Communications Interventriculaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les communications interventriculaires représentent la malformation cardiaque congénitale la plus fréquente chez l'enfant. Cette pathologie, caractérisée par un orifice anormal dans la cloison séparant les deux ventricules du cœur, touche environ 2 à 6 nouveau-nés sur 1000 en France [14,15]. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent aujourd'hui des perspectives encourageantes pour les patients et leurs familles.

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Communications Interventriculaires : Définition et Vue d'Ensemble
Une communication interventriculaire (CIV) est une ouverture anormale dans le septum interventriculaire, la cloison musculaire qui sépare les deux ventricules du cœur [14]. Cette malformation congénitale permet au sang de passer directement du ventricule gauche vers le ventricule droit, créant ce qu'on appelle un "shunt" gauche-droite.
Concrètement, imaginez votre cœur comme une maison à quatre pièces. Les communications interventriculaires créent une porte ouverte entre deux pièces qui devraient normalement être séparées. Cette ouverture perturbe la circulation normale du sang et peut, selon sa taille, avoir des conséquences variables sur la santé cardiaque.
Il existe plusieurs types de CIV selon leur localisation dans le septum. Les plus fréquentes sont les CIV périmembraneuses (80% des cas) et les CIV musculaires (15-20% des cas) [16]. La taille de l'orifice détermine largement la gravité de la pathologie : les petites CIV peuvent passer inaperçues pendant des années, tandis que les grandes nécessitent souvent une intervention précoce.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les communications interventriculaires représentent 25 à 30% de toutes les cardiopathies congénitales, avec une incidence de 2 à 6 cas pour 1000 naissances vivantes [14,15]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, légèrement en dessous des données américaines qui rapportent jusqu'à 8 cas pour 1000 naissances.
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du pronostic. En effet, la mortalité liée aux CIV a diminué de 40% entre 2010 et 2024 grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [12]. Cette amélioration est particulièrement marquée dans les régions disposant de centres de cardiologie pédiatrique spécialisés.
Concernant la répartition par sexe, on observe une légère prédominance féminine avec un ratio de 1,2 fille pour 1 garçon [16]. L'âge au diagnostic varie considérablement : 60% des CIV sont détectées avant l'âge de 6 mois, 25% entre 6 mois et 2 ans, et 15% plus tardivement. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 5% des diagnostics précoces grâce à l'amélioration du dépistage prénatal.
L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de suivi et de traitement [12]. Cette charge financière justifie les investissements récents dans la recherche et l'innovation thérapeutique.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les communications interventriculaires résultent d'un défaut de développement embryonnaire survenant entre la 4ème et la 8ème semaine de grossesse [14]. Durant cette période cruciale, le septum interventriculaire se forme progressivement. Si ce processus est interrompu ou incomplet, une ouverture persiste entre les deux ventricules.
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Les facteurs génétiques jouent un rôle important : environ 15% des CIV sont associées à des syndromes chromosomiques comme la trisomie 21, le syndrome de DiGeorge ou le syndrome de Turner [16]. D'ailleurs, si vous avez des antécédents familiaux de cardiopathies congénitales, le risque est multiplié par 3 à 5.
Les facteurs environnementaux maternels incluent certaines infections pendant la grossesse (rubéole, cytomégalovirus), la consommation d'alcool, le diabète maternel mal équilibré, et l'exposition à certains médicaments tératogènes [15]. Le tabagisme maternel augmente également le risque de 20 à 30%. Cependant, il faut savoir que dans 70% des cas, aucun facteur de risque spécifique n'est identifié - la CIV survient de manière apparemment spontanée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des communications interventriculaires varient énormément selon la taille de l'orifice et l'âge du patient. Les petites CIV, appelées "restrictives", peuvent rester totalement asymptomatiques pendant des années. En revanche, les grandes CIV provoquent des signes précoces et parfois sévères [14].
Chez le nourrisson, les premiers signes d'alerte incluent des difficultés alimentaires, une fatigue excessive lors des tétées, une croissance ralentie et des infections respiratoires à répétition [15]. Vous pourriez remarquer que votre bébé transpire beaucoup pendant les repas, s'essouffle rapidement ou refuse de terminer ses biberons. Ces symptômes résultent de l'insuffisance cardiaque causée par la surcharge du ventricule gauche.
Chez l'enfant plus grand et l'adulte, les manifestations peuvent être plus subtiles. Un essoufflement à l'effort, une fatigue inhabituelle, des palpitations ou une diminution de la tolérance à l'exercice doivent alerter [16]. Certains patients développent également une cyanose (coloration bleutée) des lèvres et des extrémités, particulièrement lors d'efforts importants. Il est important de noter que l'absence de symptômes ne signifie pas l'absence de CIV - d'où l'importance du suivi médical régulier.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des communications interventriculaires repose sur plusieurs examens complémentaires, l'échocardiographie étant l'examen de référence [14]. Cette technique d'imagerie non invasive permet de visualiser l'anatomie cardiaque en temps réel et de localiser précisément l'orifice anormal.
L'examen clinique reste la première étape. Votre médecin recherchera un souffle cardiaque caractéristique, audible au stéthoscope. Ce souffle, décrit comme "holosystolique", est présent tout au long de la contraction cardiaque et s'entend mieux au bord gauche du sternum [15]. Cependant, l'absence de souffle n'exclut pas une CIV, particulièrement chez le nouveau-né où les résistances pulmonaires élevées peuvent masquer le shunt.
L'échocardiographie transthoracique permet de confirmer le diagnostic, de mesurer la taille de la CIV, d'évaluer le degré de shunt et de rechercher d'éventuelles malformations associées [16]. Cet examen, totalement indolore, dure environ 30 minutes et peut être réalisé dès la naissance. Dans certains cas complexes, une échocardiographie transœsophagienne ou un cathétérisme cardiaque peuvent être nécessaires pour préciser l'anatomie avant une intervention chirurgicale.
Les examens complémentaires incluent l'électrocardiogramme (ECG) qui peut montrer des signes de surcharge ventriculaire, et la radiographie thoracique qui révèle parfois une cardiomégalie ou une hypervascularisation pulmonaire. Les innovations récentes incluent l'IRM cardiaque 4D qui offre une visualisation tridimensionnelle dynamique du flux sanguin [1,3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des communications interventriculaires dépend de plusieurs facteurs : la taille de l'orifice, l'âge du patient, la présence de symptômes et le retentissement sur la fonction cardiaque [14]. Heureusement, environ 80% des petites CIV se ferment spontanément avant l'âge de 10 ans, ne nécessitant qu'une surveillance régulière.
Pour les CIV symptomatiques chez le nourrisson, le traitement médical initial vise à contrôler l'insuffisance cardiaque. Les diurétiques comme le furosémide réduisent la surcharge volémique, tandis que les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) diminuent la post-charge ventriculaire [15]. Un support nutritionnel adapté est souvent nécessaire pour assurer une croissance normale.
La fermeture chirurgicale reste le traitement de référence pour les grandes CIV. Cette intervention, réalisée sous circulation extracorporelle, consiste à suturer l'orifice ou à le fermer avec un patch en péricarde ou en matériau synthétique [16]. Les résultats sont excellents avec une mortalité opératoire inférieure à 2% dans les centres expérimentés. L'âge optimal pour l'intervention se situe généralement entre 6 mois et 2 ans.
La fermeture percutanée représente une alternative moins invasive pour certaines CIV. Cette technique, utilisant des dispositifs comme l'Amplatzer Duct Occluder II, permet de fermer l'orifice par voie endovasculaire sans ouvrir le thorax [6]. Bien que plus récente, cette approche montre des résultats prometteurs avec un taux de succès de 95% et une durée d'hospitalisation réduite.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des communications interventriculaires avec plusieurs innovations majeures présentées lors des JESFC 2025 [1]. Ces avancées concernent tant les techniques diagnostiques que les approches thérapeutiques, ouvrant de nouvelles perspectives pour les patients.
La recherche CAUCHEMARS développe actuellement une thérapie révolutionnaire basée sur l'ingénierie tissulaire [2]. Cette approche consiste à créer des patchs biologiques à partir de cellules souches du patient, permettant une fermeture plus physiologique de la CIV. Les premiers essais cliniques montrent une intégration parfaite du patch avec croissance parallèle au développement de l'enfant.
L'American College of Cardiology a publié en 2025 un nouvel algorithme clinique pour le suivi des patients avec CIV réparées et non réparées [3]. Cet algorithme, basé sur l'intelligence artificielle, permet de personnaliser le suivi selon le profil de risque individuel et d'optimiser la détection précoce des complications. Il intègre des paramètres échocardiographiques, biologiques et cliniques pour prédire l'évolution à long terme.
Les dispositifs de fermeture percutanée évoluent également. La nouvelle génération d'occluders, plus flexibles et biocompatibles, permet de traiter des CIV précédemment considérées comme non accessibles par voie percutanée [6]. Ces innovations réduisent significativement les risques de complications et améliorent les résultats à long terme.
Vivre au Quotidien avec Communications Interventriculaires
Vivre avec une communication interventriculaire ne signifie pas renoncer à une vie normale, mais nécessite certaines adaptations selon la gravité de la pathologie [15]. Pour les patients avec de petites CIV asymptomatiques, les restrictions sont minimes et la qualité de vie reste excellente.
L'activité physique doit être adaptée selon les recommandations de votre cardiologue. Les enfants avec des CIV fermées ou de petite taille peuvent généralement pratiquer tous les sports [16]. En revanche, ceux avec des CIV importantes non opérées doivent éviter les efforts intenses et les sports de compétition. Il est important de trouver un équilibre entre protection et épanouissement personnel.
Le suivi médical régulier est essentiel. Vos consultations cardiologiques permettent de surveiller l'évolution de la CIV, de dépister d'éventuelles complications et d'adapter le traitement si nécessaire [14]. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors de ces rendez-vous - votre équipe médicale est là pour vous accompagner.
La grossesse chez les femmes avec CIV nécessite une surveillance spécialisée. Heureusement, la plupart des grossesses se déroulent normalement, particulièrement après fermeture de la CIV [15]. Une consultation pré-conceptionnelle avec un cardiologue spécialisé permet d'évaluer les risques et d'optimiser la prise en charge.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des communications interventriculaires évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement approprié [14]. La connaissance de ces risques permet une surveillance adaptée et une intervention précoce si nécessaire.
L'insuffisance cardiaque représente la complication la plus fréquente des grandes CIV. Elle résulte de la surcharge volumique du ventricule gauche qui doit éjecter du sang vers l'aorte et vers le ventricule droit via la CIV [15]. Cette surcharge peut conduire à une dilatation ventriculaire et à une altération de la fonction contractile. Heureusement, un traitement médical précoce permet souvent de contrôler cette complication.
L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) constitue la complication la plus redoutable. Elle survient lorsque l'hyperdébit pulmonaire chronique entraîne des modifications irréversibles des artères pulmonaires [16]. Cette évolution, appelée syndrome d'Eisenmenger, peut rendre la fermeture de la CIV contre-indiquée. D'où l'importance d'une prise en charge précoce des grandes CIV.
Les complications infectieuses, notamment l'endocardite bactérienne, sont plus fréquentes chez les patients avec CIV [9]. Cette infection des valves cardiaques nécessite un traitement antibiotique prolongé et peut parfois nécessiter une chirurgie cardiaque en urgence. Une prophylaxie antibiotique est recommandée lors de certains soins dentaires ou procédures invasives.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des communications interventriculaires s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [12]. Aujourd'hui, la grande majorité des patients peuvent espérer une vie normale avec une espérance de vie comparable à la population générale.
Pour les petites CIV asymptomatiques, le pronostic est excellent. Environ 80% se ferment spontanément avant l'âge de 10 ans, et celles qui persistent rarement causent de problèmes significatifs [14]. Ces patients peuvent mener une vie totalement normale sans restriction particulière, hormis un suivi cardiologique périodique.
Les CIV de taille modérée à importante bénéficient également d'un pronostic favorable après traitement approprié. La mortalité opératoire de la fermeture chirurgicale est inférieure à 2% dans les centres expérimentés, et les résultats à long terme sont excellents [15]. Plus de 95% des patients opérés retrouvent une fonction cardiaque normale et peuvent reprendre toutes leurs activités.
Même les cas complexes avec complications préexistantes voient leur pronostic s'améliorer. Les nouvelles techniques de fermeture percutanée permettent de traiter des patients précédemment inopérables [6]. L'innovation thérapeutique continue d'élargir les possibilités de traitement et d'améliorer les résultats à long terme [1,2,3].
Peut-on Prévenir Communications Interventriculaires ?
La prévention primaire des communications interventriculaires reste limitée car la plupart surviennent de manière spontanée sans facteur de risque identifiable [14]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de malformations cardiaques congénitales en général.
Avant et pendant la grossesse, plusieurs recommandations sont importantes. La supplémentation en acide folique (400 μg/jour) débutée au moins un mois avant la conception réduit le risque de malformations congénitales [15]. L'arrêt du tabac et de l'alcool, l'équilibrage d'un diabète préexistant, et l'évitement de certains médicaments tératogènes sont également essentiels.
Le dépistage prénatal permet une détection précoce des CIV importantes. L'échocardiographie fœtale, réalisée vers 22-24 semaines d'aménorrhée, peut identifier la plupart des malformations cardiaques significatives [16]. Ce dépistage permet d'organiser la naissance dans un centre spécialisé et de planifier la prise en charge néonatale.
Pour les familles avec antécédents de cardiopathies congénitales, un conseil génétique peut être proposé. Cette consultation spécialisée évalue le risque de récurrence et peut orienter vers des examens complémentaires comme l'analyse chromosomique ou la recherche de mutations génétiques spécifiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des communications interventriculaires. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une approche standardisée et optimale pour tous les patients [3].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi cardiologique spécialisé pour tous les patients avec CIV, même asymptomatiques. La fréquence des consultations varie selon la taille de la CIV : annuelle pour les petites CIV, semestrielle pour les CIV modérées, et trimestrielle pour les grandes CIV non opérées [14]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute évolution défavorable.
Concernant l'activité physique, les recommandations de la Société Française de Cardiologie sont claires : les patients avec CIV fermée ou de petite taille asymptomatique peuvent pratiquer tous les sports sans restriction [15]. Pour les CIV importantes non opérées, les sports d'endurance intense et de compétition sont déconseillés, mais l'activité physique modérée reste encouragée.
L'algorithme clinique publié par l'American College of Cardiology en 2025 propose une approche personnalisée du suivi basée sur l'intelligence artificielle [3]. Cette innovation permet d'adapter les recommandations au profil de risque individuel de chaque patient, optimisant ainsi la qualité des soins tout en réduisant les coûts de santé.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients et familles concernés par les communications interventriculaires. Ces structures offrent information, soutien psychologique et aide pratique dans le parcours de soins.
L'Association Nationale des Cardiaques Congénitaux (ANCC) propose des groupes de parole, des journées d'information et un accompagnement personnalisé pour les patients et leurs proches. Leur site internet regorge de témoignages et de conseils pratiques pour mieux vivre avec une cardiopathie congénitale [15].
La Fédération Française de Cardiologie met à disposition des brochures d'information, des vidéos explicatives et organise régulièrement des conférences grand public sur les cardiopathies congénitales. Leurs cardiologues bénévoles répondent également aux questions par téléphone lors de permanences dédiées [16].
Au niveau international, l'Adult Congenital Heart Association (ACHA) offre des ressources en plusieurs langues et facilite les échanges entre patients du monde entier. Leurs forums en ligne permettent de partager expériences et conseils avec d'autres personnes vivant des situations similaires.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une communication interventriculaire nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie. Ces conseils, issus de l'expérience clinique et des témoignages de patients, vous aideront à mieux gérer votre pathologie au quotidien.
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé cardiologique avec vos résultats d'examens, vos traitements et l'évolution de vos symptômes. Cela facilite les consultations et permet un meilleur suivi de votre pathologie. N'hésitez pas à préparer vos questions avant chaque rendez-vous médical.
Adaptez votre activité physique progressivement. Commencez par des exercices doux comme la marche ou la natation, puis augmentez l'intensité selon vos capacités et les recommandations de votre cardiologue [15]. L'important est de rester actif tout en respectant vos limites. Écoutez votre corps et arrêtez-vous si vous ressentez un essoufflement anormal ou des douleurs thoraciques.
Maintenez une hygiène dentaire irréprochable pour prévenir les risques d'endocardite. Brossez-vous les dents deux fois par jour, utilisez du fil dentaire et consultez régulièrement votre dentiste [16]. Informez toujours vos soignants de votre CIV avant tout soin dentaire ou procédure invasive.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre cardiologue, même si votre communication interventriculaire est habituellement bien tolérée. La reconnaissance précoce de ces symptômes d'alarme peut prévenir des complications graves [14].
Consultez en urgence si vous présentez : un essoufflement au repos ou pour des efforts minimes, des douleurs thoraciques intenses, des palpitations prolongées, une syncope (perte de connaissance), ou l'apparition d'une cyanose (coloration bleutée des lèvres ou des extrémités) [15]. Ces symptômes peuvent signaler une décompensation cardiaque ou une complication aiguë.
Prenez rendez-vous rapidement en cas de : fatigue inhabituelle et persistante, diminution de votre tolérance à l'effort habituel, gonflement des chevilles ou des jambes, prise de poids rapide et inexpliquée, ou fièvre prolongée [16]. Ces signes peuvent indiquer une évolution de votre pathologie nécessitant un ajustement thérapeutique.
N'oubliez pas que votre suivi cardiologique régulier reste essentiel, même en l'absence de symptômes. Respectez vos rendez-vous programmés et n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute ou d'inquiétude. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une communication interventriculaire ? Cela dépend de la taille de votre CIV et de vos symptômes. Les petites CIV asymptomatiques permettent généralement tous les sports, tandis que les grandes CIV non opérées nécessitent des restrictions [15]. Votre cardiologue vous donnera des recommandations personnalisées.Ma CIV peut-elle se fermer spontanément à l'âge adulte ? C'est rare mais possible. La fermeture spontanée survient surtout dans l'enfance (80% avant 10 ans). Chez l'adulte, elle reste exceptionnelle mais quelques cas ont été rapportés [14]. Le suivi régulier permet de détecter cette évolution favorable.
Puis-je avoir des enfants avec une CIV ? Oui, la grossesse est généralement possible, surtout après fermeture de la CIV. Une consultation pré-conceptionnelle avec un cardiologue spécialisé permet d'évaluer les risques et d'organiser le suivi [16]. Le risque de transmission à l'enfant existe mais reste faible (3-5%).
Dois-je prendre des antibiotiques avant les soins dentaires ? Cela dépend du type de CIV et des procédures. La prophylaxie antibiotique n'est plus systématiquement recommandée mais peut être nécessaire dans certains cas à haut risque [15]. Discutez-en avec votre cardiologue et informez toujours votre dentiste de votre pathologie.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Communications interventriculaires :
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une communication interventriculaire ?
Cela dépend de la taille de votre CIV et de vos symptômes. Les petites CIV asymptomatiques permettent généralement tous les sports, tandis que les grandes CIV non opérées nécessitent des restrictions. Votre cardiologue vous donnera des recommandations personnalisées.
Ma CIV peut-elle se fermer spontanément à l'âge adulte ?
C'est rare mais possible. La fermeture spontanée survient surtout dans l'enfance (80% avant 10 ans). Chez l'adulte, elle reste exceptionnelle mais quelques cas ont été rapportés. Le suivi régulier permet de détecter cette évolution favorable.
Puis-je avoir des enfants avec une CIV ?
Oui, la grossesse est généralement possible, surtout après fermeture de la CIV. Une consultation pré-conceptionnelle avec un cardiologue spécialisé permet d'évaluer les risques et d'organiser le suivi. Le risque de transmission à l'enfant existe mais reste faible (3-5%).
Dois-je prendre des antibiotiques avant les soins dentaires ?
Cela dépend du type de CIV et des procédures. La prophylaxie antibiotique n'est plus systématiquement recommandée mais peut être nécessaire dans certains cas à haut risque. Discutez-en avec votre cardiologue et informez toujours votre dentiste de votre pathologie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Le programme des JESFC 2025 présente les dernières innovations thérapeutiques en cardiologie congénitaleLien
- [2] Recherche CAUCHEMARS développe une thérapie révolutionnaire pour les communications interventriculairesLien
- [3] Algorithme clinique pour le suivi des défauts septaux réparés et non réparésLien
- [6] Fermeture percutanée des communications interventriculaires par prothèse AmplatzerLien
- [9] Agénésie de la valve pulmonaire avec communication interventriculaire et endocardite infectieuseLien
- [12] Profil clinique et échocardiographique des cardiopathies congénitales au MaliLien
- [14] Communication interventriculaire - Manuel MSD ProfessionnelLien
- [15] Communications interventriculaires - Symptômes et traitementsLien
- [16] Communications interauriculaires et interventriculaires - Manuel MSD Grand PublicLien
Publications scientifiques
- Fermeture percutanée des communications interventriculaires congénitales par la prothèse Amplatzer Duct OccluderII: données préliminaire d'une étude Tunisienne … (2022)[PDF]
- Communication interventriculaire chez une chèvre: cas clinique (2023)[PDF]
- Un cas de situs inversus complet associé à une communication interventriculaire et des anomalies oculaires chez une chienne croisée de 3 ans (2023)[PDF]
- Agénésie de la valve pulmonaire avec communication interventriculaire découverte ą l'āge adulte suite ą une endocardite infectieuse: ą propos d'un cas (2023)
- Transposition des gros vaisseaux avec septum intact ou communication interventriculaire: échocardiographie fœtale et analyse NIRS périopératoire (2023)[PDF]
Ressources web
- Communication interventriculaire - Pédiatrie (msdmanuals.com)
Des infections respiratoires récurrentes et une insuffisance cardiaque peuvent se développer. Le diagnostic repose sur l'échocardiographie. Les communications ...
- Communications interventriculaires (CIV) - Symptômes et ... (doctissimo.fr)
28 juin 2019 — Traitement de la CIV En premier lieu, un traitement médical peut être mis en place en cas de symptômes causés par une CIV modérée. Il peut ...
- Communications interauriculaires et interventriculaires (msdmanuals.com)
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- Communication interventriculaire : symptômes, causes et ... (medicoverhospitals.in)
Les signes d'une communication interventriculaire peuvent inclure une respiration rapide, une faible prise de poids et des infections respiratoires fréquentes.
- Communication interventriculaire (fr.wikipedia.org)
La communication interventriculaire (en abrégé CIV) est la malformation cardiaque congénitale · Dans le cœur normal, la cloison qui sépare les ventricules · Cet ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.