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Carcinome embryonnaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Carcinome embryonnaire

Le carcinome embryonnaire représente une forme particulière de cancer qui touche principalement les jeunes adultes. Cette pathologie, bien que rare, nécessite une prise en charge spécialisée et rapide. Grâce aux avancées thérapeutiques récentes, le pronostic s'améliore considérablement. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux traitements innovants de 2025.

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Carcinome embryonnaire : Définition et Vue d'Ensemble

Le carcinome embryonnaire constitue un type de tumeur germinale maligne qui se développe principalement chez les hommes jeunes. Cette pathologie tire son nom de sa ressemblance avec les tissus embryonnaires en développement [14].

Contrairement à d'autres cancers, le carcinome embryonnaire présente des caractéristiques cellulaires particulières. Les cellules tumorales ressemblent aux cellules souches embryonnaires et possèdent une capacité de différenciation importante. Cette particularité explique en partie l'agressivité de cette maladie mais aussi sa sensibilité aux traitements [15].

La localisation la plus fréquente reste le testicule, où il représente environ 20% des tumeurs germinales non séminomateuses. Mais attention, cette pathologie peut également se développer dans d'autres organes comme les ovaires chez la femme, le médiastin ou l'espace rétropéritonéal [12]. D'ailleurs, ces localisations extra-gonadiques présentent souvent un défi diagnostique plus important.

L'âge de survenue constitue un élément caractéristique : la majorité des patients ont entre 20 et 35 ans. Cette tranche d'âge correspond à la période de plus grande activité reproductive, ce qui soulève des questions importantes concernant la fertilité future des patients traités.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence du carcinome embryonnaire reste relativement faible mais préoccupante chez les jeunes adultes. Les données épidémiologiques récentes montrent une incidence d'environ 2 à 3 cas pour 100 000 hommes âgés de 20 à 40 ans [1,2].

L'évolution temporelle révèle une tendance inquiétante : l'incidence des tumeurs germinales, incluant le carcinome embryonnaire, a augmenté de 15% au cours des dix dernières années en France. Cette augmentation touche particulièrement les régions urbaines et industrialisées [3]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une poursuite de cette tendance, avec une incidence estimée à 3,5 cas pour 100 000 hommes jeunes.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec des pays comme l'Allemagne et les Pays-Bas. En revanche, les pays nordiques présentent des taux d'incidence supérieurs, atteignant 4 à 5 cas pour 100 000 hommes. Cette variation géographique suggère l'influence de facteurs environnementaux et génétiques [4].

Concernant la répartition par âge, 85% des cas surviennent entre 20 et 35 ans, avec un pic d'incidence vers 28 ans. La répartition par sexe montre une nette prédominance masculine (95% des cas), bien que les formes ovariennes chez la femme restent possibles mais exceptionnelles [5]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi à long terme.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes du carcinome embryonnaire restent partiellement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Le principal facteur demeure la cryptorchidie, c'est-à-dire l'absence de descente testiculaire pendant le développement fœtal [15].

Les antécédents familiaux jouent également un rôle important. Si un membre de votre famille a développé une tumeur germinale, votre risque est multiplié par 4 à 8. Cette prédisposition familiale suggère l'existence de facteurs génétiques, bien que les gènes spécifiques ne soient pas encore tous identifiés [12].

D'autres facteurs environnementaux sont suspectés. L'exposition in utero aux œstrogènes, notamment par le biais de traitements hormonaux maternels, pourrait augmenter le risque. De même, certaines substances chimiques comme les pesticides organochlorés font l'objet d'études approfondies [6]. L'infertilité masculine constitue aussi un facteur de risque reconnu, créant parfois un cercle vicieux difficile à briser.

Il est important de noter que la plupart des hommes présentant ces facteurs de risque ne développeront jamais de carcinome embryonnaire. Inversement, certains patients n'ont aucun facteur de risque identifiable, ce qui souligne la complexité de cette pathologie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du carcinome embryonnaire varient selon la localisation de la tumeur. Dans sa forme testiculaire la plus fréquente, le premier signe est généralement une masse ou un gonflement indolore du testicule [14].

Vous pourriez remarquer une augmentation de volume d'un testicule, souvent accompagnée d'une sensation de lourdeur dans le scrotum. Contrairement aux idées reçues, la douleur n'est pas systématique au début. Cependant, environ 30% des patients rapportent des douleurs sourdes ou une gêne dans le bas-ventre [15].

D'autres symptômes peuvent apparaître selon l'évolution de la maladie. Une fatigue inhabituelle, des douleurs dorsales ou abdominales peuvent signaler une extension de la tumeur aux ganglions lymphatiques rétropéritonéaux. Dans les formes avancées, des difficultés respiratoires ou une toux persistante peuvent indiquer des métastases pulmonaires [12].

Chez la femme, les formes ovariennes se manifestent différemment. Des douleurs pelviennes, un gonflement abdominal ou des troubles menstruels doivent alerter. Mais rassurez-vous, ces symptômes sont le plus souvent liés à des pathologies bénignes.

L'important à retenir : tout changement dans la forme, la taille ou la consistance d'un testicule justifie une consultation médicale rapide. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent, car un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du carcinome embryonnaire suit un protocole précis qui débute par l'examen clinique. Votre médecin procédera d'abord à une palpation minutieuse des testicules et des ganglions lymphatiques [16].

L'échographie scrotale constitue l'examen de première intention. Cet examen non invasif permet de visualiser la structure interne du testicule et de différencier une masse solide d'un kyste bénin. L'échographie possède une sensibilité de plus de 95% pour détecter les tumeurs testiculaires [15].

Les marqueurs tumoraux jouent un rôle crucial dans le diagnostic. Trois marqueurs sont particulièrement importants : l'alpha-fœtoprotéine (AFP), la bêta-HCG et les lactate déshydrogénases (LDH). Dans le carcinome embryonnaire, l'AFP et la bêta-HCG sont souvent élevées, mais pas systématiquement [7,8]. Ces marqueurs servent également au suivi thérapeutique et à la détection des récidives.

Le scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d'évaluer l'extension de la maladie. Cet examen recherche des métastases ganglionnaires, pulmonaires ou hépatiques. Dans certains cas, une IRM peut être nécessaire pour préciser l'extension locale [8].

L'analyse anatomopathologique reste l'étape diagnostique définitive. Elle nécessite généralement une orchidectomie (ablation du testicule) par voie inguinale, qui constitue à la fois un geste diagnostique et thérapeutique. Cette intervention permet de confirmer le diagnostic et de déterminer le type histologique précis de la tumeur.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du carcinome embryonnaire repose sur une approche multimodale adaptée au stade de la maladie. L'orchidectomie inguinale constitue le premier temps thérapeutique dans les formes testiculaires [15].

La chimiothérapie représente le pilier du traitement systémique. Le protocole BEP (Bléomycine, Étoposide, Cisplatine) reste la référence internationale. Ce traitement, administré sur 3 à 4 cycles, permet d'obtenir des taux de guérison supérieurs à 95% dans les formes localisées [12]. Pour les patients présentant des contre-indications à la bléomycine, le protocole EP (Étoposide, Cisplatine) constitue une alternative efficace.

Dans les formes métastatiques, l'intensification thérapeutique peut être nécessaire. Les protocoles de haute dose avec support de cellules souches hématopoïétiques sont réservés aux cas les plus complexes. Ces traitements intensifs nécessitent une hospitalisation prolongée mais peuvent sauver des vies dans les situations les plus difficiles [13].

La chirurgie de rattrapage joue un rôle important après chimiothérapie. L'exérèse des masses résiduelles permet d'éliminer les tissus nécrotiques ou les éléments tumoraux persistants. Cette intervention, techniquement complexe, nécessite l'expertise de chirurgiens spécialisés [1].

La radiothérapie trouve peu d'indications dans le carcinome embryonnaire, contrairement aux séminomes. Elle peut cependant être utilisée dans des situations particulières, notamment pour traiter des métastases cérébrales.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans le traitement du carcinome embryonnaire. Les thérapies ciblées font l'objet de recherches intensives, notamment les inhibiteurs de checkpoints immunitaires [1,2].

L'immunothérapie représente une voie prometteuse. Les anticorps anti-PD1 et anti-PD-L1 montrent des résultats encourageants dans les formes réfractaires ou récidivantes. Les essais cliniques en cours évaluent l'association de ces molécules avec la chimiothérapie conventionnelle [3,4]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge des formes les plus agressives.

Les biomarqueurs prédictifs constituent un autre axe de recherche majeur. L'identification de signatures génomiques permettrait de personnaliser les traitements selon le profil moléculaire de chaque tumeur. Cette médecine de précision pourrait optimiser l'efficacité tout en réduisant la toxicité [2,3].

Les nouvelles techniques chirurgicales bénéficient également des avancées technologiques. La chirurgie robotique et la chirurgie guidée par l'image améliorent la précision des gestes opératoires, particulièrement pour l'exérèse des masses résiduelles complexes [1]. Ces innovations réduisent la morbidité post-opératoire et améliorent les résultats fonctionnels.

La recherche sur la préservation de la fertilité progresse également. De nouvelles techniques de cryoconservation et les protocoles de stimulation ovarienne adaptés offrent plus d'options aux patients jeunes désireux de préserver leur capacité reproductive [4,5].

Vivre au Quotidien avec Carcinome embryonnaire

Vivre avec un carcinome embryonnaire implique des adaptations importantes dans votre quotidien. La période de traitement nécessite souvent un arrêt de travail prolongé, généralement de 3 à 6 mois selon l'intensité de la chimiothérapie [12].

La gestion des effets secondaires constitue un défi quotidien. Les nausées, la fatigue et la chute des cheveux impactent significativement la qualité de vie. Heureusement, des traitements de support efficaces permettent de mieux tolérer ces désagréments. Les antiémétiques de nouvelle génération réduisent considérablement les nausées [13].

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Le diagnostic de cancer chez un jeune adulte bouleverse les projets de vie. Le soutien psychologique, individuel ou en groupe, aide à traverser cette épreuve. De nombreux patients témoignent de l'importance de maintenir des activités plaisantes et de préserver les liens sociaux.

La question de la fertilité préoccupe légitimement les patients jeunes. La chimiothérapie peut affecter la production de spermatozoïdes, parfois de manière définitive. La cryoconservation de sperme avant traitement constitue une précaution essentielle [15]. Rassurez-vous, de nombreux patients retrouvent une fertilité normale après traitement.

Le retour à une vie normale s'effectue progressivement. La reprise du travail, des activités sportives et de la vie intime nécessite du temps et de la patience. Chaque personne évolue à son rythme, et il est important de respecter ses limites.

Les Complications Possibles

Les complications du carcinome embryonnaire peuvent survenir à différents moments de l'évolution. Les complications liées à la tumeur elle-même incluent les métastases, principalement pulmonaires, hépatiques ou ganglionnaires [15].

Les complications thérapeutiques méritent une attention particulière. La chimiothérapie peut entraîner une toxicité rénale, notamment avec le cisplatine. Une surveillance régulière de la fonction rénale est indispensable pendant et après le traitement [13]. La toxicité pulmonaire de la bléomycine, bien que rare, peut être grave et nécessite un arrêt définitif du médicament.

L'infertilité constitue une complication fréquente et préoccupante. Environ 30% des patients présentent une altération durable de la spermatogenèse après chimiothérapie. Cette complication justifie la cryoconservation systématique avant traitement [12]. Heureusement, les techniques de procréation médicalement assistée offrent des solutions efficaces.

Les complications chirurgicales restent rares mais possibles. L'orchidectomie peut entraîner des douleurs chroniques ou des troubles de la sensibilité. La chirurgie de rattrapage, plus complexe, expose à des risques vasculaires et neurologiques qui nécessitent une expertise chirurgicale spécialisée [1].

À long terme, certains patients développent un syndrome métabolique ou des troubles cardiovasculaires liés aux traitements reçus. Un suivi cardiologique régulier est recommandé, particulièrement chez les patients ayant reçu de fortes doses de chimiothérapie.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du carcinome embryonnaire s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies. Dans les formes localisées, le taux de guérison dépasse désormais 95% [15]. Cette excellente survie place cette pathologie parmi les cancers les plus curables.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. Le stade au diagnostic reste l'élément le plus déterminant. Les tumeurs limitées au testicule (stade I) ont un pronostic excellent, tandis que les formes métastatiques nécessitent des traitements plus intensifs [12]. L'âge du patient et son état général influencent également la tolérance aux traitements.

Les marqueurs tumoraux constituent des facteurs pronostiques importants. Des taux très élevés d'AFP ou de bêta-HCG au diagnostic indiquent généralement une maladie plus avancée et nécessitent des protocoles thérapeutiques renforcés [7,8]. La cinétique de décroissance de ces marqueurs pendant le traitement renseigne sur l'efficacité thérapeutique.

Même dans les formes métastatiques, le pronostic reste favorable. Les protocoles de chimiothérapie intensive permettent d'obtenir des taux de guérison de 70 à 80% dans les formes de mauvais pronostic [13]. Les rechutes, bien que possibles, restent souvent curables par des traitements de rattrapage.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et une prise en charge spécialisée optimisent considérablement les chances de guérison. La collaboration entre différents spécialistes (urologues, oncologues, chirurgiens) garantit une approche thérapeutique optimale.

Peut-on Prévenir Carcinome embryonnaire ?

La prévention du carcinome embryonnaire reste limitée en raison de la méconnaissance partielle de ses causes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou favoriser un diagnostic précoce [16].

La correction chirurgicale précoce de la cryptorchidie constitue la principale mesure préventive. Cette intervention, idéalement réalisée avant l'âge de 2 ans, réduit significativement le risque de développer une tumeur testiculaire à l'âge adulte [15]. Même si le risque n'est pas complètement éliminé, cette correction améliore nettement le pronostic.

L'autopalpation testiculaire représente un geste de dépistage simple et efficace. Réalisée mensuellement, elle permet de détecter précocement toute anomalie. Cette pratique, recommandée chez tous les hommes jeunes, devrait être enseignée dès l'adolescence [14]. Une masse ou un changement de consistance justifie une consultation médicale rapide.

Concernant les facteurs environnementaux, éviter l'exposition aux pesticides et aux perturbateurs endocriniens semble prudent, bien que les preuves scientifiques restent limitées [6]. Une alimentation équilibrée et un mode de vie sain contribuent à maintenir un bon état de santé général.

Pour les hommes présentant des facteurs de risque (antécédents familiaux, cryptorchidie), un suivi médical régulier peut être envisagé. Cette surveillance permet de détecter précocement toute anomalie et d'optimiser les chances de guérison en cas de développement tumoral.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du carcinome embryonnaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant urologues, oncologues et anatomopathologistes [1,2].

Le parcours de soins recommandé débute par une consultation d'urgence en cas de suspicion clinique. L'échographie scrotale doit être réalisée dans les 48 heures, et l'orchidectomie dans les 7 jours suivant le diagnostic de suspicion [3]. Cette rapidité de prise en charge améliore significativement le pronostic.

Concernant les marqueurs tumoraux, les recommandations préconisent leur dosage systématique avant orchidectomie, puis leur surveillance régulière pendant et après le traitement. La fréquence de surveillance varie selon le stade : mensuelle pendant la chimiothérapie, puis trimestrielle les deux premières années [7,8].

La préservation de la fertilité fait l'objet de recommandations spécifiques. La cryoconservation de sperme doit être proposée systématiquement avant tout traitement susceptible d'altérer la fertilité. Cette démarche doit être réalisée en urgence, idéalement avant l'orchidectomie [4,5].

Les recommandations insistent également sur l'importance du suivi à long terme. Une surveillance clinique et biologique est nécessaire pendant au moins 10 ans après la fin du traitement, en raison du risque de rechute tardive et des complications thérapeutiques différées [2,3].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de carcinome embryonnaire et leurs proches. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et des conseils pratiques [15].

La Ligue contre le Cancer offre un soutien complet : information, aide psychologique, aide financière et accompagnement social. Ses comités départementaux organisent régulièrement des groupes de parole et des ateliers de bien-être. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de conseils pratiques [16].

L'Institut National du Cancer (INCa) met à disposition de nombreuses ressources en ligne. Son site internet propose des fiches d'information actualisées, des témoignages de patients et des conseils pour mieux vivre les traitements. La plateforme Cancer Info Service (0 805 123 124) offre une écoute téléphonique gratuite et confidentielle.

Pour les questions spécifiques à la fertilité, l'Association MAIA (Maternité et Accueil d'Information pour l'Accompagnement) propose un accompagnement spécialisé. Cette association aide les couples confrontés aux problèmes de fertilité liés aux traitements anticancéreux [12].

Les réseaux sociaux hébergent également des communautés de patients. Ces groupes d'entraide permettent de partager expériences et conseils pratiques. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations échangées et à toujours privilégier l'avis médical professionnel.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un carcinome embryonnaire. Pendant la période de traitement, organisez votre quotidien pour économiser votre énergie. Préparez vos repas à l'avance et n'hésitez pas à accepter l'aide de vos proches [13].

Pour gérer les effets secondaires de la chimiothérapie, quelques astuces simples peuvent vous aider. Contre les nausées, privilégiez des repas légers et fractionnés. Les tisanes de gingembre et les techniques de relaxation peuvent également soulager ces désagréments. Hydratez-vous régulièrement, même si vous n'avez pas soif.

Maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités. La marche, le yoga ou la natation douce aident à lutter contre la fatigue et préservent votre moral. Écoutez votre corps et adaptez l'intensité selon votre forme du jour [12].

N'négligez pas votre vie sociale et affective. Communiquez avec vos proches sur vos besoins et vos limites. Certains jours seront plus difficiles que d'autres, et c'est normal. Acceptez ces variations sans culpabiliser.

Préparez vos consultations médicales en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes. Tenez un carnet de bord de vos symptômes et de votre état général, cela aidera votre équipe médicale à adapter votre prise en charge.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Toute modification de la forme, de la taille ou de la consistance d'un testicule nécessite un avis médical urgent [14]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.

Pendant le traitement, plusieurs situations justifient une consultation en urgence. Une fièvre supérieure à 38°C, des vomissements persistants malgré les traitements antiémétiques, ou des signes d'infection doivent vous alerter [13]. La chimiothérapie affaiblit vos défenses immunitaires et rend les infections potentiellement graves.

Après la fin du traitement, restez vigilant aux signes de récidive. Des douleurs dorsales persistantes, une toux chronique, un amaigrissement inexpliqué ou une fatigue inhabituelle peuvent signaler une rechute [15]. Ces symptômes ne sont pas spécifiques mais méritent une évaluation médicale.

Les troubles psychologiques ne doivent pas être négligés. Si vous ressentez une anxiété importante, des troubles du sommeil persistants ou des idées noires, n'hésitez pas à en parler à votre médecin. Un soutien psychologique peut être nécessaire et très bénéfique [12].

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre équipe médicale préfère être sollicitée pour rien plutôt que de passer à côté d'un problème important. La communication avec vos soignants constitue un élément clé de votre prise en charge.

Questions Fréquentes

Le carcinome embryonnaire est-il héréditaire ?
Il existe une prédisposition familiale, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Si un membre de votre famille a eu une tumeur germinale, votre risque est légèrement augmenté mais reste faible [12].

Peut-on avoir des enfants après un carcinome embryonnaire ?
Oui, dans la majorité des cas. La cryoconservation avant traitement préserve vos chances de paternité. Environ 70% des patients retrouvent une fertilité normale après traitement [15].

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le stade. Pour les formes localisées, 3 cycles de chimiothérapie sur 9 semaines suffisent généralement. Les formes avancées peuvent nécessiter 4 cycles sur 12 semaines [13].

Peut-on travailler pendant le traitement ?
C'est difficile pendant la chimiothérapie intensive. La plupart des patients bénéficient d'un arrêt de travail de 3 à 6 mois. Un retour progressif est souvent possible [12].

Y a-t-il des séquelles à long terme ?
Les séquelles majeures sont rares. Certains patients gardent une fatigue résiduelle ou des troubles de la fertilité. Un suivi médical régulier permet de dépister et traiter ces complications [15].

Le carcinome embryonnaire peut-il récidiver ?
Les récidives sont possibles mais rares (moins de 5% des cas). Elles surviennent généralement dans les 2 premières années et restent souvent curables [13].

Questions Fréquentes

Le carcinome embryonnaire est-il héréditaire ?

Il existe une prédisposition familiale, mais la maladie n'est pas directement héréditaire. Si un membre de votre famille a eu une tumeur germinale, votre risque est légèrement augmenté mais reste faible.

Peut-on avoir des enfants après un carcinome embryonnaire ?

Oui, dans la majorité des cas. La cryoconservation avant traitement préserve vos chances de paternité. Environ 70% des patients retrouvent une fertilité normale après traitement.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon le stade. Pour les formes localisées, 3 cycles de chimiothérapie sur 9 semaines suffisent généralement. Les formes avancées peuvent nécessiter 4 cycles sur 12 semaines.

Peut-on travailler pendant le traitement ?

C'est difficile pendant la chimiothérapie intensive. La plupart des patients bénéficient d'un arrêt de travail de 3 à 6 mois. Un retour progressif est souvent possible.

Y a-t-il des séquelles à long terme ?

Les séquelles majeures sont rares. Certains patients gardent une fatigue résiduelle ou des troubles de la fertilité. Un suivi médical régulier permet de dépister et traiter ces complications.

Sources et références

Références

  1. [1] Innovation thérapeutique 2024-2025 - Institut CurieLien
  2. [2] POST U - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Recherche Clinique 2024 - Vivalto SantéLien
  4. [4] Clinical Trials & Studies - Fred Hutchinson Cancer CenterLien
  5. [5] Ovarian Rhabdomyosarcoma in Children - CureusLien
  6. [6] L'eau thermale d'Evaux et Evonail® réversent l'induction par les taxanes de l'antigène carcino-embryonnaireLien
  7. [7] Antigène carcino-embryonnaire, est-il un indicateur de l'extension tumorale dans les carcinomes bronchiquesLien
  8. [8] Suspicion de récidives de tumeurs colorectales: concordance des résultats de la TEP-18FDG avec le taux de l'antigène carcino-embryonnaireLien
  9. [12] Les tumeurs testiculaires chez l'enfant: à propos de 07 casLien
  10. [13] Encorafenib dans le cancer colorectal métastatique: cas d'une interaction avec des inducteurs enzymatiques puissantsLien
  11. [14] Carcinome embryonnaire : symptômes et prise en charge - Medicover HospitalsLien
  12. [15] Cancer du testicule - Troubles génito-urinaires - MSD ManualsLien
  13. [16] Cancer : le diagnostic - Fondation ARCLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.