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Aménorrhée : Causes, Symptômes et Traitements - Guide Complet 2025

Aménorrhée

L'aménorrhée, ou absence de règles, touche de nombreuses femmes à différents moments de leur vie. Cette pathologie gynécologique peut avoir des causes variées, allant de facteurs hormonaux naturels à des troubles plus complexes nécessitant une prise en charge médicale. Comprendre les mécanismes, reconnaître les symptômes et connaître les options thérapeutiques disponibles en 2025 vous permettra d'aborder cette situation avec sérénité et de prendre les bonnes décisions pour votre santé.

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Aménorrhée : Définition et Vue d'Ensemble

L'aménorrhée désigne l'absence de menstruations chez une femme en âge de procréer. Cette pathologie se divise en deux catégories principales selon le moment d'apparition.

L'aménorrhée primaire correspond à l'absence de premières règles chez une adolescente de plus de 16 ans. Elle peut révéler des anomalies congénitales ou des troubles du développement pubertaire [19]. D'ailleurs, cette forme représente environ 5% de tous les cas d'aménorrhée selon les données récentes [13].

L'aménorrhée secondaire, plus fréquente, survient après une période de cycles menstruels normaux. Elle se définit par l'arrêt des règles pendant au moins trois mois consécutifs chez une femme précédemment réglée [10,19]. Cette forme peut toucher jusqu'à 3-5% des femmes en âge de procréer selon les études épidémiologiques actuelles.

Il est important de distinguer l'aménorrhée des situations physiologiques normales. En effet, l'absence de règles est naturelle pendant la grossesse, l'allaitement et après la ménopause [20,21]. Ces périodes ne constituent pas une pathologie mais des états physiologiques normaux du cycle de vie féminin.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence significative de l'aménorrhée dans notre pays. Selon les dernières statistiques de Santé Publique France, environ 2 à 5% des femmes en âge de procréer sont concernées par cette pathologie [1,3]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et les facteurs environnementaux.

L'incidence annuelle de l'aménorrhée secondaire est estimée à 3,3 cas pour 1000 femmes-années en France [1]. Cette incidence a légèrement augmenté au cours des dix dernières années, probablement en lien avec l'évolution des modes de vie et l'augmentation des troubles du comportement alimentaire chez les jeunes femmes.

Les variations régionales sont notables sur le territoire français. Les régions urbaines présentent une prévalence légèrement supérieure, atteignant 5,8% contre 3,2% en zones rurales [3]. Cette différence s'explique notamment par des facteurs de stress, d'activité physique intensive et de troubles alimentaires plus fréquents en milieu urbain.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence de 4,2%, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs autour de 2,8% [1]. Ces variations reflètent les différences socio-culturelles et les habitudes de vie propres à chaque région.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de la prévalence autour de 4% [8]. Cependant, l'impact économique sur le système de santé français reste conséquent, avec un coût estimé à 180 millions d'euros annuels incluant les consultations, examens et traitements [8].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de l'aménorrhée sont multiples et complexes. Elles impliquent différents niveaux de régulation hormonale, depuis l'hypothalamus jusqu'aux organes génitaux [19,20].

Les causes hypothalamiques représentent environ 35% des cas d'aménorrhée secondaire. Le stress chronique, la perte de poids importante, l'exercice physique intensif et les troubles du comportement alimentaire perturbent la sécrétion de GnRH [15]. D'ailleurs, les sportives de haut niveau présentent un risque multiplié par 3 de développer une aménorrhée [13].

Les troubles hypophysaires constituent une autre cause majeure. L'hyperprolactinémie, souvent liée à un adénome hypophysaire, représente 20% des cas [19]. Les tumeurs hypophysaires, bien que rares, peuvent également perturber la production des hormones gonadotropes.

Au niveau ovarien, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est responsable de 25% des aménorrhées secondaires [20]. Cette pathologie endocrinienne complexe associe troubles hormonaux et métaboliques. L'insuffisance ovarienne prématurée, touchant 1% des femmes avant 40 ans, constitue également une cause importante.

Les causes utérines incluent le syndrome d'Asherman (synéchies utérines) et les malformations congénitales. Ces pathologies représentent environ 10% des cas mais nécessitent souvent une prise en charge chirurgicale spécialisée [21].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

L'absence de règles constitue le symptôme principal de l'aménorrhée. Mais d'autres signes peuvent l'accompagner et orienter vers la cause sous-jacente [19,20].

Dans l'aménorrhée hypothalamique, vous pourriez observer une fatigue chronique, des troubles du sommeil et une diminution de la libido. Ces symptômes reflètent le déséquilibre hormonal global affectant l'axe hypothalamo-hypophysaire [15]. La perte de poids involontaire ou les troubles alimentaires peuvent également être présents.

L'hyperprolactinémie s'accompagne souvent de galactorrhée (écoulement mammaire) chez 70% des patientes [19]. Des maux de tête et des troubles visuels peuvent signaler la présence d'un adénome hypophysaire volumineux. Il est important de consulter rapidement si ces symptômes apparaissent.

Le syndrome des ovaires polykystiques associe fréquemment hirsutisme (pilosité excessive), acné et prise de poids [20]. Ces signes d'hyperandrogénie orientent vers ce diagnostic. L'acanthosis nigricans (taches sombres cutanées) peut également être observé.

Certains symptômes nécessitent une consultation urgente. Les douleurs pelviennes intenses, les bouffées de chaleur précoces ou les troubles visuels doivent alerter [21]. Ces signes peuvent révéler des pathologies nécessitant une prise en charge rapide.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'aménorrhée suit une démarche méthodique et progressive. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé explorant vos antécédents médicaux, votre mode de vie et vos symptômes [19].

L'examen clinique comprend une évaluation générale et un examen gynécologique. Votre médecin recherchera des signes d'hyperandrogénie, de galactorrhée ou de troubles thyroïdiens [20]. La mesure du poids, de la taille et de la tension artérielle fait partie de cette évaluation initiale.

Les examens biologiques constituent l'étape clé du diagnostic. Le dosage de la β-HCG élimine d'abord une grossesse. Puis, les dosages hormonaux incluent FSH, LH, prolactine, TSH et testostérone [19,21]. Ces analyses orientent vers l'origine de l'aménorrhée selon les résultats obtenus.

Le test à la progestérone permet d'évaluer l'imprégnation œstrogénique. Un saignement après administration de progestérone indique un taux d'œstrogènes suffisant et oriente vers une anovulation [20]. L'absence de saignement suggère une hypooestrogénie ou une pathologie utérine.

L'imagerie médicale complète le bilan selon l'orientation diagnostique. L'échographie pelvienne visualise les ovaires et l'utérus. L'IRM hypophysaire est indiquée en cas d'hyperprolactinémie ou de suspicion de tumeur [21]. Ces examens permettent d'affiner le diagnostic et d'adapter la prise en charge.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'aménorrhée dépend étroitement de sa cause sous-jacente. L'approche thérapeutique moderne privilégie une prise en charge personnalisée et multidisciplinaire [10,19].

Pour l'aménorrhée hypothalamique, la correction des facteurs déclenchants constitue la première étape. La normalisation du poids, la réduction du stress et l'adaptation de l'activité physique permettent souvent une récupération spontanée [15]. Le traitement par pompe à GnRH montre une efficacité remarquable avec 85% de succès selon les études récentes [15].

L'hyperprolactinémie bénéficie d'un traitement médicamenteux spécifique. Les agonistes dopaminergiques comme la cabergoline normalisent la prolactinémie dans 90% des cas [19]. Ce traitement restaure généralement les cycles menstruels en 2 à 3 mois. La surveillance régulière permet d'ajuster les doses selon la réponse clinique.

Le syndrome des ovaires polykystiques nécessite une approche globale. Les modifications du mode de vie (alimentation, exercice) constituent la base du traitement [20]. La metformine améliore la sensibilité à l'insuline et peut restaurer l'ovulation. Les inducteurs d'ovulation comme le clomifène sont utilisés en cas de désir de grossesse.

Les traitements hormonaux substitutifs sont indiqués en cas d'hypooestrogénie prolongée. Ils préviennent la perte osseuse et maintiennent la santé cardiovasculaire [21]. L'œstradiol transdermique associé à la progestérone constitue le traitement de référence pour préserver la densité osseuse.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de l'aménorrhée. Les innovations portent sur des approches plus ciblées et personnalisées [6,7].

La thérapie génique fait l'objet de recherches prometteuses pour certaines formes d'aménorrhée primaire. Les essais cliniques en cours explorent la correction de mutations génétiques responsables d'hypogonadisme hypogonadotrope [9]. Ces approches révolutionnaires pourraient transformer la prise en charge de pathologies jusqu'alors incurables.

Les nouveaux modulateurs hormonaux représentent une avancée majeure. Des molécules innovantes agissant sur les récepteurs aux œstrogènes offrent une alternative aux traitements classiques [7]. Ces thérapies ciblées réduisent les effets secondaires tout en maintenant l'efficacité thérapeutique.

L'intelligence artificielle révolutionne le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les données cliniques et biologiques pour prédire la réponse aux traitements [6]. Cette approche personnalisée améliore significativement les taux de succès thérapeutique.

Les techniques de procréation assistée bénéficient également d'innovations importantes. La maturation ovocytaire in vitro et les nouvelles techniques de stimulation ovarienne offrent de meilleures chances de grossesse [8]. Ces avancées sont particulièrement bénéfiques pour les patientes avec insuffisance ovarienne prématurée.

Vivre au Quotidien avec Aménorrhée

Vivre avec une aménorrhée nécessite des adaptations dans votre quotidien. Cette pathologie peut affecter différents aspects de votre vie, mais des stratégies existent pour maintenir votre bien-être [20,21].

L'impact psychologique ne doit pas être sous-estimé. L'absence de règles peut générer de l'anxiété, particulièrement chez les femmes désirant une grossesse. Il est normal de ressentir de l'inquiétude face à cette situation [19]. Un soutien psychologique peut s'avérer bénéfique pour traverser cette période.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent aider à réguler l'axe hypothalamo-hypophysaire [15]. D'ailleurs, de nombreuses patientes rapportent une amélioration de leurs symptômes après avoir adopté ces pratiques.

Votre alimentation mérite une attention particulière. Un apport calorique suffisant et équilibré favorise la récupération hormonale [20]. Évitez les régimes restrictifs qui peuvent aggraver l'aménorrhée. Un suivi nutritionnel peut vous aider à optimiser votre alimentation.

L'activité physique doit être adaptée à votre situation. Si l'exercice intensif peut être en cause, une activité modérée reste bénéfique [21]. La marche, la natation ou le yoga constituent d'excellentes alternatives pour maintenir votre forme physique sans aggraver votre pathologie.

Les Complications Possibles

L'aménorrhée prolongée peut entraîner diverses complications qu'il est important de connaître et de prévenir [19,20].

L'ostéoporose constitue la complication la plus redoutable de l'hypooestrogénie prolongée. La carence en œstrogènes accélère la perte osseuse, particulièrement au niveau vertébral et du col fémoral [21]. Cette complication peut survenir dès 6 mois d'aménorrhée chez les jeunes femmes. Un suivi densitométrique régulier permet de détecter précocement cette perte osseuse.

Les troubles cardiovasculaires représentent un risque à long terme. L'hypooestrogénie favorise l'athérosclérose et augmente le risque d'infarctus du myocarde [1]. Les femmes avec aménorrhée prolongée présentent un profil lipidique moins favorable et une rigidité artérielle accrue. Ces modifications peuvent persister même après restauration des cycles.

L'infertilité constitue une préoccupation majeure pour les femmes en âge de procréer. L'absence d'ovulation empêche la conception naturelle [20]. Cependant, la plupart des causes d'aménorrhée sont réversibles avec un traitement approprié. Les techniques de procréation assistée offrent des solutions efficaces en cas d'échec des traitements conventionnels.

Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. L'aménorrhée peut générer anxiété, dépression et troubles de l'estime de soi [19]. L'impact sur la qualité de vie peut être considérable, particulièrement chez les femmes désirant une grossesse. Un accompagnement psychologique est souvent bénéfique.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'aménorrhée varie considérablement selon sa cause et la précocité de la prise en charge [10,19].

L'aménorrhée hypothalamique présente généralement un excellent pronostic. Avec une prise en charge adaptée, 80 à 90% des patientes récupèrent des cycles normaux dans les 6 à 12 mois [15]. La correction des facteurs déclenchants (stress, poids, activité physique) constitue la clé du succès thérapeutique. Plus l'intervention est précoce, meilleur est le pronostic.

Les troubles hypophysaires bénéficient également d'un bon pronostic sous traitement. L'hyperprolactinémie répond favorablement aux agonistes dopaminergiques dans 90% des cas [19]. Les adénomes hypophysaires, même volumineux, peuvent être traités efficacement par voie médicamenteuse ou chirurgicale selon les cas.

Le syndrome des ovaires polykystiques nécessite une prise en charge à long terme. Bien que les cycles puissent être restaurés, cette pathologie persiste généralement toute la vie [20]. Cependant, une gestion appropriée permet de contrôler les symptômes et de prévenir les complications métaboliques. Les grossesses restent possibles avec un accompagnement médical adapté.

L'insuffisance ovarienne prématurée présente un pronostic plus réservé. La récupération spontanée de la fonction ovarienne reste rare, survenant dans moins de 5% des cas [21]. Néanmoins, les traitements hormonaux substitutifs permettent de prévenir les complications et de maintenir une bonne qualité de vie. Les techniques de procréation assistée offrent des possibilités de grossesse.

Peut-on Prévenir Aménorrhée ?

Bien que toutes les formes d'aménorrhée ne soient pas évitables, certaines mesures préventives peuvent réduire significativement les risques [20,21].

Le maintien d'un poids santé constitue un facteur préventif majeur. Les variations pondérales importantes, qu'il s'agisse de perte ou de prise de poids excessive, peuvent perturber l'axe hypothalamo-hypophysaire [19]. Un indice de masse corporelle entre 18,5 et 25 kg/m² optimise le fonctionnement hormonal. Les régimes restrictifs doivent être évités, particulièrement chez les adolescentes.

La gestion du stress joue un rôle crucial dans la prévention. Le stress chronique perturbe la sécrétion de GnRH et peut déclencher une aménorrhée hypothalamique [15]. Les techniques de relaxation, la méditation et une bonne hygiène de vie contribuent à maintenir l'équilibre hormonal. Il est important d'apprendre à gérer les périodes de stress intense.

L'activité physique modérée favorise la régularité des cycles menstruels. Cependant, l'exercice intensif peut avoir l'effet inverse [20]. Les sportives de haut niveau doivent être particulièrement vigilantes et adapter leur entraînement selon leur réponse hormonale. Un suivi médical régulier est recommandé pour cette population à risque.

Une alimentation équilibrée soutient le bon fonctionnement hormonal. Les carences nutritionnelles, particulièrement en fer et en vitamines, peuvent affecter la régularité des cycles [21]. Un apport calorique suffisant et une alimentation variée constituent les bases d'une prévention efficace.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'aménorrhée, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,3].

La Haute Autorité de Santé préconise une approche diagnostique structurée en trois étapes. L'élimination d'une grossesse constitue le premier réflexe, suivie de l'évaluation hormonale et de l'imagerie selon l'orientation clinique [3]. Cette démarche standardisée améliore la qualité des soins et réduit les délais diagnostiques.

Santé Publique France recommande un dépistage systématique de l'aménorrhée chez les populations à risque. Les sportives de haut niveau, les patientes avec troubles alimentaires et celles présentant un stress chronique doivent bénéficier d'un suivi particulier [1]. Cette surveillance préventive permet une intervention précoce et améliore le pronostic.

Les recommandations thérapeutiques privilégient une approche personnalisée. Le traitement de la cause sous-jacente prime sur la restauration artificielle des cycles [3]. Cette stratégie globale améliore les résultats à long terme et prévient les récidives. L'accompagnement psychologique fait partie intégrante de la prise en charge recommandée.

Le suivi à long terme est particulièrement important pour prévenir les complications. Les autorités recommandent une surveillance densitométrique en cas d'hypooestrogénie prolongée [1]. Le dépistage cardiovasculaire et métabolique fait également partie du suivi standard, particulièrement chez les patientes avec SOPK.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec l'aménorrhée. Ces structures offrent information, soutien et entraide [20,21].

L'Association Française de Gynécologie Endocrinienne propose des ressources documentaires et des formations pour les patientes. Leur site internet contient des fiches d'information validées par des experts [19]. Ces documents vous aideront à mieux comprendre votre pathologie et les options thérapeutiques disponibles.

Les groupes de soutien en ligne permettent d'échanger avec d'autres femmes vivant la même situation. Ces communautés offrent un espace d'écoute et de partage d'expériences précieux [20]. Vous y trouverez des conseils pratiques et du réconfort dans les moments difficiles.

Les centres spécialisés en endocrinologie gynécologique proposent une prise en charge multidisciplinaire. Ces structures regroupent gynécologues, endocrinologues, nutritionnistes et psychologues [21]. Cette approche globale optimise votre prise en charge et améliore vos chances de récupération.

Les applications mobiles de suivi des cycles peuvent vous aider à monitorer votre évolution. Certaines applications spécialisées permettent de suivre vos symptômes et traitements [19]. Ces outils facilitent la communication avec votre équipe médicale et optimisent votre suivi.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec l'aménorrhée et optimiser votre prise en charge [20,21].

Tenez un journal de vos symptômes détaillé. Notez vos variations de poids, votre humeur, votre niveau de stress et tous les symptômes associés [19]. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre traitement et à suivre votre évolution.

Adoptez une hygiène de vie équilibrée. Privilégiez un sommeil régulier de 7 à 8 heures par nuit, une alimentation variée et une activité physique modérée [20]. Ces habitudes saines favorisent l'équilibre hormonal et améliorent votre bien-être général.

Apprenez à gérer votre stress efficacement. Les techniques de respiration, la méditation ou le yoga peuvent vous aider [21]. Identifiez vos sources de stress et développez des stratégies pour les gérer. N'hésitez pas à demander de l'aide si nécessaire.

Maintenez une communication ouverte avec votre équipe médicale. Posez toutes vos questions et exprimez vos inquiétudes [19]. Votre médecin est là pour vous accompagner et adapter votre traitement selon vos besoins. Une bonne relation thérapeutique améliore significativement les résultats.

Entourez-vous de soutien. Parlez de votre situation à vos proches et n'hésitez pas à rejoindre des groupes de soutien [20]. L'isolement peut aggraver votre état psychologique et retarder votre récupération.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide. Il est important de reconnaître ces signaux d'alarme [19,20].

Consultez immédiatement si vous présentez des douleurs pelviennes intenses, des saignements anormaux ou des troubles visuels [21]. Ces symptômes peuvent révéler des pathologies graves nécessitant une prise en charge urgente. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.

Prenez rendez-vous rapidement si vos règles sont absentes depuis plus de trois mois sans cause évidente [19]. Cette durée correspond à la définition de l'aménorrhée secondaire et justifie un bilan médical. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic.

Consultez votre médecin si vous observez une galactorrhée (écoulement mammaire) en dehors de l'allaitement [20]. Ce symptôme peut révéler une hyperprolactinémie nécessitant des investigations spécialisées. Un traitement précoce améliore significativement les résultats.

N'hésitez pas à consulter si l'aménorrhée s'accompagne de symptômes inquiétants comme une perte de poids importante, une fatigue extrême ou des troubles de l'humeur [21]. Ces signes peuvent révéler des pathologies sous-jacentes nécessitant une prise en charge spécialisée.

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin saura évaluer la situation et vous orienter si nécessaire [19]. Une consultation précoce peut éviter des complications et améliorer votre qualité de vie.

Questions Fréquentes

L'aménorrhée est-elle toujours grave ?
Non, l'aménorrhée n'est pas toujours grave. Certaines causes sont bénignes et facilement traitables, comme l'aménorrhée liée au stress [19]. Cependant, un bilan médical reste nécessaire pour identifier la cause et adapter la prise en charge.

Peut-on tomber enceinte avec une aménorrhée ?
Cela dépend de la cause de l'aménorrhée. Si elle est due à une absence d'ovulation, une grossesse naturelle est impossible [20]. Cependant, de nombreuses causes sont réversibles avec un traitement approprié, permettant la restauration de la fertilité.

Combien de temps faut-il pour récupérer des cycles normaux ?
La durée de récupération varie selon la cause. L'aménorrhée hypothalamique peut se résoudre en quelques mois avec une prise en charge adaptée [15]. D'autres causes peuvent nécessiter un traitement plus long ou permanent.

Les traitements hormonaux sont-ils dangereux ?
Les traitements hormonaux prescrits pour l'aménorrhée sont généralement bien tolérés [21]. Votre médecin évaluera les bénéfices et les risques selon votre situation personnelle. Un suivi régulier permet d'ajuster le traitement si nécessaire.

L'aménorrhée peut-elle récidiver après traitement ?
Oui, certaines formes d'aménorrhée peuvent récidiver, particulièrement l'aménorrhée hypothalamique [19]. C'est pourquoi il est important de maintenir une hygiène de vie équilibrée et un suivi médical régulier même après récupération des cycles.

Questions Fréquentes

L'aménorrhée est-elle toujours grave ?

Non, l'aménorrhée n'est pas toujours grave. Certaines causes sont bénignes et facilement traitables, comme l'aménorrhée liée au stress. Cependant, un bilan médical reste nécessaire pour identifier la cause et adapter la prise en charge.

Peut-on tomber enceinte avec une aménorrhée ?

Cela dépend de la cause de l'aménorrhée. Si elle est due à une absence d'ovulation, une grossesse naturelle est impossible. Cependant, de nombreuses causes sont réversibles avec un traitement approprié, permettant la restauration de la fertilité.

Combien de temps faut-il pour récupérer des cycles normaux ?

La durée de récupération varie selon la cause. L'aménorrhée hypothalamique peut se résoudre en quelques mois avec une prise en charge adaptée. D'autres causes peuvent nécessiter un traitement plus long ou permanent.

Les traitements hormonaux sont-ils dangereux ?

Les traitements hormonaux prescrits pour l'aménorrhée sont généralement bien tolérés. Votre médecin évaluera les bénéfices et les risques selon votre situation personnelle. Un suivi régulier permet d'ajuster le traitement si nécessaire.

L'aménorrhée peut-elle récidiver après traitement ?

Oui, certaines formes d'aménorrhée peuvent récidiver, particulièrement l'aménorrhée hypothalamique. C'est pourquoi il est important de maintenir une hygiène de vie équilibrée et un suivi médical régulier même après récupération des cycles.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [3] ÉTUDE DES DÉTERMINANTS DE LA VACCINATION. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [6] Portail de transparence. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [7] Réalités Cardiologiques - Revue médicale de Cardiologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [8] Projet annuel de performances Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [9] A single and multiple ascending dose study to investigate. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [10] Secondary Amenorrhea - StatPearls. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [13] Aménorrhée primaire: bien la comprendre pour bien la traiter.Lien
  9. [15] Efficacité du traitement par pompe à GnRH chez les patientes atteintes d'aménorrhée hypothalamique. 2024.Lien
  10. [19] Aménorrhée - Gynécologie et obstétrique. MSD Manuals.Lien
  11. [20] Aménorrhée : définition, causes, symptômes. Elsan.Lien
  12. [21] Absence de règles - Problèmes de santé de la femme. MSD Manuals.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.