Aller au contenu principal

Carcinome à Grandes Cellules : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Carcinome à grandes cellules

Le carcinome à grandes cellules représente environ 10 à 15% des cancers du poumon non à petites cellules [3,5]. Cette pathologie, moins connue que l'adénocarcinome ou le carcinome épidermoïde, nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez dans ce guide complet les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2025.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Carcinome à grandes cellules : Définition et Vue d'Ensemble

Le carcinome à grandes cellules est un type de cancer du poumon appartenant à la famille des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Il se caractérise par des cellules tumorales de grande taille, d'aspect indifférencié, qui ont perdu leurs caractéristiques normales [14,15].

Cette pathologie tire son nom de l'apparence microscopique des cellules cancéreuses. Contrairement aux autres types de cancers pulmonaires, ces cellules ne présentent pas de signes de différenciation glandulaire ou épidermoïde. Elles apparaissent comme de grandes cellules polygonales avec des noyaux volumineux et des nucléoles proéminents [8,10].

Le carcinome à grandes cellules est considéré comme un diagnostic d'exclusion. En effet, les pathologistes ne posent ce diagnostic que lorsque la tumeur ne peut être classée dans les autres catégories de cancers pulmonaires. Cette particularité explique pourquoi il représente une proportion relativement faible des cancers du poumon [16].

Il existe plusieurs sous-types de cette pathologie, notamment le carcinome neuroendocrine à grandes cellules, qui présente des caractéristiques particulières et un comportement plus agressif [8,10]. Cette variante nécessite une approche thérapeutique spécifique et fait l'objet de recherches intensives.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le carcinome à grandes cellules représente environ 10 à 15% de l'ensemble des cancers du poumon, soit approximativement 5 000 à 7 500 nouveaux cas par an [3,5]. Cette incidence reste relativement stable depuis une décennie, contrairement à d'autres types de cancers pulmonaires qui montrent des variations plus marquées.

L'âge médian au diagnostic se situe autour de 65 ans, avec une prédominance masculine historique qui tend à s'équilibrer. En effet, l'évolution des habitudes tabagiques chez les femmes depuis les années 1970 se reflète aujourd'hui dans l'épidémiologie de cette pathologie [13,16]. Les données du Santé Publique France montrent une augmentation de 15% de l'incidence chez les femmes de 50 à 70 ans sur la période 2015-2023.

Au niveau international, les taux d'incidence varient considérablement selon les régions. Les pays développés présentent généralement des taux plus élevés, corrélés à l'exposition historique au tabac et aux polluants industriels [5,13]. Cependant, certains pays émergents connaissent une augmentation rapide de l'incidence, liée à l'urbanisation et à l'exposition à la pollution atmosphérique.

Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence dans les pays occidentaux, mais une augmentation dans les régions en développement économique rapide [3,5]. Cette évolution souligne l'importance des politiques de prévention primaire à l'échelle mondiale.

Les Causes et Facteurs de Risque

Le tabagisme demeure le principal facteur de risque du carcinome à grandes cellules, impliqué dans plus de 85% des cas [15,16]. La relation dose-effet est particulièrement marquée : le risque augmente proportionnellement au nombre de paquets-années et à la durée d'exposition. Mais il faut savoir que même un tabagisme modéré peut déclencher cette pathologie chez certaines personnes génétiquement prédisposées.

L'exposition professionnelle à certains carcinogènes constitue le deuxième facteur de risque majeur. L'amiante, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le chrome hexavalent et les poussières de silice sont particulièrement incriminés [13,16]. Les travailleurs du bâtiment, de la métallurgie et de l'industrie chimique présentent un risque accru, même en l'absence de tabagisme.

La pollution atmosphérique joue un rôle croissant dans le développement de cette pathologie. Les particules fines PM2.5 et les oxydes d'azote, particulièrement concentrés dans les zones urbaines, augmentent significativement le risque [5,13]. Cette exposition environnementale explique en partie l'augmentation de l'incidence chez les non-fumeurs, notamment dans les grandes métropoles.

D'autres facteurs contribuent au développement de la maladie : l'exposition au radon domestique, les antécédents familiaux de cancer pulmonaire, et certaines pathologies pulmonaires chroniques comme la BPCO [15,16]. L'âge avancé et le sexe masculin restent également des facteurs de risque non modifiables, bien que l'écart entre les sexes tende à se réduire.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes du carcinome à grandes cellules sont souvent discrets et non spécifiques, ce qui peut retarder le diagnostic. La toux persistante constitue le symptôme le plus fréquent, présente chez environ 75% des patients au moment du diagnostic [14,16]. Cette toux peut être sèche ou productive, et s'aggrave progressivement sur plusieurs semaines ou mois.

L'essoufflement (dyspnée) apparaît généralement de façon progressive, d'abord à l'effort puis au repos dans les stades avancés. Beaucoup de patients attribuent initialement ce symptôme au vieillissement ou au manque d'exercice, ce qui peut retarder la consultation médicale [15,16]. Il est important de consulter si l'essoufflement s'aggrave rapidement ou s'accompagne d'autres signes.

Les douleurs thoraciques touchent environ 50% des patients et peuvent revêtir différentes caractéristiques. Elles peuvent être sourdes et continues, ou au contraire aiguës et lancinantes, particulièrement lors de la respiration profonde [14,15]. Ces douleurs résultent souvent de l'envahissement de la plèvre ou des structures thoraciques adjacentes.

D'autres symptômes peuvent révéler la maladie : l'expectoration sanglante (hémoptysie), la perte de poids inexpliquée, la fatigue persistante, ou encore les infections respiratoires à répétition [16]. Certains patients présentent également des signes généraux comme la fièvre, les sueurs nocturnes ou la perte d'appétit, témoignant de l'évolution de la pathologie.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du carcinome à grandes cellules nécessite une approche méthodique et pluridisciplinaire. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, suivi d'une radiographie thoracique qui peut révéler une masse pulmonaire, un épanchement pleural ou des adénopathies médiastinales [14,16].

Le scanner thoracique avec injection de produit de contraste constitue l'examen de référence pour l'évaluation initiale. Il permet de préciser la taille, la localisation et l'extension de la tumeur, ainsi que l'état des ganglions lymphatiques et la présence éventuelle de métastases pulmonaires controlatérales [15,16]. Cet examen guide également la stratégie de prélèvement tissulaire.

La confirmation diagnostique repose obligatoirement sur l'analyse histopathologique d'un échantillon tumoral. Plusieurs techniques de prélèvement sont disponibles : la fibroscopie bronchique avec biopsies, la ponction transthoracique sous scanner, ou parfois la thoracoscopie [14,15]. Le choix de la technique dépend de la localisation de la tumeur et de l'état général du patient.

L'analyse anatomopathologique moderne inclut systématiquement des techniques d'immunohistochimie et de biologie moléculaire. Ces examens permettent de confirmer le diagnostic de carcinome à grandes cellules par exclusion des autres types histologiques, et de rechercher des mutations génétiques spécifiques qui pourraient orienter vers des thérapies ciblées [8,10]. Cette approche personnalisée représente un enjeu majeur de la prise en charge actuelle.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge du carcinome à grandes cellules repose sur une approche multimodale adaptée au stade de la maladie et à l'état général du patient. La chirurgie reste le traitement de référence pour les tumeurs localisées et résécables, avec des taux de survie à 5 ans pouvant atteindre 60 à 70% pour les stades précoces [3,13].

Les techniques chirurgicales ont considérablement évolué ces dernières années. La chirurgie thoracoscopique (VATS) permet désormais de réaliser des résections pulmonaires majeures avec une morbidité réduite par rapport à la thoracotomie classique [1,3]. Cette approche mini-invasive favorise une récupération plus rapide et une meilleure qualité de vie post-opératoire.

La chimiothérapie occupe une place centrale dans le traitement des stades avancés. Les protocoles actuels associent généralement un sel de platine (cisplatine ou carboplatine) à un agent de troisième génération comme le paclitaxel, la gemcitabine ou la vinorelbine [13,15]. Ces associations permettent d'obtenir des taux de réponse de 20 à 30% avec une amélioration significative de la survie.

L'immunothérapie représente une révolution thérapeutique majeure pour cette pathologie. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, notamment les anti-PD-1 et anti-PD-L1, ont démontré leur efficacité en première ligne ou en traitement de maintenance [3,5]. Ces traitements permettent d'obtenir des réponses durables chez certains patients, transformant le pronostic de cette maladie autrefois considérée comme incurable au stade métastatique.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du carcinome à grandes cellules avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les thérapies ciblées de nouvelle génération montrent des résultats encourageants, notamment les inhibiteurs de tyrosine kinase de quatrième génération qui ciblent des mutations spécifiques [1,4,5].

Les conjugués anticorps-médicament (ADC) représentent une innovation majeure de 2024. Ces molécules permettent de délivrer sélectivement des agents cytotoxiques aux cellules tumorales, réduisant ainsi la toxicité systémique tout en améliorant l'efficacité [1,4]. Plusieurs essais cliniques de phase III sont en cours pour évaluer leur place dans l'arsenal thérapeutique.

L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic et le suivi de cette pathologie. Les algorithmes de deep learning permettent désormais d'analyser les images scanner avec une précision supérieure à l'œil humain, facilitant la détection précoce et le suivi de l'évolution tumorale [1,5]. Cette technologie commence à être déployée dans les centres de référence français.

La médecine personnalisée atteint un niveau de sophistication inédit en 2025. Le séquençage tumoral complet permet d'identifier des cibles thérapeutiques spécifiques pour chaque patient, ouvrant la voie à des traitements sur mesure [4,5]. Cette approche individualisée transforme progressivement la prise en charge de cette pathologie complexe.

Vivre au Quotidien avec Carcinome à grandes cellules

Recevoir un diagnostic de carcinome à grandes cellules bouleverse profondément la vie quotidienne, mais de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation du rythme de vie constitue souvent la première étape : il est normal de ressentir une fatigue plus importante et d'avoir besoin de plus de repos qu'auparavant [14,15].

La gestion des effets secondaires des traitements nécessite une approche proactive. Les nausées liées à la chimiothérapie peuvent être efficacement contrôlées par des médicaments antiémétiques prescrits de façon préventive. De même, la fatigue peut être atténuée par une activité physique adaptée, même légère, comme la marche quotidienne [15,16].

Le soutien psychologique joue un rôle crucial dans l'adaptation à la maladie. Beaucoup de patients bénéficient d'un accompagnement par un psycho-oncologue, qui les aide à gérer l'anxiété et les émotions liées au diagnostic. Les groupes de parole avec d'autres patients permettent également de partager les expériences et de rompre l'isolement [14,16].

L'organisation pratique du quotidien doit être repensée en fonction des contraintes thérapeutiques. Il est important d'anticiper les périodes de traitement intensif et de s'entourer d'un réseau de soutien familial et amical. Certains patients trouvent également un réconfort dans des activités créatives ou spirituelles qui donnent du sens à cette épreuve [15].

Les Complications Possibles

Le carcinome à grandes cellules peut entraîner diverses complications, liées soit à l'évolution naturelle de la tumeur, soit aux traitements administrés. Les métastases représentent la complication la plus redoutée, touchant préférentiellement le foie, les os, le cerveau et les glandes surrénales [13,16]. Leur dépistage précoce par imagerie permet d'adapter rapidement la stratégie thérapeutique.

Les complications respiratoires sont fréquentes et peuvent mettre en jeu le pronostic vital. L'obstruction bronchique par la tumeur peut provoquer une pneumonie d'aval ou un collapsus pulmonaire. L'épanchement pleural malin, présent chez environ 30% des patients, nécessite souvent des ponctions répétées ou la pose d'un drain pleural [15,16].

Les syndromes paranéoplasiques touchent environ 10 à 15% des patients atteints de carcinome à grandes cellules. Ces manifestations résultent de la sécrétion de substances biologiquement actives par la tumeur. Le syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH) est le plus fréquent, provoquant une hyponatrémie parfois sévère [8,14].

Les complications liées aux traitements nécessitent une surveillance attentive. La chimiothérapie peut entraîner une neutropénie fébrile, des neuropathies périphériques ou une toxicité rénale. L'immunothérapie, bien que généralement mieux tolérée, peut provoquer des effets auto-immuns touchant différents organes [3,5]. Une prise en charge précoce de ces complications améliore significativement la qualité de vie des patients.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du carcinome à grandes cellules dépend essentiellement du stade au moment du diagnostic et de l'état général du patient. Pour les tumeurs localisées (stades I et II), la survie à 5 ans après résection chirurgicale complète varie entre 60 et 80% selon les séries [3,13]. Ces résultats encourageants soulignent l'importance du diagnostic précoce.

Malheureusement, environ 60% des patients présentent une maladie localement avancée ou métastatique au moment du diagnostic. Dans ces situations, la survie médiane se situe entre 12 et 18 mois avec les traitements conventionnels [13,15]. Cependant, l'arrivée de l'immunothérapie a considérablement amélioré ces perspectives pour certains patients.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic de façon significative. L'âge jeune, un bon état général (performance status), l'absence de comorbidités et un taux d'albumine normal sont associés à une meilleure survie [14,16]. À l'inverse, la présence de métastases multiples, une perte de poids importante ou des marqueurs inflammatoires élevés assombrissent le pronostic.

Il est important de souligner que ces statistiques reflètent des moyennes et ne prédisent pas l'évolution individuelle. Chaque patient est unique, et les nouveaux traitements permettent d'observer des réponses exceptionnelles chez certaines personnes [3,5]. L'espoir est donc toujours permis, d'autant que la recherche progresse rapidement dans ce domaine.

Peut-on Prévenir Carcinome à grandes cellules ?

La prévention du carcinome à grandes cellules repose principalement sur la réduction des facteurs de risque modifiables. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace, réduisant le risque de 50% après 10 ans de sevrage et de 90% après 20 ans [15,16]. Il n'est jamais trop tard pour arrêter, même après des décennies de tabagisme.

La protection contre les expositions professionnelles représente un enjeu majeur de santé publique. Le respect strict des mesures de protection individuelle (masques, ventilation) et collective (substitution des produits dangereux) dans les secteurs à risque permet de réduire significativement l'incidence [13,16]. Les entreprises ont une responsabilité importante dans la mise en place de ces mesures préventives.

La réduction de l'exposition à la pollution atmosphérique constitue un défi collectif. À l'échelle individuelle, éviter les zones de forte circulation aux heures de pointe, utiliser des purificateurs d'air domestiques et privilégier les transports en commun peuvent limiter l'exposition [5,13]. Les politiques publiques de réduction des émissions polluantes jouent également un rôle crucial.

Le dépistage précoce chez les personnes à haut risque fait l'objet de recherches intensives. Le scanner thoracique faible dose chez les gros fumeurs de plus de 50 ans permet de détecter des tumeurs à un stade précoce, améliorant significativement le pronostic [14,15]. Cette approche commence à être mise en place dans certains centres spécialisés français.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge du carcinome à grandes cellules. Ces guidelines préconisent une approche multidisciplinaire impliquant pneumologues, oncologues, chirurgiens thoraciques et radiothérapeutes dès le diagnostic [1,3]. Cette coordination optimise les chances de succès thérapeutique.

L'Institut National du Cancer (INCa) recommande la réalisation systématique d'analyses moléculaires sur les échantillons tumoraux. Cette approche permet d'identifier les patients éligibles aux thérapies ciblées et d'optimiser la stratégie thérapeutique [4,5]. Le délai de rendu des résultats ne doit pas excéder 15 jours ouvrables selon les recommandations.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire et du dépistage chez les populations à risque. Les campagnes de sensibilisation aux dangers du tabac et des expositions professionnelles doivent être renforcées, particulièrement auprès des jeunes [13,15]. Le dépistage par scanner faible dose est recommandé chez les fumeurs de plus de 50 ans avec un tabagisme supérieur à 30 paquets-années.

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a validé plusieurs protocoles thérapeutiques innovants pour 2025. L'accès précoce à certaines molécules prometteuses est facilité par des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) [1,4]. Cette démarche permet aux patients français de bénéficier rapidement des dernières avancées thérapeutiques.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de carcinome à grandes cellules et leurs proches. La Ligue contre le Cancer propose un soutien psychologique, des aides financières et des groupes de parole dans ses 103 comités départementaux [14,15]. Ses bénévoles, souvent d'anciens patients, offrent un accompagnement personnalisé tout au long du parcours de soins.

L'association "De l'Air !" se spécialise dans l'accompagnement des patients atteints de cancers pulmonaires. Elle organise des rencontres régionales, des ateliers d'information et des séjours de répit pour les patients et leurs aidants [15,16]. Son site internet propose également de nombreuses ressources pratiques et des témoignages inspirants.

La Fondation ARC finance la recherche contre le cancer et propose des informations scientifiques vulgarisées sur les dernières avancées thérapeutiques. Ses brochures explicatives sur les différents types de cancers pulmonaires constituent une ressource précieuse pour les patients et leurs familles [14]. Elle organise également des conférences grand public avec des experts reconnus.

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux cancers pulmonaires. Ces programmes incluent des séances d'information sur la maladie, des ateliers de gestion du stress et des conseils nutritionnels adaptés [15,16]. La participation à ces programmes améliore significativement la qualité de vie des patients.

Nos Conseils Pratiques

Face au diagnostic de carcinome à grandes cellules, il est essentiel de bien s'entourer et de s'organiser. Constituez une équipe médicale de confiance incluant votre médecin traitant, votre oncologue et les autres spécialistes impliqués. N'hésitez pas à demander un second avis si vous en ressentez le besoin, c'est votre droit le plus strict [14,15].

Tenez un carnet de bord détaillé de votre parcours de soins. Notez-y vos symptômes, les effets secondaires des traitements, vos questions pour les consultations et les réponses obtenues. Cette démarche vous aidera à mieux communiquer avec vos médecins et à suivre l'évolution de votre état [15,16]. Certaines applications mobiles peuvent faciliter cette tâche.

Maintenez une activité physique adaptée à vos capacités, même légère. La marche quotidienne, le yoga doux ou la natation peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie et réduire la fatigue liée aux traitements [16]. Demandez conseil à votre équipe médicale pour adapter l'intensité de l'exercice à votre situation.

N'oubliez pas de prendre soin de votre santé mentale. Cette épreuve est difficile à traverser seul, et il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse. Un soutien psychologique professionnel peut vous aider à mieux gérer ces émotions et à retrouver un équilibre [14,15]. Certains patients trouvent également du réconfort dans la méditation ou les pratiques spirituelles.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale rapide. Une toux persistante depuis plus de trois semaines, surtout si elle s'accompagne d'expectorations sanglantes, nécessite un avis médical sans délai [14,16]. De même, un essoufflement inhabituel qui s'aggrave progressivement doit faire l'objet d'une évaluation médicale.

Les douleurs thoraciques persistantes, particulièrement si elles s'intensifient lors de la respiration profonde ou de la toux, constituent un motif de consultation urgent. Ces douleurs peuvent témoigner d'une atteinte pleurale ou d'une extension de la tumeur aux structures adjacentes [15,16]. Il ne faut pas les attribuer systématiquement à des causes bénignes.

Une perte de poids inexpliquée de plus de 5% du poids corporel en quelques mois, accompagnée d'une fatigue inhabituelle et persistante, doit également alerter. Ces signes généraux peuvent révéler l'évolution d'une pathologie sous-jacente [14,15]. Une consultation médicale permettra d'en déterminer la cause et d'orienter les investigations si nécessaire.

Pour les patients déjà diagnostiqués, certains signes nécessitent une consultation en urgence : fièvre élevée persistante, difficultés respiratoires importantes, douleurs intenses non soulagées par les antalgiques habituels, ou troubles neurologiques nouveaux [15,16]. Ces symptômes peuvent témoigner de complications nécessitant une prise en charge immédiate.

Questions Fréquentes

Le carcinome à grandes cellules peut-il toucher les non-fumeurs ?
Oui, bien que le tabagisme soit le principal facteur de risque, environ 10 à 15% des cas surviennent chez des non-fumeurs. L'exposition à la pollution atmosphérique, au radon, à l'amiante ou des facteurs génétiques peuvent être en cause [15,16].

Quelle est la différence avec les autres cancers du poumon ?
Le carcinome à grandes cellules se distingue par l'aspect microscopique de ses cellules, qui sont grandes et indifférenciées. Il appartient à la famille des cancers non à petites cellules mais présente des caractéristiques spécifiques qui influencent le traitement [8,14].

Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?
Oui, la France bénéficie d'un accès rapide aux innovations thérapeutiques grâce aux autorisations temporaires d'utilisation (ATU) et aux essais cliniques. L'immunothérapie et les thérapies ciblées sont disponibles dans les centres spécialisés [1,4].

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
La guérison est possible, particulièrement pour les tumeurs diagnostiquées à un stade précoce et traitées chirurgicalement. Même aux stades avancés, les nouveaux traitements permettent d'obtenir des rémissions prolongées chez certains patients [3,5].

Comment gérer l'anxiété liée au diagnostic ?
Il est normal de ressentir de l'anxiété face à ce diagnostic. Un soutien psychologique professionnel, la participation à des groupes de parole et des techniques de relaxation peuvent considérablement aider. N'hésitez pas à en parler à votre équipe médicale [14,15].

Questions Fréquentes

Le carcinome à grandes cellules peut-il toucher les non-fumeurs ?

Oui, bien que le tabagisme soit le principal facteur de risque, environ 10 à 15% des cas surviennent chez des non-fumeurs. L'exposition à la pollution atmosphérique, au radon, à l'amiante ou des facteurs génétiques peuvent être en cause.

Quelle est la différence avec les autres cancers du poumon ?

Le carcinome à grandes cellules se distingue par l'aspect microscopique de ses cellules, qui sont grandes et indifférenciées. Il appartient à la famille des cancers non à petites cellules mais présente des caractéristiques spécifiques qui influencent le traitement.

Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?

Oui, la France bénéficie d'un accès rapide aux innovations thérapeutiques grâce aux autorisations temporaires d'utilisation (ATU) et aux essais cliniques. L'immunothérapie et les thérapies ciblées sont disponibles dans les centres spécialisés.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

La guérison est possible, particulièrement pour les tumeurs diagnostiquées à un stade précoce et traitées chirurgicalement. Même aux stades avancés, les nouveaux traitements permettent d'obtenir des rémissions prolongées chez certains patients.

Comment gérer l'anxiété liée au diagnostic ?

Il est normal de ressentir de l'anxiété face à ce diagnostic. Un soutien psychologique professionnel, la participation à des groupes de parole et des techniques de relaxation peuvent considérablement aider. N'hésitez pas à en parler à votre équipe médicale.

Sources et références

Références

  1. [1] Comment améliorer la prise en charge du cancer du - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [3] Non-Small Cell Lung Cancer Treatment (PDQ®) - NCBI. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [4] Clinical characteristics and treatment management of .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [5] NSCLC: Current Evidence on Its Pathogenesis, Integrated .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [8] Néoplasies neuro-endocrines broncho-pulmonaires primitives: tumeurs carcinoïdes et carcinomes neuro-endocrines à grandes cellules. 2022.Lien
  6. [10] Carcinomes neuroendocrines à grandes cellules (CNEGC): actualités 2024. 2024.Lien
  7. [13] Facteurs pronostiques des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules de stade III. 2022.Lien
  8. [14] Cancer à grandes cellules indifférenciées. www.deuxiemeavis.fr.Lien
  9. [15] Tumeurs cancéreuses du poumon. cancer.ca.Lien
  10. [16] Cancer du poumon - Troubles pulmonaires et des voies .... www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.