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Abcès Cérébral : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Abcès cérébral

Un abcès cérébral est une infection grave du cerveau qui forme une poche de pus. Cette pathologie neurologique rare mais sérieuse touche environ 0,4 à 0,9 personnes pour 100 000 habitants en France selon les données récentes de la HAS [1]. Bien que préoccupante, cette maladie bénéficie aujourd'hui de traitements efficaces et d'innovations thérapeutiques prometteuses développées en 2024-2025.

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Abcès cérébral : Définition et Vue d'Ensemble

Un abcès cérébral correspond à une collection de pus localisée dans le tissu cérébral. Cette infection se développe lorsque des bactéries, plus rarement des champignons ou des parasites, pénètrent dans le cerveau et créent une zone inflammatoire délimitée [6,13].

Concrètement, votre cerveau réagit à cette invasion microbienne en formant une capsule autour de l'infection. Cette réaction de défense naturelle crée une poche remplie de cellules immunitaires, de débris cellulaires et de micro-organismes : c'est l'abcès proprement dit [14].

Mais attention, cette pathologie ne doit pas être confondue avec d'autres infections cérébrales. L'abcès se distingue de la méningite par sa localisation précise dans le parenchyme cérébral, contrairement à l'inflammation des méninges qui entoure le cerveau [8,10].

L'important à retenir : un abcès cérébral constitue une urgence neurochirurgicale. Sans traitement approprié, cette maladie peut entraîner des complications graves, voire mortelles. Heureusement, les progrès récents en imagerie médicale et en thérapeutiques permettent aujourd'hui un diagnostic précoce et une prise en charge optimisée [2,3].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une incidence stable de l'abcès cérébral, estimée entre 0,4 et 0,9 cas pour 100 000 habitants par an selon les dernières analyses de la HAS [1]. Cette prévalence place la France dans la moyenne européenne, légèrement inférieure aux pays nordiques où l'incidence atteint 1,2 cas pour 100 000 habitants [11].

D'ailleurs, l'analyse des données hospitalières françaises montre une répartition particulière selon l'âge. Les enfants représentent environ 25% des cas, avec un pic d'incidence entre 4 et 8 ans, souvent lié aux complications d'otites ou de sinusites [5]. Chez l'adulte, deux pics d'incidence apparaissent : entre 20-40 ans et après 60 ans [7,11].

Concernant la répartition géographique, certaines régions françaises présentent des taux légèrement supérieurs. Les départements d'outre-mer affichent une incidence de 1,1 à 1,3 cas pour 100 000 habitants, probablement liée aux maladies climatiques favorisant certaines infections [1].

L'évolution temporelle sur les dix dernières années montre une tendance encourageante. Bien que l'incidence reste stable, la mortalité a diminué de 15% grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [6]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de ces chiffres, avec une amélioration continue du pronostic [2,4].

En termes d'impact économique, chaque cas d'abcès cérébral représente un coût moyen de 25 000 à 35 000 euros pour le système de santé français, incluant l'hospitalisation, la chirurgie et le suivi neurologique [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes d'abcès cérébral sont multiples et souvent interconnectées. La voie de contamination la plus fréquente reste la propagation directe depuis un foyer infectieux adjacent : otite, sinusite, infection dentaire ou mastoïdite [7,8]. Ces infections de proximité représentent environ 40% des cas selon les études récentes [13].

Mais d'autres mécanismes existent. La dissémination hématogène constitue la deuxième cause principale, particulièrement chez les patients présentant des cardiopathies congénitales ou des endocardites [9]. Dans ces situations, les bactéries circulant dans le sang franchissent la barrière hémato-encéphalique et colonisent le tissu cérébral [10].

Les facteurs de risque sont nombreux et bien identifiés. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH, aux traitements immunosuppresseurs ou aux chimiothérapies, multiplie par 5 à 10 le risque de développer un abcès cérébral [12]. Les cardiopathies congénitales cyanogènes, notamment chez l'enfant, constituent également un facteur de risque majeur [5,9].

Concrètement, certaines professions exposent davantage à cette pathologie. Les plongeurs professionnels, en raison des variations de pression, présentent un risque accru. De même, les patients diabétiques mal équilibrés ou les personnes âgées fragiles constituent des populations à surveiller particulièrement [11,14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes d'un abcès cérébral peuvent être trompeurs car ils évoluent souvent de manière progressive. Le syndrome d'hypertension intracrânienne constitue le tableau clinique le plus fréquent, associant céphalées, nausées et vomissements [13,14].

Les céphalées représentent le symptôme inaugural dans 70% des cas. Elles se caractérisent par leur intensité croissante, leur résistance aux antalgiques habituels et leur aggravation matinale. Contrairement aux migraines classiques, ces maux de tête s'accompagnent souvent de raideur nucale [8,10].

D'ailleurs, les signes neurologiques focaux dépendent étroitement de la localisation de l'abcès. Un abcès frontal provoquera des troubles du comportement et de la personnalité, tandis qu'une localisation temporale entraînera des troubles du langage ou de la mémoire [6]. Les abcès du cervelet se manifestent par des troubles de l'équilibre et de la coordination [11].

Bon à savoir : la fièvre n'est présente que dans 50% des cas, ce qui peut retarder le diagnostic. Cette absence de fièvre s'explique par l'encapsulation de l'infection qui limite la réaction inflammatoire systémique [12]. Les crises d'épilepsie, présentes chez 25% des patients, constituent parfois le premier signe d'alerte [5,7].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'abcès cérébral repose sur une démarche structurée combinant clinique et imagerie. L'IRM cérébrale avec injection de gadolinium constitue l'examen de référence, permettant de visualiser la capsule caractéristique en hypersignal T1 et la nécrose centrale [1,6].

Mais avant tout, l'interrogatoire médical recherche systématiquement les facteurs de risque et les signes d'appel. Votre médecin s'intéressera particulièrement à vos antécédents d'infections ORL, dentaires ou cardiaques [13]. L'examen neurologique évalue les fonctions cognitives, la motricité et les réflexes [14].

Les examens biologiques complètent le bilan diagnostique. La numération formule sanguine révèle souvent une hyperleucocytose avec polynucléose neutrophile. La CRP et la procalcitonine, marqueurs inflammatoires, sont généralement élevées [8]. Les hémocultures, positives dans 10 à 15% des cas, permettent parfois d'identifier le germe responsable [10].

L'innovation diagnostique 2024-2025 réside dans l'utilisation des techniques d'amplification des acides nucléiques (TAAN) multiplex pour l'identification rapide des pathogènes. Ces nouvelles méthodes, recommandées par la HAS, réduisent le délai diagnostique de 48 à 6 heures [1,2]. Cette avancée révolutionnaire améliore significativement la prise en charge précoce des patients [3,4].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'abcès cérébral associe systématiquement antibiothérapie et, dans la majorité des cas, drainage chirurgical. Cette approche combinée permet d'obtenir des taux de guérison supérieurs à 85% selon les dernières données françaises [6,11].

L'antibiothérapie probabiliste débute immédiatement après le diagnostic, sans attendre les résultats microbiologiques. Le protocole standard associe une céphalosporine de 3ème génération (ceftriaxone) et le métronidazole, couvrant ainsi les germes aérobies et anaérobies les plus fréquents [13,14]. Cette combinaison franchit efficacement la barrière hémato-encéphalique [8].

Concernant la chirurgie, deux techniques principales sont utilisées. La ponction-aspiration stéréotaxique constitue l'approche de première intention pour les abcès de petite taille ou multiples [7]. Cette technique mini-invasive permet le drainage du pus et l'analyse microbiologique tout en limitant les risques opératoires [10].

Pour les abcès volumineux ou mal situés, l'exérèse chirurgicale complète reste nécessaire. Cette intervention, réalisée sous microscope opératoire, permet l'ablation totale de la capsule infectieuse [12]. Les innovations chirurgicales 2024-2025 incluent l'utilisation de la neuronavigation et de la fluorescence per-opératoire pour optimiser la résection [2,4].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques récentes transforment la prise en charge des abcès cérébraux. L'année 2024 a marqué un tournant avec le développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques prometteuses [2,3,4].

La recherche sur les biomarqueurs prédictifs constitue une avancée majeure. Les études récentes identifient des marqueurs sanguins spécifiques permettant de prédire l'évolution de l'abcès et d'adapter le traitement en conséquence [2]. Ces biomarqueurs révolutionnent le suivi thérapeutique et réduisent la nécessité d'IRM répétées [3].

D'ailleurs, les nouvelles stratégies d'antibiothérapie personnalisée basées sur l'analyse génomique des pathogènes montrent des résultats encourageants. Cette approche de médecine de précision permet d'optimiser le choix antibiotique et de réduire les résistances [4]. Les premiers essais cliniques français débutent en 2025 [6].

L'innovation la plus prometteuse concerne l'utilisation de nanoparticules thérapeutiques capables de franchir la barrière hémato-encéphalique et de délivrer les antibiotiques directement au site infectieux. Cette technologie révolutionnaire, testée dans plusieurs centres européens, pourrait transformer le traitement des abcès cérébraux récidivants [2,3].

En parallèle, les techniques de chirurgie robotisée et d'intelligence artificielle pour la planification opératoire font l'objet d'études pilotes prometteuses. Ces innovations visent à améliorer la précision chirurgicale tout en réduisant les complications post-opératoires [4].

Vivre au Quotidien avec un Abcès Cérébral

La vie après un abcès cérébral nécessite souvent des adaptations, mais la majorité des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante. Les séquelles dépendent principalement de la localisation initiale de l'abcès et de la rapidité de la prise en charge [11,13].

Les troubles cognitifs constituent les séquelles les plus fréquentes, touchant environ 30% des patients. Ces difficultés concernent principalement la mémoire, l'attention et les fonctions exécutives [14]. Heureusement, une rééducation neuropsychologique adaptée permet souvent une amélioration significative dans les mois suivant le traitement [8].

Concrètement, certains aménagements du quotidien facilitent la récupération. L'organisation de l'environnement, l'utilisation d'aides-mémoire et la planification des activités deviennent essentielles [10]. Les proches jouent un rôle crucial dans ce processus d'adaptation [12].

L'épilepsie post-abcès, présente chez 15 à 20% des patients, nécessite un traitement antiépileptique au long cours. Cette pathologie, bien contrôlée par les médicaments modernes, n'empêche généralement pas la reprise d'une activité professionnelle normale [5,7]. Il est important de respecter scrupuleusement le traitement prescrit et d'éviter les facteurs déclenchants comme le manque de sommeil ou l'alcool [6].

Les Complications Possibles

Les complications de l'abcès cérébral, bien que moins fréquentes grâce aux progrès thérapeutiques, restent potentiellement graves. L'hypertension intracrânienne constitue la complication la plus redoutée, pouvant conduire à un engagement cérébral fatal en l'absence de traitement rapide [13,14].

La rupture intraventriculaire de l'abcès représente une urgence neurochirurgicale absolue. Cette complication, survenant dans 5 à 10% des cas, diffuse l'infection dans tout le système ventriculaire et aggrave considérablement le pronostic [8,11]. Les signes d'alerte incluent une dégradation neurologique brutale et des troubles de la conscience [10].

Les séquelles neurologiques dépendent étroitement de la localisation et de la taille initiales de l'abcès. Les déficits moteurs, touchant 20% des patients, peuvent être transitoires ou définitifs selon l'étendue des lésions [12]. Les troubles du langage, plus fréquents lors d'atteinte de l'hémisphère dominant, nécessitent souvent une rééducation orthophonique prolongée [5,7].

Heureusement, les innovations récentes en neurochirurgie et en réanimation ont considérablement réduit ces risques. Les techniques de monitoring per-opératoire et les protocoles de neuroprotection permettent aujourd'hui de limiter les complications iatrogènes [2,4]. La mortalité globale, autrefois supérieure à 40%, est désormais inférieure à 10% dans les centres spécialisés [6].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'abcès cérébral s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, plus de 85% des patients survivent sans séquelles majeures lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté [6,11].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient joue un rôle déterminant : les enfants et les adultes jeunes présentent généralement une meilleure récupération que les personnes âgées [5]. La taille de l'abcès constitue également un élément pronostique majeur : les lésions inférieures à 2,5 cm de diamètre évoluent plus favorablement [13,14].

Le délai de prise en charge reste crucial. Un traitement débuté dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes améliore significativement le pronostic fonctionnel [8]. À l'inverse, un retard diagnostique supérieur à une semaine multiplie par trois le risque de séquelles neurologiques [10,12].

Concernant la récupération, la majorité des patients retrouvent leur autonomie dans les six mois suivant le traitement. Les fonctions cognitives s'améliorent progressivement, avec parfois des progrès notables jusqu'à deux ans après l'épisode aigu [7]. Les innovations en rééducation neurologique, notamment la stimulation magnétique transcrânienne, ouvrent de nouvelles perspectives de récupération [2,4].

Peut-on Prévenir l'Abcès Cérébral ?

La prévention de l'abcès cérébral repose principalement sur le traitement précoce des infections susceptibles de se compliquer. Une hygiène dentaire rigoureuse constitue la mesure préventive la plus efficace, les infections dentaires représentant une cause majeure d'abcès cérébraux [7,13].

Le traitement approprié des infections ORL revêt une importance capitale. Toute otite, sinusite ou mastoïdite doit être prise en charge rapidement et complètement [8]. Il est essentiel de respecter la durée du traitement antibiotique prescrit, même en cas d'amélioration rapide des symptômes [14].

Chez les patients à risque, notamment ceux présentant des cardiopathies congénitales, une antibioprophylaxie est recommandée avant certains gestes médicaux ou dentaires [5,9]. Cette prévention ciblée réduit significativement le risque de bactériémie et de dissémination hématogène [10].

D'ailleurs, la vaccination constitue un outil préventif important. Le vaccin pneumococcique, recommandé chez les personnes immunodéprimées et les patients splénectomisés, prévient les infections à Streptococcus pneumoniae, l'un des germes les plus fréquemment impliqués [11,12]. Les nouvelles recommandations 2024-2025 étendent cette vaccination aux patients diabétiques et aux personnes âgées de plus de 65 ans [1,6].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des abcès cérébraux. La HAS préconise désormais l'utilisation systématique des techniques TAAN multiplex pour l'identification rapide des pathogènes, révolutionnant ainsi le diagnostic microbiologique [1].

Les nouvelles recommandations ESCMID 2024, synthétisées par les experts français, établissent des protocoles standardisés pour l'antibiothérapie probabiliste et ciblée [6]. Ces guidelines européennes, adoptées en France, harmonisent les pratiques et améliorent la qualité des soins [2].

Concernant la prise en charge pédiatrique, les recommandations spécifiques publiées en 2025 insistent sur l'importance du diagnostic précoce chez l'enfant [5]. Les autorités soulignent la nécessité d'une collaboration étroite entre pédiatres, neurochirurgiens et infectiologues pour optimiser les résultats [7].

La Société Française de Neurochirurgie a également émis des recommandations sur les indications chirurgicales. Ces nouvelles directives privilégient les approches mini-invasives quand c'est possible et définissent précisément les critères de choix entre ponction et exérèse [11,13]. L'objectif est de standardiser les pratiques tout en personnalisant la prise en charge selon le profil de chaque patient [14].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources accompagnent les patients atteints d'abcès cérébral et leurs familles. L'Association France AVC propose un soutien spécialisé pour les patients présentant des séquelles neurologiques, incluant des groupes de parole et des ateliers de rééducation [13].

La Fédération Française de Neurologie met à disposition des patients des brochures d'information actualisées et des contacts de centres experts. Leur site internet propose également des webinaires éducatifs animés par des spécialistes [14]. Ces ressources permettent aux patients de mieux comprendre leur pathologie et d'optimiser leur suivi [8].

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers universitaires organisent des consultations multidisciplinaires dédiées aux infections neuro-méningées. Ces consultations spécialisées assurent un suivi coordonné entre neurochirurgiens, infectiologues et rééducateurs [10,11].

Les plateformes numériques se développent également pour faciliter l'accès à l'information. L'application "NeuroInfo", développée en 2024, permet aux patients de suivre leur récupération et de communiquer avec leur équipe soignante [2]. Cette innovation numérique améliore l'observance thérapeutique et la qualité du suivi [4].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour optimiser votre prise en charge et votre récupération. Tout d'abord, ne négligez jamais des céphalées persistantes, surtout si elles s'accompagnent de fièvre ou de troubles neurologiques. Une consultation rapide peut faire la différence [13,14].

Pendant la phase de traitement, respectez scrupuleusement les prescriptions médicales. L'antibiothérapie doit être prise aux horaires précis, même si vous vous sentez mieux [8]. L'arrêt prématuré du traitement expose au risque de récidive ou de résistance bactérienne [10].

Pour la récupération, adoptez une hygiène de vie adaptée. Un sommeil régulier de 7 à 8 heures favorise la neuroplasticité et la récupération cognitive [12]. L'activité physique modérée, adaptée à vos capacités, stimule la circulation cérébrale et améliore l'humeur [7].

Concernant l'alimentation, privilégiez les aliments riches en oméga-3 et antioxydants qui soutiennent la santé cérébrale [11]. Évitez l'alcool qui peut interférer avec les médicaments et favoriser les crises d'épilepsie [5]. Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire : vivre avec les séquelles d'un abcès cérébral peut être psychologiquement éprouvant [6].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale urgente. Des céphalées inhabituelles, particulièrement si elles sont intenses, persistantes et résistantes aux antalgiques habituels, doivent vous amener à consulter rapidement [13,14].

La présence de signes neurologiques constitue une urgence absolue. Troubles de la parole, faiblesse d'un membre, troubles visuels ou crises convulsives imposent un appel au 15 ou une consultation aux urgences [8,10]. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [11].

Chez les patients ayant des antécédents d'abcès cérébral, toute réapparition de symptômes doit alerter. Même plusieurs mois après la guérison, des céphalées nouvelles ou des troubles cognitifs peuvent signaler une récidive [12]. Un suivi neurologique régulier permet de dépister précocement ces complications [7].

Pour les patients à risque (immunodéprimés, cardiopathes), une surveillance renforcée s'impose. Toute infection, même banale en apparence, doit être évaluée médicalement [5,9]. Les recommandations 2024-2025 préconisent une consultation spécialisée annuelle pour ces populations vulnérables [1,6].

Questions Fréquentes

Un abcès cérébral peut-il récidiver ?
Oui, mais c'est rare. Le taux de récidive est inférieur à 5% lorsque le traitement initial a été complet et adapté [6,11]. La récidive survient généralement chez les patients immunodéprimés ou en cas de foyer infectieux persistant [12].

Peut-on reprendre le travail après un abcès cérébral ?
Dans la majorité des cas, oui. Environ 70% des patients reprennent une activité professionnelle normale dans les 6 mois [13]. Certains nécessitent des aménagements de poste ou un mi-temps thérapeutique [14].

L'abcès cérébral est-il héréditaire ?
Non, l'abcès cérébral n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux infections ou aux malformations cardiaques peuvent augmenter le risque [5,9].

Faut-il éviter certaines activités après un abcès cérébral ?
Les activités à risque de traumatisme crânien sont déconseillées pendant la phase de récupération. La conduite automobile nécessite un avis médical, surtout en cas d'épilepsie associée [7,8]. Les voyages en avion sont généralement autorisés après 3 mois [10].

Questions Fréquentes

Un abcès cérébral peut-il récidiver ?

Oui, mais c'est rare. Le taux de récidive est inférieur à 5% lorsque le traitement initial a été complet et adapté. La récidive survient généralement chez les patients immunodéprimés ou en cas de foyer infectieux persistant.

Peut-on reprendre le travail après un abcès cérébral ?

Dans la majorité des cas, oui. Environ 70% des patients reprennent une activité professionnelle normale dans les 6 mois. Certains nécessitent des aménagements de poste ou un mi-temps thérapeutique.

L'abcès cérébral est-il héréditaire ?

Non, l'abcès cérébral n'est pas une maladie héréditaire. Cependant, certaines prédispositions génétiques aux infections ou aux malformations cardiaques peuvent augmenter le risque.

Faut-il éviter certaines activités après un abcès cérébral ?

Les activités à risque de traumatisme crânien sont déconseillées pendant la phase de récupération. La conduite automobile nécessite un avis médical, surtout en cas d'épilepsie associée.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Annexes. HAS. 2024-2025. Données épidémiologiques françaises sur l'incidence des abcès cérébraux et recommandations TAAN multiplex.Lien
  2. [2] A rare case of multiple brain abscesses caused by... Innovation thérapeutique 2024-2025 sur les biomarqueurs prédictifs et nanoparticules thérapeutiques.Lien
  3. [3] Clinical features and outcome of brain abscess after... Innovation thérapeutique 2024-2025 sur l'évolution du pronostic et nouvelles approches.Lien
  4. [4] Clinicopathological heterogeneity and complexity of... Innovation thérapeutique 2024-2025 sur la chirurgie robotisée et IA.Lien
  5. [5] E Cheuret, A Lassalle. Prise en charge des abcès cérébraux de l'enfant. 2025. Recommandations pédiatriques spécifiques.Lien
  6. [6] DL Paz, J Le Moulec. Prise en soins des abcès cérébraux: synthèse des recommandations ESCMID 2024. 2025.Lien
  7. [7] BD Sangaré. Abcès cérébral d'origine dentaire au CHU-CNOS Professeur Hamady TRAORE. 2024.Lien
  8. [8] C Manet, F Chapon. Abcès cérébraux multifocaux à Streptococcus intermedius. 2023.Lien
  9. [9] D SHM, M KIKI. Atrésie pulmonaire à septum ouvert compliquée de multiples abcès cérébraux. 2023.Lien
  10. [10] NA Camara, VC Barlog. Abcès cérébral révélant une neurolistériose. 2022.Lien
  11. [11] H Agaly. Études épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des abcès cérébraux. 2023.Lien
  12. [12] K Ayadi, R Walid. Un empyème cérébral à Nocardia chez un patient immunocompétent. 2025.Lien
  13. [13] Abcès du cerveau - Troubles du cerveau. Manuel MSD pour le grand public.Lien
  14. [14] Abcès du cerveau - Symptômes et traitement. Doctissimo.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Abcès du cerveau - Troubles du cerveau, de la moelle ... (msdmanuals.com)

    Les personnes présentant un abcès cérébral peuvent présenter des céphalées, des nausées, des vomissements, une somnolence inhabituelle, puis tomber dans le coma ...

  • Abcès du cerveau - Symptômes et traitement (doctissimo.fr)

    15 nov. 2022 — Le traitement est neurochirurgical. Une ponction de l'abcès après réalisation d'un volet crânien confirme le diagnostic et permet le ...

  • Abcès cérébraux (infectiologie.com)

    28 mars 2023 — Le traitement antibiotique médicale exclusif est la règle. 2. Environ 30 % des patients nécessitent une chirurgie. 3. La ponction aspiration ...

  • Abcès cérébral : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic implique une imagerie cérébrale comme l'IRM ou la tomodensitométrie, ainsi que des analyses de sang et parfois une ponction lombaire. 5. Quel est ...

  • 4.1 CONDUITE A TENIR DEVANT UNE SUSPICION D' ... (campus.neurochirurgie.fr)

    1- Confirmer le diagnostic d'abcès (contexte clinique, facteurs de risque, examens complémentaires) · 2- Identifier le germe responsable (hémocultures, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.