Aller au contenu principal

Réduction de fracture du poignet : tarifs et prise en charge en 2024

Tarification

Tarif de base77,47€
Remboursement SS54,23€
Secteur 2 (moy.)116,20€

Une fracture du poignet ou une luxation du carpe nécessite une prise en charge rapide et précise. Mais comment se déroule la réduction orthopédique et quel est son coût ? Olivier Menir, rédacteur médical certifié et expert en vulgarisation médicale, détaille dans cet article les aspects essentiels de cette intervention. Avec un tarif conventionné de 77,47€, cette procédure orthopédique fait l'objet d'une prise en charge par l'Assurance Maladie. Cet acte médical, référencé sous le code MGEP002, permet de repositionner les os du poignet dans leur alignement naturel. Une intervention cruciale pour retrouver mobilité et fonction.

Maladies et examens en lien avec cet acte

Les termes médicaux suivants sont associés à réduction orthopédique de fracture du carpe et/ou d'une luxation du poignet selon la classification MeSH (Medical Subject Headings) :

Qu'est-ce que la réduction orthopédique de fracture du carpe et/ou d'une luxation du poignet ?

La réduction orthopédique est une procédure médicale qui vise à remettre en place les os du poignet suite à une fracture ou une luxation [1].

Concrètement, il s'agit d'une manipulation externe, sans chirurgie ouverte, permettant de repositionner les os dans leur alignement naturel. Cette technique est particulièrement indiquée pour les fractures non déplacées ou faiblement déplacées du carpe.

Il faut savoir que le carpe est constitué de huit petits os qui permettent la mobilité complexe du poignet. Leur bon alignement est crucial pour retrouver une fonction optimale.

Comment se déroule l'intervention ?

Vous vous interrogez sur le déroulement de cette intervention ? Rassurez-vous, elle suit un protocole bien établi.

L'intervention débute par une évaluation précise de la fracture ou luxation grâce à l'imagerie médicale. Le praticien procède ensuite à la manipulation orthopédique sous anesthésie appropriée [2].

Une fois la réduction effectuée, une immobilisation par plâtre ou attelle est mise en place pour maintenir les os dans leur position corrigée.

Quelle préparation est nécessaire ?

La préparation commence par un bilan préanesthésique complet [1].

Il est normal de s'inquiéter, mais sachez que vous devrez simplement être à jeun 6 heures avant l'intervention. D'ailleurs, il est recommandé de signaler tout traitement en cours et toute allergie connue.

Un bilan radiologique récent sera nécessaire pour guider le geste.

La technique opératoire en détail

La technique de réduction orthopédique fait appel à des manipulations précises et progressives [2].

Le praticien applique une traction douce mais ferme pour désengager les fragments osseux ou l'articulation luxée. Puis, par des mouvements spécifiques, il repositionne les éléments anatomiques.

Une vérification radiologique per-opératoire permet de confirmer le bon alignement obtenu.

Anesthésie et gestion de la douleur

L'intervention nécessite une anesthésie adaptée, généralement locorégionale ou générale selon les cas [1].

La douleur post-intervention est variable selon les patients. Un protocole antalgique personnalisé est systématiquement mis en place.

Il est normal de ressentir un inconfort les premiers jours.

Suites opératoires et récupération

La période post-réduction nécessite une surveillance régulière [2].

L'immobilisation dure généralement 4 à 6 semaines, selon la nature de la lésion. Des contrôles radiologiques réguliers permettent de s'assurer de la bonne consolidation.

La rééducation sera progressive, adaptée à votre situation spécifique.

Risques et complications possibles

Comme toute intervention médicale, certains risques existent, bien que rares [1].

Les principales complications peuvent inclure : un déplacement secondaire, une raideur articulaire temporaire, ou plus rarement un syndrome douloureux régional complexe.

Une surveillance attentive permet de détecter et prendre en charge rapidement toute complication éventuelle.

Tarifs et remboursement

Le tarif conventionnel de base pour cette intervention est de 77,47€ [2].

Cette procédure est prise en charge par l'Assurance Maladie selon les pathologies habituelles de remboursement. Le reste à charge dépendra de votre couverture complémentaire.

N'hésitez pas à contacter votre mutuelle pour plus de précisions sur votre situation personnelle.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure l'intervention de réduction ?

L'intervention elle-même dure généralement entre 15 et 30 minutes, selon la complexité de la fracture ou de la luxation.

Comment se passe l'anesthésie ?

La réduction se fait sous anesthésie locale ou locorégionale. Dans certains cas, une légère sédation peut être proposée pour assurer votre confort.

Quelle est la durée moyenne de récupération ?

La période d'immobilisation dure généralement 4 à 6 semaines, suivie d'une rééducation de 1 à 3 mois selon les cas. La récupération complète peut prendre 3 à 6 mois.

L'intervention est-elle prise en charge par la Sécurité Sociale ?

Oui, l'intervention est prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale en cas d'accident du travail, et à 80% dans les autres cas. La mutuelle peut compléter le remboursement.

Quels sont les risques possibles ?

Les principaux risques sont minimes et incluent : un léger œdème, une raideur temporaire, et très rarement une algodystrophie. Une réduction imparfaite peut nécessiter une nouvelle intervention.

Quelle préparation est nécessaire avant l'intervention ?

Il est recommandé d'être à jeun si une sédation est prévue, d'apporter les examens radiologiques et de signaler tout traitement en cours, notamment les anticoagulants.

Spécialités concernées

Références

  1. [1] Livre Blanc 2018 .pdf. Source technique. 2024.[Lien]
  2. [2] Permanence des Soins en Etablissements de Santé (PDSES). Source technique. 2024.[Lien]

Avertissement : Les tarifs indiqués sont donnés à titre indicatif et peuvent varier selon le contexte médical et la région. Pour des informations précises sur les tarifs et remboursements, consultez votre médecin ou votre caisse d'assurance maladie.