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Chromoblastomycose : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Chromoblastomycose

La chromoblastomycose est une infection fongique chronique de la peau qui touche principalement les zones tropicales et subtropicales. Cette pathologie, causée par des champignons pigmentés, se manifeste par des lésions cutanées caractéristiques qui évoluent lentement. Bien que rare en France métropolitaine, elle représente un enjeu de santé publique dans les départements d'outre-mer. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements innovants et conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie.

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Chromoblastomycose : Définition et Vue d'Ensemble

La chromoblastomycose est une infection fongique chronique qui affecte principalement la peau et les tissus sous-cutanés [2]. Cette pathologie, également appelée chromomycose, est causée par plusieurs espèces de champignons pigmentés appartenant à la famille des Dematiaceae [6,7].

Ces champignons pénètrent dans l'organisme par de petites blessures cutanées, souvent lors de contacts avec des végétaux contaminés. Une fois installés, ils provoquent des lésions caractéristiques qui évoluent très lentement, parfois sur plusieurs années [8]. L'important à retenir, c'est que cette maladie n'est pas contagieuse de personne à personne.

Concrètement, la chromoblastomycose se manifeste par des nodules et des plaques verruqueuses qui apparaissent généralement sur les membres inférieurs. Ces lésions ont une couleur brunâtre caractéristique et peuvent s'ulcérer avec le temps [9]. Bon à savoir : le diagnostic repose sur l'identification de structures fongiques spécifiques appelées "cellules sclérotiques" ou "corps de Medlar" [7].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La chromoblastomycose présente une répartition géographique très particulière. Dans le monde, cette pathologie touche principalement les régions tropicales et subtropicales, avec une prévalence estimée à 1 à 5 cas pour 100 000 habitants dans les zones endémiques [2,8].

En France métropolitaine, les cas sont exceptionnels et concernent principalement des voyageurs de retour de zones endémiques. Cependant, selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, les départements d'outre-mer français présentent une incidence plus élevée, particulièrement à Mayotte où 15 à 20 cas sont diagnostiqués annuellement [3,10]. Cette différence s'explique par les maladies climatiques favorables au développement des champignons responsables.

D'ailleurs, les données épidémiologiques récentes montrent une légère augmentation des cas dans certaines régions du monde, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques [8]. Les hommes sont plus fréquemment touchés que les femmes, avec un ratio de 3:1, et l'âge moyen au diagnostic se situe entre 40 et 60 ans [6,13]. L'activité professionnelle joue un rôle déterminant : agriculteurs, jardiniers et travailleurs forestiers représentent 70% des cas diagnostiqués [2,9].

Les Causes et Facteurs de Risque

La chromoblastomycose résulte de l'infection par plusieurs espèces de champignons dematiés. Les agents pathogènes les plus fréquemment impliqués sont Fonsecaea pedrosoi, Phialophora verrucosa, Cladophialophora carrionii et Rhinocladiella aquaspersa [6,7]. Ces champignons vivent naturellement dans l'environnement, particulièrement dans le sol et sur les débris végétaux.

Mais comment survient l'infection ? Elle se produit généralement par inoculation traumatique lors de blessures cutanées mineures [2]. Les épines, les échardes de bois ou les coupures avec des outils agricoles constituent les principales portes d'entrée. C'est pourquoi les travailleurs agricoles et forestiers sont particulièrement exposés [9].

Plusieurs facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie. L'immunodépression, qu'elle soit liée à une maladie ou à un traitement, constitue un facteur de risque majeur [8]. De même, certaines maladies locales comme l'humidité excessive ou la macération cutanée favorisent l'implantation fongique. En fait, le port de chaussures fermées dans des environnements humides peut créer des maladies propices au développement de l'infection [6,13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la chromoblastomycose évoluent de manière très progressive. Au début, vous pourriez observer l'apparition d'un petit nodule ou d'une papule au niveau d'une ancienne blessure [6]. Cette lésion initiale, souvent indolore, passe fréquemment inaperçue.

Avec le temps, généralement après plusieurs mois ou années, la lésion s'étend et prend un aspect caractéristique. Elle devient verruqueuse, avec une surface irrégulière et une couleur brunâtre à noirâtre [2,9]. L'important à retenir, c'est que ces lésions ne guérissent pas spontanément et ont tendance à s'agrandir lentement.

Concrètement, les manifestations cliniques peuvent prendre plusieurs formes. La forme nodulaire présente des nodules isolés ou multiples. La forme verruqueuse, plus fréquente, se caractérise par des plaques épaisses à surface rugueuse [6]. Certains patients développent une forme ulcéreuse avec des cratères profonds, parfois malodorants. Rassurez-vous, la douleur n'est généralement pas intense, mais une gêne fonctionnelle peut apparaître selon la localisation [13].

D'ailleurs, il est normal de s'inquiéter face à ces lésions persistantes. Les membres inférieurs sont touchés dans 80% des cas, particulièrement les pieds et les jambes [2,8]. Heureusement, l'atteinte des organes internes reste exceptionnelle dans cette pathologie.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de chromoblastomycose repose sur plusieurs examens complémentaires. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi, en s'intéressant particulièrement à l'aspect des lésions et à vos antécédents de voyage ou d'exposition professionnelle [6,9].

L'étape cruciale du diagnostic est l'examen mycologique. Il comprend un examen direct au microscope et une mise en culture des prélèvements [7]. L'examen direct permet d'identifier les cellules sclérotiques caractéristiques, également appelées "corps de Medlar". Ces structures arrondies, brunes et cloisonnées sont pathognomoniques de la maladie [2,6].

Mais le diagnostic ne s'arrête pas là. La culture fongique, bien qu'elle puisse prendre plusieurs semaines, permet d'identifier précisément l'espèce responsable [7]. Cette identification est importante car elle peut influencer le choix thérapeutique. D'un autre côté, l'examen histopathologique d'une biopsie cutanée confirme le diagnostic en montrant les cellules sclérotiques dans les tissus [9].

Les techniques de diagnostic moléculaire se développent rapidement. Selon les dernières avancées de 2024, la PCR et le séquençage permettent une identification plus rapide et plus précise des agents pathogènes [7,1]. Ces méthodes sont particulièrement utiles dans les cas difficiles où la culture reste négative.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la chromoblastomycose reste un défi thérapeutique majeur. Les antifongiques systémiques constituent la base du traitement, avec l'itraconazole comme molécule de première intention [2,9]. Ce médicament doit être pris pendant de longs mois, généralement 12 à 24 mois selon l'étendue des lésions.

Cependant, la réponse au traitement varie considérablement d'un patient à l'autre. Certaines formes résistantes nécessitent des associations thérapeutiques [6]. La terbinafine peut être associée à l'itraconazole dans les cas difficiles. D'ailleurs, le suivi thérapeutique est essentiel car ces traitements peuvent avoir des effets secondaires, notamment hépatiques [9].

Les traitements locaux jouent également un rôle important. La cryothérapie à l'azote liquide peut être efficace sur les lésions de petite taille [6]. L'électrocoagulation et l'excision chirurgicale sont parfois nécessaires pour les lésions importantes. Bon à savoir : ces traitements locaux sont souvent associés aux antifongiques systémiques pour optimiser les résultats [2,13].

Il faut savoir que la guérison complète peut prendre plusieurs années. L'important, c'est de maintenir le traitement même après la disparition apparente des lésions pour éviter les récidives [8,9]. Votre médecin adaptera la durée du traitement selon votre réponse thérapeutique et l'évolution des lésions.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur la chromoblastomycose connaît des avancées prometteuses. Selon les données de l'OMS sur les essais cliniques 2024-2025, plusieurs nouvelles approches thérapeutiques sont en cours d'évaluation [1]. Ces innovations offrent de l'espoir pour les patients présentant des formes résistantes aux traitements conventionnels.

Une approche particulièrement intéressante concerne le repositionnement de médicaments. Des études récentes explorent l'utilisation de molécules initialement développées pour d'autres pathologies [4]. L'acitrétine, un dérivé de la vitamine A utilisé en dermatologie, montre des résultats encourageants en traitement adjuvant [12]. Cette molécule pourrait améliorer l'efficacité des antifongiques classiques.

D'ailleurs, les recherches menées en Indonésie orientale révèlent de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques [5,11]. Ces études de cas permettent de mieux comprendre les variations géographiques de la maladie et d'adapter les traitements en conséquence. En fait, chaque région endémique présente des particularités qui nécessitent des approches spécifiques.

La bonne nouvelle, c'est que le développement d'une stratégie globale de lutte contre la chromoblastomycose progresse. Un groupe de travail international, créé en 2024, coordonne les efforts de recherche et harmonise les protocoles de prise en charge [8]. Cette collaboration internationale devrait accélérer le développement de nouveaux traitements plus efficaces et mieux tolérés.

Vivre au Quotidien avec Chromoblastomycose

Vivre avec une chromoblastomycose nécessite quelques adaptations dans votre quotidien. Cette pathologie chronique peut avoir un impact sur votre qualité de vie, mais des stratégies existent pour mieux la gérer [6,9]. L'important, c'est de maintenir une hygiène rigoureuse et de protéger les zones atteintes.

Au niveau des soins locaux, il est essentiel de nettoyer quotidiennement les lésions avec un antiseptique doux. Évitez les traumatismes répétés qui pourraient aggraver les lésions ou favoriser une surinfection bactérienne [2]. Le port de chaussures adaptées et de vêtements protecteurs est recommandé, surtout si vous travaillez dans un environnement à risque.

Psychologiquement, cette maladie peut être difficile à accepter. L'aspect des lésions et la durée du traitement peuvent générer de l'anxiété [13]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à rejoindre des groupes de soutien. Certains patients trouvent un réconfort dans le partage d'expériences avec d'autres personnes confrontées à la même pathologie.

Concrètement, l'observance thérapeutique représente un défi majeur. Les traitements sont longs et parfois contraignants, mais leur respect est crucial pour la guérison [8,9]. Organisez-vous avec des rappels et n'hésitez pas à solliciter l'aide de vos proches pour maintenir votre motivation tout au long du parcours de soins.

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénigne, la chromoblastomycose peut parfois se compliquer. La surinfection bactérienne représente la complication la plus fréquente, particulièrement sur les lésions ulcérées [2,6]. Cette surinfection se manifeste par une augmentation de la douleur, un écoulement purulent et parfois de la fièvre.

Dans de rares cas, une transformation maligne peut survenir après de nombreuses années d'évolution. Cette complication, bien qu'exceptionnelle, justifie un suivi dermatologique régulier [9]. Les lésions qui changent rapidement d'aspect ou qui deviennent douloureuses doivent faire l'objet d'une consultation urgente.

L'extension locale peut également poser problème. Certaines formes peuvent s'étendre aux tissus profonds, atteignant parfois les os ou les articulations [6,13]. Cette évolution est plus fréquente chez les patients immunodéprimés ou en cas de retard diagnostique. Heureusement, l'atteinte systémique reste exceptionnelle dans cette pathologie.

Il faut également mentionner les complications liées au traitement. Les antifongiques systémiques peuvent provoquer des effets secondaires hépatiques, nécessitant une surveillance biologique régulière [8,9]. C'est pourquoi votre médecin vous prescrira des bilans sanguins périodiques pendant toute la durée du traitement.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la chromoblastomycose dépend de plusieurs facteurs. Diagnostiquée précocement et traitée correctement, cette pathologie a généralement une évolution favorable [2,8]. Cependant, la guérison complète peut prendre plusieurs années et nécessite une prise en charge prolongée.

Plusieurs éléments influencent le pronostic. La taille et l'ancienneté des lésions au moment du diagnostic sont déterminantes [6]. Les formes localisées et récentes répondent mieux au traitement que les formes étendues et anciennes. L'état immunitaire du patient joue également un rôle crucial dans la réponse thérapeutique [9].

Concrètement, les taux de guérison varient selon les études. Les formes précoces et localisées peuvent guérir dans 70 à 80% des cas avec un traitement approprié [6,13]. En revanche, les formes étendues ou résistantes peuvent nécessiter des traitements plus agressifs et prolongés. L'important à retenir, c'est que même les formes sévères peuvent s'améliorer significativement avec une prise en charge adaptée.

D'ailleurs, les récidives restent possibles même après une guérison apparente. C'est pourquoi un suivi dermatologique prolongé est indispensable [8,9]. La bonne nouvelle, c'est que les nouvelles approches thérapeutiques développées en 2024-2025 offrent de meilleures perspectives pour les patients [1,4].

Peut-on Prévenir Chromoblastomycose ?

La prévention de la chromoblastomycose repose principalement sur la protection contre l'inoculation fongique. Si vous travaillez dans l'agriculture, la foresterie ou si vous voyagez dans des zones endémiques, certaines précautions s'imposent [2,9]. Le port d'équipements de protection constitue la mesure préventive la plus efficace.

Concrètement, portez toujours des chaussures fermées et des gants lors de travaux en contact avec la terre ou la végétation [6]. Évitez de marcher pieds nus dans les zones rurales des régions tropicales. En cas de blessure, même minime, nettoyez immédiatement la plaie avec un antiseptique et surveillez son évolution [2].

Pour les voyageurs, quelques conseils simples peuvent faire la différence. Évitez les activités à risque comme la marche pieds nus en forêt ou le jardinage sans protection [9]. Si vous devez manipuler des végétaux ou travailler la terre, utilisez systématiquement des gants et des chaussures fermées. En cas de coupure ou d'égratignure, désinfectez immédiatement et surveillez l'évolution de la cicatrisation.

Il est important de sensibiliser les populations à risque. Les campagnes de prévention dans les zones endémiques montrent leur efficacité pour réduire l'incidence de la maladie [8]. D'ailleurs, l'éducation sanitaire des travailleurs agricoles et forestiers constitue un enjeu majeur de santé publique dans ces régions [3,10].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la chromoblastomycose. Selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, cette pathologie fait l'objet d'une surveillance particulière dans les départements d'outre-mer [3]. Les professionnels de santé sont sensibilisés à son diagnostic précoce.

L'Organisation Mondiale de la Santé classe la chromoblastomycose parmi les maladies tropicales négligées nécessitant une attention particulière [2]. Cette classification permet de mobiliser des ressources pour la recherche et l'amélioration de la prise en charge. En France, la Haute Autorité de Santé recommande une approche multidisciplinaire associant dermatologues, infectiologues et mycologues [3].

Les recommandations actuelles insistent sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge spécialisée [8]. Tout médecin confronté à des lésions cutanées chroniques chez un patient ayant voyagé en zone endémique doit évoquer ce diagnostic. La collaboration entre médecins généralistes et spécialistes est essentielle pour optimiser la prise en charge [9].

D'ailleurs, les autorités encouragent le développement de réseaux de soins spécialisés. Ces réseaux permettent de partager l'expertise et d'harmoniser les pratiques de prise en charge [3,8]. La formation continue des professionnels de santé constitue également une priorité pour améliorer le diagnostic et le traitement de cette pathologie complexe.

Ressources et Associations de Patients

Bien que la chromoblastomycose soit une pathologie rare, plusieurs ressources peuvent vous aider dans votre parcours de soins. Les centres de référence pour les mycoses invasives et antifongiques disposent de l'expertise nécessaire pour prendre en charge cette maladie complexe [3]. Ces centres sont répartis sur le territoire français et travaillent en réseau.

Au niveau international, plusieurs organisations se consacrent à la lutte contre les maladies tropicales négligées. L'OMS coordonne les efforts de recherche et de prise en charge [2,8]. Des initiatives comme le Global Chromoblastomycosis Working Group, créé en 2024, permettent de partager les connaissances et d'améliorer les pratiques [8].

Pour les patients, le soutien psychologique peut être précieux. Certains hôpitaux proposent des consultations de psycho-oncologie adaptées aux maladies chroniques [9]. Les associations de patients atteints de maladies rares peuvent également offrir un soutien et des conseils pratiques. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante sur les ressources disponibles dans votre région.

Les plateformes d'information médicale fiables constituent également des ressources utiles. Privilégiez les sites institutionnels comme celui de l'OMS ou des sociétés savantes de dermatologie [2]. Ces sources vous fourniront des informations actualisées et validées scientifiquement sur votre pathologie.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une chromoblastomycose demande quelques adaptations, mais des gestes simples peuvent améliorer votre qualité de vie. Tout d'abord, maintenez une hygiène rigoureuse des lésions en les nettoyant quotidiennement avec un antiseptique doux [6]. Évitez les produits trop agressifs qui pourraient irriter davantage la peau.

L'observance thérapeutique est cruciale pour la réussite du traitement. Organisez-vous avec des rappels pour ne pas oublier vos médicaments [9]. Si vous ressentez des effets secondaires, n'arrêtez jamais le traitement sans avis médical. Parlez-en plutôt à votre médecin qui pourra adapter la posologie ou proposer des alternatives.

Au quotidien, protégez les zones atteintes des traumatismes. Portez des chaussures adaptées et évitez les frottements répétés [2,13]. Si vous devez continuer à travailler dans un environnement à risque, renforcez les mesures de protection individuelle. L'important, c'est de ne pas compromettre votre guérison par négligence.

Enfin, n'hésitez pas à solliciter votre entourage. Cette maladie peut être psychologiquement difficile à vivre, et le soutien de vos proches est précieux [8]. Informez-les sur votre pathologie pour qu'ils puissent mieux vous comprendre et vous accompagner dans cette épreuve. Rappelez-vous que la guérison est possible, même si elle demande du temps et de la patience.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement. Si vous développez une lésion cutanée persistante après un voyage en zone tropicale, ne tardez pas à consulter [2,6]. Même une petite lésion qui ne guérit pas après plusieurs semaines mérite une évaluation médicale, surtout si elle prend une couleur brunâtre caractéristique.

Pendant le traitement, plusieurs situations nécessitent une consultation urgente. L'apparition de signes de surinfection comme un écoulement purulent, une augmentation de la douleur ou de la fièvre doit vous amener à consulter rapidement [9]. De même, si les lésions s'étendent malgré le traitement ou changent brutalement d'aspect, une réévaluation s'impose.

N'attendez pas non plus si vous ressentez des effets secondaires importants liés au traitement. Les antifongiques peuvent parfois provoquer des troubles digestifs, des éruptions cutanées ou des anomalies biologiques [8,13]. Votre médecin pourra adapter le traitement ou proposer une surveillance renforcée selon les symptômes.

Enfin, même après la guérison apparente, un suivi dermatologique régulier reste indispensable. Les récidives sont possibles et un diagnostic précoce améliore toujours le pronostic [6,8]. N'hésitez jamais à consulter en cas de doute : il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication évitable.

Questions Fréquentes

La chromoblastomycose est-elle contagieuse ?
Non, cette pathologie n'est pas contagieuse de personne à personne. Elle résulte uniquement de l'inoculation directe de champignons présents dans l'environnement [2,6].

Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement dure généralement 12 à 24 mois, parfois plus selon l'étendue des lésions et la réponse thérapeutique [9,13]. La patience est essentielle car l'arrêt prématuré favorise les récidives.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, la guérison est possible dans la majorité des cas, surtout si le diagnostic est précoce et le traitement bien suivi [6,8]. Les formes localisées ont un excellent pronostic.

Quels sont les risques de récidive ?
Les récidives sont possibles, c'est pourquoi un suivi médical prolongé est nécessaire même après la disparition des lésions [2,9]. Le respect du traitement complet réduit significativement ce risque.

Cette maladie peut-elle toucher d'autres organes ?
L'atteinte reste généralement limitée à la peau et aux tissus sous-cutanés. L'extension aux organes internes est exceptionnelle [6,13].

Questions Fréquentes

La chromoblastomycose est-elle contagieuse ?

Non, cette pathologie n'est pas contagieuse de personne à personne. Elle résulte uniquement de l'inoculation directe de champignons présents dans l'environnement.

Combien de temps dure le traitement ?

Le traitement dure généralement 12 à 24 mois, parfois plus selon l'étendue des lésions et la réponse thérapeutique. La patience est essentielle car l'arrêt prématuré favorise les récidives.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Oui, la guérison est possible dans la majorité des cas, surtout si le diagnostic est précoce et le traitement bien suivi. Les formes localisées ont un excellent pronostic.

Quels sont les risques de récidive ?

Les récidives sont possibles, c'est pourquoi un suivi médical prolongé est nécessaire même après la disparition des lésions. Le respect du traitement complet réduit significativement ce risque.

Cette maladie peut-elle toucher d'autres organes ?

L'atteinte reste généralement limitée à la peau et aux tissus sous-cutanés. L'extension aux organes internes est exceptionnelle.

Sources et références

Références

  1. [1] Number of clinical trials by year, location, disease, phase - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Chromomycose - Organisation Mondiale de la SantéLien
  3. [3] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024Lien
  4. [4] The Current Landscape of Repurposed Drugs for Fungal Infections - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Chromoblastomycosis: a case series from Sumba, eastern Indonesia - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Chromoblastomycosis: a case series and literature review - 2023Lien
  7. [7] Molecular diagnosis of two major implantation mycoses: chromoblastomycosis and sporotrichosis - 2022Lien
  8. [8] A global chromoblastomycosis strategy and development of the global chromoblastomycosis working group - 2024Lien
  9. [9] Mycetoma, chromoblastomycosis and other deep fungal infections: diagnostic and treatment approach - 2022Lien
  10. [10] Chromoblastomycose à Mayotte - Médecine et Maladies Infectieuses Formation 2025Lien
  11. [11] Chromoblastomycosis: a case series from Sumba, eastern Indonesia - 2025Lien
  12. [12] Chromoblastomycosis: New perspective on adjuvant treatment with acitretin - 2023Lien
  13. [13] Molecular epidemiology and clinical‐laboratory aspects of chromoblastomycosis in Mato Grosso, Brazil - 2022Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Chromomycose (who.int)

    15 nov. 2023 — Signes et symptômes​​ Des douleurs et des démangeaisons peuvent apparaître en cas de forme modérée ou sévère de la maladie. De petites taches ...

  • Chromoblastomycose : symptômes, diagnostic et traitement (medicoverhospitals.in)

    Elle se caractérise par des lésions cutanées verruqueuses souvent défigurantes et difficiles à éradiquer. L'infection est principalement causée par des ...

  • Chromomycose (fr.wikipedia.org)

    La chromomycose, ou chromoblastomycose est une infection fongique à long terme de la peau et du tissu sous-cutané. Elle peut être causée par de nombreux types ...

  • Chromomycose ou chromoblastomycose: cas clinique ... (medecinetropicale.free.fr)

    23 avr. 2003 — Le traitement médical classique associe le 5-fluorocytosine (ANCOTIL®) à la dose de 100 à 200 mg/j et l'itraconazole (SPORANOX®) à la même dose ...

  • Chromomycose (orpha.net)

    Définition. La chromomycose est une infection fongique chronique cutanée et sous-cutanée principalement présente dans les régions tropicales et ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.