Carcinome Adénosquameux : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le carcinome adénosquameux représente une forme particulière de cancer qui combine deux types cellulaires distincts. Cette pathologie rare touche principalement certains organes comme le col de l'utérus, les poumons ou le pancréas. Bien que complexe, elle bénéficie aujourd'hui d'avancées thérapeutiques prometteuses, notamment avec l'arrivée de nouveaux traitements en 2024-2025.

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Carcinome adénosquameux : Définition et Vue d'Ensemble
Le carcinome adénosquameux est une tumeur maligne qui présente une particularité unique : elle associe deux composantes histologiques distinctes. D'un côté, on retrouve des cellules adénocarcinomateuses (glandulaires), de l'autre des cellules épidermoïdes (squameuses) [13,14].
Cette dualité cellulaire rend cette pathologie particulièrement complexe à diagnostiquer et à traiter. En fait, chaque composante peut réagir différemment aux traitements, ce qui nécessite une approche thérapeutique adaptée [5,6].
Le carcinome adénosquameux peut se développer dans plusieurs organes. Les localisations les plus fréquentes incluent le col de l'utérus, les poumons, le pancréas, et plus rarement d'autres sites comme le pénis ou le sein [9,11,12]. Chaque localisation présente ses propres caractéristiques cliniques et pronostiques.
Bon à savoir : cette pathologie représente généralement moins de 5% de l'ensemble des cancers dans chaque organe concerné. Mais attention, sa rareté ne doit pas faire oublier son potentiel agressif, souvent supérieur aux formes classiques de cancer [8,10].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent des informations cruciales sur cette pathologie. En France, le carcinome adénosquameux du col utérin représente environ 3 à 5% de tous les cancers cervicaux, soit approximativement 150 à 200 nouveaux cas par an [1,7].
Pour le carcinome adénosquameux pulmonaire, les chiffres sont encore plus restreints. Cette forme représente moins de 2% des cancers du poumon, avec une incidence estimée à 800-1000 cas annuels en France [8,10]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, avec une légère prédominance féminine pour les formes cervicales.
D'ailleurs, une étude récente menée à Kinshasa sur 1280 cancers du col utérin a montré que les formes adénosquameuses représentaient 4,2% des cas, confirmant la rareté relative de cette pathologie [7]. Ces données africaines sont particulièrement intéressantes car elles reflètent une population différente de celle des pays développés.
Au niveau pancréatique, la situation est encore plus rare. Le carcinome adénosquameux pancréatique ne représente que 1 à 4% de tous les cancers pancréatiques, soit environ 200 à 300 cas par an en France [5,6]. Cette rareté explique en partie pourquoi les données épidémiologiques restent limitées.
L'évolution temporelle montre une stabilité relative de l'incidence sur les dix dernières années. Cependant, l'amélioration des techniques diagnostiques pourrait révéler une sous-estimation historique de ces pathologies [1,15].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du carcinome adénosquameux varient considérablement selon la localisation. Pour les formes cervicales, l'infection par le papillomavirus humain (HPV) reste le facteur de risque principal, particulièrement les types 16 et 18 [7,13].
Concernant les formes pulmonaires, le tabagisme constitue le facteur de risque majeur. En effet, plus de 85% des patients présentent un antécédent tabagique significatif [8,10]. L'exposition professionnelle à certains carcinogènes (amiante, radon, hydrocarbures aromatiques) augmente également le risque.
Pour le carcinome adénosquameux pancréatique, plusieurs facteurs ont été identifiés. Le diabète de type 2, la pancréatite chronique, et certaines prédispositions génétiques semblent jouer un rôle [5,6]. L'âge avancé (plus de 60 ans) et le sexe masculin sont également des facteurs de risque reconnus.
Il est important de noter que certains facteurs environnementaux peuvent influencer le développement de cette pathologie. L'exposition à des radiations ionisantes, certains traitements hormonaux prolongés, ou encore des infections chroniques spécifiques peuvent contribuer au processus oncogénique [13,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du carcinome adénosquameux dépendent étroitement de sa localisation. Malheureusement, cette pathologie reste souvent silencieuse dans ses phases précoces, ce qui retarde fréquemment le diagnostic [13,14].
Pour les formes cervicales, vous pourriez observer des saignements vaginaux anormaux, particulièrement après les rapports sexuels ou entre les règles. Des pertes vaginales malodorantes, des douleurs pelviennes persistantes, ou des troubles urinaires peuvent également alerter [7,13].
Les carcinomes adénosquameux pulmonaires se manifestent généralement par une toux persistante, des expectorations parfois sanglantes, un essoufflement progressif, et des douleurs thoraciques. Une perte de poids inexpliquée et une fatigue importante complètent souvent le tableau clinique [8,10].
Concernant les formes pancréatiques, les symptômes sont particulièrement insidieux. Des douleurs abdominales profondes irradiant vers le dos, un ictère (jaunisse), une perte de poids rapide, et des troubles digestifs doivent faire suspecter cette pathologie [5,6]. D'ailleurs, ces symptômes apparaissent souvent tardivement, ce qui explique le pronostic souvent réservé.
Il faut savoir que certains symptômes généraux peuvent accompagner toutes les formes : fatigue chronique, perte d'appétit, fièvre inexpliquée, et altération de l'état général. Ces signes, bien que non spécifiques, ne doivent jamais être négligés [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du carcinome adénosquameux nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, suivi d'examens d'imagerie adaptés à la localisation suspectée [13,14].
Pour les formes cervicales, le frottis cervico-vaginal reste l'examen de dépistage de référence. En cas d'anomalie, une colposcopie avec biopsies dirigées sera réalisée. L'analyse histopathologique permettra de confirmer la nature adénosquameuse de la lésion [7].
Les carcinomes pulmonaires nécessitent une approche différente. Un scanner thoracique haute résolution constitue l'examen de première intention. La bronchoscopie avec biopsies ou la ponction transthoracique permettront d'obtenir du matériel histologique pour le diagnostic définitif [8,10].
Pour les formes pancréatiques, l'imagerie en coupes (scanner ou IRM) révèle généralement une masse tissulaire. L'échoendoscopie avec ponction-biopsie à l'aiguille fine reste la technique de référence pour obtenir un diagnostic histologique [5,6]. Cette procédure, bien que délicate, est indispensable pour confirmer la nature adénosquameuse.
L'analyse anatomopathologique constitue l'étape cruciale du diagnostic. Elle doit mettre en évidence les deux composantes cellulaires (glandulaire et épidermoïde) pour confirmer le diagnostic de carcinome adénosquameux [9,11]. Des techniques d'immunohistochimie spécialisées sont souvent nécessaires pour caractériser précisément chaque composante.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du carcinome adénosquameux repose sur une approche multimodale adaptée à chaque localisation. La chirurgie reste souvent le traitement de référence lorsqu'elle est techniquement réalisable [13,14,15].
Pour les formes cervicales, le traitement varie selon le stade. Les lésions précoces peuvent bénéficier d'une conisation ou d'une hystérectomie. Les stades plus avancés nécessitent une radiochimiothérapie concomitante, associant radiothérapie externe et curiethérapie [7,12].
Les carcinomes pulmonaires adénosquameux sont traités selon les mêmes protocoles que les autres cancers pulmonaires non à petites cellules. La chirurgie (lobectomie ou pneumonectomie) est privilégiée aux stades précoces. Pour les stades avancés, la chimiothérapie associée à l'immunothérapie constitue le standard actuel [8,10].
Concernant les formes pancréatiques, la situation est plus complexe. Seuls 15 à 20% des patients sont opérables au diagnostic. La duodénopancréatectomie céphalique (intervention de Whipple) reste l'intervention de référence pour les tumeurs de la tête du pancréas [5,6]. Pour les cas non opérables, une chimiothérapie palliative est proposée.
Il est important de souligner que chaque composante du carcinome adénosquameux peut répondre différemment aux traitements. Cette particularité nécessite parfois des adaptations thérapeutiques spécifiques, discutées en réunion de concertation pluridisciplinaire [11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du carcinome adénosquameux, particulièrement pour les formes cervicales. L'association pembrolizumab plus chimiothérapie a démontré une amélioration significative de la survie globale et de la survie sans progression [2,3].
Cette innovation thérapeutique, validée par la HAS en février 2025, représente une avancée majeure pour les patientes atteintes de carcinome adénosquameux cervical métastatique [1]. Les résultats montrent une réduction de 35% du risque de décès comparativement à la chimiothérapie seule [2].
Cependant, toutes les innovations ne se révèlent pas concluantes. Une étude récente a montré que l'ajout de chimiothérapie à la radiothérapie n'améliore pas les résultats de survie dans certains sous-groupes de cancers cervicaux [4]. Ces données soulignent l'importance d'une sélection rigoureuse des patients.
En parallèle, la recherche se concentre sur de nouvelles approches thérapeutiques. Les thérapies ciblées spécifiques aux altérations moléculaires du carcinome adénosquameux font l'objet d'essais cliniques prometteurs. L'identification de biomarqueurs prédictifs pourrait permettre une personnalisation accrue des traitements [1,2,3].
D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à jouer un rôle dans l'analyse histopathologique de ces tumeurs complexes. Ces outils d'aide au diagnostic pourraient améliorer la précision de la caractérisation des deux composantes cellulaires [1].
Vivre au Quotidien avec Carcinome adénosquameux
Vivre avec un carcinome adénosquameux implique des adaptations importantes dans votre quotidien. La gestion des effets secondaires des traitements constitue souvent le défi principal [13,14].
La fatigue représente l'un des symptômes les plus fréquents et invalidants. Il est essentiel d'adapter votre rythme de vie, en privilégiant des périodes de repos régulières et en maintenant une activité physique adaptée. Même une marche de 15 minutes par jour peut faire une différence significative.
Sur le plan nutritionnel, les troubles digestifs liés aux traitements nécessitent souvent des ajustements alimentaires. Un suivi diététique spécialisé peut vous aider à maintenir un état nutritionnel optimal malgré les contraintes thérapeutiques [15].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Le diagnostic d'une pathologie rare comme le carcinome adénosquameux peut générer une anxiété importante. Un accompagnement psycho-oncologique est souvent bénéfique pour vous aider à traverser cette épreuve [13].
Concrètement, l'organisation de votre quotidien doit tenir compte des rendez-vous médicaux fréquents et des périodes de traitement. Une bonne communication avec votre équipe soignante et votre entourage facilite grandement cette adaptation.
Les Complications Possibles
Le carcinome adénosquameux peut entraîner diverses complications, liées soit à l'évolution naturelle de la pathologie, soit aux traitements administrés [13,14,15].
Les métastases représentent la complication la plus redoutée. Selon la localisation primaire, les sites métastatiques varient : ganglions lymphatiques régionaux, foie, poumons, os, ou péritoine. La détection précoce de ces métastases influence considérablement le pronostic [7,8].
Pour les formes cervicales, les complications locales incluent les fistules vésico-vaginales ou recto-vaginales, particulièrement après radiothérapie. Ces complications, bien que rares (moins de 5% des cas), peuvent altérer significativement la qualité de vie [7,12].
Les carcinomes pulmonaires peuvent se compliquer d'épanchements pleuraux, d'atélectasies, ou de syndrome cave supérieur. Ces complications nécessitent souvent une prise en charge urgente [8,10].
Concernant les formes pancréatiques, l'obstruction biliaire constitue une complication fréquente, nécessitant parfois la pose d'une prothèse biliaire. Les troubles digestifs sévères et la dénutrition compliquent souvent l'évolution [5,6].
Il est important de noter que les traitements eux-mêmes peuvent générer des complications. La chimiothérapie peut entraîner une immunosuppression, des neuropathies, ou des troubles hématologiques. La radiothérapie peut causer des réactions cutanées, des pneumopathies radiques, ou des troubles digestifs [1,2,3].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du carcinome adénosquameux varie considérablement selon plusieurs facteurs : la localisation, le stade au diagnostic, l'âge du patient, et la réponse aux traitements [13,14,15].
Pour les formes cervicales, le pronostic dépend étroitement du stade FIGO. Les stades précoces (I-IIA) présentent un taux de survie à 5 ans supérieur à 85%. Cependant, les stades avancés (III-IV) voient ce taux chuter à 30-40% [7]. L'arrivée des nouveaux traitements comme le pembrolizumab pourrait améliorer ces statistiques [1,2,3].
Les carcinomes pulmonaires adénosquameux ont généralement un pronostic similaire aux autres cancers pulmonaires non à petites cellules. La survie à 5 ans varie de 60% pour les stades I à moins de 5% pour les stades IV [8,10]. La composante histologique mixte peut parfois compliquer la réponse aux traitements ciblés.
Malheureusement, les formes pancréatiques présentent le pronostic le plus sombre. La survie médiane se situe autour de 6 à 12 mois, avec un taux de survie à 5 ans inférieur à 5% [5,6]. Cette agressivité s'explique par le diagnostic souvent tardif et la résistance aux traitements conventionnels.
Il faut savoir que ces statistiques restent des moyennes et que chaque cas est unique. Certains patients dépassent largement les pronostics initiaux, particulièrement ceux qui bénéficient des nouvelles approches thérapeutiques [1,15]. L'important est de maintenir l'espoir tout en restant réaliste.
Peut-on Prévenir Carcinome adénosquameux ?
La prévention du carcinome adénosquameux repose sur la réduction des facteurs de risque identifiés et sur le dépistage précoce [13,14].
Pour les formes cervicales, la vaccination anti-HPV constitue la mesure préventive la plus efficace. Recommandée chez les jeunes filles et garçons entre 11 et 14 ans, elle peut prévenir jusqu'à 90% des cancers du col utérin liés aux HPV 16 et 18 [7]. Le dépistage régulier par frottis cervico-vaginal reste également essentiel.
Concernant les formes pulmonaires, l'arrêt du tabac représente la mesure préventive prioritaire. Même après des années de tabagisme, l'arrêt réduit significativement le risque de développer un cancer pulmonaire [8,10]. La protection contre les expositions professionnelles (amiante, radon) est également cruciale.
Pour les formes pancréatiques, la prévention reste plus limitée. Le contrôle du diabète, la réduction de la consommation d'alcool, et le maintien d'un poids santé peuvent contribuer à diminuer le risque [5,6]. Cependant, aucune mesure préventive spécifique n'a été clairement établie.
D'ailleurs, il est important de souligner que certains facteurs de risque ne sont pas modifiables (âge, sexe, prédispositions génétiques). Dans ces cas, une surveillance médicale régulière adaptée peut permettre un diagnostic plus précoce [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du carcinome adénosquameux. La HAS a notamment validé en février 2025 l'utilisation du pembrolizumab en association avec la chimiothérapie pour les formes cervicales métastatiques [1].
Cette décision s'appuie sur des données robustes montrant une amélioration significative de la survie globale. Le rapport bénéfice-risque a été jugé favorable, malgré le coût élevé de cette innovation thérapeutique [1,2]. L'accès à ce traitement est désormais possible dans tous les centres de cancérologie français.
Concernant le dépistage, la Haute Autorité de Santé maintient ses recommandations pour le dépistage cervical. Le frottis cervico-vaginal reste recommandé tous les 3 ans chez les femmes de 25 à 65 ans, après deux frottis normaux à un an d'intervalle [7].
Pour les formes pulmonaires, les recommandations s'alignent sur celles des autres cancers pulmonaires non à petites cellules. La recherche de mutations spécifiques (EGFR, ALK, ROS1) est systématiquement recommandée pour orienter les traitements ciblés [8,10].
Les sociétés savantes insistent également sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire. Chaque cas de carcinome adénosquameux doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire pour optimiser la stratégie thérapeutique [12,15].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le carcinome adénosquameux. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique [13,14].
La Ligue contre le Cancer propose des services d'accompagnement adaptés à chaque type de cancer. Leurs comités départementaux offrent un soutien de proximité, avec des groupes de parole et des aides pratiques. Leur ligne d'écoute (0 800 940 939) est accessible gratuitement.
Pour les formes cervicales, l'association IMAGYN se spécialise dans les cancers gynécologiques rares. Elle propose des informations spécialisées et met en relation les patientes avec des experts. Leur site internet constitue une ressource documentaire précieuse.
Concernant les formes pulmonaires, l'association KBP (Karine Bréhaux Poumon) offre un accompagnement spécifique aux patients atteints de cancer du poumon. Leurs ateliers bien-être et leurs rencontres régionales facilitent les échanges entre patients.
L'Institut National du Cancer (INCa) met à disposition de nombreuses ressources en ligne. Leur portail patient propose des fiches d'information actualisées et des outils d'aide à la décision. Le service téléphonique Cancer Info (0 805 123 124) répond à toutes vos questions [15].
N'hésitez pas également à vous rapprocher des services sociaux de votre établissement de soins. Ils peuvent vous orienter vers des aides financières spécifiques et vous accompagner dans vos démarches administratives.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un carcinome adénosquameux nécessite une adaptation progressive de votre quotidien. Voici nos conseils pratiques pour mieux traverser cette épreuve [13,14,15].
Premièrement, constituez-vous un dossier médical complet. Rassemblez tous vos comptes-rendus, résultats d'examens, et prescriptions dans un classeur. Cette organisation facilitera vos consultations et évitera les répétitions d'examens. Pensez également à numériser vos documents importants.
Concernant la gestion des effets secondaires, tenez un carnet de bord quotidien. Notez votre niveau de fatigue, vos symptômes, votre appétit, et votre moral. Ces informations aideront votre équipe médicale à adapter vos traitements.
Sur le plan nutritionnel, privilégiez des repas fractionnés et riches en protéines. En cas de troubles digestifs, les compotes, les soupes, et les laitages sont souvent mieux tolérés. N'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie [15].
L'activité physique adaptée reste bénéfique, même pendant les traitements. Une marche quotidienne de 15 à 30 minutes, selon vos capacités, aide à maintenir votre forme physique et morale. Certains centres proposent des programmes d'activité physique adaptée aux patients en cours de traitement.
Enfin, n'isolez pas votre entourage. Expliquez votre pathologie à vos proches, partagez vos inquiétudes et vos besoins. Leur soutien constitue un atout précieux dans votre parcours de soins.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, que vous soyez déjà suivi pour un carcinome adénosquameux ou que vous présentiez des symptômes inquiétants [13,14].
En cas de symptômes d'alarme, une consultation en urgence s'impose. Ces symptômes incluent : fièvre élevée persistante (> 38,5°C), essoufflement important au repos, douleurs thoraciques intenses, saignements abondants, ou altération brutale de l'état général.
Pour les patientes suivies pour une forme cervicale, consultez rapidement en cas de saignements vaginaux abondants, de douleurs pelviennes intenses, de troubles urinaires nouveaux, ou de fièvre avec frissons. Ces signes peuvent révéler une complication nécessitant une prise en charge urgente [7].
Si vous êtes traité pour une forme pulmonaire, une toux avec expectorations sanglantes importantes, un essoufflement majeur, ou des douleurs thoraciques invalidantes justifient une consultation immédiate [8,10].
Concernant les formes pancréatiques, l'apparition ou l'aggravation d'un ictère, des douleurs abdominales intenses, des vomissements persistants, ou une perte de poids rapide (> 5% en un mois) nécessitent une évaluation médicale urgente [5,6].
D'une manière générale, faites confiance à votre ressenti. Si vous sentez que quelque chose ne va pas, n'hésitez pas à contacter votre équipe soignante. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication [15].
Questions Fréquentes
Le carcinome adénosquameux est-il héréditaire ?Dans la majorité des cas, le carcinome adénosquameux n'est pas héréditaire. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent augmenter le risque, particulièrement pour les formes pancréatiques [5,6]. Une consultation d'oncogénétique peut être proposée dans certains cas familiaux.
Peut-on guérir complètement d'un carcinome adénosquameux ?
La guérison est possible, particulièrement pour les formes diagnostiquées à un stade précoce. Les taux de guérison varient selon la localisation : 85% pour les formes cervicales précoces, 60% pour les formes pulmonaires de stade I [7,8]. Les nouveaux traitements améliorent progressivement ces statistiques [1,2,3].
Les traitements sont-ils les mêmes que pour les autres cancers ?
Les protocoles de traitement s'inspirent de ceux des cancers classiques de même localisation, mais peuvent nécessiter des adaptations. La double composante cellulaire du carcinome adénosquameux peut influencer la réponse aux traitements [13,14].
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie considérablement selon le stade et la localisation. Les traitements peuvent s'étaler de quelques mois à plusieurs années. Les nouveaux protocoles avec immunothérapie peuvent être poursuivis tant qu'ils restent efficaces et bien tolérés [1,2].
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, du type de traitement, et de votre activité professionnelle. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois à temps partiel. Un aménagement de poste ou un mi-temps thérapeutique peuvent être envisagés [15].
Questions Fréquentes
Le carcinome adénosquameux est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, le carcinome adénosquameux n'est pas héréditaire. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent augmenter le risque, particulièrement pour les formes pancréatiques. Une consultation d'oncogénétique peut être proposée dans certains cas familiaux.
Peut-on guérir complètement d'un carcinome adénosquameux ?
La guérison est possible, particulièrement pour les formes diagnostiquées à un stade précoce. Les taux de guérison varient selon la localisation : 85% pour les formes cervicales précoces, 60% pour les formes pulmonaires de stade I. Les nouveaux traitements améliorent progressivement ces statistiques.
Les traitements sont-ils les mêmes que pour les autres cancers ?
Les protocoles de traitement s'inspirent de ceux des cancers classiques de même localisation, mais peuvent nécessiter des adaptations. La double composante cellulaire du carcinome adénosquameux peut influencer la réponse aux traitements.
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie considérablement selon le stade et la localisation. Les traitements peuvent s'étaler de quelques mois à plusieurs années. Les nouveaux protocoles avec immunothérapie peuvent être poursuivis tant qu'ils restent efficaces et bien tolérés.
Peut-on continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, du type de traitement, et de votre activité professionnelle. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois à temps partiel. Un aménagement de poste ou un mi-temps thérapeutique peuvent être envisagés.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Décision n° 2025.0043/DC/SEM du 13 février 2025 du ... HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Pembrolizumab Plus Chemotherapy Improves OS, PFS in ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Addition of Pembrolizumab to Chemo Improves Survival in ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Adding Chemo to Radiotherapy Did Not Improve Survival ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] A Ruffat. Description clinico-pathologique et thérapeutique des cancers adénosquameux bilio-pancréatiques: cohorte rétrospective BilPaCA. 2023.Lien
- [6] IR Bouchra. CARCINOME ADENOSQUAMEUX DU PANCREAS A PROPOS D'UN CAS AVEC REVUE DE LITTERATURE. 2023.Lien
- [7] JCK Katumbayi, NP Muyulu. Caractéristiques épidémiologiques et histopathologiques de 1280 cancers du col utérin à Kinshasa. 2022.Lien
- [8] S Lantuejoul. Que faut-il connaître de la classification anatomopathologique des cancers pulmonaires?Lien
- [9] E Compérat, P Moguelet. Les carcinomes du pénis: une revue des différents types histologiques. 2022.Lien
- [10] S Lantuejoul. Que faut-il connaître de la classification anatomopathologique des cancers pulmonaires? 2023.Lien
- [11] KN LARDJANE, T MERABTI. Carcinome métaplasique du sein: à propos d'un cas. 2024.Lien
- [12] L Sauvage, V Calugaru. Radiothérapie des tumeurs rares des voies aérodigestives supérieures. 2023.Lien
- [13] Carcinome adénosquameux : causes, symptômes et soins. www.medicoverhospitals.in.Lien
- [14] Carcinome adénosquameux. www.mypathologyreport.ca.Lien
- [15] Tumeurs cancéreuses du pancréas. cancer.ca.Lien
Publications scientifiques
- Description clinico-pathologique et thérapeutique des cancers adénosquameux bilio-pancréatiques: cohorte rétrospective BilPaCA (2023)
- CARCINOME ADENOSQUAMEUX DU PANCREAS A PROPOS D'UN CAS AVEC REVUE DE LITTERATURE. (2023)[PDF]
- [HTML][HTML] Caractéristiques épidémiologiques et histopathologiques de 1280 cancers du col utérin à Kinshasa (2022)5 citations
- [PDF][PDF] Que faut-il connaître de la classification anatomopathologique des cancers pulmonaires? [PDF]
- Les carcinomes du pénis: une revue des différents types histologiques (2022)1 citations
Ressources web
- Carcinome adénosquameux : causes, symptômes et soins (medicoverhospitals.in)
Une toux persistante ou une respiration sifflante peuvent être un symptôme du carcinome adénosquameux, un type de de cancer des poumons. Une perte de poids ...
- Carcinome adénosquameux (mypathologyreport.ca)
Le carcinome adénosquameux est diagnostiqué par l'examen d'un échantillon de tissu au microscope. Cet échantillon est généralement obtenu par biopsie ou ...
- Tumeurs cancéreuses du pancréas (cancer.ca)
Il peut se manifester à tout âge. Cette tumeur peut former des masses sur la peau des jambes puis des bras, du thorax, de l'abdomen et du cuir chevelu. Le ...
- Tumeurs cancéreuses du col de l'utérus (cancer.ca)
Le carcinome adénosquameux est composé d'un mélange de cellules glandulaires et de cellules malpighiennes. Il peut affecter les femmes de tout âge. Le carcinome ...
- Cancers du poumon rares (europeanlung.org)
Le traitement du carcinome adénosquameux peut différer du traitement des types plus courants de cancer ... Les symptômes et la procédure de diagnostic pour ...

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.