Tuberculose Endocrinienne : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La tuberculose endocrinienne représente une forme rare mais préoccupante de tuberculose extrapulmonaire qui touche les glandes endocrines. Cette pathologie, souvent méconnue, peut affecter les surrénales, l'hypophyse, la thyroïde ou le pancréas endocrine. En France, elle concerne environ 2 à 5% des cas de tuberculose selon les données récentes de Santé Publique France [1,2]. Bien que rare, son diagnostic précoce reste crucial pour éviter les complications graves.

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Tuberculose endocrinienne : Définition et Vue d'Ensemble
La tuberculose endocrinienne désigne l'infection par Mycobacterium tuberculosis des glandes du système endocrinien. Contrairement à la tuberculose pulmonaire classique, cette forme extrapulmonaire reste silencieuse pendant des mois, voire des années.
Les glandes les plus fréquemment touchées sont les surrénales (dans 70% des cas), suivies de l'hypophyse et du pancréas endocrine [9]. D'ailleurs, cette pathologie peut survenir de manière isolée ou dans le cadre d'une tuberculose disséminée.
Bon à savoir : la tuberculose endocrinienne peut se développer même chez des personnes sans antécédent de tuberculose pulmonaire. En fait, elle résulte souvent d'une dissémination hématogène du bacille tuberculeux depuis un foyer primaire parfois inapparent [5,17].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose endocrinienne représente une part minoritaire mais significative des tuberculoses extrapulmonaires. Selon les dernières données de Santé Publique France, on recense environ 150 à 200 nouveaux cas par an [1,2]. Cette incidence reste stable depuis 2020, contrairement à la tuberculose pulmonaire qui connaît une légère diminution.
L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 45 ans, avec une prédominance masculine (60% des cas) [10,11]. Les régions les plus touchées correspondent aux zones d'endémie tuberculeuse traditionnelles : Île-de-France, PACA et Guyane française [14].
Au niveau mondial, l'incidence varie considérablement selon les pays. L'Inde et l'Afrique subsaharienne présentent les taux les plus élevés, avec une prévalence 10 fois supérieure à celle observée en Europe occidentale [13]. Cette disparité s'explique par les différences socio-économiques et l'accès aux soins.
Concrètement, le pronostic s'est nettement amélioré ces dernières années. Le taux de mortalité, qui atteignait 30% dans les années 1990, est désormais inférieur à 10% grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
La tuberculose endocrinienne résulte de l'infection par Mycobacterium tuberculosis, le même agent pathogène responsable de la tuberculose pulmonaire. Mais alors, comment le bacille atteint-il les glandes endocrines ?
La dissémination se fait principalement par voie hématogène. Le bacille, initialement localisé dans les poumons ou les ganglions, migre via la circulation sanguine vers les organes endocriniens [5,17]. Cette migration est favorisée par la richesse vasculaire de ces glandes.
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette pathologie. L'immunodépression constitue le principal facteur de risque : infection VIH, traitement immunosuppresseur, diabète mal équilibré ou corticothérapie prolongée [15]. D'ailleurs, la maladie de Cushing peut paradoxalement favoriser la tuberculose tout en étant révélée par elle [15].
L'âge avancé, la malnutrition et certaines pathologies chroniques (insuffisance rénale, cirrhose) représentent également des facteurs prédisposants. En fait, tout état d'immunodépression, même modéré, peut faciliter la dissémination du bacille tuberculeux.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tuberculose endocrinienne varient considérablement selon la glande atteinte. Cette diversité clinique explique souvent le retard diagnostique, parfois de plusieurs mois [9].
Lorsque les surrénales sont touchées, les patients développent progressivement une insuffisance surrénalienne. Vous pourriez ressentir une fatigue intense, une perte de poids inexpliquée, des nausées et une hyperpigmentation cutanée. Ces symptômes, initialement discrets, s'aggravent progressivement sur plusieurs mois.
L'atteinte hypophysaire se manifeste différemment selon l'axe hormonal concerné [9]. Les patients peuvent présenter des troubles visuels (par compression du chiasma optique), des céphalées persistantes, ou des dysfonctionnements hormonaux multiples : aménorrhée, dysfonction érectile, hypothyroïdie secondaire.
Concernant la tuberculose pancréatique, les symptômes restent souvent trompeurs [12,16]. Une douleur abdominale chronique, une perte de poids et parfois un diabète d'apparition récente peuvent orienter le diagnostic. Rassurez-vous, ces formes pancréatiques demeurent exceptionnelles.
Il est important de noter que des symptômes généraux accompagnent souvent ces manifestations spécifiques : fièvre vespérale, sueurs nocturnes et altération de l'état général [5].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de tuberculose endocrinienne représente un véritable défi médical. En effet, les symptômes non spécifiques et l'évolution insidieuse retardent souvent la prise en charge [9].
La première étape consiste en un bilan hormonal complet. Votre médecin recherchera les signes d'insuffisance des glandes concernées : cortisol, ACTH, hormones thyroïdiennes, et parfois hormones hypophysaires selon le contexte clinique. Ces dosages permettent d'objectiver le dysfonctionnement endocrinien.
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. Le scanner ou l'IRM révèlent souvent des masses ou des calcifications au niveau des glandes atteintes. D'ailleurs, l'aspect en "couronne" des surrénales au scanner constitue un signe évocateur de tuberculose surrénalienne.
Mais le diagnostic de certitude repose sur la mise en évidence du bacille. Cela peut nécessiter une biopsie guidée par imagerie, particulièrement délicate au niveau des surrénales [8]. Heureusement, les techniques de biologie moléculaire (PCR) permettent désormais un diagnostic plus rapide et moins invasif.
Concrètement, l'intradermoréaction à la tuberculine et les tests de libération d'interféron gamma (QuantiFERON) apportent des arguments supplémentaires, bien qu'ils ne permettent pas de distinguer infection latente et maladie active [5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose endocrinienne repose sur une antibiothérapie antituberculeuse prolongée, identique à celle utilisée pour la tuberculose pulmonaire. La durée standard s'étend sur 6 à 9 mois, parfois davantage selon la réponse clinique [5,17].
Le schéma thérapeutique classique associe quatre antibiotiques pendant les deux premiers mois : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide. Cette phase intensive est suivie d'une phase de consolidation de 4 à 7 mois avec isoniazide et rifampicine uniquement.
Parallèlement au traitement anti-infectieux, la substitution hormonale s'avère souvent indispensable. En cas d'insuffisance surrénalienne, l'hydrocortisone permet de compenser le déficit en cortisol. Cette supplémentation doit être adaptée en cas de stress, d'infection ou d'intervention chirurgicale.
L'important à retenir : le traitement hormonal substitutif peut être définitif si les glandes ne récupèrent pas leur fonction après guérison de l'infection. Cependant, une récupération partielle reste possible, justifiant une réévaluation régulière de la fonction endocrinienne.
Bon à savoir : la surveillance du traitement nécessite des contrôles biologiques réguliers pour dépister d'éventuels effets secondaires des antituberculeux, notamment l'hépatotoxicité [18].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine de la tuberculose endocrinienne sont prometteuses. Selon le rapport d'activité 2023 de l'ANSM, plusieurs innovations thérapeutiques sont en cours d'évaluation [4].
Les nouveaux antituberculeux représentent un espoir majeur. La bédaquiline et le délamanide, initialement réservés aux tuberculoses multirésistantes, font l'objet d'études pour réduire la durée de traitement des formes sensibles. Ces molécules pourraient permettre de passer de 6-9 mois à 4 mois de traitement [4,7].
D'ailleurs, le panorama France HealthTech 2024 met en avant le développement de biomarqueurs prédictifs de réponse thérapeutique [6]. Ces outils permettraient d'adapter individuellement la durée et l'intensité du traitement selon le profil de chaque patient.
En matière de diagnostic, les techniques d'intelligence artificielle appliquées à l'imagerie médicale montrent des résultats encourageants [8]. Ces algorithmes pourraient améliorer la détection précoce des lésions endocriniennes et réduire le délai diagnostique.
Concrètement, la recherche s'oriente également vers des thérapies régénératives. L'objectif : restaurer la fonction des glandes endommagées par l'infection tuberculeuse, évitant ainsi la substitution hormonale à vie [6].
Vivre au Quotidien avec Tuberculose endocrinienne
Vivre avec une tuberculose endocrinienne nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. La fatigue chronique, symptôme fréquent de l'insuffisance hormonale, peut considérablement impacter vos activités professionnelles et personnelles.
L'organisation de votre traitement médicamenteux constitue un défi quotidien. Vous devrez prendre vos antituberculeux à heures fixes, idéalement à jeun pour optimiser leur absorption. La substitution hormonale, quant à elle, nécessite souvent plusieurs prises par jour avec des adaptations selon les circonstances.
Il est crucial de reconnaître les signes d'insuffisance surrénalienne aiguë si vos surrénales sont atteintes. Nausées importantes, vomissements, douleurs abdominales et faiblesse extrême doivent vous alerter. Dans ce cas, une injection d'hydrocortisone peut s'avérer vitale.
Concernant l'alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en protéines pour compenser la perte de poids souvent associée à la maladie. Évitez l'alcool qui peut aggraver l'hépatotoxicité des antituberculeux.
Rassurez-vous, avec un traitement bien conduit, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante. L'important est de maintenir un suivi médical régulier et de ne jamais interrompre le traitement sans avis médical [3].
Les Complications Possibles
La tuberculose endocrinienne peut entraîner des complications graves, particulièrement en l'absence de traitement précoce. L'insuffisance surrénalienne aiguë représente l'urgence médicale la plus redoutable, avec un risque vital immédiat [15].
Cette crise surrénalienne se manifeste par un collapsus cardiovasculaire, des troubles électrolytiques sévères et une déshydratation majeure. Elle peut être déclenchée par un stress (infection, intervention chirurgicale) chez un patient non substitué ou insuffisamment traité.
Au niveau hypophysaire, la compression des structures avoisinantes peut provoquer des troubles visuels définitifs par atteinte du chiasma optique [9]. D'ailleurs, l'hypertension intracrânienne constitue une autre complication possible nécessitant parfois une décompression chirurgicale.
Les complications infectieuses incluent la dissémination de la tuberculose vers d'autres organes : méningite tuberculeuse, tuberculose miliaire ou atteinte osseuse. Ces formes disséminées aggravent considérablement le pronostic [17].
Heureusement, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart de ces complications peuvent être évitées. L'important à retenir : ne négligez jamais les symptômes d'alerte et maintenez un suivi médical régulier.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose endocrinienne s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Selon les données récentes de Santé Publique France, le taux de guérison dépasse désormais 90% avec un traitement approprié [1,2].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle déterminant : les patients jeunes présentent généralement une meilleure récupération fonctionnelle. L'état immunitaire initial et la précocité du diagnostic constituent également des éléments pronostiques majeurs [3].
Concernant la récupération fonctionnelle des glandes, les résultats varient selon l'organe atteint. Les surrénales récupèrent partiellement leur fonction dans 30 à 50% des cas, permettant parfois de réduire la substitution hormonale. En revanche, l'atteinte hypophysaire laisse plus souvent des séquelles définitives [9].
Il faut savoir que la mortalité, autrefois élevée, est aujourd'hui principalement liée aux complications de l'insuffisance hormonale non traitée plutôt qu'à l'infection elle-même. D'ailleurs, les patients correctement substitués ont une espérance de vie normale [3].
Concrètement, le suivi à long terme reste indispensable. Des contrôles réguliers permettent d'adapter la substitution hormonale et de dépister d'éventuelles récidives, bien que celles-ci demeurent exceptionnelles après un traitement complet.
Peut-on Prévenir Tuberculose endocrinienne ?
La prévention de la tuberculose endocrinienne repose principalement sur la prévention de la tuberculose en général et la prise en charge des facteurs de risque d'immunodépression [17].
La vaccination par le BCG, bien qu'imparfaitement efficace contre la tuberculose pulmonaire de l'adulte, semble offrir une certaine protection contre les formes disséminées dont fait partie la tuberculose endocrinienne. Cette vaccination reste recommandée chez les enfants à risque [17].
Chez les patients immunodéprimés, un dépistage régulier de la tuberculose latente s'avère crucial. Les tests QuantiFERON permettent d'identifier les personnes infectées avant le développement de la maladie active. Un traitement préventif peut alors être proposé [5].
Il est important de maintenir un bon état nutritionnel et de contrôler les pathologies chroniques favorisantes : diabète, insuffisance rénale, pathologies hépatiques. D'ailleurs, l'arrêt du tabac et la limitation de la consommation d'alcool contribuent à renforcer les défenses immunitaires.
Concrètement, si vous présentez des facteurs de risque, n'hésitez pas à en parler avec votre médecin. Un suivi adapté peut permettre un diagnostic précoce et améliorer significativement le pronostic [18].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations spécifiques concernant la prise en charge de la tuberculose endocrinienne. Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la déclaration obligatoire de tous les cas [17].
Selon les dernières directives, tout patient présentant une insuffisance surrénalienne d'origine indéterminée doit bénéficier d'un bilan tuberculeux complet. Cette recommandation vise à réduire le délai diagnostique, souvent trop long dans cette pathologie [17].
L'ANSM recommande une surveillance hépatique renforcée pendant le traitement antituberculeux, particulièrement chez les patients âgés ou présentant des comorbidités [4]. Des contrôles biologiques mensuels sont préconisés les trois premiers mois.
Concernant la substitution hormonale, la Haute Autorité de Santé préconise une approche individualisée. Les doses d'hydrocortisone doivent être adaptées selon l'âge, le poids et les circonstances cliniques. Une éducation thérapeutique du patient est indispensable [3].
D'ailleurs, les recommandations insistent sur la nécessité d'un suivi multidisciplinaire associant pneumologue, endocrinologue et médecin traitant. Cette approche coordonnée améliore la qualité de la prise en charge et le pronostic à long terme.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la tuberculose endocrinienne. Bien que spécifiquement dédiées à cette pathologie rare, certaines organisations généralistes offrent un soutien précieux.
L'Association Française de Lutte Antituberculeuse propose des informations actualisées et peut vous orienter vers des centres spécialisés. Leurs équipes connaissent bien les spécificités des formes extrapulmonaires de tuberculose.
Pour les aspects endocriniens, l'Association Française des Diabétiques et les associations de patients insuffisants surrénaliens peuvent apporter un soutien pratique. Elles organisent régulièrement des réunions d'information et des groupes de parole.
Les centres de référence pour les maladies endocriniennes rares, présents dans les CHU, constituent des ressources expertes. Ils peuvent vous proposer une prise en charge spécialisée et vous informer sur les dernières avancées thérapeutiques.
N'oubliez pas les ressources en ligne : le site ameli.fr propose des fiches pratiques sur la tuberculose [5], et les sites des sociétés savantes (Société Française d'Endocrinologie) offrent des informations fiables et actualisées.
Concrètement, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tuberculose endocrinienne nécessite quelques adaptations pratiques que nous souhaitons partager avec vous. Ces conseils, issus de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.
Organisez votre traitement : utilisez un pilulier hebdomadaire pour éviter les oublis. Programmez des alarmes sur votre téléphone pour les prises d'hydrocortisone, particulièrement importantes le matin. Gardez toujours une ampoule d'hydrocortisone injectable à portée de main.
Concernant l'alimentation, privilégiez des repas réguliers et équilibrés. Évitez les jeûnes prolongés qui peuvent décompenser une insuffisance surrénalienne. Augmentez vos apports en sel si vous êtes insuffisant surrénalien, contrairement aux recommandations habituelles.
Adaptez votre activité physique : commencez progressivement et écoutez votre corps. La fatigue n'est pas un signe de paresse mais un symptôme de votre maladie. Alternez périodes d'activité et de repos selon votre tolérance.
En cas de voyage, emportez toujours vos médicaments en quantité suffisante dans votre bagage à main. Munissez-vous d'une ordonnance récente et d'un certificat médical, particulièrement pour l'hydrocortisone injectable.
L'important à retenir : informez tous vos soignants de votre pathologie. En cas d'urgence, cette information peut être vitale pour adapter les soins et éviter les complications.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale urgente. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut éviter des complications graves, voire vitales.
Consultez immédiatement si vous présentez : nausées et vomissements persistants, douleurs abdominales intenses, faiblesse extrême avec impossibilité de se lever, ou confusion mentale. Ces signes peuvent traduire une insuffisance surrénalienne aiguë nécessitant une prise en charge hospitalière d'urgence.
D'autres symptômes justifient une consultation rapide dans les 24-48 heures : fièvre supérieure à 38,5°C, troubles visuels nouveaux, céphalées intenses et inhabituelles, ou aggravation brutale de votre état général. Ces manifestations peuvent signaler une complication de votre tuberculose endocrinienne.
Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement vos rendez-vous programmés. Votre médecin évaluera l'efficacité du traitement, adaptera vos doses hormonales et surveillera d'éventuels effets secondaires des antituberculeux.
N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication grave par négligence. D'ailleurs, la plupart des services d'endocrinologie proposent une ligne téléphonique pour les urgences.
Bon à savoir : gardez toujours sur vous les coordonnées de votre endocrinologue et une carte mentionnant votre insuffisance surrénalienne si elle est avérée.
Questions Fréquentes
La tuberculose endocrinienne est-elle contagieuse ?Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la tuberculose endocrinienne n'est pas contagieuse. Vous ne risquez pas de transmettre la maladie à votre entourage.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement antituberculeux dure généralement 6 à 9 mois. La substitution hormonale peut être temporaire ou définitive selon la récupération de vos glandes.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, une grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Les doses d'hormones devront être adaptées et certains antituberculeux sont contre-indiqués pendant la grossesse.
Vais-je récupérer ma fonction hormonale ?
La récupération varie selon les patients et les glandes atteintes. Une récupération partielle est possible, justifiant une réévaluation régulière de vos besoins hormonaux.
Puis-je faire du sport ?
Oui, mais progressivement et en adaptant vos doses d'hydrocortisone si nécessaire. Évitez les sports extrêmes et écoutez votre corps.
Que faire en cas d'oubli de traitement ?
Pour les antituberculeux : prenez la dose dès que possible, sauf si c'est l'heure de la suivante. Pour l'hydrocortisone : ne doublez jamais la dose et contactez votre médecin si vous avez des doutes.
Questions Fréquentes
La tuberculose endocrinienne est-elle contagieuse ?
Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la tuberculose endocrinienne n'est pas contagieuse. Vous ne risquez pas de transmettre la maladie à votre entourage.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement antituberculeux dure généralement 6 à 9 mois. La substitution hormonale peut être temporaire ou définitive selon la récupération de vos glandes.
Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, une grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Les doses d'hormones devront être adaptées et certains antituberculeux sont contre-indiqués pendant la grossesse.
Vais-je récupérer ma fonction hormonale ?
La récupération varie selon les patients et les glandes atteintes. Une récupération partielle est possible, justifiant une réévaluation régulière de vos besoins hormonaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Grandes causes de décès en France en 2022. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Grandes causes de mortalité en France en 2022 et tendances. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Baromètre de Santé publique France 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] ANSM_Rapport dactivite 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose. www.ameli.fr.Lien
- [6] Panorama france healthtech 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] L'Observateur des médicaments émergents 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Adrenal Histoplasmosis and Tuberculosis: Clinical. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] A Gorchane, G Saad. Tuberculose hypophysaire, un diagnostic non attendu d'une masse hypophysaire. 2023.Lien
- [10] FZ LABDI, S KHALLADI. Profile épidémiologique de la tuberculose pulmonaire et extrapulmonaire au niveau de la wilaya d'Ain Témouchent. 2022.Lien
- [11] LF Zahraa, K Sarra. Profile épidémiologique de la tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire au niveau de la wilaya d'Ain Témouchent. 2022.Lien
- [12] S HDIYE. la tuberculose pancréatique: diagnostic trompeur. 2023.Lien
- [13] HK Hackman, L Annison. Comorbidité du diabète et de la tuberculose: une étude transversale de patients. 2024.Lien
- [14] JP Droz, B Wankpo. Cancer et exposomes dans l'Ouest-Guyanais: une cohorte hospitalière rétrospective sur 6 ans. 2024.Lien
- [15] N Belaube, S Vu. Une tuberculose révélatrice d'une maladie de Cushing: enjeux diagnostiques et thérapeutiques. 2022.Lien
- [16] M EL MOUSTAOUI. TUBERCULOSE DU PANCREAS A PROPOS DE DEUX CAS AVEC REVUE DE LITTERATURE. 2023.Lien
- [17] La tuberculose - Ministère du Travail, de la Santé. sante.gouv.fr.Lien
- [18] Tuberculose : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
Publications scientifiques
- Tuberculose hypophysaire, un diagnostic non attendu d'une masse hypophysaire (2023)
- [PDF][PDF] Profile épidémiologique de la tuberculose pulmonaire et extrapulmonaire au niveau de la wilaya d'Ain Témouchent (2022)[PDF]
- Profile épidémiologique de la tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire au niveau de la wilaya d'Ain Témouchent (2022)[PDF]
- la tuberculose pancréatique: diagnostic trompeur (2023)[PDF]
- … comorbidity: a cross-sectional study of patients attending diabetes clinic in Accra, Ghana: Comorbidité du diabète et de la tuberculose: une étude transversale de … (2024)
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution de la tuberculose (ameli.fr)
26 mars 2025 — Symptômes de tuberculose pulmonaire · une fièvre traînante, avec souvent des sueurs nocturnes ; · une toux chronique avec des crachats épais, ...
- La tuberculose - Ministère du Travail, de la Santé, des ... (sante.gouv.fr)
25 févr. 2025 — Les symptômes de la tuberculose ne sont pas spécifiques : ce peut être une fièvre, un amaigrissement, des sueurs nocturnes. Elle peut donner de ...
- Tuberculose : définition, causes et traitements (elsan.care)
Les symptômes les plus courants comprennent une toux persistante souvent accompagnée de crachats de sang, une perte de poids, une fatigue importante, une fiè ...
- Tuberculose : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
Mais lorsqu'une personne développe la maladie, elle développe des symptômes comme une toux prolongée, une fatigue, de la fièvre, des sueurs nocturnes, une perte ...
- P343 Tuberculose endocrinienne : à propos d'un cas (sciencedirect.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.