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Tumeurs du Pancréas : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements, Innovations

Tumeurs du pancréas

Les tumeurs du pancréas représentent l'un des défis majeurs de l'oncologie moderne. Cette pathologie complexe touche environ 14 000 nouvelles personnes chaque année en France selon Santé Publique France [1,2]. Bien que redoutable, cette maladie bénéficie aujourd'hui d'innovations thérapeutiques prometteuses et d'une prise en charge de plus en plus personnalisée.

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Tumeurs du pancréas : Définition et Vue d'Ensemble

Le pancréas, cet organe discret situé derrière l'estomac, peut développer différents types de tumeurs pancréatiques. Mais de quoi parle-t-on exactement ?

Les néoplasmes pancréatiques regroupent plusieurs entités distinctes. D'une part, nous avons l'adénocarcinome pancréatique, qui représente 85% des cas et constitue la forme la plus agressive [10]. D'autre part, les tumeurs neuroendocrines du pancréas (TNE-P) présentent un comportement généralement moins agressif et un pronostic plus favorable [10].

Il faut également distinguer les tumeurs bénignes des tumeurs malignes. Les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses (TIPMP) constituent un groupe particulier, pouvant évoluer vers la malignité [15]. Ces lésions précancéreuses nécessitent une surveillance attentive.

Concrètement, votre pancréas assure deux fonctions essentielles : la production d'enzymes digestives et la régulation de la glycémie via l'insuline. Quand une tumeur se développe, elle peut perturber ces mécanismes vitaux. L'important à retenir, c'est que chaque type de tumeur nécessite une approche thérapeutique spécifique.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le cancer du pancréas figure parmi les grandes causes de mortalité en France en 2024 [1,2]. Avec environ 14 000 nouveaux cas diagnostiqués annuellement, cette pathologie représente 3% de l'ensemble des cancers dans notre pays.

Mais regardons de plus près ces données épidémiologiques. L'incidence augmente régulièrement depuis une décennie, particulièrement chez les personnes âgées de 65 à 75 ans [1]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,2 pour 1. Cette tendance s'observe également dans les pays européens voisins.

Au niveau mondial, les États-Unis enregistrent des taux d'incidence plus élevés, avec 62 000 nouveaux cas par an. L'Europe affiche des variations importantes : la Finlande et les Pays-Bas présentent les taux les plus élevés, tandis que les pays méditerranéens conservent des incidences plus modérées [12].

D'ailleurs, les projections pour 2030 sont préoccupantes. Les experts estiment une augmentation de 25% des cas en France, principalement liée au vieillissement de la population [1,2]. Cette évolution souligne l'importance cruciale de la recherche et de l'innovation thérapeutique.

L'impact économique sur notre système de santé est considérable : environ 180 millions d'euros annuels sont consacrés à la prise en charge de cette pathologie. Ces coûts incluent les traitements, l'hospitalisation et le suivi à long terme des patients.

Les Causes et Facteurs de Risque

Pourquoi développe-t-on une tumeur pancréatique ? La réponse n'est jamais simple, car plusieurs facteurs s'entremêlent souvent.

Le tabagisme constitue le principal facteur de risque modifiable. Les fumeurs présentent un risque multiplié par 2,5 par rapport aux non-fumeurs [12]. Mais rassurez-vous : arrêter de fumer diminue progressivement ce risque, même après 50 ans.

L'âge joue également un rôle déterminant. Plus de 80% des cas surviennent après 60 ans, avec un pic d'incidence entre 70 et 75 ans [12]. Cependant, des formes précoces peuvent exceptionnellement toucher des adultes jeunes, souvent dans un contexte génétique particulier.

Certaines pathologies prédisposent au développement tumoral. Le diabète de type 2 ancien, la pancréatite chronique et certaines maladies génétiques rares augmentent significativement le risque [12]. Les antécédents familiaux de cancer pancréatique méritent également une attention particulière.

L'alimentation et le mode de vie influencent aussi cette pathologie. Une consommation excessive de viandes rouges, d'alcool et un surpoids important constituent des facteurs de risque reconnus. À l'inverse, une alimentation riche en fruits et légumes semble exercer un effet protecteur.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du cancer du pancréas sont souvent trompeurs au début [16,17]. Cette maladie sournoise se manifeste généralement de façon insidieuse, ce qui explique pourquoi le diagnostic est souvent tardif.

La douleur abdominale constitue le symptôme le plus fréquent. Elle siège typiquement dans la région épigastrique et irradie vers le dos. Cette douleur s'aggrave souvent en position allongée et s'améliore en se penchant vers l'avant [16]. Mais attention : toute douleur abdominale n'évoque pas forcément une tumeur pancréatique !

L'ictère (jaunisse) apparaît quand la tumeur obstrue les voies biliaires. Vous remarquerez alors un jaunissement de la peau et des yeux, accompagné d'urines foncées et de selles décolorées [17]. Ce symptôme nécessite une consultation médicale urgente.

D'autres signes peuvent vous alerter : une perte de poids inexpliquée, des troubles digestifs persistants, l'apparition récente d'un diabète chez une personne de plus de 50 ans [16,17]. Certains patients décrivent également une fatigue intense et une perte d'appétit.

Il faut savoir que ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer de nombreuses autres pathologies. C'est pourquoi seul un médecin peut établir le bon diagnostic grâce aux examens appropriés.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs pancréatiques suit un protocole bien établi [18]. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé et un examen clinique complet.

Les examens biologiques constituent la première étape. Le dosage des marqueurs tumoraux comme le CA 19-9 peut orienter le diagnostic, même si ce marqueur n'est pas spécifique [8]. D'autres analyses sanguines rechercheront des signes d'obstruction biliaire ou de dysfonctionnement pancréatique.

L'imagerie médicale joue un rôle central dans le diagnostic. Le scanner abdominal avec injection de produit de contraste reste l'examen de référence [8,11]. Il permet de visualiser la tumeur, d'évaluer son extension et de rechercher des métastases. L'IRM peut compléter cette évaluation dans certains cas complexes.

Pour les tumeurs neuroendocrines, la scintigraphie des récepteurs de la somatostatine couplée à la tomodensitométrie apporte des informations précieuses [14]. Cet examen spécialisé aide à localiser précisément ces tumeurs particulières.

La confirmation diagnostique nécessite souvent une biopsie. Celle-ci peut être réalisée par voie percutanée sous guidage scanner ou par échoendoscopie. Cette dernière technique, moins invasive, permet d'obtenir des échantillons tissulaires de qualité pour l'analyse anatomopathologique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge des tumeurs pancréatiques a considérablement évolué ces dernières années. Chaque patient bénéficie aujourd'hui d'un traitement personnalisé adapté à sa situation [18].

La chirurgie reste le seul traitement curatif possible. Selon la localisation de la tumeur, différentes interventions peuvent être proposées : duodénopancréatectomie céphalique (intervention de Whipple), pancréatectomie distale ou pancréatectomie totale. Ces opérations complexes nécessitent une expertise chirurgicale spécialisée.

Malheureusement, seulement 15 à 20% des patients peuvent bénéficier d'une résection chirurgicale au moment du diagnostic. Pour les autres, la chimiothérapie constitue le traitement de référence. Les protocoles actuels associent généralement plusieurs médicaments : FOLFIRINOX ou gemcitabine-abraxane selon l'état général du patient.

Les traitements par radiofréquence sous guidage échoendoscopique représentent une innovation prometteuse [9]. Cette technique mini-invasive permet de détruire localement certaines tumeurs non opérables, améliorant ainsi la qualité de vie des patients.

Pour les tumeurs neuroendocrines, l'arsenal thérapeutique est différent. Les analogues de la somatostatine, les thérapies ciblées et la radiothérapie métabolique offrent des perspectives encourageantes [10]. Ces traitements spécifiques nécessitent une prise en charge dans des centres experts.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les tumeurs pancréatiques. De nombreuses innovations thérapeutiques émergent, portant l'espoir de nouveaux traitements [3,4].

Les essais cliniques de phase 3 avec le cabozantinib montrent des résultats encourageants pour les cancers pancréatiques avancés [7]. Ce médicament ciblé, initialement développé pour d'autres cancers, démontre une efficacité prometteuse dans cette indication difficile.

L'Université de Californie San Diego (UCSD) coordonne actuellement plusieurs essais cliniques innovants pour 2025 [5]. Ces études explorent de nouvelles combinaisons thérapeutiques et des approches immunothérapiques spécifiquement adaptées aux néoplasmes pancréatiques.

Une méta-analyse récente analysant 46 ans d'essais cliniques (1978-2024) révèle des avancées significatives dans la compréhension de l'adénocarcinome pancréatique [6]. Cette analyse souligne l'importance des biomarqueurs pour personnaliser les traitements et améliorer l'efficacité thérapeutique.

Les thérapies ciblées représentent l'avenir de cette spécialité. Les inhibiteurs de PARP, les anti-angiogéniques et les modulateurs du microenvironnement tumoral font l'objet d'études approfondies [3,4]. Ces approches innovantes visent à transformer une maladie mortelle en pathologie chronique contrôlable.

D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à révolutionner le diagnostic précoce. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les images scanographiques pour détecter des lésions infracliniques [4].

Vivre au Quotidien avec une Tumeur du Pancréas

Recevoir un diagnostic de tumeur pancréatique bouleverse profondément la vie quotidienne. Mais il est possible de maintenir une qualité de vie acceptable avec les bonnes stratégies.

La gestion de la douleur constitue souvent la priorité. Votre équipe médicale dispose aujourd'hui d'un arsenal thérapeutique efficace : antalgiques classiques, morphiniques si nécessaire, et techniques interventionnelles comme les blocs nerveux. N'hésitez jamais à signaler vos douleurs : elles peuvent et doivent être soulagées.

L'alimentation nécessite souvent des ajustements. L'insuffisance pancréatique exocrine peut nécessiter la prise d'enzymes digestives avant les repas. Ces suppléments améliorent considérablement la digestion et limitent les troubles intestinaux. Privilégiez des repas fractionnés, riches en protéines et pauvres en graisses.

Le soutien psychologique s'avère indispensable. Cette maladie génère naturellement de l'anxiété et parfois des épisodes dépressifs. Les consultations avec un psycho-oncologue, les groupes de parole ou les associations de patients apportent un réconfort précieux.

Concrètement, organisez votre quotidien en fonction de vos traitements. Planifiez vos activités selon vos cycles de chimiothérapie, ménagez-vous des temps de repos et maintenez autant que possible vos liens sociaux. L'important, c'est de rester acteur de votre prise en charge.

Les Complications Possibles

Les complications des tumeurs pancréatiques peuvent survenir à différents stades de la maladie. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les traiter.

L'obstruction biliaire représente la complication la plus fréquente. Quand la tumeur comprime le canal cholédoque, la bile ne peut plus s'évacuer normalement, provoquant un ictère. Cette situation nécessite souvent la pose d'une prothèse biliaire par voie endoscopique pour rétablir l'écoulement.

Le diabète pancréatique peut apparaître ou s'aggraver. La destruction progressive des cellules productrices d'insuline perturbe la régulation glycémique. Ce diabète particulier nécessite souvent un traitement par insuline et un suivi endocrinologique spécialisé.

Les complications digestives incluent l'insuffisance pancréatique exocrine, responsable de maldigestion et de carences nutritionnelles. Les patients peuvent présenter des diarrhées graisseuses, une perte de poids et des déficits vitaminiques [13].

Certaines complications sont liées aux traitements eux-mêmes. La chimiothérapie peut provoquer une neuropathie périphérique, des troubles hématologiques ou une fatigue intense. La chirurgie pancréatique, bien que nécessaire, comporte des risques spécifiques comme les fistules pancréatiques ou les hémorragies post-opératoires.

Heureusement, la prise en charge de ces complications s'est considérablement améliorée. Les équipes médicales anticipent désormais ces problèmes et mettent en place des stratégies préventives efficaces.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des tumeurs pancréatiques dépend de nombreux facteurs et varie considérablement selon le type de tumeur et le stade au diagnostic.

Pour l'adénocarcinome pancréatique, le pronostic reste malheureusement sombre. La survie à 5 ans avoisine 10% tous stades confondus [1,2]. Cependant, ces chiffres globaux masquent des disparités importantes : les patients opérés précocement peuvent atteindre 25 à 30% de survie à 5 ans.

Les tumeurs neuroendocrines présentent un pronostic beaucoup plus favorable. Selon leur grade et leur stade, la survie à 5 ans peut dépasser 80% [10]. Ces tumeurs évoluent généralement plus lentement et répondent mieux aux traitements spécifiques.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, son état général, la taille de la tumeur, la présence de métastases et la réponse aux traitements. Les biomarqueurs moléculaires commencent également à jouer un rôle dans l'évaluation pronostique [12].

Mais attention : ces statistiques ne prédisent pas l'évolution individuelle. Chaque patient est unique, et certains dépassent largement les pronostics initiaux. Les progrès thérapeutiques récents permettent d'espérer une amélioration progressive de ces chiffres.

L'important, c'est de se concentrer sur la qualité de vie et de profiter pleinement du temps présent. Les soins palliatifs, quand ils deviennent nécessaires, permettent de maintenir confort et dignité jusqu'au bout.

Peut-on Prévenir les Tumeurs du Pancréas ?

La prévention des tumeurs pancréatiques repose essentiellement sur la modification des facteurs de risque modifiables. Bien qu'on ne puisse pas tout contrôler, certaines mesures réduisent significativement le risque.

L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Le risque diminue progressivement après l'arrêt, même chez les fumeurs de longue date. Si vous fumez, il n'est jamais trop tard pour arrêter : votre médecin peut vous accompagner dans cette démarche.

Une alimentation équilibrée joue également un rôle protecteur. Privilégiez les fruits et légumes, limitez les viandes rouges et les charcuteries, modérez votre consommation d'alcool. Le régime méditerranéen semble particulièrement bénéfique pour la prévention de nombreux cancers, y compris pancréatiques.

Le maintien d'un poids santé et la pratique régulière d'une activité physique contribuent à réduire le risque. L'obésité abdominale augmente notamment l'inflammation chronique, facteur favorisant le développement tumoral.

Pour les personnes à risque élevé (antécédents familiaux, mutations génétiques), un dépistage spécialisé peut être proposé. Ces programmes de surveillance, menés dans des centres experts, permettent parfois de détecter des lésions précancéreuses [15].

Enfin, le contrôle optimal du diabète chez les patients diabétiques pourrait également jouer un rôle préventif. Un diabète bien équilibré limite l'inflammation pancréatique chronique.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des tumeurs pancréatiques, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,2].

Santé Publique France souligne l'importance du diagnostic précoce dans l'amélioration du pronostic. Les médecins généralistes sont encouragés à orienter rapidement vers un spécialiste tout patient présentant des symptômes évocateurs, particulièrement après 50 ans [1].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire systématique. Chaque dossier doit être discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) associant chirurgiens, oncologues, radiologues et anatomopathologistes.

Concernant les innovations thérapeutiques, les autorités encouragent la participation aux essais cliniques. Ces études permettent aux patients d'accéder aux traitements les plus récents tout en contribuant aux progrès de la recherche [3,4].

L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance des soins de support. La prise en charge de la douleur, le soutien nutritionnel et l'accompagnement psychologique font partie intégrante du traitement optimal.

Les recommandations évoluent régulièrement. En 2024-2025, l'accent est mis sur la médecine personnalisée et l'utilisation des biomarqueurs pour adapter les traitements [3,4]. Cette approche individualisée représente l'avenir de l'oncologie pancréatique.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients et leurs proches dans cette épreuve difficile. Ces structures offrent information, soutien et entraide.

L'Association Française des Malades du Pancréas (AFMP) constitue la référence nationale. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et un accompagnement personnalisé. Leur site internet regorge de conseils pratiques et de témoignages encourageants.

La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau national de comités départementaux. Ces structures locales offrent un soutien de proximité : aide financière, transport vers les centres de soins, hébergement pour les familles éloignées.

Les Espaces de Rencontre et d'Information (ERI) des hôpitaux proposent documentation, conseils et orientation. Ces lieux d'accueil, tenus par des professionnels formés, permettent de poser toutes vos questions en dehors des consultations médicales.

Sur internet, plusieurs forums spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations : privilégiez les sites validés par des professionnels de santé.

N'oubliez pas les services sociaux hospitaliers. Les assistantes sociales vous aideront dans vos démarches administratives : prise en charge à 100%, arrêt de travail, allocation adulte handicapé si nécessaire. Ces professionnelles connaissent tous les dispositifs d'aide existants.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une tumeur pancréatique nécessite quelques ajustements pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre quotidien.

Organisez votre suivi médical de façon méthodique. Tenez un carnet de bord avec vos rendez-vous, vos traitements et vos symptômes. Cette trace écrite aidera vos médecins à adapter votre prise en charge. N'hésitez pas à préparer vos questions avant chaque consultation.

Côté alimentation, fractionnez vos repas en 5 à 6 prises quotidiennes. Privilégiez les aliments faciles à digérer : poissons, viandes blanches, légumes cuits. Si vous prenez des enzymes digestives, respectez scrupuleusement les horaires de prise.

Adaptez votre activité physique à vos capacités du moment. Même une marche de 15 minutes quotidiennes apporte des bénéfices. Le yoga doux ou la relaxation peuvent vous aider à gérer stress et anxiété.

Préparez-vous aux effets secondaires des traitements. Constituez une trousse de premiers secours avec anti-nauséeux, antidiarrhéiques et crèmes hydratantes. Signalez rapidement tout effet indésirable à votre équipe soignante.

Enfin, maintenez vos liens sociaux. Isolement et dépression aggravent souvent la maladie. Acceptez l'aide de vos proches, participez aux activités qui vous font plaisir dans la mesure de vos possibilités. Votre moral influence votre état physique plus qu'on ne le pense.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Apprenez à les reconnaître pour réagir au bon moment.

Consultez en urgence si vous présentez un ictère (jaunissement de la peau et des yeux), des douleurs abdominales intenses ou des vomissements incoercibles. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [16,17].

Prenez rendez-vous rapidement en cas de perte de poids inexpliquée de plus de 5 kg en quelques semaines, d'apparition récente d'un diabète après 50 ans, ou de douleurs abdominales persistantes irradiant vers le dos [16,17].

Pour les patients déjà suivis, certains signes doivent vous alerter : fièvre persistante, aggravation des douleurs malgré le traitement, troubles de la conscience ou difficultés respiratoires. N'attendez pas votre prochain rendez-vous programmé.

En cas de chimiothérapie, surveillez particulièrement l'apparition de fièvre, de saignements anormaux ou de signes d'infection. Votre système immunitaire peut être affaibli, rendant ces complications potentiellement graves.

Bon à savoir : la plupart des centres de cancérologie disposent d'un numéro d'urgence 24h/24. N'hésitez jamais à appeler si vous avez un doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication négligée.

Questions Fréquentes

Les tumeurs du pancréas sont-elles toujours cancéreuses ?
Non, il existe des tumeurs bénignes du pancréas. Les tumeurs neuroendocrines, par exemple, peuvent être bénignes ou malignes. Seul l'examen anatomopathologique permet de déterminer la nature exacte de la tumeur [10].

Peut-on vivre normalement après une chirurgie du pancréas ?
La qualité de vie après chirurgie pancréatique s'améliore généralement avec le temps. Certains patients nécessitent des enzymes digestives et un suivi du diabète, mais beaucoup reprennent une vie quasi-normale après la période de récupération.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles à tous ?
Les nouveaux traitements comme le cabozantinib sont d'abord disponibles dans le cadre d'essais cliniques [7]. Une fois validés, ils intègrent progressivement la pratique courante et sont remboursés par l'Assurance Maladie.

Faut-il arrêter de travailler avec une tumeur du pancréas ?
Cela dépend de votre état général, de votre profession et des traitements reçus. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois à temps partiel. Discutez-en avec votre médecin et votre médecin du travail.

Les proches peuvent-ils développer la même maladie ?
Le risque familial existe mais reste faible. Seules certaines formes héréditaires rares justifient un dépistage génétique. Parlez-en à votre oncologue si vous avez des antécédents familiaux multiples [12].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs du pancréas :

Questions Fréquentes

Les tumeurs du pancréas sont-elles toujours cancéreuses ?

Non, il existe des tumeurs bénignes du pancréas. Les tumeurs neuroendocrines, par exemple, peuvent être bénignes ou malignes. Seul l'examen anatomopathologique permet de déterminer la nature exacte de la tumeur.

Peut-on vivre normalement après une chirurgie du pancréas ?

La qualité de vie après chirurgie pancréatique s'améliore généralement avec le temps. Certains patients nécessitent des enzymes digestives et un suivi du diabète, mais beaucoup reprennent une vie quasi-normale après la période de récupération.

Les innovations 2024-2025 sont-elles accessibles à tous ?

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Faut-il arrêter de travailler avec une tumeur du pancréas ?

Cela dépend de votre état général, de votre profession et des traitements reçus. Beaucoup de patients continuent à travailler, parfois à temps partiel. Discutez-en avec votre médecin et votre médecin du travail.

Les proches peuvent-ils développer la même maladie ?

Le risque familial existe mais reste faible. Seules certaines formes héréditaires rares justifient un dépistage génétique. Parlez-en à votre oncologue si vous avez des antécédents familiaux multiples.

Sources et références

Références

  1. [1] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances - Santé Publique FranceLien
  2. [2] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances - Santé Publique FranceLien
  3. [3] Innovation thérapeutique 2024-2025 - Université de LorraineLien
  4. [4] BULLETIN DES MÉDECINS SUISSES - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] UCSD Pancreatic Neoplasms Clinical Trials for 2025Lien
  6. [6] Navigating Clinical Trials 1978–2024 for PDACLien
  7. [7] Phase 3 Trial of Cabozantinib to Treat Advanced Pancreatic CancerLien
  8. [8] Profil scanographique des tumeurs du pancréas dans 3 services de radiologie à KinshasaLien
  9. [9] Sécurité et efficacité des traitements par radiofréquence sous guidage échoendoscopique des tumeurs du pancréasLien
  10. [10] Tumeurs neuroendocrines du pancréas - Bulletin de l'Académie Nationale de MédecineLien
  11. [11] Profil scanographique des tumeurs du pancréas - série de cas rétrospectiveLien
  12. [12] Caractéristiques épidémiologiques, cliniques et moléculaires du cancer du pancréasLien
  13. [13] Carcinome adénosquameux du pancréas - cas clinique avec revue de littératureLien
  14. [14] Scintigraphie des récepteurs de la somatostatine dans les tumeurs neuroendocrines du pancréasLien
  15. [15] Étude de la tumorigenèse pancréatique des TIPMPLien
  16. [16] Cancers du pancréas : symptômes et diagnostic - Fondation ARCLien
  17. [17] Symptômes du cancer du pancréas - Société canadienne du cancerLien
  18. [18] Cancer du pancréas - symptômes diagnostic et traitements - ELSANLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.