs, les données épidémiologiques révèlent des disparités importantes selon le sexe. Les hommes présentent un risque 1,3 fois supérieur avant 75 ans, mais cette tendance s'inverse après cet âge où les femmes deviennent plus vulnérables [2]. Cette différence s'explique par l'influence protectrice des hormones féminines avant la ménopause.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que 15 millions de personnes sont victimes d'un AVC chaque année, dont environ 11 millions d'origine embolique. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 30% de l'incidence, principalement due au vieillissement de la population et à l'évolution des modes de vie [3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes d'embolie intracrânienne sont multiples et souvent intriquées. La fibrillation auriculaire représente la première cause, responsable de 40% des cas selon les données récentes [1]. Cette arythmie cardiaque favorise la formation de caillots dans l'oreillette gauche, qui peuvent ensuite migrer vers la circulation cérébrale.

Les valvulopathies, qu'elles soient rhumatismales, dégénératives ou infectieuses, constituent la deuxième cause principale. L'endocardite infectieuse, bien que rare, peut générer des emboles septiques particulièrement dangereux [7]. Les prothèses valvulaires, malgré les traitements anticoagulants, restent également une source d'embolies.

Mais les causes ne se limitent pas au cœur. L'athérosclérose carotidienne peut libérer des fragments de plaque dans la circulation cérébrale [7]. Les dissections artérielles, souvent post-traumatiques, représentent une cause émergente chez les sujets jeunes. D'ailleurs, certaines causes sont plus inattendues : l'embolie graisseuse après lipofilling temporal a été récemment documentée [10].

Les facteurs de risque modifiables incluent l'hypertension artérielle (présente chez 80% des patients), le diabète, le tabagisme et l'hypercholestérolémie [1,2]. L'hypertension pendant la grossesse constitue également un marqueur de risque cardiovasculaire à long terme [12]. Concrètement, chaque facteur de risque multiplie par 1,5 à 3 le risque d'embolie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes d'une embolie intracrânienne peut sauver une vie. Le tableau clinique se caractérise par son installation brutale, souvent en quelques secondes à minutes. Cette soudaineté différencie l'embolie de la thrombose, qui peut évoluer plus progressivement [15].

Les signes les plus fréquents incluent la paralysie ou faiblesse d'un côté du corps (hémiparésie), touchant le visage, le bras et la jambe du même côté. Cette asymétrie est un signe d'alarme majeur. Les troubles du langage (aphasie) se manifestent par des difficultés à parler, comprendre ou trouver ses mots [16].

D'autres symptômes peuvent apparaître selon la localisation de l'embolie. Les troubles visuels incluent la perte de vision d'un côté (hémianopsie) ou la vision double. Les vertiges intenses, la perte d'équilibre et les maux de tête sévères et inhabituels doivent également alerter [15,16].

L'important à retenir : chaque minute compte ! Le test FAST (Face-Arms-Speech-Time) permet une évaluation rapide : demandez à la personne de sourire (Face), de lever les bras (Arms), de répéter une phrase simple (Speech), et si un de ces tests est anormal, il faut appeler le 15 immédiatement (Time) [1].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'embolie intracrânienne repose sur une démarche structurée et urgente. Dès l'arrivée aux urgences, l'équipe médicale dispose d'une "fenêtre thérapeutique" de 4h30 pour la thrombolyse, ce qui rend chaque minute cruciale [1].

L'imagerie cérébrale constitue l'examen de référence. Le scanner cérébral sans injection, réalisé en première intention, permet d'éliminer une hémorragie et de visualiser les signes précoces d'ischémie. L'IRM cérébrale, plus sensible, peut détecter des lésions ischémiques dès les premières heures [7].

Mais le diagnostic ne s'arrête pas là. La recherche de la source embolique nécessite un bilan cardiologique complet : électrocardiogramme, échocardiographie transthoracique puis transœsophagienne si nécessaire. L'échographie des vaisseaux du cou (écho-Doppler carotidien) recherche une sténose ou une plaque instable [7].

Les examens biologiques complètent le bilan : numération formule sanguine, bilan de coagulation, glycémie, fonction rénale et hépatique. Chez les patients jeunes, des examens spécialisés recherchent des causes rares : thrombophilies, maladies auto-immunes, ou causes infectieuses [15]. Cette approche systématique permet d'identifier la cause dans 85% des cas.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'embolie intracrânienne a révolutionné la prise en charge des AVC ces dernières années. La thrombolyse intraveineuse par rt-PA (activateur tissulaire du plasminogène recombinant) reste le traitement de référence dans les 4h30 suivant les premiers symptômes [1,2].

Pour les occlusions des gros vaisseaux, la thrombectomie mécanique représente une avancée majeure. Cette technique endovasculaire permet de retirer directement le caillot à l'aide de dispositifs spécialisés, avec une fenêtre thérapeutique étendue jusqu'à 24 heures dans certains cas sélectionnés [5].

Les innovations 2024-2025 ont considérablement amélioré les résultats. Les nouveaux dispositifs de thrombectomie de dernière génération permettent une recanalisation complète dans 85% des cas, contre 65% avec les techniques précédentes [4,5]. D'ailleurs, l'extension des critères de sélection permet désormais de traiter des patients plus âgés ou avec des comorbidités importantes.

Le traitement préventif secondaire repose sur les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) ou les anticoagulants selon la cause identifiée. En cas de fibrillation auriculaire, les anticoagulants oraux directs (AOD) ont largement remplacé les antivitamines K grâce à leur meilleur profil de sécurité [13]. La prise en charge des facteurs de risque (hypertension, diabète, hypercholestérolémie) complète cette stratégie thérapeutique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'embolie intracrânienne avec plusieurs innovations prometteuses. Les résultats actualisés du registre STS/ACC TVT montrent une amélioration significative des outcomes avec les nouvelles techniques endovasculaires [4].

La thérapie endovasculaire chez les patients avec occlusion de l'artère carotide interne a bénéficié d'avancées majeures. Les nouveaux stent-retrievers et dispositifs d'aspiration permettent désormais de traiter des occlusions complexes avec un taux de succès dépassant 90% [5]. Ces innovations réduisent significativement le temps de procédure et améliorent le pronostic fonctionnel.

Une approche particulièrement intéressante concerne l'acupuncture combinée aux traitements conventionnels. Les études récentes suggèrent un bénéfice additionnel sur la récupération neurologique, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques complémentaires [6]. Cette approche intégrative séduit de plus en plus de centres spécialisés.

En matière de prévention, les algorithmes d'intelligence artificielle permettent désormais de mieux stratifier le risque embolique. Ces outils d'aide à la décision optimisent l'indication des traitements anticoagulants et réduisent le risque de récidive de 25% selon les premières études [4]. L'important à retenir : ces innovations transforment le pronostic de cette pathologie autrefois redoutable.

Vivre au Quotidien avec Embolie intracrânienne

Vivre après une embolie intracrânienne nécessite souvent une réorganisation complète du quotidien. Les séquelles neurologiques, variables selon la localisation et l'étendue de la lésion, impactent différents aspects de la vie : motricité, langage, cognition et autonomie [1,2].

La rééducation constitue un pilier essentiel de la récupération. La kinésithérapie permet de retrouver progressivement la motricité et l'équilibre. L'orthophonie aide à récupérer les fonctions de langage et de déglutition. L'ergothérapie facilite la réadaptation aux gestes de la vie quotidienne et l'aménagement du domicile [15].

L'adaptation du domicile devient souvent nécessaire : installation de barres d'appui, suppression des obstacles, adaptation de la salle de bain. Ces aménagements, pris en charge partiellement par l'Assurance Maladie, améliorent considérablement la qualité de vie et l'autonomie [1].

Mais vivre avec les séquelles, c'est aussi accepter un nouveau rythme de vie. La fatigue, fréquente après un AVC, nécessite une gestion adaptée avec des temps de repos réguliers. Le soutien psychologique, souvent négligé, s'avère pourtant crucial pour surmonter cette épreuve et prévenir la dépression post-AVC qui touche 30% des patients [2].

Les Complications Possibles

Les complications de l'embolie intracrânienne peuvent survenir à différents moments de l'évolution. En phase aiguë, l'œdème cérébral représente la complication la plus redoutable, pouvant entraîner une hypertension intracrânienne mettant en jeu le pronostic vital [8,9].

La transformation hémorragique de l'infarctus constitue une complication spécifique aux traitements thrombolytiques. Elle survient dans 5 à 10% des cas et peut nécessiter l'arrêt des anticoagulants. Cette complication explique la surveillance neurologique rapprochée dans les premières 24 heures [1].

À plus long terme, l'épilepsie post-AVC touche environ 15% des patients. Ces crises convulsives peuvent apparaître plusieurs mois après l'épisode initial et nécessitent un traitement antiépileptique spécifique [8]. Les troubles cognitifs, souvent sous-estimés, affectent la mémoire, l'attention et les fonctions exécutives.

Les complications systémiques incluent les infections nosocomiales (pneumopathies, infections urinaires), les troubles de la déglutition avec risque de fausse route, et les complications de décubitus chez les patients alités. D'ailleurs, la prévention de ces complications fait partie intégrante de la prise en charge en unité neurovasculaire [2]. Heureusement, une surveillance adaptée permet de les prévenir ou de les traiter précocement.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'embolie intracrânienne dépend de nombreux facteurs, mais les avancées thérapeutiques récentes ont considérablement amélioré les perspectives. La mortalité à 30 jours, qui atteignait 30% il y a vingt ans, est désormais inférieure à 15% dans les centres spécialisés [1,2].

La récupération fonctionnelle varie énormément selon l'étendue de la lésion et la rapidité de la prise en charge. Environ 40% des patients récupèrent une autonomie complète, 35% gardent des séquelles modérées permettant une vie quasi-normale, et 25% présentent des séquelles importantes [1]. Ces chiffres s'améliorent constamment grâce aux nouvelles techniques de reperfusion.

L'âge au moment de l'embolie influence significativement le pronostic. Les patients de moins de 65 ans ont 70% de chances de récupération complète, contre 30% après 80 ans. Mais attention, l'âge ne doit jamais être un critère d'exclusion thérapeutique : certains octogénaires récupèrent remarquablement bien [2].

Le risque de récidive constitue une préoccupation majeure. Sans traitement préventif, il atteint 10% la première année. Avec une prise en charge optimale des facteurs de risque et un traitement antithrombotique adapté, ce risque chute à moins de 3% annuellement [1]. L'important à retenir : un suivi médical régulier et l'observance thérapeutique sont essentiels pour maintenir ce bénéfice.

Peut-on Prévenir l'Embolie intracrânienne ?

La prévention de l'embolie intracrânienne repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. L'hypertension artérielle, présente chez 80% des patients, doit être contrôlée avec un objectif tensionnel inférieur à 140/90 mmHg, voire 130/80 mmHg chez les diabétiques [1,2].

La prise en charge de la fibrillation auriculaire constitue un enjeu majeur de prévention. Cette arythmie, souvent asymptomatique, multiplie par 5 le risque d'embolie. Le dépistage systématique après 65 ans et l'anticoagulation adaptée permettent de réduire ce risque de 70% [1]. Les nouveaux anticoagulants oraux directs facilitent cette prise en charge.

L'arrêt du tabac représente l'une des mesures les plus efficaces. Le tabagisme multiplie par 2 à 3 le risque d'AVC, mais ce risque diminue dès l'arrêt et redevient normal après 5 ans. L'aide au sevrage tabagique, remboursée par l'Assurance Maladie, améliore significativement les chances de succès [2].

D'autres mesures préventives incluent le contrôle du diabète (HbA1c < 7%), la correction de l'hypercholestérolémie par statines si nécessaire, et la pratique d'une activité physique régulière. Même 30 minutes de marche quotidienne réduisent le risque de 25% [1]. Concrètement, ces mesures simples peuvent prévenir 80% des embolies intracrâniennes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'embolie intracrânienne en 2024-2025. L'Assurance Maladie insiste sur l'importance de la reconnaissance précoce des symptômes et de l'appel immédiat au 15 [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la création de filières AVC structurées avec des unités neurovasculaires disponibles 24h/24. Ces structures spécialisées améliorent le pronostic de 20% par rapport à une prise en charge en service conventionnel. L'objectif national est d'avoir une UNV accessible en moins de 45 minutes pour 90% de la population [1].

Concernant les traitements, les recommandations privilégient la thrombectomie mécanique pour les occlusions proximales, avec extension des critères de sélection aux patients âgés et aux délais prolongés dans certains cas. La thrombolyse reste indiquée dans les 4h30, avec possibilité d'extension jusqu'à 9 heures chez des patients sélectionnés par imagerie [5].

Pour la prévention secondaire, les recommandations 2025 précisent les indications des anticoagulants oraux directs en première intention pour la fibrillation auriculaire, et des antiagrégants plaquettaires pour les autres causes [13]. Le suivi à long terme doit inclure une évaluation annuelle des facteurs de risque et de l'observance thérapeutique. D'ailleurs, la télémédecine est désormais encouragée pour optimiser ce suivi [3].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients victimes d'embolie intracrânienne et leurs familles. France AVC, association nationale, propose un soutien psychologique, des groupes de parole et des informations actualisées sur les traitements. Leurs antennes locales organisent des activités de réadaptation et de réinsertion sociale.

L'Association pour la Recherche sur les AVC (ARVC) finance des projets de recherche et sensibilise le grand public. Elle édite des brochures d'information et organise des conférences avec des spécialistes. Son site internet propose des ressources documentaires fiables et régulièrement mises à jour.

Au niveau régional, de nombreuses associations locales complètent cette offre. Elles proposent des activités adaptées : ateliers mémoire, groupes de marche, cours d'informatique adaptés. Ces structures de proximité facilitent la réinsertion sociale et luttent contre l'isolement [15].

Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) constituent un interlocuteur essentiel pour les démarches administratives. Elles instruisent les demandes de reconnaissance de handicap, d'allocation adulte handicapé et d'aides techniques. Leur accompagnement personnalisé facilite l'accès aux droits et aux prestations [1]. N'hésitez pas à les solliciter dès le retour à domicile.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec les séquelles d'une embolie intracrânienne nécessite des adaptations concrètes au quotidien. Pour la prévention des chutes, éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain et améliorez l'éclairage des escaliers. Ces aménagements simples réduisent significativement le risque d'accident domestique.

L'observance thérapeutique constitue un défi majeur. Utilisez un pilulier hebdomadaire, programmez des rappels sur votre téléphone, et n'hésitez pas à impliquer un proche dans la surveillance. L'arrêt brutal des anticoagulants multiplie par 10 le risque de récidive [1].

Pour maintenir votre autonomie, adaptez vos activités plutôt que de les abandonner. Des ustensiles de cuisine ergonomiques, des vêtements avec fermetures adaptées, un téléphone à grosses touches facilitent la vie quotidienne. L'ergothérapeute peut vous conseiller sur ces aides techniques [15].

Côté alimentation, privilégiez un régime méditerranéen riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive. Cette alimentation réduit le risque de récidive de 30%. Limitez le sel (moins de 6g/jour) pour contrôler la tension artérielle [2]. Et surtout, maintenez une activité physique adaptée : même 15 minutes de marche quotidienne apportent un bénéfice cardiovasculaire significatif.

Quand Consulter un Médecin ?

Après une embolie intracrânienne, certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Tout déficit neurologique nouveau ou qui s'aggrave nécessite un appel immédiat au 15. Il peut s'agir d'une récidive ou d'une complication tardive [1].

Les maux de tête intenses et inhabituels, surtout s'ils s'accompagnent de nausées, vomissements ou troubles visuels, peuvent signaler une hypertension intracrânienne ou une hémorragie. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent [8,9].

En cas de traitement anticoagulant, surveillez les signes de saignement : ecchymoses multiples, saignements de nez répétés, selles noires ou sang dans les urines. Ces signes imposent un contrôle médical rapide et éventuellement un ajustement du traitement [13].

Pour le suivi régulier, consultez votre médecin traitant tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois. Ces consultations permettent de surveiller l'efficacité du traitement préventif, de contrôler les facteurs de risque et d'adapter la prise en charge si nécessaire [1]. D'ailleurs, n'hésitez pas à signaler tout changement dans votre état, même s'il vous paraît mineur : fatigue inhabituelle, troubles de l'humeur ou difficultés cognitives nouvelles méritent d'être évalués.

Questions Fréquentes

Peut-on faire une embolie intracrânienne à tout âge ?
Oui, bien que plus fréquente après 65 ans, l'embolie intracrânienne peut survenir à tout âge. Chez les jeunes, les causes diffèrent : dissections artérielles, malformations cardiaques, contraception œstroprogestative ou drogues [1,7].

Les femmes sont-elles plus à risque ?
Le risque varie selon l'âge. Avant 75 ans, les hommes sont plus touchés (ratio 1,3:1). Après 75 ans, les femmes deviennent plus vulnérables en raison de leur espérance de vie plus longue et de la perte de protection hormonale [2].

Peut-on conduire après une embolie intracrânienne ?
La reprise de la conduite dépend des séquelles. Une évaluation médicale spécialisée est obligatoire. En l'absence de séquelles majeures, la conduite peut être autorisée après 3 mois, parfois avec des aménagements du véhicule [15].

Le stress peut-il déclencher une embolie ?
Le stress aigu peut favoriser la formation de caillots et augmenter la tension artérielle. Cependant, il s'agit rarement d'un facteur déclenchant isolé. La gestion du stress fait partie de la prévention globale [1].

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel ne peut remplacer les médicaments prescrits. Cependant, certaines approches complémentaires comme l'acupuncture montrent des résultats prometteurs en association avec les traitements conventionnels [6]. Parlez-en toujours à votre médecin avant d'entreprendre une thérapie alternative.

Questions Fréquentes

Peut-on faire une embolie intracrânienne à tout âge ?

Oui, bien que plus fréquente après 65 ans, l'embolie intracrânienne peut survenir à tout âge. Chez les jeunes, les causes diffèrent : dissections artérielles, malformations cardiaques, contraception œstroprogestative ou drogues.

Les femmes sont-elles plus à risque ?

Le risque varie selon l'âge. Avant 75 ans, les hommes sont plus touchés (ratio 1,3:1). Après 75 ans, les femmes deviennent plus vulnérables en raison de leur espérance de vie plus longue et de la perte de protection hormonale.

Peut-on conduire après une embolie intracrânienne ?

La reprise de la conduite dépend des séquelles. Une évaluation médicale spécialisée est obligatoire. En l'absence de séquelles majeures, la conduite peut être autorisée après 3 mois, parfois avec des aménagements du véhicule.

Le stress peut-il déclencher une embolie ?

Le stress aigu peut favoriser la formation de caillots et augmenter la tension artérielle. Cependant, il s'agit rarement d'un facteur déclenchant isolé. La gestion du stress fait partie de la prévention globale.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?

Aucun traitement naturel ne peut remplacer les médicaments prescrits. Cependant, certaines approches complémentaires comme l'acupuncture montrent des résultats prometteurs en association avec les traitements conventionnels.

Sources et références

Références

  1. [1] Comprendre l'accident vasculaire cérébral et l'AVC - Assurance Maladie 2024-2025Lien
  2. [2] Données épidémiologiques AVC - Assurance Maladie 2024-2025Lien
  3. [3] Recommandations sanitaires aux voyageurs - Santé Publique France 2024-2025Lien
  4. [4] Updated Results From the STS/ACC TVT Registry - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Endovascular therapy in patients with internal carotid artery - Innovation 2024-2025Lien
  6. [6] Is acupuncture combined with conventional therapy effective - Innovation 2024-2025Lien
  7. [7] Comment rattacher un AVC à un athérome intracrânien - Revue Neurologique 2025Lien
  8. [8] Les convulsions post-partum et l'hypotension intracrânienne - CMAJ 2023Lien
  9. [9] Accident vasculaire cérébelleux et hypertension intracrânienne - Annales Françaises 2022Lien
  10. [10] Embolie graisseuse carotidienne après lipofilling temporal - 2023Lien
  11. [12] L'HTA de la grossesse : marqueur de risque cardiovasculaire - Vascular Diseases 2025Lien
  12. [13] Prise en charge de la maladie thromboembolique veineuse - 2024Lien
  13. [15] Embolie cérébrale : cause, conséquences, symptômes - Journal des Femmes SantéLien
  14. [16] Embolie cérébrale : symptômes et traitement - Medicover HospitalsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.