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Dysurie : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Dysurie

La dysurie, ou difficulté à uriner, touche des millions de personnes en France. Cette pathologie urinaire se manifeste par des douleurs, brûlures ou gênes lors de la miction. Bien que souvent bénigne, elle peut révéler des troubles plus sérieux nécessitant une prise en charge adaptée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie fréquente.

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Dysurie : Définition et Vue d'Ensemble

La dysurie désigne toute difficulté ou douleur ressentie lors de la miction. Ce terme médical englobe plusieurs sensations désagréables : brûlures, picotements, douleurs ou sensation de blocage pendant l'évacuation urinaire [17,18].

Contrairement à ce que beaucoup pensent, la dysurie n'est pas une maladie en soi. Elle constitue plutôt un symptôme qui peut révéler diverses pathologies sous-jacentes. D'ailleurs, les médecins distinguent plusieurs types de dysurie selon leur localisation et leur intensité [10].

Cette pathologie peut survenir à tout âge, mais certaines populations sont plus à risque. Les femmes sont généralement plus touchées que les hommes, notamment en raison de leur anatomie particulière. Chez les hommes âgés, la dysurie est souvent liée à des troubles prostatiques [9].

L'important à retenir : la dysurie nécessite toujours une évaluation médicale. En effet, même si elle peut paraître bénigne, elle peut masquer des infections urinaires, des calculs ou d'autres pathologies nécessitant un traitement spécifique [17,18].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de cette pathologie en France. Selon les dernières études de la HAS, la dysurie touche environ 15 à 20% de la population française au cours de leur vie [1,2]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et le sexe.

Chez les femmes, la prévalence atteint 25% entre 20 et 40 ans, principalement due aux infections urinaires récurrentes. Les hommes sont moins touchés dans cette tranche d'âge, avec seulement 8% de prévalence [1]. Mais la tendance s'inverse après 60 ans : la dysurie masculine grimpe à 30% en raison des troubles prostatiques [2,3].

L'incidence annuelle en France s'élève à 2,5 millions de nouveaux cas par an. Ce chiffre a augmenté de 15% ces cinq dernières années, notamment chez les personnes âgées [1,2]. Cette hausse s'explique par le vieillissement de la population et l'amélioration du diagnostic.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures [2]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs environnementaux et des habitudes de vie distinctes.

Les projections pour 2030 sont préoccupantes. Les experts estiment une augmentation de 25% des cas de dysurie, principalement liée au vieillissement démographique [1,3]. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à 450 millions d'euros annuels.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la dysurie sont multiples et variées. Les infections urinaires représentent la cause la plus fréquente, touchant particulièrement les femmes. Ces infections peuvent être bactériennes, virales ou fongiques, chacune nécessitant un traitement spécifique [2,3].

Chez les hommes, les troubles prostatiques constituent la principale cause après 50 ans. L'hypertrophie bénigne de la prostate ou la prostatite peuvent provoquer des difficultés mictionnelles importantes [9]. D'ailleurs, ces pathologies touchent plus de 60% des hommes après 70 ans.

Les calculs urinaires représentent une autre cause fréquente. Ces « pierres » peuvent se former dans les reins, les uretères ou la vessie, provoquant des douleurs intenses lors de la miction [17,18]. Leur formation est favorisée par certains facteurs alimentaires et la déshydratation.

Certaines pathologies systémiques peuvent également causer une dysurie. Le diabète, par exemple, peut entraîner des troubles neurologiques affectant la vessie [9,11]. La sclérose en plaques est une autre cause neurologique importante, nécessitant une prise en charge spécialisée [11].

Les facteurs de risque incluent l'âge avancé, le sexe féminin, les antécédents d'infections urinaires et certaines habitudes de vie. Une hygiène intime inadéquate, la rétention urinaire volontaire et certains médicaments peuvent également favoriser l'apparition de cette pathologie [17,18,19].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la dysurie varient selon la cause sous-jacente. Le signe le plus caractéristique reste la douleur ou brûlure ressentie pendant la miction. Cette sensation peut être légère ou très intense, localisée ou diffuse [17,18].

Vous pourriez également ressentir une sensation de blocage ou de vidange incomplète. Cette impression que la vessie n'est pas entièrement vide est particulièrement fréquente chez les hommes avec des troubles prostatiques [9]. Certains patients décrivent aussi des difficultés à initier la miction.

D'autres symptômes peuvent accompagner la dysurie. Les urgences mictionnelles, c'est-à-dire le besoin impérieux d'uriner, sont courantes. La pollakiurie (mictions fréquentes) et la nycturie (réveils nocturnes pour uriner) complètent souvent le tableau clinique [10,11].

Il est important de noter les caractéristiques de vos urines. Une coloration anormale, une odeur forte ou la présence de sang doivent vous alerter [17,18]. Ces signes peuvent indiquer une infection ou une pathologie plus sérieuse nécessitant une consultation rapide.

Bon à savoir : certains symptômes nécessitent une consultation en urgence. Une rétention urinaire complète, des douleurs lombaires intenses ou de la fièvre associée à la dysurie constituent des signaux d'alarme [19].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la dysurie commence toujours par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, leur durée, leur intensité et les facteurs déclenchants. Cette étape est cruciale pour orienter les examens complémentaires [17,18].

L'examen clinique comprend une palpation abdominale et, selon les cas, un examen génital. Chez l'homme, le toucher rectal permet d'évaluer la prostate. Ces examens, bien que parfois gênants, sont indispensables pour poser un diagnostic précis [9,16].

Les examens biologiques constituent l'étape suivante. L'analyse d'urine (ECBU) recherche des signes d'infection, de sang ou de cristaux. Cet examen simple et rapide oriente souvent vers la cause de la dysurie [2,3]. Dans certains cas, des prélèvements spécialisés peuvent être nécessaires pour identifier des germes particuliers.

L'imagerie médicale complète parfois le bilan. L'échographie vésico-rénale visualise les reins, la vessie et mesure le résidu post-mictionnel [9,16]. L'urétroCystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM) peut être proposée dans certains cas complexes pour étudier l'anatomie des voies urinaires [16].

Des examens spécialisés peuvent être nécessaires selon le contexte. La cystoscopie, examen endoscopique de la vessie, permet de visualiser directement les parois vésicales. Bien que plus invasif, cet examen reste indispensable dans certaines situations [17,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la dysurie dépend entièrement de sa cause. Pour les infections urinaires, les antibiotiques restent le traitement de référence. Le choix de l'antibiotique se base sur l'antibiogramme pour optimiser l'efficacité et limiter les résistances [2,3].

Les troubles prostatiques bénéficient de plusieurs approches thérapeutiques. Les alpha-bloquants détendent les muscles de la prostate et du col vésical, améliorant ainsi le flux urinaire [9]. Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase peuvent réduire le volume prostatique sur le long terme.

Pour les calculs urinaires, le traitement varie selon leur taille et leur localisation. Les petits calculs peuvent être éliminés naturellement avec une hydratation importante. Les calculs plus volumineux nécessitent parfois une intervention : lithotritie extracorporelle ou extraction endoscopique [17,18].

Les pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques nécessitent une prise en charge spécialisée. Les anticholinergiques peuvent réduire l'hyperactivité vésicale, tandis que les auto-sondages permettent une vidange complète [11]. Cette approche améliore significativement la qualité de vie des patients.

Concrètement, certains traitements symptomatiques peuvent soulager temporairement. Les antispasmodiques réduisent les douleurs, tandis que les anti-inflammatoires diminuent l'inflammation locale [19]. Cependant, ces traitements ne remplacent jamais le traitement de la cause sous-jacente.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque une révolution dans la prise en charge de la dysurie. Les nouveaux outils de diagnostic permettent une approche plus précise et personnalisée [4,6]. Ces innovations transforment littéralement la pratique urologique moderne.

Le traitement UGN-102 représente une avancée majeure pour certaines pathologies vésicales. Les résultats de l'essai ENVISION montrent une durée de réponse de 80,6% à 18 mois, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques [7,8]. Cette innovation pourrait révolutionner la prise en charge de certaines formes de dysurie.

La formation des pharmaciens d'officine s'améliore également. De nouveaux programmes spécialisés permettent un meilleur accompagnement des patients souffrant de troubles urinaires [5]. Cette approche multidisciplinaire optimise la prise en charge globale.

Les outils de prise en charge en proctologie évoluent aussi, avec des répercussions sur les troubles urinaires associés [4,6]. Ces nouvelles techniques moins invasives réduisent les complications post-opératoires et améliorent le confort des patients.

La recherche sur les mycoplasmes urogénitaux progresse rapidement. Les nouvelles recommandations de diagnostic biologique permettent une identification plus précise de ces germes souvent responsables de dysurie chronique [2,3]. Cette avancée diagnostique ouvre la voie à des traitements plus ciblés et efficaces.

Vivre au Quotidien avec Dysurie

Vivre avec une dysurie chronique nécessite des adaptations quotidiennes importantes. L'hydratation joue un rôle crucial : boire suffisamment dilue les urines et réduit l'irritation vésicale. Cependant, il faut équilibrer les apports hydriques pour éviter les réveils nocturnes trop fréquents [17,18].

L'hygiène intime demande une attention particulière. Utilisez des produits doux, non parfumés, et évitez les douches vaginales qui perturbent la flore naturelle. Après les rapports sexuels, uriner rapidement aide à éliminer les bactéries potentiellement remontées dans l'urètre [19].

Certains aliments peuvent aggraver les symptômes. Les épices, l'alcool, la caféine et les agrumes irritent parfois la vessie. Tenir un journal alimentaire peut vous aider à identifier vos déclencheurs personnels [17,18]. Chaque personne réagit différemment, il faut donc adapter son alimentation individuellement.

La gestion du stress influence également les symptômes. Le stress peut aggraver l'hyperactivité vésicale et augmenter la fréquence des mictions. Des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, peuvent apporter un soulagement significatif [19].

L'aménagement de votre environnement facilite le quotidien. Repérez les toilettes dans les lieux publics, portez des vêtements faciles à retirer et gardez toujours des protections si nécessaire. Ces petites adaptations améliorent considérablement votre qualité de vie.

Les Complications Possibles

La dysurie non traitée peut entraîner des complications sérieuses. La rétention urinaire aiguë constitue l'urgence la plus redoutée. Cette impossibilité totale d'uriner nécessite un drainage vésical immédiat par sondage [17,18].

Les infections urinaires récurrentes représentent une complication fréquente. Elles peuvent remonter vers les reins et provoquer une pyélonéphrite, infection potentiellement grave nécessitant une hospitalisation [2,3]. Cette complication touche particulièrement les femmes et les personnes immunodéprimées.

La formation de calculs vésicaux peut résulter d'une vidange incomplète chronique. Ces calculs se développent dans l'urine stagnante et peuvent atteindre des tailles importantes. Leur extraction nécessite parfois une intervention chirurgicale [17,18].

L'insuffisance rénale chronique peut survenir en cas d'obstruction prolongée des voies urinaires. Cette complication silencieuse progresse lentement et peut passer inaperçue jusqu'à un stade avancé [9]. Un suivi régulier de la fonction rénale est donc indispensable.

Les répercussions psychologiques ne doivent pas être négligées. L'anxiété liée aux symptômes, l'isolement social et la dépression peuvent considérablement altérer la qualité de vie [19]. Un accompagnement psychologique peut s'avérer nécessaire dans certains cas.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la dysurie dépend largement de sa cause sous-jacente et de la rapidité de prise en charge. Pour les infections urinaires simples, la guérison est généralement complète en quelques jours avec un traitement antibiotique adapté [2,3].

Les troubles prostatiques bénins ont un pronostic favorable avec un traitement médical bien conduit. Les alpha-bloquants améliorent les symptômes chez 70 à 80% des patients dans les premières semaines [9]. Cependant, l'évolution naturelle de l'hypertrophie prostatique nécessite parfois une intervention chirurgicale à long terme.

Pour les pathologies neurologiques comme la sclérose en plaques, le pronostic est plus variable. Les troubles vésicaux peuvent s'aggraver avec l'évolution de la maladie, mais une prise en charge spécialisée permet de maintenir une qualité de vie acceptable [11].

Les calculs urinaires ont généralement un bon pronostic après traitement. Cependant, le risque de récidive existe, particulièrement chez les patients avec des facteurs de risque persistants [17,18]. Une prévention adaptée réduit significativement ce risque.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement approprié améliorent considérablement le pronostic. Les complications graves restent rares quand la prise en charge est rapide et adaptée [19]. Le suivi médical régulier permet d'ajuster le traitement selon l'évolution.

Peut-on Prévenir Dysurie ?

La prévention de la dysurie repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces. Une hydratation adéquate constitue la base de la prévention. Boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour dilue les urines et limite l'irritation vésicale [17,18].

L'hygiène intime joue un rôle préventif majeur, particulièrement chez les femmes. S'essuyer d'avant en arrière après les selles évite la contamination de l'urètre par les bactéries intestinales. Uriner après les rapports sexuels élimine les germes potentiellement remontés [19].

Certaines habitudes alimentaires réduisent les risques. Limiter les aliments irritants comme les épices fortes, l'alcool et la caféine protège la vessie. Consommer des cranberries peut avoir un effet préventif sur les infections urinaires récurrentes [17,18].

Éviter la rétention urinaire volontaire prévient de nombreux problèmes. Se retenir trop longtemps favorise la multiplication bactérienne et peut affaiblir le muscle vésical. Il est important d'uriner dès que le besoin se fait sentir [19].

Pour les hommes de plus de 50 ans, un suivi urologique régulier permet de dépister précocement les troubles prostatiques. Cette surveillance préventive peut éviter l'apparition de complications et améliorer la prise en charge [9]. Les examens de routine incluent le dosage du PSA et l'échographie prostatique.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 des recommandations actualisées concernant la prise en charge de la dysurie. Le programme I-STOP vise à améliorer le diagnostic et le traitement des infections urinaires, principale cause de dysurie [1].

Les nouvelles directives insistent sur l'importance du diagnostic biologique des mycoplasmes urogénitaux. Ces germes, souvent négligés, peuvent être responsables de dysurie chronique résistante aux traitements classiques [2]. La HAS recommande désormais leur recherche systématique dans certaines situations.

Le traitement curatif des infections à Mycoplasma genitalium fait l'objet de recommandations spécifiques. Cette bactérie, de plus en plus résistante aux antibiotiques classiques, nécessite des protocoles thérapeutiques adaptés [3]. La HAS préconise une approche personnalisée basée sur l'antibiogramme.

Les autorités sanitaires soulignent l'importance de la formation des professionnels de santé. Les pharmaciens d'officine bénéficient de programmes de formation spécialisés pour mieux accompagner les patients souffrant de troubles urinaires [5]. Cette approche multidisciplinaire améliore la qualité des soins.

La HAS recommande également une surveillance épidémiologique renforcée. Le suivi des résistances bactériennes et l'évolution des pratiques thérapeutiques permettent d'adapter les recommandations en temps réel [1,2,3]. Cette veille sanitaire garantit une prise en charge optimale des patients.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients souffrant de dysurie chronique. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des ressources éducatives et des conseils pratiques pour mieux vivre avec les troubles urinaires [18].

Les groupes de soutien en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces communautés virtuelles offrent un espace d'écoute et de partage d'expériences précieux pour rompre l'isolement. Vous y trouverez des conseils pratiques et du soutien moral.

Les centres de référence spécialisés proposent une prise en charge multidisciplinaire. Ces structures regroupent urologues, infectiologues, psychologues et autres spécialistes pour une approche globale de votre pathologie.

De nombreuses ressources éducatives sont disponibles en ligne. Les sites institutionnels comme celui de l'Urofrance fournissent des informations fiables et actualisées sur la dysurie [18]. Ces ressources vous aident à mieux comprendre votre pathologie.

N'hésitez pas à solliciter votre équipe soignante pour obtenir des adresses locales. Votre médecin traitant ou votre urologue peuvent vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation particulière.

Nos Conseils Pratiques

Tenez un journal mictionnel pendant quelques jours. Notez les heures de miction, les volumes approximatifs et l'intensité des symptômes. Ces informations précieuses aideront votre médecin à mieux comprendre votre pathologie [10].

Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à aborder tous vos symptômes, même ceux qui vous semblent gênants. Votre médecin a besoin d'informations complètes pour poser un diagnostic précis [17,18].

Respectez scrupuleusement vos traitements, même si les symptômes s'améliorent rapidement. L'arrêt prématuré des antibiotiques peut favoriser les résistances bactériennes et les récidives [2,3]. Terminez toujours votre traitement jusqu'au bout.

Adaptez votre environnement de travail si nécessaire. Informez votre employeur de vos besoins spécifiques, comme l'accès facilité aux toilettes. La plupart des entreprises sont compréhensives face aux problèmes de santé de leurs employés.

Maintenez une activité physique adaptée. L'exercice régulier améliore la circulation sanguine et peut réduire certains symptômes. Évitez cependant les sports traumatisants pour le périnée comme l'équitation intensive [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide. Une rétention urinaire complète, c'est-à-dire l'impossibilité totale d'uriner, constitue une urgence absolue nécessitant un passage aux urgences [17,18].

La présence de sang dans les urines (hématurie) doit toujours vous alerter. Même si elle peut avoir des causes bénignes, elle nécessite un bilan médical pour éliminer une pathologie grave [13,19]. Ne négligez jamais ce symptôme, même s'il disparaît spontanément.

Une fièvre associée à la dysurie peut signaler une infection urinaire compliquée. Cette association symptomatique nécessite un traitement antibiotique urgent pour éviter la progression vers une pyélonéphrite [2,3]. Consultez rapidement votre médecin ou les urgences.

Des douleurs lombaires intenses accompagnant les troubles mictionnels peuvent révéler une colique néphrétique. Cette pathologie douloureuse nécessite une prise en charge spécialisée et parfois des antalgiques puissants [17,18].

En cas de dysurie persistante malgré un traitement bien conduit, une réévaluation médicale s'impose. Votre médecin pourra ajuster le traitement ou prescrire des examens complémentaires pour rechercher une cause sous-jacente [19].

Questions Fréquentes

La dysurie est-elle plus fréquente chez les femmes ?
Oui, les femmes sont plus touchées, particulièrement entre 20 et 40 ans, principalement en raison des infections urinaires récurrentes liées à leur anatomie [1,17].

Peut-on guérir définitivement de la dysurie ?
Cela dépend de la cause. Les infections se guérissent complètement, mais certaines pathologies chroniques comme l'hypertrophie prostatique nécessitent un traitement au long cours [2,9].

Les remèdes naturels sont-ils efficaces ?
Certains peuvent aider en complément du traitement médical. Les cranberries ont montré une efficacité préventive sur les infections urinaires, mais ne remplacent jamais un traitement antibiotique [17,18].

Combien de temps dure le traitement ?
Pour une infection simple, 3 à 7 jours d'antibiotiques suffisent généralement. Les pathologies chroniques nécessitent parfois un traitement prolongé de plusieurs mois [2,3].

La dysurie peut-elle affecter la fertilité ?
Certaines infections non traitées peuvent avoir des répercussions sur la fertilité, particulièrement chez la femme. Un traitement précoce prévient ces complications [19].

Faut-il éviter les rapports sexuels ?
Non, mais uriner après les rapports aide à prévenir les infections. En cas d'infection active, il peut être conseillé d'attendre la fin du traitement [17,18].

Questions Fréquentes

La dysurie est-elle plus fréquente chez les femmes ?

Oui, les femmes sont plus touchées, particulièrement entre 20 et 40 ans, principalement en raison des infections urinaires récurrentes liées à leur anatomie.

Peut-on guérir définitivement de la dysurie ?

Cela dépend de la cause. Les infections se guérissent complètement, mais certaines pathologies chroniques comme l'hypertrophie prostatique nécessitent un traitement au long cours.

Les remèdes naturels sont-ils efficaces ?

Certains peuvent aider en complément du traitement médical. Les cranberries ont montré une efficacité préventive sur les infections urinaires, mais ne remplacent jamais un traitement antibiotique.

Combien de temps dure le traitement ?

Pour une infection simple, 3 à 7 jours d'antibiotiques suffisent généralement. Les pathologies chroniques nécessitent parfois un traitement prolongé de plusieurs mois.

La dysurie peut-elle affecter la fertilité ?

Certaines infections non traitées peuvent avoir des répercussions sur la fertilité, particulièrement chez la femme. Un traitement précoce prévient ces complications.

Faut-il éviter les rapports sexuels ?

Non, mais uriner après les rapports aide à prévenir les infections. En cas d'infection active, il peut être conseillé d'attendre la fin du traitement.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] I-STOP. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Diagnostic biologique des mycoplasmes urogénitaux dans .... HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] Traitement curatif des personnes infectées par .... HAS. 2024-2025.Lien
  4. [4] Les nouveaux outils de prise en charge en proctologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Endométriose: former les pharmaciens d'officine ... - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Les nouveaux outils de prise en charge en proctologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] UGN-102 Showed Promising Long-Term Results in the .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [8] UroGen Announces Updated 18-Month Duration of .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [9] N Kyal, H Idam. Résidu post-mictionnel: utilité dans le suivi de la dysurie du diabétique. 2023.Lien
  10. [10] A Guinet-Lacoste, D Waz - La Presse Médicale Formation. Sémantique, scores et cotation: dysurie et incontinence urinaire. 2023.Lien
  11. [11] MA Mouhdi, S Mesnaoui. Utilité du score Urinary Symptom Profile pour prédire la rétention urinaire chez les patients atteints de SEP. 2022.Lien
  12. [12] I Gágyor, PK Kurotschka - Zeitschrift für Allgemeinmedizin. 36/w mit ziehenden Schmerzen im Unterbauch und Dysurie. 2024.Lien
  13. [13] F Peter, C Misgeld - Der Internist. 85/w mit Dysurie und Makrohämaturie unter oraler Antikoagulation. 2022.Lien
  14. [14] G Valastro, J Bertuit. Prévalence des symptômes urinaires auprès des femmes nullipares qui pratiquent le rugby en région Bruxelloise. 2025.Lien
  15. [15] D Bettin, M Lamotte. Un cas d'ulcération génitale à la suite d'injection locale de méthaphédrone. 2024.Lien
  16. [16] GT Kabirou, K Abdoulaye. Indications et résultats de l'UrétroCystographie Rétrograde et Mictionnelle (UCRM) chez l'adulte à propos de 214 cas.. 2025.Lien
  17. [17] Dysurie - Troubles génito-urinaires. www.msdmanuals.com.Lien
  18. [18] Dysurie (difficulté à uriner). www.urofrance.org.Lien
  19. [19] Dysurie : symptômes, causes, diagnostic, traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Dysurie - Troubles génito-urinaires (msdmanuals.com)

    La dysurie est une miction douloureuse ou gênante, associée classiquement à une sensation de brûlures intense. Certains troubles provoquent une douleur vé ...

  • Dysurie (difficulté à uriner) (urofrance.org)

    La dysurie se définit par des difficultés mictionnelles. Habituellement, cette gêne lors de la miction peut se manifester par retard au démarrage de la miction ...

  • Dysurie : symptômes, causes, diagnostic, traitement (medicoverhospitals.in)

    La présence de dysurie indique une infection urogénitale telle qu'une urétrite, une infection des voies urinaires, une prostatite ou une infection des voies ...

  • Dysurie : symptômes, causes et options de traitement ... (sakraworldhospital.com)

    15 nov. 2024 — Diagnostic de la dysurie · Analyse d'urine : analyse d'un échantillon d'urine à la recherche de signes d'infection, de sang ou d'autres anomalies ...

  • La dysurie ou les difficultés à uriner (lestracasdenbas.info)

    Une dysurie se caractérise par des mictions (actions d'uriner) douloureuses ; elle peut affecter les femmes mais aussi les hommes et à tout âge.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.