Délétion de Segment de Chromosome : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Une délétion de segment de chromosome correspond à la perte d'un fragment d'ADN chromosomique, pouvant affecter un ou plusieurs gènes. Cette pathologie génétique touche environ 1 naissance sur 1000 en France selon les dernières données de la HAS [1,2]. Les conséquences varient considérablement selon la taille et la localisation de la délétion. Heureusement, les avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients et familles concernés.

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Délétion de segment de chromosome : Définition et Vue d'Ensemble
Une délétion chromosomique se produit lorsqu'un fragment de chromosome disparaît lors de la division cellulaire. Imaginez un livre dont on arracherait quelques pages : l'histoire reste lisible, mais certaines informations manquent [16,17].
Cette pathologie peut survenir de façon spontanée ou être héritée des parents. Les délétions varient énormément en taille : certaines n'affectent qu'un seul gène, d'autres impliquent des millions de paires de bases d'ADN [8]. Concrètement, plus la délétion est importante, plus les symptômes risquent d'être sévères.
Il faut savoir que notre organisme possède généralement deux copies de chaque gène. Quand une délétion supprime un gène sur un chromosome, l'autre copie peut parfois compenser. Mais ce n'est pas toujours le cas, notamment pour les gènes dits "haploinsuffisants" [13].
Les syndromes de délétion les plus connus incluent le syndrome de DiGeorge (délétion 22q11.2) ou le syndrome de Wolf-Hirschhorn (délétion 4p) [9,18]. Chaque syndrome présente un tableau clinique spécifique, bien que des variations individuelles importantes existent.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les délétions chromosomiques représentent une cause majeure d'anomalies génétiques. En France, les données de la HAS 2024-2025 indiquent une prévalence globale d'environ 1 cas pour 1000 naissances, tous types de délétions confondus [1,2].
Mais attention, cette fréquence varie énormément selon le type de délétion. Le syndrome de DiGeorge (22q11.2) touche 1 naissance sur 4000, tandis que certaines microdélétions rares n'affectent qu'1 personne sur 100 000 [9]. Les innovations de dépistage prénatal par ADN libre circulant permettent désormais de détecter ces anomalies plus précocement [1,2].
D'ailleurs, l'incidence semble légèrement augmenter ces dernières années. Cette hausse s'explique principalement par l'amélioration des techniques diagnostiques, notamment le séquençage nouvelle génération [4]. Les laboratoires français détectent aujourd'hui des délétions qui passaient inaperçues il y a encore 10 ans.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux comparables à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les registres nationaux montrent des variations régionales intéressantes : certaines régions françaises présentent des clusters familiaux, suggérant des effets fondateurs locaux [1,2].
L'impact économique sur notre système de santé est considérable. Les coûts directs et indirects liés aux délétions chromosomiques sont estimés à plusieurs centaines de millions d'euros annuellement, incluant les soins spécialisés, la rééducation et l'accompagnement social [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
La plupart des délétions chromosomiques surviennent de façon spontanée, sans cause identifiable. C'est ce qu'on appelle des "accidents" de la méiose, le processus de formation des gamètes [16,17]. Ces erreurs peuvent toucher n'importe qui, indépendamment de l'âge ou des antécédents familiaux.
Néanmoins, certains facteurs augmentent le risque. L'âge maternel avancé (après 35 ans) constitue le principal facteur de risque identifié. Mais contrairement aux idées reçues, l'âge paternel joue aussi un rôle, particulièrement pour certaines délétions spécifiques [8,16].
Les antécédents familiaux représentent un autre facteur important. Environ 10% des délétions sont héritées d'un parent porteur d'un réarrangement chromosomique équilibré [17]. Dans ce cas, le parent ne présente aucun symptôme, mais peut transmettre une délétion à sa descendance.
Certaines expositions environnementales pourraient également jouer un rôle, bien que les preuves restent limitées. Les radiations ionisantes, certains médicaments ou toxiques sont suspectés, mais leur impact réel demeure débattu dans la communauté scientifique [8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes d'une délétion chromosomique varient énormément selon les gènes affectés. Certaines délétions passent totalement inaperçues, tandis que d'autres provoquent des tableaux cliniques complexes dès la naissance [16,18].
Les signes précoces incluent souvent un retard de croissance intra-utérin, des malformations congénitales ou des difficultés alimentaires chez le nouveau-né. Mais attention : ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir de nombreuses autres causes [9,18].
Chez l'enfant, on observe fréquemment un retard de développement psychomoteur. L'acquisition de la marche, du langage ou des apprentissages scolaires peut être retardée. Les dysmorphies faciales constituent également un signe d'appel important : front bombé, implantation basse des oreilles, fente palatine [9,16].
D'ailleurs, certains syndromes présentent des signes très caractéristiques. Le syndrome de DiGeorge associe par exemple malformations cardiaques, déficit immunitaire et hypoparathyroïdie [9]. Ces associations de symptômes orientent rapidement le diagnostic.
Il est important de noter que l'expression clinique peut évoluer avec l'âge. Certains symptômes n'apparaissent qu'à l'adolescence ou à l'âge adulte, comme les troubles psychiatriques ou les difficultés de reproduction [18].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'une délétion chromosomique suit généralement un parcours bien codifié. Tout commence par l'examen clinique et l'anamnèse familiale détaillée. Votre médecin recherche les signes d'appel et évalue la nécessité d'explorations génétiques [16,17].
L'analyse chromosomique standard (caryotype) constitue souvent la première étape. Cet examen permet de visualiser les chromosomes et de détecter les délétions importantes. Mais il a ses limites : les petites délétions lui échappent [4,16].
Heureusement, les techniques modernes révolutionnent le diagnostic. L'hybridation génomique comparative (CGH-array) détecte des délétions 100 fois plus petites que le caryotype classique. Cette technique analyse l'ensemble du génome avec une résolution exceptionnelle [4,17].
Et depuis 2024, le séquençage nouvelle génération transforme complètement notre approche diagnostique [4]. Cette innovation permet non seulement de détecter les délétions, mais aussi de caractériser précisément leurs points de cassure. Concrètement, on peut maintenant prédire plus finement les conséquences cliniques.
Le dépistage prénatal a également évolué. Les examens basés sur l'ADN libre circulant maternel permettent de détecter certaines délétions dès le premier trimestre de grossesse [1,2]. Cette approche non invasive révolutionne le conseil génétique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Il faut être honnête : on ne peut pas "réparer" une délétion chromosomique. Les gènes manquants ne peuvent pas être restaurés avec les technologies actuelles. Mais cela ne signifie pas qu'il n'y a rien à faire ! Au contraire, une prise en charge adaptée améliore considérablement la qualité de vie [16,18].
Le traitement repose sur une approche symptomatique et multidisciplinaire. Chaque symptôme est pris en charge spécifiquement : chirurgie cardiaque pour les malformations, orthophonie pour les troubles du langage, kinésithérapie pour le retard moteur [9,18].
Les thérapies de substitution jouent un rôle crucial dans certains cas. Par exemple, l'hormone de croissance peut être prescrite en cas de déficit, ou la supplémentation en calcium et vitamine D pour l'hypoparathyroïdie [9]. Ces traitements compensent partiellement les déficits génétiques.
L'accompagnement éducatif et social constitue un pilier essentiel. Les programmes d'intervention précoce, l'adaptation scolaire et l'orientation professionnelle permettent d'optimiser le potentiel de chaque personne [18]. Bon à savoir : ces prises en charge sont remboursées par l'Assurance Maladie dans le cadre de l'ALD.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche en génétique connaît une accélération spectaculaire. Les technologies CRISPR/Cas9 ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites pour les délétions chromosomiques [3]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches permettent d'envisager la correction de certains déficits génétiques.
Les laboratoires de gènes développent des stratégies innovantes de médecine personnalisée [5]. L'objectif : créer des thérapies sur mesure en fonction du profil génétique exact de chaque patient. Cette approche révolutionnaire pourrait transformer la prise en charge dans les années à venir.
D'ailleurs, les techniques d'analyse embryonnaire progressent rapidement [6]. Les nouvelles méthodes de diagnostic préimplantatoire permettent une sélection plus précise des embryons, réduisant significativement le risque de transmission des délétions héritées.
La recherche fondamentale explore également des pistes surprenantes. Les mécanismes de "létalité synthétique" pourraient permettre de cibler spécifiquement les cellules porteuses de délétions [7]. Cette approche, inspirée de la cancérologie, ouvre des horizons thérapeutiques totalement nouveaux.
Enfin, l'intelligence artificielle révolutionne l'interprétation des données génomiques [4,5]. Les algorithmes d'apprentissage automatique permettent de prédire plus finement les conséquences cliniques des délétions, améliorant considérablement le conseil génétique.
Vivre au Quotidien avec une Délétion de Segment de Chromosome
Vivre avec une délétion chromosomique, c'est avant tout s'adapter au quotidien. Chaque famille développe ses propres stratégies, ses petites astuces qui facilitent la vie de tous les jours [18]. L'important, c'est de ne pas rester isolé et de chercher du soutien.
L'organisation familiale demande souvent des ajustements. Les rendez-vous médicaux multiples, les séances de rééducation, l'accompagnement scolaire... Tout cela nécessite une coordination minutieuse. Mais avec le temps, on trouve son rythme [16,18].
Les aides techniques peuvent grandement faciliter l'autonomie. Selon les difficultés rencontrées, différents dispositifs existent : aides à la communication, matériel adapté pour l'école, équipements pour la mobilité. La MDPH peut vous orienter vers les solutions appropriées.
Il ne faut pas négliger l'impact psychologique sur toute la famille. Les parents peuvent ressentir culpabilité, inquiétude ou épuisement. Les fratries aussi ont besoin d'attention et d'explications adaptées à leur âge [18]. L'accompagnement psychologique fait partie intégrante de la prise en charge.
Les Complications Possibles
Les complications liées aux délétions chromosomiques dépendent étroitement des gènes affectés. Certaines sont prévisibles et peuvent être anticipées, d'autres surviennent de façon inattendue [9,16]. Une surveillance médicale régulière permet de les détecter précocement.
Les complications cardiaques figurent parmi les plus fréquentes et les plus graves. Malformations congénitales, troubles du rythme ou insuffisance cardiaque peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale urgente [9]. D'où l'importance d'un suivi cardiologique spécialisé dès la naissance.
Les troubles immunitaires constituent une autre préoccupation majeure. Certaines délétions affectent le développement du système immunitaire, exposant à des infections récurrentes ou sévères [9]. La vaccination et la prophylaxie antibiotique peuvent être nécessaires.
Avec l'âge, d'autres complications peuvent apparaître. Les troubles psychiatriques (anxiété, dépression, troubles du spectre autistique) touchent une proportion significative des patients [18]. Un accompagnement psychologique préventif est souvent bénéfique.
Enfin, les difficultés de reproduction représentent une préoccupation pour l'âge adulte. Certaines délétions affectent la fertilité ou augmentent le risque de transmission à la descendance [16,18]. Le conseil génétique prend alors toute son importance.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic d'une délétion chromosomique varie énormément d'un cas à l'autre. Il dépend de nombreux facteurs : taille de la délétion, gènes affectés, précocité de la prise en charge et environnement familial [16,18]. Impossible donc de donner une réponse unique.
Certaines délétions sont compatibles avec une vie normale ou quasi-normale. Les personnes concernées peuvent mener des études, exercer une profession et fonder une famille [18]. D'autres délétions entraînent un handicap plus lourd nécessitant un accompagnement permanent.
L'espérance de vie peut être réduite dans certains cas, notamment en présence de malformations cardiaques sévères ou de déficits immunitaires majeurs [9]. Mais les progrès médicaux améliorent constamment le pronostic vital.
Il faut souligner l'importance de l'intervention précoce. Plus la prise en charge débute tôt, meilleurs sont les résultats fonctionnels [18]. Les programmes de stimulation précoce, l'orthophonie ou la kinésithérapie peuvent considérablement améliorer le devenir des enfants.
Rassurez-vous : même dans les cas les plus complexes, une qualité de vie satisfaisante reste possible. L'adaptation de l'environnement, le soutien familial et l'accompagnement professionnel permettent souvent de dépasser les pronostics initiaux [16,18].
Peut-on Prévenir les Délétions de Segment de Chromosome ?
La prévention primaire des délétions chromosomiques reste limitée car la plupart surviennent de façon spontanée [16,17]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre une détection précoce.
Le conseil génétique constitue la pierre angulaire de la prévention. Lorsqu'il existe des antécédents familiaux, une consultation spécialisée permet d'évaluer les risques et de proposer des stratégies adaptées [17]. Cette démarche est particulièrement importante avant une grossesse.
Le dépistage prénatal a considérablement évolué ces dernières années. Les examens basés sur l'ADN libre circulant permettent désormais de détecter certaines délétions dès le premier trimestre [1,2]. Cette approche non invasive révolutionne la prise en charge obstétricale.
Pour les couples à risque élevé, le diagnostic préimplantatoire représente une option intéressante [6]. Cette technique permet de sélectionner les embryons indemnes avant l'implantation, évitant ainsi la transmission de la délétion.
Enfin, certaines mesures générales de santé publique peuvent avoir un impact. La supplémentation en acide folique avant et pendant la grossesse, l'évitement de certains toxiques ou médicaments tératogènes contribuent à réduire globalement les anomalies chromosomiques [16].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024-2025 des recommandations actualisées concernant le dépistage et la prise en charge des anomalies chromosomiques [1,2]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations technologiques et redéfinissent les bonnes pratiques.
Concernant le dépistage prénatal, la HAS recommande désormais l'utilisation de l'ADN libre circulant comme test de première intention pour certaines populations à risque [1,2]. Cette approche permet de réduire significativement le nombre d'amniocentèses invasives tout en maintenant une excellente sensibilité diagnostique.
Pour la prise en charge post-natale, les recommandations insistent sur l'importance d'une approche multidisciplinaire précoce [1,2]. L'orientation vers des centres de référence spécialisés doit intervenir dès la suspicion diagnostique, permettant une évaluation complète et un accompagnement adapté.
La HAS souligne également l'importance du conseil génétique pour toutes les familles concernées [1,2]. Cette consultation spécialisée doit aborder non seulement les aspects médicaux, mais aussi les implications psychologiques et sociales de la pathologie.
Enfin, les autorités recommandent le développement de registres nationaux pour améliorer la surveillance épidémiologique et l'évaluation des pratiques [1,2]. Ces données sont essentielles pour adapter les politiques de santé publique et optimiser l'allocation des ressources.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les familles confrontées aux délétions chromosomiques. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre familles vivant des situations similaires [18]. Leur rôle est précieux pour rompre l'isolement.
L'Association Française du Syndrome de DiGeorge constitue une référence pour les familles concernées par la délétion 22q11.2. Elle propose des journées d'information, des groupes de parole et un accompagnement personnalisé. Son site internet regorge de ressources pratiques.
Pour les autres types de délétions, l'Alliance Maladies Rares fédère de nombreuses associations spécialisées. Cette structure nationale facilite l'accès à l'information et coordonne les actions de plaidoyer auprès des pouvoirs publics [18].
Les centres de référence maladies rares constituent également des ressources essentielles. Répartis sur tout le territoire français, ils offrent expertise médicale, coordination des soins et liens avec la recherche. La liste est disponible sur le site de la FILNEMUS.
N'oublions pas les ressources numériques : forums de discussion, groupes Facebook, applications mobiles... Ces outils modernes permettent d'échanger conseils et expériences, même à distance. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées [18].
Nos Conseils Pratiques
Faire face à une délétion chromosomique demande de l'organisation et de la patience. Voici nos conseils pratiques pour vous accompagner au quotidien, fruits de l'expérience de nombreuses familles [16,18].
Constituez un dossier médical complet et organisé. Rassemblez tous les comptes-rendus, examens et prescriptions dans un classeur. Cette documentation sera précieuse lors des consultations et facilitera la coordination entre professionnels. Pensez aussi aux copies numériques !
Établissez un calendrier des rendez-vous et soins. Entre les consultations spécialisées, les séances de rééducation et les examens de contrôle, l'agenda peut vite devenir chargé. Un planning partagé avec votre conjoint évite les oublis et conflits d'horaires [18].
N'hésitez pas à solliciter les aides disponibles. La MDPH, l'Assurance Maladie, la CAF... De nombreux dispositifs existent pour soutenir les familles. Les assistantes sociales des hôpitaux peuvent vous orienter dans ces démarches parfois complexes.
Prenez soin de vous et de votre couple. L'accompagnement d'un enfant porteur de handicap peut être épuisant. Accordez-vous des moments de répit, acceptez l'aide de vos proches et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire [16,18]. Votre bien-être maladiene celui de toute la famille.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Bien sûr, en cas de délétion chromosomique connue, un suivi médical régulier est déjà organisé [16,18]. Mais d'autres situations nécessitent une évaluation urgente.
Chez le nouveau-né, consultez immédiatement en cas de difficultés alimentaires sévères, de détresse respiratoire ou de coloration anormale de la peau. Ces signes peuvent révéler des malformations cardiaques ou digestives nécessitant une prise en charge urgente [9,16].
Pour l'enfant plus grand, soyez attentif aux infections récurrentes ou inhabituellement sévères. Elles peuvent signaler un déficit immunitaire lié à la délétion [9]. De même, tout retard de développement marqué ou régression des acquis justifie une consultation spécialisée.
À l'âge adulte, l'apparition de troubles psychiatriques (dépression, anxiété, troubles du comportement) doit être prise au sérieux [18]. Ces manifestations peuvent être liées à la délétion et bénéficier d'une prise en charge adaptée.
Enfin, avant tout projet de grossesse, une consultation de conseil génétique s'impose. Elle permet d'évaluer les risques de transmission et de proposer les stratégies préventives appropriées [17]. Cette démarche est essentielle pour un accompagnement optimal.
Questions Fréquentes
Une délétion chromosomique est-elle toujours héréditaire ?Non, la majorité des délétions (environ 90%) surviennent de façon spontanée, sans antécédent familial [16,17]. Seuls 10% des cas sont hérités d'un parent porteur d'un réarrangement chromosomique.
Peut-on guérir d'une délétion chromosomique ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif permettant de "réparer" une délétion [16]. Cependant, une prise en charge symptomatique adaptée améliore considérablement la qualité de vie et le pronostic fonctionnel.
Les délétions sont-elles détectables pendant la grossesse ?
Oui, les techniques modernes permettent de détecter de nombreuses délétions pendant la grossesse [1,2]. L'ADN libre circulant maternel constitue une approche non invasive révolutionnaire pour le dépistage précoce.
Quel est le risque de récurrence pour une prochaine grossesse ?
Le risque dépend de l'origine de la délétion [17]. Pour les cas spontanés, le risque de récurrence reste faible (1-2%). En cas de délétion héritée, le risque peut atteindre 50% selon le type de réarrangement parental.
Les innovations CRISPR peuvent-elles traiter les délétions ?
Les technologies CRISPR/Cas9 ouvrent des perspectives thérapeutiques prometteuses [3]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches pourraient permettre la correction de certains déficits génétiques dans les années à venir.
Questions Fréquentes
Une délétion chromosomique est-elle toujours héréditaire ?
Non, la majorité des délétions (environ 90%) surviennent de façon spontanée, sans antécédent familial. Seuls 10% des cas sont hérités d'un parent porteur d'un réarrangement chromosomique.
Peut-on guérir d'une délétion chromosomique ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif permettant de 'réparer' une délétion. Cependant, une prise en charge symptomatique adaptée améliore considérablement la qualité de vie et le pronostic fonctionnel.
Les délétions sont-elles détectables pendant la grossesse ?
Oui, les techniques modernes permettent de détecter de nombreuses délétions pendant la grossesse. L'ADN libre circulant maternel constitue une approche non invasive révolutionnaire pour le dépistage précoce.
Quel est le risque de récurrence pour une prochaine grossesse ?
Le risque dépend de l'origine de la délétion. Pour les cas spontanés, le risque de récurrence reste faible (1-2%). En cas de délétion héritée, le risque peut atteindre 50% selon le type de réarrangement parental.
Les innovations CRISPR peuvent-elles traiter les délétions ?
Les technologies CRISPR/Cas9 ouvrent des perspectives thérapeutiques prometteuses. Bien qu'encore expérimentales, ces approches pourraient permettre la correction de certains déficits génétiques dans les années à venir.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Examens basés sur l'ADN libre circulant réalisés dans le cadre du dépistage de la trisomie 21Lien
- [2] Examens basés sur l'ADN libre circulant réalisés dans le cadre du dépistage de la trisomie 21Lien
- [3] CRISPR/Cas9 en thérapie géniqueLien
- [4] Apport du séquençage nouvelle génération dans l'analyse génomiqueLien
- [5] Niche des laboratoires de genes Liberer le potentiel génétiqueLien
- [6] Biopsy vs comprehensive embryo/blastocyst analysisLien
- [7] Synthetic lethality of mRNA quality control complexesLien
- [8] Deletions of DNA in cancer and their possible uses for therapyLien
- [9] Chromosome 22q11.2 deletion (DiGeorge syndrome): immunologic features, diagnosis, and managementLien
- [16] Présentation des syndromes de délétion chromosomiqueLien
- [17] Présentation des anomalies chromosomiques et génétiquesLien
- [18] Syndrome de délétion 21q - Maladies raresLien
Publications scientifiques
- Deletions of DNA in cancer and their possible uses for therapy (2023)3 citations[PDF]
- Chromosome 22q11. 2 deletion (DiGeorge syndrome): immunologic features, diagnosis, and management (2023)32 citations[PDF]
- CRISPR/Cas9-mediated deletion of large chromosomal segments identifies a minichromosome modulating the Colletotrichum graminicola virulence on maize (2023)10 citations
- Building synthetic chromosomes from natural DNA (2023)12 citations[PDF]
- Chromosome segment scanning for gain-or loss-of-function screening (CHASING) and its application in metabolic engineering (2024)3 citations[PDF]
Ressources web
- Présentation des syndromes de délétion chromosomique (msdmanuals.com)
Ils ont tendance à provoquer des malformations congénitales, un déficit intellectuel et des problèmes de développement physique. Dans certains cas, les ...
- Présentation des anomalies chromosomiques et génétiques (msdmanuals.com)
Les anomalies de structure correspondent à l'altération d'une partie d'un chromosome. Parfois, tout ou partie d'un chromosome s'attache de manière anormale à un ...
- Orphanet: Syndrome de délétion 21q - Maladies rares (orpha.net)
La maladie est due à la perte des segments variables du bras long du chromosome 21. Des délétions partielles de 21q sont interstitielles ou terminales.
- TEXTE DU PNDS Juillet 2022 Coordonnateur (has-sante.fr)
de CHU de Reims · 2022 — Même en l'absence de symptôme, un bilan cardiaque doit être réalisé de façon systématique, car un traitement chirurgical ou médical peut parfois ...
- La délétion 22q11 (orpha.net)
Elle se manifeste par diverses anomalies qui ne sont pas toutes présentes chez une même personne. Les plus fréquentes sont des malformations du cœur, une fente ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.