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Carcinosarcome : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

Carcinosarcome

Le carcinosarcome est une tumeur maligne rare qui combine deux types de cellules cancéreuses : carcinomateuses et sarcomateuses. Cette pathologie complexe touche principalement l'utérus, mais peut affecter d'autres organes. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée et précoce. Les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Carcinosarcome : Définition et Vue d'Ensemble

Le carcinosarcome représente une tumeur maligne particulièrement complexe. En effet, cette pathologie associe deux composantes distinctes : un carcinome et un sarcome au sein de la même masse tumorale [1,12]. Cette dualité rend le diagnostic et le traitement particulièrement délicats.

Concrètement, vous devez comprendre que cette tumeur présente à la fois des cellules épithéliales malignes (carcinome) et des cellules mésenchymateuses malignes (sarcome). Cette combinaison explique pourquoi les carcinosarcomes sont considérés comme des tumeurs de haut grade avec un potentiel métastatique élevé [13].

D'ailleurs, la localisation la plus fréquente reste l'utérus, représentant environ 80% des cas. Mais cette pathologie peut également toucher les ovaires, les voies biliaires, ou plus rarement d'autres organes [4,5]. L'important à retenir : chaque localisation présente ses propres spécificités diagnostiques et thérapeutiques.

Bon à savoir : le terme "tumeur mixte maligne" est parfois utilisé comme synonyme. Cette appellation souligne la nature hétérogène de ces néoplasies qui défient souvent les classifications oncologiques traditionnelles [6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les carcinosarcomes représentent une pathologie rare avec une incidence estimée à 0,5 à 1 cas pour 100 000 femmes par an en France. Cette rareté explique pourquoi de nombreux professionnels de santé n'en rencontrent qu'exceptionnellement au cours de leur carrière [13].

L'âge médian au diagnostic se situe autour de 65-70 ans, avec une prédominance féminine marquée pour les formes gynécologiques. Cependant, les carcinosarcomes extra-gynécologiques peuvent toucher les hommes, notamment au niveau des voies biliaires ou pulmonaires [4,11].

En Europe, les données épidémiologiques montrent des variations selon les pays. L'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent des incidences similaires à la France, tandis que les pays nordiques semblent présenter des taux légèrement inférieurs. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris [1,3].

Concernant l'évolution temporelle, on observe une stabilité de l'incidence sur les dix dernières années. Néanmoins, l'amélioration des techniques diagnostiques permet une meilleure identification de ces tumeurs, particulièrement grâce aux progrès de l'immunohistochimie et de la biologie moléculaire [2,3].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les mécanismes exacts conduisant au développement d'un carcinosarcome restent partiellement élucidés. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, particulièrement pour les formes utérines [13].

L'exposition aux œstrogènes constitue un facteur de risque majeur. Cela inclut l'hormonothérapie substitutive prolongée, l'obésité (qui augmente la production d'œstrogènes), et certains traitements comme le tamoxifène utilisé dans le cancer du sein. Ces situations créent un environnement hormonal favorable au développement tumoral [1,12].

D'ailleurs, l'âge avancé représente un facteur de risque non modifiable. La plupart des patientes sont ménopausées depuis plusieurs années au moment du diagnostic. Cette observation suggère un rôle des modifications hormonales liées au vieillissement [5,13].

Mais attention, certains facteurs génétiques semblent également impliqués. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, connues pour leur rôle dans les cancers du sein et de l'ovaire, pourraient également prédisposer aux carcinosarcomes ovariens. Cette découverte récente ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques [2,3].

Il faut savoir que l'exposition à certains agents chimiques ou radiations ionisantes pourrait également jouer un rôle, bien que les preuves restent limitées. Les antécédents de radiothérapie pelvienne constituent un facteur de risque documenté pour les carcinosarcomes utérins [6,7].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du carcinosarcome varient considérablement selon la localisation de la tumeur. Pour les formes utérines, les plus fréquentes, certains signes doivent vous alerter [13].

Les saignements vaginaux anormaux constituent le symptôme le plus fréquent, touchant plus de 80% des patientes. Ces saignements peuvent survenir après la ménopause ou être inhabituellement abondants chez les femmes non ménopausées. Il est normal de s'inquiéter face à de tels symptômes, et il ne faut pas hésiter à consulter rapidement [6,12].

D'autres signes peuvent accompagner ces saignements : douleurs pelviennes, sensation de pesanteur, augmentation du volume abdominal. Certaines patientes décrivent également des pertes vaginales malodorantes ou purulentes, témoignant parfois d'une nécrose tumorale [5,7].

Concrètement, les carcinosarcomes extra-utérins présentent des symptômes spécifiques à leur localisation. Au niveau des voies biliaires, vous pourriez observer un ictère (jaunisse), des douleurs abdominales hautes, ou une perte de poids inexpliquée [4,11]. Pour les formes ovariennes, les symptômes ressemblent à ceux des autres cancers ovariens : ballonnements, troubles digestifs, fatigue [5].

L'important à retenir : ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer d'autres pathologies plus fréquentes. Néanmoins, leur persistance ou leur association doit conduire à une consultation médicale sans délai.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de carcinosarcome nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste généralement en un examen clinique approfondi, suivi d'examens d'imagerie adaptés à la localisation suspectée [13].

Pour les formes utérines, l'échographie pelvienne constitue l'examen de première intention. Elle permet d'évaluer l'épaisseur de l'endomètre et de détecter d'éventuelles masses. Cependant, l'aspect échographique n'est pas spécifique et peut évoquer d'autres pathologies [6,12].

L'IRM pelvienne apporte des informations cruciales sur l'extension locale de la tumeur. Cet examen permet d'évaluer l'invasion du myomètre, l'atteinte du col utérin, et la présence d'adénopathies. Ces données sont essentielles pour planifier la stratégie thérapeutique [7,13].

Mais le diagnostic de certitude repose sur l'analyse histologique. La biopsie d'endomètre peut être réalisée en consultation, mais elle n'est positive que dans 60-70% des cas. En cas de négativité, un curetage ou une hystéroscopie avec biopsies dirigées s'avère nécessaire [5,6].

D'ailleurs, l'immunohistochimie joue un rôle déterminant dans la confirmation diagnostique. Elle permet de caractériser les deux composantes tumorales et d'éliminer d'autres diagnostics différentiels. Les marqueurs utilisés incluent les cytokératines pour le composant carcinomateux et la vimentine pour le composant sarcomateux [1,2].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du carcinosarcome repose sur une approche multimodale combinant chirurgie, chimiothérapie et parfois radiothérapie. Chaque traitement doit être adapté au stade de la maladie et à l'état général du patient [13].

La chirurgie constitue le pilier du traitement lorsqu'elle est possible. Pour les carcinosarcomes utérins, l'hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale représente le standard. L'exploration chirurgicale permet également de réaliser un staging complet avec curage ganglionnaire et biopsies péritonéales [6,12].

Concernant la chimiothérapie, les protocoles associent généralement carboplatine et paclitaxel. Cette combinaison a démontré son efficacité tant en situation adjuvante qu'en cas de maladie métastatique. La durée habituelle du traitement est de 6 cycles, administrés toutes les 3 semaines [1,3].

La radiothérapie peut être proposée en complément, particulièrement en cas de facteurs de risque de récidive locale. Elle peut être externe ou par curiethérapie vaginale selon les situations. Cette approche permet de réduire significativement le risque de récidive pelvienne [7,13].

Il faut savoir que la prise en charge doit être discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Cette approche collégiale garantit une stratégie thérapeutique optimale en tenant compte de tous les paramètres individuels [5,12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des carcinosarcomes avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les inhibiteurs de PARP représentent l'une des avancées les plus significatives [1,2].

Les résultats positifs de Repare Therapeutics avec le lunresertib, un inhibiteur de PARP1/2, ouvrent de nouvelles perspectives. Cette molécule a montré une efficacité particulière chez les patientes présentant des déficiences en réparation de l'ADN, notamment les mutations BRCA [2,3].

D'ailleurs, les essais cliniques récents en oncologie gynécologique révèlent des approches innovantes. L'immunothérapie, longtemps considérée comme peu efficace dans ces tumeurs, montre des résultats encourageants en association avec la chimiothérapie conventionnelle [1,3].

Concrètement, les thérapies ciblées dirigées contre les voies de signalisation spécifiques aux carcinosarcomes sont en développement. Les inhibiteurs de mTOR et les anti-angiogéniques font l'objet d'études cliniques prometteuses [2,3].

Bon à savoir : la médecine personnalisée prend une place croissante. L'analyse moléculaire des tumeurs permet d'identifier des cibles thérapeutiques spécifiques et d'adapter les traitements en conséquence. Cette approche représente l'avenir de la prise en charge des carcinosarcomes [1,2].

Vivre au Quotidien avec Carcinosarcome

Recevoir un diagnostic de carcinosarcome bouleverse profondément la vie quotidienne. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse face à cette annonce. Ces émotions font partie intégrante du processus d'adaptation à la maladie [12].

L'organisation pratique devient essentielle. Les traitements nécessitent souvent des hospitalisations répétées et des consultations fréquentes. Il est important d'anticiper ces contraintes et de s'organiser en conséquence, notamment sur le plan professionnel et familial [13].

La fatigue représente l'un des symptômes les plus invalidants. Elle peut être liée à la maladie elle-même ou aux traitements. N'hésitez pas à adapter votre rythme de vie et à accepter l'aide de vos proches. Le repos n'est pas un signe de faiblesse mais une nécessité thérapeutique [6,7].

D'ailleurs, le soutien psychologique s'avère souvent bénéfique. De nombreux centres proposent un accompagnement par des psycho-oncologues spécialisés. Ces professionnels vous aideront à traverser cette épreuve et à retrouver un équilibre de vie [5,12].

Concrètement, maintenir une activité physique adaptée peut améliorer votre qualité de vie. Même une marche quotidienne de quelques minutes peut avoir des bénéfices significatifs sur votre moral et votre forme physique. Parlez-en avec votre équipe soignante pour définir ce qui vous convient le mieux.

Les Complications Possibles

Les carcinosarcomes peuvent entraîner diverses complications, liées soit à l'évolution naturelle de la maladie, soit aux traitements administrés. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les gérer [13].

Les métastases représentent la complication la plus redoutée. Elles peuvent survenir par voie lymphatique, hématogène ou par dissémination péritonéale. Les sites les plus fréquemment atteints incluent les poumons, le foie, les os et le péritoine [7,12].

Concernant les complications liées aux traitements, la chimiothérapie peut provoquer une neutropénie (baisse des globules blancs), exposant à un risque infectieux accru. Une surveillance hématologique régulière est donc indispensable [1,3].

La chirurgie, bien que généralement bien tolérée, peut occasionner des complications spécifiques. Les troubles de la cicatrisation, les infections post-opératoires ou les complications thromboemboliques nécessitent une surveillance attentive [6,13].

D'ailleurs, certaines patientes développent un lymphœdème des membres inférieurs après curage ganglionnaire. Cette complication, bien que bénigne, peut altérer significativement la qualité de vie. Une kinésithérapie spécialisée permet généralement d'améliorer les symptômes [5,7].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des carcinosarcomes dépend de nombreux facteurs, notamment le stade au diagnostic, la localisation tumorale et la réponse aux traitements. Il faut savoir que ces tumeurs ont généralement un pronostic plus réservé que les carcinomes classiques [13].

Pour les carcinosarcomes utérins diagnostiqués à un stade précoce (limités à l'utérus), la survie à 5 ans avoisine 50-60%. Ce taux chute malheureusement à 15-20% en cas de maladie métastatique au diagnostic [6,12].

Plusieurs facteurs pronostiques ont été identifiés. L'âge au diagnostic, la taille tumorale, l'invasion du myomètre et l'atteinte ganglionnaire influencent significativement l'évolution. La nature du composant sarcomateux (homologue ou hétérologue) joue également un rôle [5,7].

Cependant, il est important de garder à l'esprit que chaque situation est unique. Les statistiques ne reflètent pas forcément votre cas particulier. Les progrès thérapeutiques récents, notamment les thérapies ciblées, permettent d'espérer une amélioration de ces chiffres dans les années à venir [1,2].

Rassurez-vous, de nombreuses patientes vivent plusieurs années avec une bonne qualité de vie après le diagnostic. L'essentiel est de maintenir un suivi régulier et de rester en contact étroit avec votre équipe médicale [3,13].

Peut-on Prévenir Carcinosarcome ?

La prévention primaire des carcinosarcomes reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire le risque, particulièrement pour les formes gynécologiques [13].

Le contrôle de l'exposition aux œstrogènes constitue un axe préventif important. Cela inclut la limitation de l'hormonothérapie substitutive aux cas strictement nécessaires et à la durée minimale efficace. Discutez avec votre médecin des alternatives non hormonales pour traiter les symptômes de la ménopause [12].

Maintenir un poids corporel normal représente également une mesure préventive. L'obésité augmente la production d'œstrogènes par le tissu adipeux, créant un environnement hormonal favorable au développement tumoral. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulière sont donc recommandées [1,13].

Pour les femmes porteuses de mutations BRCA, une surveillance gynécologique renforcée peut être proposée. Certaines peuvent même bénéficier d'une chirurgie prophylactique après discussion multidisciplinaire [2,3].

D'ailleurs, la prévention secondaire par dépistage reste difficile en raison de la rareté de ces tumeurs. Cependant, toute anomalie gynécologique, particulièrement après la ménopause, doit conduire à une consultation rapide [5,6].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des carcinosarcomes. Ces guidelines évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques [13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge en centre spécialisé pour tous les carcinosarcomes. Cette recommandation vise à garantir une expertise optimale dans le diagnostic et le traitement de ces tumeurs rares [12].

Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité d'une confirmation histologique avec immunohistochimie. L'analyse moléculaire est de plus en plus recommandée pour identifier d'éventuelles cibles thérapeutiques [1,2].

Pour le traitement, les guidelines internationales convergent vers une approche multimodale. La chirurgie reste le traitement de référence quand elle est possible, suivie d'une chimiothérapie adjuvante dans la plupart des cas [3,6].

D'ailleurs, les recommandations 2024-2025 intègrent progressivement les nouvelles thérapies. Les inhibiteurs de PARP sont désormais mentionnés comme option thérapeutique pour certaines patientes sélectionnées [1,2].

Il est important de noter que ces recommandations évoluent rapidement. Votre équipe médicale se tient informée des dernières actualités pour vous proposer la prise en charge la plus adaptée [3,13].

Ressources et Associations de Patients

Face au diagnostic de carcinosarcome, vous n'êtes pas seul. Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner tout au long de votre parcours de soins [12].

L'Institut National du Cancer (INCa) propose de nombreuses ressources documentaires et un service d'information téléphonique gratuit. Leurs conseillers peuvent répondre à vos questions et vous orienter vers les structures adaptées [13].

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau de comités départementaux offrant soutien psychologique, aide sociale et information. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement ce que vous traversez [12].

Pour les carcinosarcomes gynécologiques, l'association IMAGYN se spécialise dans les cancers gynécologiques rares. Elle propose des informations spécialisées et met en relation les patientes confrontées à des situations similaires [13].

D'ailleurs, les réseaux sociaux hébergent des groupes de soutien dédiés. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées [5,7].

N'oubliez pas que votre équipe soignante reste votre interlocuteur privilégié. Les assistantes sociales hospitalières peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers les ressources locales disponibles.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un carcinosarcome nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre quotidien. Voici nos recommandations basées sur l'expérience de nombreux patients [12].

Tenez un carnet de suivi détaillé. Notez vos symptômes, vos questions pour les consultations, et les effets secondaires des traitements. Cette documentation aidera votre équipe médicale à adapter au mieux votre prise en charge [13].

Préparez soigneusement vos consultations. Listez vos questions à l'avance et n'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche. Quatre oreilles valent mieux que deux, surtout quand les informations sont complexes [6,7].

Concernant l'alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Pendant la chimiothérapie, adaptez vos repas selon votre tolérance. Les nausées peuvent être atténuées par des repas fractionnés et l'éviction de certains aliments [5,12].

Organisez votre environnement domestique pour limiter les efforts. Placez les objets usuels à portée de main, aménagez votre chambre au rez-de-chaussée si nécessaire. Ces petits détails font une grande différence au quotidien [13].

Enfin, maintenez autant que possible vos activités sociales et vos loisirs. Ils constituent un excellent moyen de préserver votre moral et de garder le contact avec la vie "normale". Adaptez simplement l'intensité selon votre forme du moment.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que ce soit dans le cadre du diagnostic initial ou du suivi après traitement. Il est essentiel de connaître ces signaux d'alarme [13].

Pour le diagnostic initial, consultez sans délai en cas de saignements vaginaux anormaux, particulièrement après la ménopause. Même des saignements minimes peuvent révéler une pathologie sous-jacente importante [12].

Les douleurs pelviennes persistantes, l'augmentation du volume abdominal, ou des pertes vaginales malodorantes constituent également des motifs de consultation urgente. N'attendez pas que ces symptômes s'aggravent [6,7].

Pendant le traitement, surveillez attentivement votre température. Toute fièvre supérieure à 38°C doit conduire à une consultation en urgence, car elle peut témoigner d'une infection grave liée à la chimiothérapie [1,3].

Après traitement, le suivi régulier est crucial. Respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés, même si vous vous sentez bien. La détection précoce d'une éventuelle récidive améliore considérablement les chances de succès thérapeutique [5,13].

D'ailleurs, n'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un retard de prise en charge. Votre équipe préfère être sollicitée inutilement plutôt que de passer à côté d'un problème important.

Questions Fréquentes

Le carcinosarcome est-il héréditaire ?
La plupart des carcinosarcomes sont sporadiques, mais certaines formes peuvent être associées à des mutations génétiques héréditaires, notamment BRCA1 et BRCA2. Un conseil génétique peut être proposé dans certaines situations [2,3].

Peut-on avoir des enfants après un carcinosarcome utérin ?
Le traitement standard implique généralement une hystérectomie, rendant impossible une grossesse naturelle. Pour les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité, des approches conservatrices peuvent exceptionnellement être discutées en RCP [6,13].

Les carcinosarcomes récidivent-ils souvent ?
Le risque de récidive dépend du stade initial et de la réponse au traitement. Environ 30-40% des patientes traitées pour un carcinosarcome localisé développent une récidive dans les 2-3 ans [7,12].

Existe-t-il des essais cliniques pour cette pathologie ?
Oui, plusieurs essais cliniques évaluent de nouvelles thérapies, notamment les inhibiteurs de PARP et l'immunothérapie. Votre oncologue peut vous informer sur les essais disponibles [1,2].

Comment gérer la fatigue liée aux traitements ?
La fatigue est normale et peut persister plusieurs mois après la fin des traitements. Une activité physique adaptée, un sommeil de qualité et une alimentation équilibrée peuvent aider à la réduire [5,13].

Questions Fréquentes

Le carcinosarcome est-il héréditaire ?

La plupart des carcinosarcomes sont sporadiques, mais certaines formes peuvent être associées à des mutations génétiques héréditaires, notamment BRCA1 et BRCA2. Un conseil génétique peut être proposé dans certaines situations.

Peut-on avoir des enfants après un carcinosarcome utérin ?

Le traitement standard implique généralement une hystérectomie, rendant impossible une grossesse naturelle. Pour les femmes jeunes désirant préserver leur fertilité, des approches conservatrices peuvent exceptionnellement être discutées en RCP.

Les carcinosarcomes récidivent-ils souvent ?

Le risque de récidive dépend du stade initial et de la réponse au traitement. Environ 30-40% des patientes traitées pour un carcinosarcome localisé développent une récidive dans les 2-3 ans.

Existe-t-il des essais cliniques pour cette pathologie ?

Oui, plusieurs essais cliniques évaluent de nouvelles thérapies, notamment les inhibiteurs de PARP et l'immunothérapie. Votre oncologue peut vous informer sur les essais disponibles.

Comment gérer la fatigue liée aux traitements ?

La fatigue est normale et peut persister plusieurs mois après la fin des traitements. Une activité physique adaptée, un sommeil de qualité et une alimentation équilibrée peuvent aider à la réduire.

Sources et références

Références

  1. [1] Advances in Uterine Serous Carcinoma and Carcinosarcoma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Repare Therapeutics Announces Positive Results - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Gynecologic oncology in 2024: breakthrough trials - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Carcinosarcome de la voie biliaire principale: à propos d'un cas - 2024Lien
  5. [5] Carcinosarcome ovarien: à propos d'un cas - 2024Lien
  6. [6] Diagnostic rétrospectif d'un Carcinosarcome utérin à propos d'un casLien
  7. [7] Une métastase méningée d'un carcinosarcome utérin bifocal révélée par la TEP/TDM au 18 FDG - 2024Lien
  8. [11] Carcinosarcomas of the common bile duct: a case report - 2024Lien
  9. [12] Carcinosarcome : symptômes, causes et traitementLien
  10. [13] Les carcinosarcomes ovariens ou utérinsLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Carcinosarcome : symptômes, causes et traitement (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic définitif du carcinosarcome est établi par biopsie et examen microscopique du tissu tumoral. Les pathologistes recherchent la présence de ...

  • Les carcinosarcomes ovariens ou utérins (imagyn.org)

    Le traitement repose sur une chirurgie extensive suivie de chimiothérapie, avec un pronostic souvent défavorable. Les carcinosarcomes gynécologiques, sont des ...

  • Carcinosarcomes gynécologiques : revue générale et ... (sciencedirect.com)

    de JB Guy · 2014 · Cité 4 fois — Le diagnostic est parfois difficile avec un carcinosarcome du corps utérin envahissant le col. Le plus souvent, la tumeur se présent par des métrorragies ou ...

  • Carcinosarcome ovarien (CSO) (ovaire-rare.org)

    Le carcinosarcome est une tumeur agressive, la médiane de survie est à 7 à 27 mois pour les carcinosarcomes ovariens et à 8 à 26 mois pour les carcinosarcomes ...

  • Symptômes et diagnostic des sarcomes (curie.fr)

    Un sarcome osseux se manifeste par un hématome persistant ou une « bosse » de plus en plus importante au niveau d'un os. A cela s'ajoutent des douleurs osseuses ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.