Troubles de l'olfaction : Symptômes, Causes et Traitements 2025

Les troubles de l'olfaction touchent aujourd'hui près de 15% de la population française, soit environ 10 millions de personnes. Cette pathologie, longtemps négligée, a gagné en visibilité depuis la pandémie de COVID-19. Mais qu'est-ce qui cause réellement ces dysfonctionnements ? Comment les reconnaître et surtout, comment les traiter efficacement en 2025 ?

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Troubles de l'olfaction : Définition et Vue d'Ensemble
Les troubles de l'olfaction regroupent toutes les altérations de la capacité à percevoir les odeurs. Cette pathologie peut se manifester de différentes façons selon l'intensité et la nature du dysfonctionnement.
L'anosmie correspond à une perte totale de l'odorat. Vous ne percevez plus aucune odeur, qu'elle soit agréable ou désagréable. Cette forme représente environ 30% des cas selon les données récentes [14,15].
L'hyposmie désigne une diminution de la capacité olfactive. Vous sentez encore certaines odeurs, mais de façon atténuée. C'est la forme la plus fréquente, touchant 60% des patients présentant des troubles de l'olfaction [16].
La parosmie se caractérise par une perception déformée des odeurs. Une rose peut sentir le poisson pourri, par exemple. Cette distorsion olfactive affecte particulièrement la qualité de vie des patients [11,12].
Enfin, la phantosmie correspond à la perception d'odeurs inexistantes. Vous sentez des odeurs alors qu'aucune source odorante n'est présente dans votre environnement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les troubles de l'olfaction touchent environ 15% de la population générale, soit près de 10 millions de personnes selon les dernières données épidémiologiques [13,16]. Cette prévalence a considérablement augmenté depuis 2020, principalement en raison de la pandémie de COVID-19.
L'incidence annuelle s'élève à environ 2,5% de la population, avec une nette progression chez les 18-65 ans. Avant 2020, cette incidence était stable autour de 1,2% par an [13]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne rapporte une prévalence de 13%, tandis que l'Italie atteint 18%, probablement en raison de l'impact précoce du COVID-19 [12,13].
Les variations régionales en France montrent des disparités importantes. L'Île-de-France et les régions fortement urbanisées présentent des taux plus élevés, atteignant 18% de prévalence. À l'inverse, les régions rurales maintiennent des taux autour de 12% [16].
Concernant l'âge, la prévalence augmente significativement après 60 ans, atteignant 25% chez les plus de 75 ans. Cependant, depuis 2020, on observe une augmentation notable chez les jeunes adultes de 20-40 ans [11,13].
Les projections pour 2030 estiment une stabilisation autour de 16-17% de la population, à maladie que l'impact du COVID-19 diminue progressivement. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 450 millions d'euros annuels, incluant les consultations, examens et traitements [12].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections virales représentent aujourd'hui la première cause de troubles de l'olfaction. Le COVID-19 a révélé l'ampleur de cette problématique, mais d'autres virus comme la grippe ou les rhinovirus peuvent également affecter l'odorat [13,6].
Les pathologies nasales constituent la deuxième cause principale. La polypose nasale, la rhinite allergique chronique et la sinusite chronique peuvent obstruer les voies olfactives ou endommager les récepteurs [15,16].
Certains médicaments peuvent altérer temporairement ou définitivement l'odorat. Les antibiotiques, les antidépresseurs et certains traitements contre l'hypertension figurent parmi les plus fréquemment impliqués [14,15].
Les traumatismes crâniens peuvent sectionner les nerfs olfactifs ou endommager les centres cérébraux de l'olfaction. Même un choc apparemment bénin peut avoir des conséquences durables sur l'odorat [16].
Le vieillissement naturel entraîne une diminution progressive de la capacité olfactive. Après 60 ans, cette dégradation s'accélère, touchant particulièrement la perception des odeurs subtiles [12,15].
Enfin, certaines maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson s'accompagnent souvent de troubles olfactifs précoces. Ces symptômes peuvent même précéder les autres manifestations de plusieurs années [5,7,12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le premier signe d'un trouble de l'olfaction est souvent une diminution progressive de la perception des odeurs. Vous remarquez peut-être que votre café du matin n'a plus le même arôme ou que vous ne sentez plus le parfum de vos fleurs préférées [11,16].
Dans l'anosmie, la perte est totale et brutale. Vous ne percevez plus aucune odeur, même les plus intenses comme l'ammoniaque ou l'essence. Cette situation peut être particulièrement dangereuse car vous ne détectez plus les odeurs d'alerte comme le gaz ou la fumée [14,15].
L'hyposmie se manifeste par une perception atténuée. Les odeurs fortes restent perceptibles, mais les nuances subtiles disparaissent. Vous pourriez avoir l'impression que tout sent "fade" ou "étouffé" [16].
La parosmie crée des distorsions particulièrement perturbantes. Les aliments que vous aimiez peuvent soudain dégager des odeurs répugnantes. Cette pathologie affecte profondément l'appétit et le plaisir de manger [11,6].
Certains patients décrivent également des sensations de brûlure ou de picotement dans le nez. Ces symptômes peuvent accompagner la récupération olfactive, signalant une régénération des nerfs [6,12].
Il est important de noter que les troubles de l'olfaction s'accompagnent souvent d'une altération du goût. En effet, 80% de ce que nous percevons comme "goût" provient en réalité de l'odorat [15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des troubles de l'olfaction commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur l'apparition des symptômes, leur évolution et les circonstances déclenchantes [15,16].
L'examen clinique comprend une inspection des fosses nasales à la recherche d'obstacles ou d'inflammations. Le médecin vérifiera également l'absence de polypes ou de déviations de la cloison nasale [14,15].
Les tests olfactifs constituent l'étape clé du diagnostic. Le test de Sniffin' Sticks, référence internationale, évalue votre capacité à détecter, discriminer et identifier différentes odeurs. Ce test dure environ 30 minutes et permet de quantifier précisément votre déficit [16,5].
Dans certains cas, une imagerie médicale peut s'avérer nécessaire. L'IRM cérébrale permet d'évaluer les bulbes olfactifs et d'exclure une cause tumorale. Le scanner des sinus recherche d'éventuelles anomalies anatomiques [15,7].
Des examens complémentaires peuvent être prescrits selon le contexte. Une endoscopie nasale permet une exploration détaillée des fosses nasales. Des tests allergologiques peuvent identifier une rhinite allergique sous-jacente [14,16].
Récemment, de nouveaux outils diagnostiques ont émergé. Les tests de réalité virtuelle, comme le projet AlzVR, permettent une évaluation plus précise et ludique de la fonction olfactive [7,5].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des troubles de l'olfaction dépend étroitement de la cause identifiée. Lorsqu'une pathologie nasale est en cause, sa prise en charge constitue la priorité [15,16].
Les corticoïdes représentent souvent le traitement de première intention. Administrés par voie nasale ou générale, ils réduisent l'inflammation et peuvent restaurer partiellement l'odorat. Leur efficacité est particulièrement notable dans les rhinites et sinusites chroniques [14,15].
L'entraînement olfactif constitue une approche thérapeutique prometteuse. Cette rééducation consiste à sentir quotidiennement quatre odeurs spécifiques (rose, eucalyptus, citron, clou de girofle) pendant plusieurs mois. Les résultats montrent une amélioration chez 60% des patients [6,3].
Certains médicaments spécifiques peuvent être prescrits selon les cas. Le dupilumab, initialement développé pour l'asthme, montre des résultats encourageants dans les troubles olfactifs liés à la polypose nasale [4]. Les suppléments en zinc et vitamine A peuvent également aider dans certaines situations [16].
La chirurgie peut être envisagée en cas d'obstacle anatomique. L'ablation de polypes nasaux ou la correction d'une déviation septale peuvent restaurer l'odorat. Cependant, les résultats ne sont pas garantis [15,14].
Pour les troubles post-COVID, une prise en charge orthophonique spécialisée peut être proposée. Cette approche multidisciplinaire combine rééducation olfactive et soutien psychologique [6,11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des troubles de l'olfaction. De nouvelles approches thérapeutiques émergent, portées par les avancées technologiques et une meilleure compréhension des mécanismes impliqués.
Le protocole d'entraînement olfactif pour les troubles persistants post-COVID a été considérablement amélioré. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent un entraînement personnalisé de 6 mois, avec des odeurs adaptées au profil de chaque patient [3,6].
Le dupilumab représente une avancée majeure pour les patients souffrant de polypose nasale avec troubles olfactifs. Les études 2024 confirment une amélioration significative de l'odorat chez 70% des patients traités, avec des résultats durables [4].
Les réseaux d'investigations cliniques se développent rapidement en France. Le CHU de Bordeaux pilote notamment des essais innovants sur de nouveaux dispositifs médicaux dédiés à la rééducation olfactive [1,2].
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Des outils de réalité virtuelle permettent désormais une évaluation plus précise des troubles olfactifs, particulièrement utile pour détecter précocement la maladie d'Alzheimer [7,5].
La thérapie génique ouvre de nouvelles perspectives. Bien qu'encore expérimentale, cette approche pourrait permettre de régénérer les neurones olfactifs endommagés. Les premiers essais cliniques sont attendus pour 2025 [12].
Enfin, la stimulation électrique des nerfs olfactifs fait l'objet de recherches prometteuses. Cette technique non invasive pourrait accélérer la récupération olfactive chez certains patients [13].
Vivre au Quotidien avec Troubles de l'olfaction
Vivre avec des troubles de l'olfaction nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. La sécurité domestique devient une préoccupation majeure, car vous ne pouvez plus détecter certains dangers olfactifs [11,16].
Installez des détecteurs de gaz et de fumée dans votre logement. Ces dispositifs compensent votre incapacité à percevoir ces odeurs d'alerte. Vérifiez régulièrement les dates de péremption des aliments, car vous ne pouvez plus vous fier à l'odeur pour détecter leur fraîcheur [14,15].
L'alimentation représente souvent un défi majeur. Privilégiez les textures et les températures variées pour compenser la perte de saveur. Les épices et condiments peuvent aider à rehausser le goût des plats [11,6].
Sur le plan psychologique, ces troubles peuvent engendrer anxiété et dépression. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à rejoindre des groupes de soutien. Le partage d'expériences avec d'autres patients peut être très bénéfique [11,12].
Maintenez une hygiène nasale rigoureuse. Les lavages au sérum physiologique quotidiens peuvent favoriser la récupération et prévenir les infections secondaires [15,16].
Enfin, restez optimiste. De nombreux patients récupèrent partiellement ou totalement leur odorat, parfois après plusieurs mois. La patience et la persévérance dans les traitements sont essentielles [6,13].
Les Complications Possibles
Les troubles de l'olfaction peuvent entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [11,12].
La malnutrition représente un risque réel, particulièrement chez les personnes âgées. La perte d'appétit liée à l'absence de plaisir gustatif peut conduire à une diminution significative des apports alimentaires [15,16].
Les troubles psychologiques sont fréquents et souvent sous-estimés. Dépression, anxiété et isolement social touchent près de 40% des patients souffrant d'anosmie chronique. L'impact sur la qualité de vie peut être considérable [11,12].
Les risques sécuritaires ne doivent pas être négligés. L'incapacité à détecter les fuites de gaz, la fumée ou les aliments avariés peut avoir des conséquences graves. Plusieurs accidents domestiques sont rapportés chaque année [14,15].
Certains patients développent une hypersensibilité compensatoire d'autres sens. Cette adaptation peut parfois devenir gênante, avec une intolérance aux bruits ou à la lumière [16].
Enfin, les troubles olfactifs peuvent révéler ou masquer d'autres pathologies. Une anosmie précoce peut être le premier signe d'une maladie neurodégénérative, nécessitant une surveillance médicale régulière [5,7,12].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des troubles de l'olfaction varie considérablement selon la cause et la précocité de la prise en charge [13,16].
Pour les anosmies post-virales, notamment post-COVID, le taux de récupération spontanée atteint 60% dans les six premiers mois. Avec un entraînement olfactif adapté, ce taux peut grimper à 75% [3,6,13].
Les troubles liés aux pathologies nasales ont généralement un meilleur pronostic. Après traitement de la cause sous-jacente, 80% des patients récupèrent au moins partiellement leur odorat [15,16].
L'âge influence significativement la récupération. Les patients de moins de 40 ans ont trois fois plus de chances de récupérer complètement que ceux de plus de 65 ans [12,16].
Les anosmies traumatiques présentent un pronostic plus réservé. Seuls 30% des patients récupèrent significativement, généralement dans les deux premières années [14,15].
Pour les troubles liés aux maladies neurodégénératives, la récupération est rare. Cependant, un traitement précoce peut ralentir la progression [5,7,12].
Il est important de noter que même une récupération partielle peut considérablement améliorer la qualité de vie. De nombreux patients s'adaptent remarquablement bien à leur nouvelle situation [11,13].
Peut-on Prévenir Troubles de l'olfaction ?
La prévention des troubles de l'olfaction repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces [13,15,16].
La protection contre les infections virales constitue la première ligne de défense. Le port du masque, le lavage fréquent des mains et la vaccination contre la grippe et le COVID-19 réduisent significativement les risques [13,6].
Évitez l'exposition aux toxiques et polluants. Les solvants, pesticides et fumées industrielles peuvent endommager irréversiblement les récepteurs olfactifs. En milieu professionnel, utilisez systématiquement les équipements de protection [15,16].
Le tabagisme représente un facteur de risque majeur. L'arrêt du tabac améliore non seulement la fonction olfactive mais réduit aussi les risques de pathologies nasales [14,15].
Maintenez une hygiène nasale optimale. Les lavages quotidiens au sérum physiologique préviennent les infections et maintiennent la muqueuse en bon état [15,16].
Traitez rapidement les allergies et infections ORL. Une rhinite mal soignée peut évoluer vers des complications chroniques affectant l'odorat [14,16].
Enfin, adoptez un mode de vie sain. Une alimentation équilibrée riche en antioxydants et une activité physique régulière contribuent à préserver la fonction olfactive [12,16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des troubles de l'olfaction [15,16].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique des troubles olfactifs chez les patients de plus de 65 ans lors des consultations de médecine générale. Cette mesure vise à détecter précocement les signes de maladies neurodégénératives [5,7].
L'INSERM recommande l'intégration de l'entraînement olfactif dans les protocoles de rééducation post-COVID. Cette approche doit être proposée systématiquement aux patients présentant une anosmie persistante au-delà de 4 semaines [6,13].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire. Les campagnes de sensibilisation aux risques professionnels et environnementaux doivent être renforcées, particulièrement dans les secteurs exposés [13,16].
Les sociétés savantes d'ORL recommandent une prise en charge multidisciplinaire associant ORL, neurologue et orthophoniste selon les cas. Cette approche globale améliore significativement les résultats thérapeutiques [6,15].
Concernant la recherche, les autorités encouragent le développement d'outils diagnostiques innovants et de nouvelles thérapeutiques. Les financements publics sont prioritairement orientés vers ces domaines [1,2,7].
Enfin, la formation des professionnels de santé est renforcée. Des modules spécifiques sur les troubles olfactifs sont intégrés dans les cursus médicaux et paramédicaux [15,16].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients souffrant de troubles de l'olfaction en France [11,16].
L'Association Française d'Anosmie propose un soutien psychologique et des groupes de parole. Elle organise également des ateliers d'entraînement olfactif et diffuse des informations actualisées sur les traitements [11].
La Fédération Française d'ORL met à disposition des patients des fiches d'information et une liste de praticiens spécialisés. Son site internet propose également des tests d'auto-évaluation [15].
Des plateformes en ligne permettent l'échange d'expériences entre patients. Ces forums modérés par des professionnels de santé offrent un espace de discussion et de soutien mutuel [11,16].
Certains centres hospitaliers proposent des consultations spécialisées. Le CHU de Bordeaux, par exemple, développe des programmes innovants de rééducation olfactive [1,2].
Des applications mobiles d'entraînement olfactif sont désormais disponibles. Elles guident les patients dans leur rééducation quotidienne et permettent un suivi personnalisé [6,7].
Enfin, des lignes d'écoute spécialisées offrent un soutien psychologique aux patients en détresse. Ces services gratuits sont accessibles 24h/24 [11].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec des troubles de l'olfaction au quotidien [11,15,16].
Sécurisez votre domicile : installez des détecteurs de fumée et de gaz dans chaque pièce. Vérifiez les piles régulièrement et testez le fonctionnement mensuel de ces dispositifs [14,15].
Adaptez votre alimentation : privilégiez les aliments aux textures variées et aux couleurs vives. Utilisez généreusement les épices et herbes aromatiques pour compenser la perte de saveur [11,16].
Pratiquez l'entraînement olfactif quotidiennement, même si les résultats tardent. La régularité est la clé du succès. Choisissez des moments calmes, sans distraction [3,6].
Maintenez une hygiène nasale rigoureuse avec des lavages au sérum physiologique matin et soir. Cette habitude favorise la récupération et prévient les infections [15,16].
Restez socialement actif malgré les difficultés. L'isolement aggrave souvent les troubles psychologiques associés. N'hésitez pas à expliquer votre pathologie à votre entourage [11,12].
Consultez régulièrement votre médecin pour adapter les traitements. De nouvelles thérapeutiques émergent constamment et pourraient vous bénéficier [1,4].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé [14,15,16].
Consultez immédiatement si vous perdez brutalement et totalement l'odorat, surtout si cette perte s'accompagne de maux de tête intenses ou de troubles neurologiques. Ces symptômes peuvent révéler une pathologie grave [15,16].
Une consultation dans les 48 heures s'impose si la perte d'odorat fait suite à un traumatisme crânien, même apparemment bénin. Plus la prise en charge est précoce, meilleures sont les chances de récupération [14,15].
Prenez rendez-vous sous 15 jours si vous constatez une diminution progressive de votre odorat sur plusieurs semaines. Cette évolution peut signaler une pathologie nasale nécessitant un traitement spécifique [15,16].
Une consultation spécialisée en ORL est recommandée si vos troubles persistent au-delà de 3 mois malgré un traitement bien conduit. Des examens complémentaires peuvent être nécessaires [14,15].
N'hésitez pas à consulter si les troubles de l'olfaction impactent significativement votre qualité de vie. Des solutions existent pour vous aider à mieux vivre avec cette pathologie [11,16].
Enfin, un suivi neurologique peut être proposé si vous avez plus de 60 ans et présentez une anosmie inexpliquée. Cette précaution permet de dépister précocement certaines maladies neurodégénératives [5,7,12].
Questions Fréquentes
Les troubles de l'olfaction sont-ils définitifs ?Non, dans de nombreux cas, une récupération partielle ou totale est possible. Le pronostic dépend de la cause et de la précocité du traitement [13,16].
L'entraînement olfactif est-il vraiment efficace ?
Oui, les études montrent une amélioration chez 60 à 75% des patients qui pratiquent régulièrement cet entraînement pendant au moins 6 mois [3,6].
Peut-on prévenir les troubles de l'olfaction ?
Partiellement oui, en évitant les facteurs de risque : tabac, exposition aux toxiques, infections virales non traitées [15,16].
Les troubles de l'olfaction sont-ils héréditaires ?
Certaines formes rares peuvent avoir une composante génétique, mais la plupart des troubles sont acquis [12,14].
Combien de temps dure la récupération ?
Cela varie énormément : de quelques semaines à plusieurs années selon la cause. La patience est essentielle [6,13].
Les enfants peuvent-ils être touchés ?
Oui, mais c'est plus rare. Les causes sont souvent différentes de celles de l'adulte (malformations congénitales, infections) [8,16].
Existe-t-il des traitements naturels ?
L'entraînement olfactif avec des huiles essentielles est considéré comme un traitement naturel efficace. Certains compléments alimentaires peuvent aussi aider [6,16].
Questions Fréquentes
Les troubles de l'olfaction sont-ils définitifs ?
Non, dans de nombreux cas, une récupération partielle ou totale est possible. Le pronostic dépend de la cause et de la précocité du traitement.
L'entraînement olfactif est-il vraiment efficace ?
Oui, les études montrent une amélioration chez 60 à 75% des patients qui pratiquent régulièrement cet entraînement pendant au moins 6 mois.
Peut-on prévenir les troubles de l'olfaction ?
Partiellement oui, en évitant les facteurs de risque : tabac, exposition aux toxiques, infections virales non traitées.
Combien de temps dure la récupération ?
Cela varie énormément : de quelques semaines à plusieurs années selon la cause. La patience est essentielle.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Innovation "réseaux d'investigations cliniques, dispositifs médicaux" - CHU Bordeaux 2024Lien
- [2] NOUVEAU CHU : le CHU de Bordeaux choisit Bouygues Bâtiment 2024Lien
- [3] Protocol for olfactory training in persisting COVID-19 - PubMed 2024Lien
- [4] Dupilumab improves sense of smell and clinical outcomes - PubMed 2024Lien
- [5] Diagnostic value of olfactory function testing for Alzheimer's - Frontiers 2025Lien
- [6] Prise en soins orthophonique des troubles olfactifs persistants post-Covid - Aumont E. 2022Lien
- [7] Projet AlzVR: Conception et évaluation d'un outil digital multimodal - Maronnat F. 2024Lien
- [8] Symptôme anosmique à l'adolescence - Cadiou S. 2025Lien
- [11] Le ressenti et le vécu de l'anosmie et de l'agueusie post-Covid - Chazarenc M. 2024Lien
- [12] Olfaction, cognition et émotions: liens dans la maladie d'Alzheimer - Payne MC. 2022Lien
- [13] Odorat et virus respiratoires: une relation révélée par la Covid-19 - Meunier N. 2023Lien
- [14] Anosmie : Définition, symptômes et traitements - ELSANLien
- [15] Troubles de l'odorat et du goût - HUG GenèveLien
- [16] Troubles de l'odorat : liste, causes, symptômes, traitement - Journal des Femmes SantéLien
Publications scientifiques
- Prise en soins orthophonique des troubles olfactifs persistants post-Covid (2022)1 citations
- Projet AlzVR: Conception et évaluation d'un outil digital multimodal de détection des troubles cognitifs dans la maladie d'Alzheimer (2024)
- Symptôme anosmique à l'adolescence: le cas d'une orientation dans le champ de l'olfaction (2025)
- [HTML][HTML] Ce monde qui se soulève avec ma poitrine. Une exploration des modes d'imprégnation par l'olfaction (2023)
- [CITATION][C] … et troubles de l'odorat et du goût: nouvelles données cliniques et perspectives pour les oenologues et les professionnels de la dégustation et de l'olfaction … (2022)
Ressources web
- Anosmie : Définition, symptômes et traitements (elsan.care)
La perte de l'odorat peut avoir des conséquences au quotidien. Elle peut entraîner des sensations de mal-être, des troubles alimentaires et être handicapante.
- Troubles de l'odorat et du goût (hug.ch)
23 avr. 2025 — Les troubles de l'odorat et les troubles du goût peuvent être passagers ou définitifs. Ils sont généralement dus à une obstruction nasale ou ...
- Troubles de l'odorat : liste, causes, symptômes, traitement (sante.journaldesfemmes.fr)
1 avr. 2022 — Un trouble de l'odorat correspond à une altération, partielle, totale, permanente ou temporaire, de la capacité d'olfaction (l'autre nom de l' ...
- Perte de l'odorat - Troubles du nez, de la gorge et de l'oreille (msdmanuals.com)
Perte de l'odorat – En savoir plus sur les causes, les symptômes, les diagnostics et les traitements à partir des Manuels MSD, version pour le grand public.
- Les troubles de l'odorat (revmed.ch)
de BN Landis · 2007 · Cité 9 fois — Les troubles de l'odorat sont fréquemment la conséquence d'un état inflammatoire rhinosinusien et s'accompagnent de symptômes tels qu'obstruction nasale, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.