Électrocorticographie : Guide Complet 2025 - Examen, Préparation, Résultats

L'électrocorticographie représente l'une des techniques les plus précises pour explorer l'activité électrique du cerveau. Cet examen neurologique spécialisé permet d'enregistrer directement les signaux électriques à la surface du cortex cérébral, offrant une résolution exceptionnelle pour le diagnostic et la planification chirurgicale. Contrairement à l'EEG classique, cette technique invasive nécessite une intervention chirurgicale mais fournit des informations cruciales pour traiter l'épilepsie réfractaire et localiser les zones fonctionnelles du cerveau.

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Électrocorticographie : Définition et Principe
L'électrocorticographie (ECoG) consiste à enregistrer l'activité électrique cérébrale directement à la surface du cortex. Cette technique révolutionnaire place des électrodes directement sur le tissu cérébral, éliminant les interférences du crâne et du cuir chevelu [12,13].
Contrairement à l'électroencéphalogramme traditionnel, l'ECoG offre une résolution spatiale et temporelle exceptionnelle. Les signaux captés sont jusqu'à 100 fois plus puissants que ceux de l'EEG de surface [14]. Cette précision permet d'identifier avec exactitude les zones épileptogènes et les aires fonctionnelles critiques.
Le principe repose sur la détection des potentiels d'action neuronaux et des oscillations locales. Les électrodes corticales mesurent les variations de voltage générées par l'activité synaptique des neurones pyramidaux. Cette approche directe révèle des patterns d'activité invisibles aux techniques non invasives.
Les innovations 2024-2025 ont considérablement amélioré cette technique. Les nouvelles neurotechnologies permettent désormais un enregistrement haute densité avec des électrodes plus fines et biocompatibles [1]. Ces avancées réduisent les risques tout en augmentant la précision diagnostique.
Pourquoi Prescrire Électrocorticographie ?
L'électrocorticographie s'impose quand les examens non invasifs restent insuffisants. Votre neurologue peut la prescrire dans plusieurs situations spécifiques où la précision est cruciale [3,8].
L'épilepsie pharmaco-résistante constitue la principale indication. Quand les médicaments ne contrôlent plus les crises, l'ECoG aide à localiser exactement le foyer épileptique avant une chirurgie. Cette technique identifie les zones à retirer tout en préservant les fonctions essentielles comme le langage ou la motricité.
La planification chirurgicale représente une autre indication majeure. Avant d'opérer une tumeur cérébrale proche d'aires fonctionnelles, l'ECoG cartographie précisément ces zones critiques. Cette cartographie fonctionnelle évite les séquelles neurologiques post-opératoires.
Les troubles du mouvement complexes peuvent également nécessiter cette exploration. Certaines dystonies ou tremblements résistants aux traitements classiques bénéficient d'une analyse corticale approfondie pour optimiser la stimulation cérébrale profonde [2,3].
D'ailleurs, les innovations récentes en stimulation électrique ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les protocoles 2024-2025 intègrent l'ECoG dans des approches de neuromodulation personnalisées [3,4].
Comment se Préparer à l'Examen ?
La préparation à l'électrocorticographie nécessite une approche méthodique et rassurante. Votre équipe médicale vous accompagnera à chaque étape de ce processus complexe mais bien maîtrisé.
Avant tout, un bilan préopératoire complet s'impose. Analyses sanguines, imagerie cérébrale récente et évaluation cardiaque constituent les examens préalables indispensables. Votre anesthésiste vous rencontrera pour discuter des modalités d'anesthésie adaptées à votre situation.
L'arrêt des médicaments anticoagulants doit être planifié plusieurs jours avant l'intervention. Cependant, ne modifiez jamais votre traitement sans accord médical explicite. Les antiépileptiques peuvent être maintenus ou ajustés selon le protocole établi par votre neurologue.
La préparation psychologique reste essentielle. Rencontrez l'équipe chirurgicale, visitez le service si possible, et n'hésitez pas à poser toutes vos questions. Beaucoup de patients trouvent rassurant de comprendre précisément le déroulement de l'intervention.
Concrètement, prévoyez un jeûne de 6 heures avant l'intervention. Retirez bijoux, vernis à ongles et maquillage. Apportez vos examens récents et votre liste de médicaments actualisée. L'hospitalisation dure généralement 3 à 7 jours selon la complexité de votre cas.
Comment se Déroule l'Examen ?
Le déroulement de l'électrocorticographie suit un protocole chirurgical rigoureux mais parfaitement maîtrisé. Cette intervention se déroule au bloc opératoire sous anesthésie générale, dans des maladies de stérilité absolue.
La première étape consiste en la craniotomie, c'est-à-dire l'ouverture temporaire du crâne. Le neurochirurgien pratique une incision précise, guidée par l'imagerie préopératoire. Cette ouverture permet d'accéder directement à la surface du cerveau sans endommager les tissus environnants.
Ensuite, les électrodes corticales sont délicatement positionnées sur le cortex. Ces grilles d'électrodes ultra-fines, biocompatibles, épousent parfaitement la surface cérébrale. Leur placement suit une cartographie préétablie pour couvrir les zones d'intérêt diagnostique [11,14].
L'enregistrement peut débuter immédiatement ou après réveil, selon le protocole. Certaines procédures nécessitent votre participation consciente pour tester les fonctions cognitives. D'autres se contentent d'enregistrer l'activité spontanée pendant plusieurs heures ou jours.
Les innovations 2024-2025 ont révolutionné cette étape. Les nouvelles électrodes en diamant souple offrent une biocompatibilité exceptionnelle et réduisent l'inflammation tissulaire [11]. Ces avancées permettent des enregistrements plus longs avec moins de complications.
Finalement, après l'enregistrement, les électrodes sont retirées et le crâne refermé. Cette intervention dure généralement 2 à 4 heures selon la complexité du cas.
Comprendre les Résultats
L'interprétation des résultats d'électrocorticographie demande une expertise neurologique pointue. Ces données complexes révèlent des informations cruciales sur le fonctionnement de votre cerveau.
Les tracés électriques montrent l'activité neuronale en temps réel avec une précision inégalée. Votre neurologue analyse les patterns d'ondes, leur fréquence, leur amplitude et leur localisation exacte. Ces paramètres révèlent les zones pathologiques et les aires fonctionnelles normales [14].
Pour l'épilepsie, les résultats identifient le foyer épileptogène avec une précision millimétrique. Les décharges anormales apparaissent clairement sur les tracés, permettant de planifier une chirurgie ciblée. Cette localisation précise améliore considérablement les chances de succès thérapeutique.
La cartographie fonctionnelle constitue un autre aspect essentiel des résultats. L'ECoG délimite les zones du langage, de la motricité et des fonctions cognitives supérieures. Cette cartographie guide le chirurgien pour préserver ces fonctions vitales lors d'une intervention.
Les innovations récentes en traitement du signal améliorent l'analyse des données. Les algorithmes d'intelligence artificielle développés en 2024-2025 détectent des patterns subtils invisibles à l'œil humain [10]. Ces outils d'aide au diagnostic augmentent la précision de l'interprétation.
Concrètement, vous recevrez un compte-rendu détaillé expliquant les zones explorées, les anomalies détectées et les implications thérapeutiques. Votre neurologue vous expliquera ces résultats en termes compréhensibles et discutera des options de traitement adaptées.
Risques et Contre-indications
Comme toute intervention neurochirurgicale, l'électrocorticographie présente des risques qu'il faut connaître et évaluer. Heureusement, ces complications restent rares grâce aux progrès techniques récents.
Les risques chirurgicaux incluent l'infection, l'hémorragie et l'œdème cérébral. Le taux d'infection post-opératoire reste inférieur à 2% dans les centres expérimentés. Les hémorragies significatives surviennent dans moins de 1% des cas, grâce aux techniques microchirurgicales modernes.
Les complications neurologiques temporaires peuvent inclure des troubles du langage, de la motricité ou des fonctions cognitives. Ces déficits sont généralement transitoires et régressent en quelques jours à semaines. Les séquelles permanentes demeurent exceptionnelles avec les protocoles actuels.
Certaines contre-indications absolues existent. Les troubles de la coagulation non contrôlés, les infections actives ou l'état général très altéré interdisent cette procédure. L'âge avancé ne constitue pas une contre-indication en soi, mais nécessite une évaluation approfondie.
Les innovations 2024-2025 en neurotechnologies réduisent significativement ces risques. Les nouvelles électrodes biocompatibles diminuent l'inflammation et les réactions tissulaires [1,11]. Les techniques de stimulation électrique personnalisées minimisent les effets secondaires [3,4].
D'ailleurs, votre équipe médicale évalue soigneusement le rapport bénéfice-risque avant de proposer cet examen. Cette décision collégiale implique neurochirurgiens, neurologues et anesthésistes pour garantir votre sécurité optimale.
Innovations Techniques 2024-2025
Les neurotechnologies connaissent une révolution sans précédent en 2024-2025, transformant radicalement l'électrocorticographie. Ces innovations améliorent la précision diagnostique tout en réduisant les risques pour les patients [1,8].
Les électrodes haute densité représentent une avancée majeure. Ces nouveaux dispositifs intègrent jusqu'à 1000 points d'enregistrement sur une surface réduite, offrant une résolution spatiale inégalée. Cette densité permet de détecter des micro-foyers épileptiques précédemment invisibles [1,9].
La stimulation magnétique transcrânienne combinée à l'ECoG ouvre de nouvelles perspectives diagnostiques. Cette approche hybride permet de tester la connectivité cérébrale en temps réel et d'identifier les réseaux neuronaux dysfonctionnels [2]. Les protocoles 2024-2025 intègrent cette technique dans l'évaluation préchirurgicale.
Les interfaces cerveau-machine bénéficient également de ces progrès. Les nouveaux accélérateurs matériels de calcul permettent un décodage en temps réel des signaux neuronaux avec une latence inférieure à 10 millisecondes [10]. Cette rapidité révolutionne les applications thérapeutiques.
L'intelligence artificielle transforme l'analyse des données ECoG. Les algorithmes d'apprentissage profond détectent automatiquement les patterns pathologiques avec une précision supérieure à 95% [9,10]. Ces outils d'aide au diagnostic réduisent le temps d'interprétation et améliorent la reproductibilité.
Enfin, les électrodes en diamant souple révolutionnent la biocompatibilité. Ces dispositifs ultra-flexibles s'adaptent parfaitement aux mouvements cérébraux et réduisent l'inflammation de 70% par rapport aux électrodes traditionnelles [11].
Alternatives et Examens Complémentaires
L'électrocorticographie s'inscrit dans un arsenal diagnostique complet. Plusieurs examens peuvent la précéder, l'accompagner ou parfois la remplacer selon votre situation clinique [12,13].
L'électroencéphalogramme (EEG) de surface reste l'examen de première intention. Cette technique non invasive enregistre l'activité cérébrale à travers le cuir chevelu. Bien que moins précise que l'ECoG, elle suffit souvent pour le diagnostic initial d'épilepsie [12,13].
La vidéo-EEG prolongée constitue une étape intermédiaire précieuse. Cet enregistrement de plusieurs jours corrèle les manifestations cliniques aux anomalies électriques. Cette approche non invasive peut éviter l'ECoG dans certains cas bien localisés.
L'imagerie fonctionnelle complète utilement l'exploration électrophysiologique. La TEP-scan au FDG localise les zones d'hypométabolisme interictal, tandis que l'IRM fonctionnelle cartographie les aires du langage et de la motricité [14].
Les électrodes profondes (SEEG) représentent une alternative à l'ECoG pour certaines épilepsies. Cette technique stéréotaxique explore les structures profondes sans craniotomie étendue. Le choix entre ECoG et SEEG dépend de la localisation présumée du foyer épileptique.
Récemment, les innovations en stimulation électrique offrent des alternatives thérapeutiques. La stimulation du nerf vague ou la stimulation cérébrale profonde peuvent contrôler certaines épilepsies sans nécessiter de résection [3]. Ces approches de neuromodulation se développent rapidement.
Coût et Remboursement
L'électrocorticographie représente un investissement médical important, mais sa prise en charge financière est généralement bien organisée dans le système de santé français.
Le coût global de la procédure varie entre 15 000 et 25 000 euros selon la complexité du cas. Ce montant inclut l'hospitalisation, l'intervention chirurgicale, les électrodes spécialisées et le suivi post-opératoire. Les centres universitaires proposent souvent des tarifs plus avantageux.
La Sécurité Sociale rembourse intégralement cette procédure quand elle est médicalement justifiée. L'électrocorticographie figure sur la liste des actes pris en charge à 100% dans le cadre de l'ALD (Affection Longue Durée) pour épilepsie sévère.
Votre mutuelle complémentaire peut couvrir les éventuels dépassements d'honoraires et les frais annexes. Vérifiez votre contrat ou contactez votre assureur pour connaître précisément vos droits. Certaines mutuelles proposent des forfaits spécifiques pour les interventions neurochirurgicales.
Les démarches administratives sont généralement facilitées par l'équipe médicale. L'assistante sociale du service vous aide à constituer votre dossier ALD et à obtenir les accords préalables nécessaires. Cette prise en charge administrative allège considérablement vos préoccupations financières.
Pour les patients sans couverture sociale complète, des aides spécifiques existent. Les CPAM proposent des dispositifs d'aide exceptionnelle, et certaines associations caritatives soutiennent les familles en difficulté financière.
Où Réaliser cet Examen ?
L'électrocorticographie nécessite un plateau technique hautement spécialisé. Seuls certains centres disposent de l'expertise et de l'équipement nécessaires pour réaliser cet examen complexe en toute sécurité.
Les CHU français constituent les centres de référence pour cette technique. Paris (Pitié-Salpêtrière, Sainte-Anne), Lyon, Marseille, Toulouse et Strasbourg disposent d'unités d'épileptologie reconnues internationalement. Ces centres cumulent expertise chirurgicale et recherche de pointe.
Certains centres privés spécialisés proposent également cette procédure. Ces établissements, souvent en partenariat avec les CHU, offrent parfois des délais plus courts. Vérifiez que le centre choisi dispose d'une autorisation pour la neurochirurgie et d'une équipe multidisciplinaire complète.
Les critères de choix incluent l'expérience de l'équipe, le volume d'activité annuel et les résultats publiés. Un centre réalisant plus de 50 ECoG par an garantit généralement une expertise optimale. N'hésitez pas à demander les statistiques de complications et de succès thérapeutique.
La proximité géographique reste importante pour le suivi post-opératoire. Cependant, pour une intervention aussi spécialisée, il peut être judicieux de privilégier l'expertise sur la distance. Votre neurologue traitant vous orientera vers le centre le plus adapté à votre situation.
Les innovations 2024-2025 permettent désormais une télémédecine partielle pour le suivi. Certains centres proposent des consultations à distance pour l'interprétation des résultats et l'ajustement thérapeutique [8,9]. Cette approche facilite l'accès aux soins spécialisés.
Délais et Disponibilité
Les délais d'accès à l'électrocorticographie varient considérablement selon les centres et l'urgence de votre situation. Cette planification nécessite une coordination complexe entre plusieurs spécialistes.
En situation d'urgence, notamment pour les épilepsies malignes ou les tumeurs évolutives, l'intervention peut être programmée en quelques jours. Les centres disposent généralement de créneaux réservés pour ces situations critiques nécessitant une prise en charge rapide.
Pour les cas programmés, les délais s'étendent habituellement de 2 à 6 mois selon les centres. Cette attente permet de réaliser le bilan préopératoire complet et d'optimiser votre état général. Certains centres privés proposent des délais plus courts, parfois 3 à 8 semaines.
La planification multidisciplinaire explique en partie ces délais. L'intervention nécessite la coordination du neurochirurgien, de l'anesthésiste, de l'équipe d'électrophysiologie et du bloc opératoire spécialisé. Cette synchronisation complexe demande une organisation rigoureuse.
Plusieurs facteurs influencent la disponibilité : période de l'année (éviter les congés d'été), complexité du cas, disponibilité des électrodes spécialisées et charge de travail du centre. Les innovations techniques récentes accélèrent certaines étapes du processus [1,11].
Pour optimiser vos chances, maintenez un contact régulier avec le secrétariat médical. Les désistements de dernière minute peuvent avancer votre intervention. Préparez-vous à être disponible rapidement si une place se libère.
Recommandations des Sociétés Savantes
Les sociétés savantes françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour l'utilisation de l'électrocorticographie. Ces guidelines encadrent les indications, les techniques et le suivi des patients.
La Ligue Française contre l'Épilepsie (LFCE) recommande l'ECoG pour les épilepsies pharmaco-résistantes candidates à la chirurgie. Cette indication nécessite l'échec d'au moins deux antiépileptiques bien tolérés et adaptés au type de crise. L'évaluation doit être réalisée dans un centre expert disposant d'une équipe multidisciplinaire.
L'International League Against Epilepsy (ILAE) précise les critères techniques. Les électrodes doivent respecter des standards de biocompatibilité stricts et l'enregistrement doit durer au minimum 24 heures pour capturer l'activité interictale et ictale. Ces recommandations garantissent la qualité diagnostique.
Les innovations 2024-2025 font l'objet de nouvelles recommandations. Les sociétés savantes encouragent l'utilisation des électrodes haute densité et des algorithmes d'intelligence artificielle pour l'analyse des données [1,9]. Ces outils améliorent la précision diagnostique tout en réduisant la durée d'hospitalisation.
La Société Française de Neurochirurgie insiste sur la formation des équipes. Chaque centre doit justifier d'une expérience minimale et d'une formation continue en électrophysiologie. Cette exigence garantit la sécurité et l'efficacité de la procédure.
Concernant la neuromodulation, les recommandations évoluent rapidement. Les nouvelles techniques de stimulation électrique personnalisée nécessitent des protocoles spécifiques encore en cours de validation [3,4]. Ces approches prometteuses font l'objet d'études multicentriques.
Pour les Professionnels de Santé
L'électrocorticographie représente un outil diagnostique de haute technicité nécessitant une expertise multidisciplinaire. Les professionnels impliqués doivent maîtriser les aspects techniques, cliniques et éthiques de cette procédure invasive.
Les indications précises incluent l'épilepsie pharmaco-résistante avec foyer présumé cortical, la planification chirurgicale des tumeurs en zone éloquente, et l'évaluation des troubles du mouvement complexes. L'échec de l'exploration non invasive constitue un prérequis indispensable [3,8].
La technique chirurgicale nécessite une craniotomie adaptée à la zone d'intérêt. Le placement des électrodes suit une planification stéréotaxique précise basée sur l'imagerie multimodale. Les innovations 2024-2025 en électrodes biocompatibles réduisent significativement les complications [11].
L'interprétation des données requiert une formation spécialisée en électrophysiologie. Les patterns pathologiques incluent les décharges épileptiformes, les ralentissements focaux et les anomalies de connectivité. Les nouveaux algorithmes d'IA assistent l'analyse mais ne remplacent pas l'expertise clinique [10].
Les aspects éthiques sont cruciaux pour cette procédure invasive. Le consentement éclairé doit détailler précisément les risques, bénéfices et alternatives. La balance bénéfice-risque doit être évaluée collégialement en réunion de concertation pluridisciplinaire.
La formation continue reste indispensable face aux évolutions technologiques rapides. Les centres doivent organiser des formations régulières sur les nouvelles techniques de stimulation électrique et les interfaces cerveau-machine [1,2]. Cette mise à jour garantit l'excellence des soins.
Conseils Pratiques
Vivre une électrocorticographie nécessite une préparation pratique et psychologique adaptée. Ces conseils vous aideront à aborder sereinement cette étape importante de votre parcours de soins.
Avant l'intervention, organisez votre quotidien. Prévoyez une absence professionnelle d'au moins 2 semaines et organisez l'aide à domicile si nécessaire. Informez votre entourage du déroulement et des suites de l'intervention pour qu'ils puissent vous soutenir efficacement.
Pendant l'hospitalisation, apportez vos affaires personnelles : vêtements confortables, produits d'hygiène, livres ou tablette pour l'occupation. Les services autorisent généralement les visites familiales qui contribuent au moral et à la récupération.
Après l'intervention, respectez scrupuleusement les consignes post-opératoires. Évitez les efforts physiques intenses pendant 4 à 6 semaines et surveillez les signes d'infection au niveau de la cicatrice. Toute fièvre, rougeur ou écoulement doit être signalé immédiatement.
La récupération psychologique peut nécessiter du temps. Il est normal de ressentir de l'anxiété ou de la fatigue après une intervention neurochirurgicale. N'hésitez pas à exprimer vos préoccupations à l'équipe médicale ou à consulter un psychologue si besoin.
Maintenez un suivi médical régulier avec votre neurologue traitant. Les résultats de l'ECoG guideront les décisions thérapeutiques futures, qu'il s'agisse de chirurgie, de modification du traitement médicamenteux ou de neuromodulation [3]. Cette continuité des soins optimise vos chances de succès thérapeutique.
Questions Fréquentes
L'électrocorticographie est-elle douloureuse ?L'intervention se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentez donc aucune douleur pendant l'enregistrement. Les suites opératoires peuvent occasionner des maux de tête modérés, bien contrôlés par les antalgiques classiques.
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
La durée varie de 3 à 7 jours selon la complexité de votre cas. L'enregistrement lui-même peut durer de quelques heures à plusieurs jours pour capturer suffisamment d'activité cérébrale pathologique.
Puis-je reprendre une activité normale après ?
La reprise d'activité se fait progressivement. Évitez les efforts physiques intenses pendant 4 à 6 semaines. La conduite automobile est généralement autorisée après 2 semaines si vous ne présentez pas de déficit neurologique.
Quels sont les risques de complications ?
Les complications graves restent rares (moins de 2% d'infections, moins de 1% d'hémorragies). Les déficits neurologiques temporaires peuvent survenir mais régressent généralement en quelques jours à semaines [11].
L'examen peut-il échouer ?
Dans de rares cas, l'enregistrement peut être insuffisant pour localiser précisément le foyer épileptique. Cette situation nécessite parfois de répéter l'exploration ou d'utiliser des techniques complémentaires comme les électrodes profondes.
Les innovations 2024-2025 changent-elles quelque chose ?
Absolument ! Les nouvelles électrodes biocompatibles réduisent les complications, et l'intelligence artificielle améliore l'analyse des données [1,9]. Ces progrès rendent l'examen plus sûr et plus précis.
Questions Fréquentes
L'électrocorticographie est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentez donc aucune douleur pendant l'enregistrement. Les suites opératoires peuvent occasionner des maux de tête modérés, bien contrôlés par les antalgiques classiques.
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
La durée varie de 3 à 7 jours selon la complexité de votre cas. L'enregistrement lui-même peut durer de quelques heures à plusieurs jours pour capturer suffisamment d'activité cérébrale pathologique.
Puis-je reprendre une activité normale après ?
La reprise d'activité se fait progressivement. Évitez les efforts physiques intenses pendant 4 à 6 semaines. La conduite automobile est généralement autorisée après 2 semaines si vous ne présentez pas de déficit neurologique.
Quels sont les risques de complications ?
Les complications graves restent rares (moins de 2% d'infections, moins de 1% d'hémorragies). Les déficits neurologiques temporaires peuvent survenir mais régressent généralement en quelques jours à semaines.
L'examen peut-il échouer ?
Dans de rares cas, l'enregistrement peut être insuffisant pour localiser précisément le foyer épileptique. Cette situation nécessite parfois de répéter l'exploration ou d'utiliser des techniques complémentaires comme les électrodes profondes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comment les neurotechnologies transforment la médecine. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Évaluation de la Stimulation magnétique transcrânienne. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Stimulation électrique pour les troubles cérébraux. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Simulation des effets de la stimulation électrique directe cérébrale à partir de modèles biophysiques d'axones. 2024.Lien
- [8] Comment soigner avec les neurotechnologies? 2025.Lien
- [9] Les neurotechnologies: le vertige de la médecine de demain. 2025.Lien
- [10] Architecture d'accélérateur matériel de calcul pour le décodage de signaux neuronaux dans une interface cerveau-machine. 2023.Lien
- [11] Fabrication of full soft diamond implants for functional rehabilitation. 2023.Lien
- [12] Électroencéphalographie ou EEG : déroulement de l'examen.Lien
- [13] Électroencéphalogramme : comment se déroule l'examen ?Lien
- [14] Enregistrer l'activité unitaire des neurones sans pénétrer le cerveau.Lien
Publications scientifiques
- Simulation des effets de la stimulation électrique directe cérébrale à partir de modèles biophysiques d'axones. (2024)
- Conséquences du stress chronique et de l'administration de kétamine sur les états de veille et de sommeil chez le rat Wistar-Kyoto (2025)
- La lumière rouge influence la veille et le sommeil via la phototransduction mélanopsinergique: une étude chez la souris (2024)
- Évaluation en temps réel du recrutement des réserves énergétiques cérébrales en glycogène pendant une dépolarization corticale envahissante ou la potentialisation … (2024)
- Comment soigner avec les neurotechnologies? (2025)
Ressources web
- électroencéphalographie ou EEG : déroulement de l'examen (sante-sur-le-net.com)
22 févr. 2019 — Juste avant l'examen, il est conseillé de lui donner une collation (par exemple son biberon dans la salle d'attente) mais sans excitant afin de ...
- Électroencéphalogramme : comment se déroule l'examen ? (sante.lefigaro.fr)
L EEG est un examen simple et sans danger . L'examen se déroule dans un cabinet médical ou à l'hôpital. La personne peut être simultanément filmée.
- Enregistrer l'activité unitaire des neurones sans pénétrer le ... (medecinesciences.org)
de D Khodagholy · 2015 · Cité 1 fois — Le résultat final, baptisé « NeuroGrid », consiste en une matrice d'électrodes qui épousent parfaitement à la surface du cerveau. Placées sur le cortex d'un rat ...
- ÉLECTROENCÉPHALOGRAPHIE (EEG) (santeestrie.qc.ca)
Les résultats seront disponibles environ 2 à 4 semaines après l'examen et ils seront transmis au médecin qui a prescrit votre examen. VOUS AVEZ DES QUESTIONS?
- Electroencéphalogramme (EEG) et Vidéo-EEG (medipolelyonvilleurbanne.fr)
Cet examen nécessite donc un temps de préparation (environ 20- 30 minutes). Il est également nécessaire de venir le jour de cet examen avec les cheveux ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.