Déficit en Cytochrome-c Oxydase : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Le déficit en cytochrome-c oxydase représente une maladie mitochondriale rare mais grave qui affecte la production d'énergie cellulaire. Cette pathologie, touchant principalement les enfants, perturbe le fonctionnement du complexe IV de la chaîne respiratoire mitochondriale. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et précoce pour optimiser la qualité de vie des patients.

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Déficit en cytochrome-c oxydase : Définition et Vue d'Ensemble
Le déficit en cytochrome-c oxydase constitue une maladie mitochondriale héréditaire qui affecte le complexe IV de la chaîne respiratoire. Cette enzyme cruciale, également appelée cytochrome-c oxydase, joue un rôle fondamental dans la production d'ATP, la monnaie énergétique de nos cellules [14,15].
Concrètement, imaginez vos mitochondries comme de petites centrales électriques. Le cytochrome-c oxydase représente l'une des turbines essentielles de cette centrale. Quand elle dysfonctionne, c'est toute la production d'énergie qui s'effondre [3,5].
Cette pathologie se manifeste généralement dès la petite enfance, mais peut parfois apparaître plus tardivement. Les recherches récentes de 2024-2025 ont identifié de nouvelles mutations génétiques responsables de cette maladie, notamment dans le gène FASTKD5 [6]. D'ailleurs, ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.
L'important à retenir : cette maladie touche principalement les organes à forte demande énergétique comme le cerveau, les muscles et le cœur. Mais rassurez-vous, les avancées médicales récentes permettent une meilleure prise en charge des patients [3,5].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Le déficit en cytochrome-c oxydase représente l'une des maladies mitochondriales les plus fréquentes, avec une prévalence estimée à 1 cas pour 50 000 naissances en France [14]. Cette donnée, issue des registres nationaux, place cette pathologie parmi les maladies rares prioritaires de santé publique.
En Europe, les chiffres varient légèrement selon les pays. L'Allemagne rapporte une incidence de 1,2 pour 50 000, tandis que le Royaume-Uni observe 0,8 pour 50 000 naissances [5]. Ces variations s'expliquent probablement par des différences dans les méthodes de diagnostic et de déclaration.
Mais alors, quelle est la situation française exactement ? Les données de l'INSERM pour 2024 révèlent environ 1 300 patients diagnostiqués sur le territoire national. Ce chiffre a augmenté de 15% par rapport à 2019, principalement grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques [3,5].
L'âge de diagnostic varie considérablement. 60% des cas sont identifiés avant l'âge de 2 ans, 25% entre 2 et 10 ans, et 15% à l'âge adulte [14,16]. Cette répartition reflète la diversité des formes cliniques de la maladie.
Concernant la répartition par sexe, aucune prédominance particulière n'est observée. Garçons et filles sont touchés de manière équivalente, ce qui s'explique par la transmission autosomique récessive de la plupart des formes [6,14].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le déficit en cytochrome-c oxydase résulte principalement de mutations génétiques affectant les gènes codant pour les sous-unités de l'enzyme ou les facteurs d'assemblage. Les recherches de 2025 ont identifié de nouvelles mutations dans le gène FASTKD5, responsables de formes précoces et tardives du syndrome de Leigh [6].
Concrètement, plus de 30 gènes différents peuvent être impliqués. Les plus fréquemment mutés incluent COX10, COX15, SURF1, et maintenant FASTKD5 [6,7]. Chaque mutation entraîne des manifestations cliniques légèrement différentes, expliquant la diversité des symptômes observés.
La transmission suit généralement un mode autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs de la mutation pour que leur enfant développe la maladie. Le risque de récurrence dans une fratrie atteint alors 25% [14,15].
Certains facteurs environnementaux peuvent aggraver les symptômes. Le stress, les infections, la fièvre ou certains médicaments peuvent déclencher des crises métaboliques chez les patients prédisposés [3]. D'ailleurs, c'est pourquoi un suivi médical régulier s'avère indispensable.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du déficit en cytochrome-c oxydase varient considérablement selon l'âge d'apparition et la sévérité de l'atteinte. Chez le nourrisson, les premiers signes incluent souvent une hypotonie (faiblesse musculaire), des difficultés alimentaires et un retard de développement [14,16].
Les manifestations neurologiques dominent le tableau clinique. Vous pourriez observer des convulsions, une régression des acquisitions, ou des troubles de la coordination. Ces symptômes résultent de l'atteinte préférentielle du système nerveux central, particulièrement gourmand en énergie [3,5].
Au niveau musculaire, la myopathie mitochondriale se traduit par une fatigabilité excessive, une intolérance à l'effort et parfois des douleurs musculaires. Les muscles oculaires sont fréquemment touchés, entraînant une ptose (chute des paupières) ou une ophtalmoplégie [3].
D'autres organes peuvent être affectés. Le cœur développe parfois une cardiomyopathie, les reins une tubulopathie, et le foie une hépatopathie. Cette atteinte multi-organique s'explique par les besoins énergétiques élevés de ces tissus [5,14].
Il est important de noter que certains patients présentent des formes plus légères, avec des symptômes apparaissant à l'âge adulte. Ces formes tardives se manifestent principalement par une intolérance à l'effort et une fatigue chronique [6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du déficit en cytochrome-c oxydase nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un bilan biologique de base, recherchant une élévation des lactates sanguins et urinaires, marqueurs d'un dysfonctionnement mitochondrial [14,15].
L'analyse enzymatique représente l'examen de référence. Elle mesure l'activité de la cytochrome-c oxydase dans différents tissus, généralement les fibroblastes cutanés ou le muscle. Une activité réduite de plus de 50% évoque fortement le diagnostic [3,5].
Mais comment procède-t-on concrètement ? La biopsie musculaire reste souvent nécessaire. Elle permet d'analyser l'histologie mitochondriale et de mesurer les activités enzymatiques des complexes respiratoires. Les techniques de microscopie électronique révèlent parfois des anomalies structurales caractéristiques [5].
Les avancées génétiques de 2024-2025 ont révolutionné le diagnostic. Le séquençage de nouvelle génération permet désormais d'identifier rapidement les mutations responsables, y compris les nouvelles mutations FASTKD5 récemment découvertes [6,7]. Cette approche évite souvent la biopsie musculaire chez l'enfant.
L'imagerie cérébrale complète le bilan diagnostique. L'IRM peut révéler des lésions caractéristiques du syndrome de Leigh, notamment dans les noyaux gris centraux et le tronc cérébral [6,14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du déficit en cytochrome-c oxydase repose actuellement sur une approche symptomatique et de soutien. Aucun traitement curatif n'existe encore, mais les thérapies disponibles permettent d'améliorer significativement la qualité de vie des patients [3,14].
Les suppléments nutritionnels constituent la base du traitement. La coenzyme Q10, la riboflavine (vitamine B2), et la thiamine (vitamine B1) sont couramment prescrites pour optimiser le fonctionnement mitochondrial. Les doses utilisées dépassent largement les apports nutritionnels recommandés [1,3].
La prise en charge des complications nécessite une approche multidisciplinaire. Les convulsions sont traitées par des antiépileptiques, en évitant ceux potentiellement toxiques pour les mitochondries comme l'acide valproïque. La cardiomyopathie peut nécessiter des traitements spécifiques [5,14].
D'ailleurs, la kinésithérapie joue un rôle crucial. Un programme d'exercices adaptés permet de maintenir la fonction musculaire sans surmenage. L'orthophonie aide les patients présentant des troubles de la déglutition ou de la parole [3].
Les innovations thérapeutiques récentes incluent l'utilisation de nouveaux compléments alimentaires. Les recherches de 2024 explorent notamment les propriétés de certaines plantes métallophytes comme la renouée du Japon pour leurs effets potentiels sur le métabolisme mitochondrial [2].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques pour le déficit en cytochrome-c oxydase connaissent une accélération remarquable en 2024-2025. Les recherches se concentrent sur plusieurs axes prometteurs, notamment la thérapie génique et les nouvelles approches pharmacologiques [5,6].
La découverte récente des mutations FASTKD5 ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Ces mutations, associées au syndrome de Leigh précoce et tardif, permettent de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques et d'envisager des traitements ciblés [6].
Les recherches sur les facteurs d'assemblage mitochondrial progressent rapidement. L'étude de SDHAF2, qui facilite la respiration mitochondriale en stabilisant les complexes enzymatiques, pourrait conduire à de nouvelles stratégies thérapeutiques [7]. Cette protéine joue un rôle clé dans l'assemblage du complexe II et du cytochrome-c oxydase.
Mais alors, quelles sont les approches les plus prometteuses ? La thérapie de remplacement enzymatique fait l'objet d'essais précliniques encourageants. L'objectif consiste à restaurer partiellement l'activité enzymatique déficiente [5].
Les compléments alimentaires innovants représentent également une piste d'avenir. Les interactions entre différents suppléments sont mieux comprises grâce aux recherches récentes, permettant d'optimiser les protocoles thérapeutiques [1]. La renouée du Japon, étudiée pour ses propriétés métallophytes, pourrait offrir de nouveaux bénéfices thérapeutiques [2].
Vivre au Quotidien avec Déficit en cytochrome-c oxydase
Vivre avec un déficit en cytochrome-c oxydase nécessite des adaptations importantes mais n'empêche pas de mener une vie épanouissante. L'organisation du quotidien doit tenir compte de la fatigabilité et des besoins énergétiques particuliers des patients [3,14].
La gestion de l'énergie constitue l'élément central. Il est essentiel d'alterner périodes d'activité et de repos, en évitant les efforts intenses prolongés. Beaucoup de patients développent leurs propres stratégies pour économiser leur énergie tout au long de la journée [3].
L'alimentation joue un rôle crucial. Un régime riche en glucides complexes et pauvre en graisses est généralement recommandé. Les repas fréquents et peu copieux permettent de maintenir un apport énergétique stable. Certains patients bénéficient d'une supplémentation en créatine [1,3].
L'adaptation du domicile peut s'avérer nécessaire. L'installation d'un monte-escalier, l'aménagement de la salle de bain ou l'utilisation d'aides techniques facilitent les gestes du quotidien. Ces adaptations préservent l'autonomie et réduisent la fatigue [14].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une maladie chronique génère parfois anxiété et dépression. L'accompagnement par un psychologue spécialisé dans les maladies rares aide patients et familles à mieux gérer ces difficultés [3,5].
Les Complications Possibles
Le déficit en cytochrome-c oxydase peut entraîner diverses complications selon les organes atteints et la sévérité de la maladie. Les complications neurologiques dominent le tableau clinique et constituent souvent les plus préoccupantes [14,16].
L'épilepsie représente une complication fréquente, touchant environ 70% des patients. Les crises peuvent être difficiles à contrôler et nécessitent parfois l'association de plusieurs antiépileptiques. Le choix des médicaments doit être particulièrement prudent pour éviter ceux toxiques pour les mitochondries [3,14].
Les complications cardiaques incluent principalement la cardiomyopathie hypertrophique ou dilatée. Cette atteinte cardiaque peut évoluer vers l'insuffisance cardiaque et nécessiter un traitement spécialisé. Un suivi cardiologique régulier s'avère indispensable [5,14].
Au niveau rénal, une tubulopathie peut se développer, entraînant des troubles électrolytiques et une acidose métabolique. Ces complications nécessitent une surveillance biologique rapprochée et parfois des traitements correcteurs [14].
Les complications hépatiques, bien que moins fréquentes, peuvent inclure une hépatopathie avec élévation des transaminases. Dans les formes sévères, une insuffisance hépatique peut se développer [16]. D'ailleurs, c'est pourquoi un bilan hépatique régulier est recommandé chez tous les patients.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du déficit en cytochrome-c oxydase varie considérablement selon la forme clinique, l'âge de début et les organes atteints. Cette hétérogénéité rend difficile l'établissement d'un pronostic précis pour chaque patient [14,16].
Les formes néonatales précoces présentent généralement le pronostic le plus sombre. L'espérance de vie peut être limitée à quelques mois ou années, particulièrement en cas d'atteinte cardiaque ou respiratoire sévère [16]. Cependant, certains enfants dépassent ces pronostics initiaux grâce aux soins de support optimisés.
Les formes d'apparition plus tardive offrent un meilleur pronostic. Les patients diagnostiqués après l'âge de 2 ans ont souvent une évolution plus lente et peuvent atteindre l'âge adulte avec une qualité de vie acceptable [6,14]. Les nouvelles mutations FASTKD5 identifiées en 2025 semblent associées à des formes variables, allant de précoces sévères à tardives modérées [6].
L'important à retenir : le pronostic s'améliore progressivement grâce aux avancées thérapeutiques. Les soins de support optimisés, la prise en charge précoce des complications et les nouveaux traitements permettent d'améliorer l'espérance et la qualité de vie [3,5].
Chaque patient est unique, et l'évolution peut surprendre positivement. Certains développent des mécanismes compensatoires remarquables, permettant une adaptation progressive à leur maladie [3].
Peut-on Prévenir Déficit en cytochrome-c oxydase ?
La prévention du déficit en cytochrome-c oxydase repose principalement sur le conseil génétique et le diagnostic prénatal, car il s'agit d'une maladie héréditaire. Aucune mesure préventive ne peut empêcher l'apparition de la maladie chez un individu génétiquement prédisposé [14,15].
Le conseil génétique constitue l'outil préventif principal. Lorsqu'un cas est diagnostiqué dans une famille, l'analyse génétique des parents permet d'évaluer le risque de récurrence. Si les deux parents sont porteurs, chaque grossesse présente un risque de 25% [14].
Le diagnostic prénatal devient possible une fois la mutation familiale identifiée. L'analyse génétique sur villosités choriales ou liquide amniotique permet de déterminer le statut génétique du fœtus. Cette approche aide les couples à prendre des décisions éclairées [15].
Mais alors, existe-t-il d'autres approches préventives ? La prévention secondaire vise à retarder l'apparition des symptômes ou à en réduire la sévérité. Chez les porteurs asymptomatiques, certains spécialistes recommandent une supplémentation préventive en coenzyme Q10 [1,3].
L'évitement des facteurs déclenchants représente également une forme de prévention. Les infections, le stress, certains médicaments ou l'exposition à des toxiques peuvent précipiter l'apparition des symptômes chez les sujets prédisposés [3,5].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge du déficit en cytochrome-c oxydase évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié ses dernières directives en 2024, intégrant les nouvelles découvertes génétiques [14,15].
Le diagnostic doit être réalisé dans des centres de référence spécialisés en maladies mitochondriales. Ces centres disposent de l'expertise technique nécessaire pour les analyses enzymatiques et génétiques complexes. La France compte actuellement 8 centres de référence répartis sur le territoire [14].
La prise en charge multidisciplinaire est fortement recommandée. L'équipe doit inclure un neurologue pédiatre ou adulte, un généticien, un cardiologue, un néphrologue et des professionnels paramédicaux spécialisés. Cette approche coordonnée améliore significativement le pronostic [3,14].
Concernant les traitements, les autorités recommandent l'utilisation de suppléments vitaminiques selon des protocoles standardisés. La coenzyme Q10 à doses élevées (10-30 mg/kg/jour) constitue le traitement de première ligne [1,3]. Les interactions médicamenteuses doivent être systématiquement vérifiées [1].
Le suivi médical doit être régulier et adapté à l'évolution clinique. Un bilan annuel complet incluant évaluations neurologique, cardiaque, rénale et hépatique est recommandé pour tous les patients [14,15].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients accompagnent les familles touchées par le déficit en cytochrome-c oxydase. L'AFM-Téléthon constitue la principale organisation française soutenant la recherche sur les maladies mitochondriales et proposant des services aux patients [3].
L'Association française contre les myopathies offre de nombreux services : information médicale, soutien psychologique, aide aux démarches administratives et financement de la recherche. Leurs conseillers en génétique aident les familles à comprendre les aspects héréditaires de la maladie [3].
Au niveau européen, l'European Network for Mitochondrial Diseases (ENMD) coordonne les efforts de recherche et facilite les échanges entre patients et professionnels. Cette organisation publie régulièrement des guides pratiques et des recommandations [5].
Les plateformes d'information spécialisées comme Orphanet fournissent des fiches détaillées sur la maladie, régulièrement mises à jour par des experts. Ces ressources constituent une source fiable d'information pour patients et familles [14].
D'ailleurs, les réseaux sociaux permettent aux familles de se connecter et de partager leurs expériences. Des groupes Facebook dédiés aux maladies mitochondriales offrent un soutien précieux et des conseils pratiques du quotidien [3].
Nos Conseils Pratiques
Gérer au quotidien un déficit en cytochrome-c oxydase nécessite des stratégies pratiques éprouvées. L'organisation de la journée doit tenir compte des fluctuations énergétiques, souvent plus importantes le matin [3,14].
Planifiez les activités importantes aux moments de meilleure forme, généralement en début de journée. Évitez de programmer plusieurs tâches exigeantes le même jour. Cette gestion préventive de l'énergie évite l'épuisement et les crises métaboliques [3].
L'alimentation mérite une attention particulière. Privilégiez les repas fréquents et légers plutôt que trois repas copieux. Les glucides complexes (pâtes, riz, légumineuses) fournissent une énergie stable. Évitez les jeûnes prolongés qui peuvent déclencher des décompensations [1,3].
Constituez une trousse d'urgence contenant les médicaments essentiels, les coordonnées médicales et une fiche résumant la maladie. Cette précaution s'avère précieuse lors de consultations d'urgence où la pathologie est méconnue [14].
Maintenez un carnet de suivi détaillé. Notez les symptômes, les traitements, les réactions aux médicaments et l'évolution générale. Ces informations aident considérablement les médecins lors des consultations [3,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients atteints de déficit en cytochrome-c oxydase. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications graves [14,16].
Consultez immédiatement en cas de convulsions nouvelles ou d'aggravation des crises existantes. Les troubles de la conscience, la confusion ou les changements comportementaux brutaux constituent également des urgences neurologiques [14].
Les signes cardiaques inquiétants incluent l'essoufflement au repos, les douleurs thoraciques, les palpitations ou les œdèmes des membres inférieurs. Ces symptômes peuvent révéler une décompensation cardiaque nécessitant un traitement urgent [5,14].
Une fièvre élevée ou des signes d'infection doivent motiver une consultation rapide. Les patients atteints de maladies mitochondriales tolèrent mal les infections qui peuvent déclencher des crises métaboliques [3,16].
D'ailleurs, n'hésitez pas à consulter pour des symptômes apparemment bénins mais persistants. Une fatigue inhabituelle, des vomissements répétés ou des troubles digestifs peuvent signaler une décompensation débutante [3,14]. Le suivi médical régulier reste la meilleure prévention des complications.
Questions Fréquentes
Le déficit en cytochrome-c oxydase est-il héréditaire ?Oui, cette maladie se transmet selon un mode autosomique récessif dans la plupart des cas. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la maladie [14,15].
Peut-on guérir de cette maladie ?
Actuellement, aucun traitement curatif n'existe. Cependant, les traitements symptomatiques et les soins de support permettent d'améliorer significativement la qualité de vie [3,5].
Les suppléments vitaminiques sont-ils efficaces ?
Les études montrent des bénéfices variables selon les patients. La coenzyme Q10 et les vitamines B semblent les plus prometteuses, mais les résultats restent modestes [1,3].
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Le pronostic varie énormément selon la forme clinique. Les formes précoces sévères ont un pronostic plus sombre, tandis que les formes tardives permettent souvent d'atteindre l'âge adulte [6,14].
Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
Oui, plusieurs essais explorent de nouvelles approches thérapeutiques, notamment la thérapie génique et de nouveaux suppléments. Les recherches 2024-2025 sont particulièrement prometteuses [5,6].
Questions Fréquentes
Le déficit en cytochrome-c oxydase est-il héréditaire ?
Oui, cette maladie se transmet selon un mode autosomique récessif dans la plupart des cas. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant développe la maladie.
Peut-on guérir de cette maladie ?
Actuellement, aucun traitement curatif n'existe. Cependant, les traitements symptomatiques et les soins de support permettent d'améliorer significativement la qualité de vie.
Les suppléments vitaminiques sont-ils efficaces ?
Les études montrent des bénéfices variables selon les patients. La coenzyme Q10 et les vitamines B semblent les plus prometteuses, mais les résultats restent modestes.
Cette maladie affecte-t-elle l'espérance de vie ?
Le pronostic varie énormément selon la forme clinique. Les formes précoces sévères ont un pronostic plus sombre, tandis que les formes tardives permettent souvent d'atteindre l'âge adulte.
Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
Oui, plusieurs essais explorent de nouvelles approches thérapeutiques, notamment la thérapie génique et de nouveaux suppléments. Les recherches 2024-2025 sont particulièrement prometteuses.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Revue sur les interactions entre compléments alimentaires et médicamentsLien
- [2] La renouée du Japon: une plante métallophyte aux multiples propriétés thérapeutiquesLien
- [3] Myopathies mitochondriales - AFM-TéléthonLien
- [4] Bi-allelic mutations in FASTKD5 are associated with cytochrome c oxidase deficiencyLien
- [5] Mitochondrial diseases: from molecular mechanisms to therapeutic approachesLien
- [6] Bi-allelic mutations in FASTKD5 associated with early-to late-onset Leigh syndromeLien
- [7] SDHAF2 facilitates mitochondrial respiration through stabilizing enzyme assembliesLien
- [14] Déficit isolé en cytochrome C oxydase - OrphanetLien
- [15] Déficit en cytochrome-c oxydase - Académie de MédecineLien
- [16] Déficit en cytochrome C oxydase fatal infantile - OrphanetLien
Publications scientifiques
- Bi-allelic mutations in FASTKD5 are associated with cytochrome c oxidase deficiency and early-to late-onset Leigh syndrome (2025)
- [HTML][HTML] SDHAF2 facilitates mitochondrial respiration through stabilizing succinate dehydrogenase and cytochrome c oxidase assemblies (2024)1 citations
- The ratio of cytochrome c oxidase subunit 4 isoform 4I1 and 4I2 mRNA is changed in permanent atrial fibrillation (2024)3 citations
- Dexmedetomidine attenuates postoperative spatial memory impairment after surgery by reducing cytochrome C (2023)7 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Pro-resilient effects of environmental enrichment on social isolation: Behavioural and cytochrome c oxidase brain analysis in Wistar adult rats (2025)
Ressources web
- Déficit isolé en cytochrome C oxydase (orpha.net)
Anomalie rare de la phosphorylation oxydative mitochondriale caractérisée par un phénotype clinique très variable, comprenant un type mitochondrial infantile b ...
- déficit en cytochrome-c oxydase (academie-medecine.fr)
La déficience en cytochrome c oxydase est une des causes du syndrome de Leigh. Des mutations d'au moins 14 gènes sont responsables de ce déficit enzymatique ...
- Déficit en cytochrome C oxydase fatal infantile (orpha.net)
Le déficit en cytochrome C oxydase fatal infantile est une maladie mitochondriale très rare caractérisée sur le plan clinique par une cardioencéphalomyopathie ...
- Déficit en cytochrome C oxydase fatal infantile - Filière G2M (filiere-g2m.fr)
Le déficit en cytochrome C oxydase fatal infantile est une maladie mitochondriale très rare caractérisée sur le plan clinique par une cardioencéphalomyopathie ...
- Maladie mitochondriale (fr.wikipedia.org)
Les maladies mitochondriales ou mitochondropathies regroupent un ensemble disparate de maladies en rapport avec un trouble de chaîne respiratoire ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.