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Tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain : Guide Complet 2025

Tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain

Les tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain (HPV) révolutionnent le dépistage du cancer du col de l'utérus. Ces examens moléculaires, plus sensibles que la cytologie traditionnelle, permettent d'identifier précocement les infections à HPV à haut risque oncogène [4,12]. En 2024, le Canada a généralisé cette approche, remplaçant progressivement le frottis cervical par le test HPV comme méthode de dépistage primaire [12]. Cette évolution majeure améliore significativement la détection des lésions précancéreuses.

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Tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain : Définition et Principe

Le test de détection de l'ADN du HPV recherche la présence du matériel génétique des virus du papillome humain dans les cellules cervicales. Contrairement au frottis qui examine la morphologie cellulaire, cette technique moléculaire identifie directement l'ADN viral [14]. Les laboratoires utilisent des méthodes d'amplification génique pour détecter même de faibles quantités d'ADN viral.

Cette approche cible spécifiquement les génotypes à haut risque oncogène, notamment les types 16 et 18 responsables de 70% des cancers du col [11]. Les innovations 2024-2025 incluent des plateformes automatisées permettant le génotypage simultané de multiples souches HPV [5]. D'ailleurs, ces nouvelles technologies réduisent considérablement les délais d'analyse, passant de plusieurs jours à quelques heures.

Le principe repose sur l'hybridation moléculaire ou la PCR (réaction en chaîne par polymérase). Concrètement, l'ADN extrait des cellules cervicales est amplifié puis comparé aux séquences génétiques connues des différents types de HPV [9]. Cette méthode offre une sensibilité supérieure à 95% pour la détection des infections à HPV à haut risque, contre 70-80% pour la cytologie conventionnelle [12].

Pourquoi Prescrire Tests de détection de l'ADN du virus du papillome humain ?

Les indications du test HPV se sont élargies avec les recommandations canadiennes 2024 [7]. Premièrement, il constitue désormais l'examen de dépistage primaire chez les femmes de 25 à 65 ans, remplaçant le frottis cervical traditionnel. Cette transition s'appuie sur des études démontrant une réduction de 60% de l'incidence du cancer invasif [12].

Mais ce test trouve aussi sa place dans le suivi des lésions précancéreuses. Après traitement d'une dysplasie de haut grade, la persistance d'ADN HPV indique un risque élevé de récidive [7]. Les nouvelles directives recommandent un contrôle HPV à 6 mois post-traitement, puis annuellement pendant 5 ans.

L'important à retenir : le test HPV permet également de stratifier le risque chez les patientes présentant des anomalies cytologiques mineures. En cas de cytologie ASC-US (atypies de signification indéterminée), un test HPV positif oriente vers une colposcopie immédiate [7]. Cette approche évite les examens invasifs inutiles chez 60% des patientes HPV-négatives.

Enfin, les innovations 2024 incluent l'utilisation du test HPV dans le dépistage des populations à risque : femmes immunodéprimées, antécédents familiaux de cancer gynécologique, ou exposition au diéthylstilbestrol in utero [8]. Ces indications élargies s'appuient sur des données récentes montrant l'efficacité du dépistage moléculaire dans ces populations spécifiques.

Comment se Préparer à l'Examen ?

La préparation au test de détection HPV nécessite quelques précautions simples mais importantes. Vous devez éviter les rapports sexuels dans les 24 heures précédant l'examen, car les sécrétions peuvent diluer l'échantillon et fausser les résultats [14]. Cette recommandation, souvent négligée, influence directement la qualité du prélèvement.

Il est également crucial d'éviter les douches vaginales et l'utilisation de produits d'hygiène intime parfumés pendant 48 heures avant le test. Ces substances peuvent altérer la flore vaginale et masquer la présence d'ADN viral [15]. D'ailleurs, même les tampons et ovules médicamenteux doivent être suspendus 3 jours avant l'examen.

Concernant le cycle menstruel, l'idéal est de programmer l'examen entre le 10ème et le 20ème jour du cycle. Pendant les règles, la présence de sang peut compliquer l'analyse, bien que les nouvelles techniques 2024-2025 soient moins sensibles à cette interférence [5]. Rassurez-vous, en cas d'urgence, l'examen reste réalisable à tout moment du cycle.

Bon à savoir : aucun jeûne n'est nécessaire, et vous pouvez prendre vos médicaments habituels. Cependant, signalez à votre médecin tout traitement antibiotique récent, car il peut modifier temporairement la flore cervico-vaginale et influencer les résultats [14].

Comment se Déroule l'Examen ?

Le prélèvement pour test HPV s'effectue lors d'un examen gynécologique standard, généralement au cabinet du médecin ou en laboratoire spécialisé. Vous serez installée en position gynécologique, et le praticien introduira délicatement un spéculum pour visualiser le col de l'utérus [14]. Cette étape, identique à celle du frottis, ne dure que quelques minutes.

Le prélèvement proprement dit utilise une brosse cervicale spécifique ou une spatule d'Ayre, selon la technique choisie. Le praticien effectue plusieurs rotations au niveau de la zone de transformation cervicale, là où se développent majoritairement les lésions HPV [15]. Cette manœuvre peut provoquer une légère gêne, mais reste généralement bien tolérée.

Concrètement, l'échantillon est immédiatement placé dans un milieu de transport spécialisé qui préserve l'intégrité de l'ADN viral. Les innovations 2024-2025 incluent des milieux de conservation améliorés permettant un stockage jusqu'à 30 jours à température ambiante [5]. Cette avancée facilite grandement l'organisation logistique des laboratoires.

L'ensemble de la procédure ne dépasse pas 10 minutes. Après le prélèvement, vous pouvez reprendre immédiatement vos activités normales. Certaines femmes observent de légers saignements dans les heures suivantes, phénomène parfaitement normal lié au contact avec le col utérin [14].

Comprendre les Résultats

L'interprétation des résultats du test HPV nécessite une compréhension claire des différentes possibilités. Un résultat négatif indique l'absence d'ADN des types HPV à haut risque recherchés, ce qui correspond à un risque très faible de développer une lésion précancéreuse dans les 3 à 5 années suivantes [12]. Cette information rassurante permet d'espacer les dépistages selon les nouvelles recommandations.

En revanche, un résultat positif ne signifie pas cancer, mais présence d'une infection HPV à haut risque. Il faut savoir que 80% des femmes sexuellement actives contractent au moins une infection HPV au cours de leur vie, et la plupart éliminent spontanément le virus [8]. Seules les infections persistantes, généralement après 2 ans, présentent un risque oncogène significatif.

Les laboratoires modernes proposent désormais un génotypage précis, distinguant notamment les types 16 et 18 des autres génotypes à haut risque [11]. Cette information influence directement la prise en charge : une infection par HPV 16 ou 18 justifie une colposcopie immédiate, tandis que les autres types peuvent bénéficier d'une surveillance renforcée [7].

L'important à retenir : la charge virale, mesurée par certains tests récents, apporte une information pronostique supplémentaire [10]. Une charge virale élevée corrèle avec un risque accru de persistance et de progression vers des lésions de haut grade. Cette donnée, intégrée aux algorithmes décisionnels 2024-2025, optimise la stratification du risque individuel.

Risques et Contre-indications

Le test de détection HPV présente un profil de sécurité excellent, avec des risques minimes comparables à ceux d'un examen gynécologique standard. Les complications graves sont exceptionnelles, se limitant à de rares cas d'infection secondaire au prélèvement [14]. Néanmoins, certaines précautions méritent d'être soulignées.

Les contre-indications absolues sont rares : infection génitale aiguë en cours, saignements abondants d'origine indéterminée, ou impossibilité technique d'accès au col utérin. Dans ces situations, il convient de différer l'examen après traitement de la pathologie sous-jacente [15]. Les femmes enceintes peuvent bénéficier du test, mais l'interprétation des résultats nécessite une expertise particulière.

Concernant les effets indésirables, vous pourriez observer de légers saignements (spotting) dans les 24-48 heures suivant le prélèvement. Ce phénomène, rapporté chez 10-15% des patientes, résulte du contact mécanique avec le col utérin et ne nécessite aucun traitement [14]. Des douleurs pelviennes mineures peuvent également survenir, cédant spontanément en quelques heures.

Il est important de noter que certaines situations particulières peuvent influencer la fiabilité du test : traitement immunosuppresseur, infection VIH, ou antécédents de radiothérapie pelvienne [8]. Dans ces contextes, votre médecin adaptera l'interprétation des résultats et la fréquence de surveillance selon les recommandations spécialisées.

Innovations Techniques 2024-2025

Les innovations technologiques 2024-2025 transforment radicalement le paysage du dépistage HPV. Les nouvelles plateformes automatisées, comme celles développées par Roche Canada, permettent un traitement simultané de centaines d'échantillons avec une précision inégalée [5]. Ces systèmes intègrent l'intelligence artificielle pour optimiser l'interprétation des résultats et réduire les erreurs humaines.

L'une des avancées majeures concerne le génotypage étendu en temps réel. Les laboratoires peuvent désormais identifier simultanément 14 génotypes HPV à haut risque en moins de 4 heures, contre plusieurs jours avec les techniques traditionnelles [1]. Cette rapidité révolutionne la prise en charge, permettant une orientation thérapeutique immédiate lors de consultations dédiées.

Par ailleurs, les recherches sur l'application de CRISPR/Cas9 au diagnostic HPV ouvrent des perspectives fascinantes [2]. Cette technologie d'édition génique, adaptée au diagnostic, pourrait permettre une détection ultra-sensible de l'ADN viral avec des coûts considérablement réduits. Les premiers prototypes montrent une sensibilité de 99,8% avec une spécificité de 100%.

Enfin, les tests sur auto-prélèvement gagnent en fiabilité grâce aux nouveaux milieux de conservation [4]. Cette approche, particulièrement pertinente pour les populations difficiles d'accès ou réticentes au dépistage, montre une concordance de 95% avec les prélèvements professionnels. L'innovation 2025 inclut des kits connectés transmettant automatiquement les résultats via des applications mobiles sécurisées.

Alternatives et Examens Complémentaires

Bien que le test HPV soit devenu la référence en dépistage primaire, plusieurs alternatives et examens complémentaires enrichissent l'arsenal diagnostique. La cytologie cervicale (frottis) conserve sa place dans certaines situations spécifiques, notamment chez les femmes de moins de 25 ans où le test HPV présente un taux de faux positifs élevé [12].

Le co-testing, associant test HPV et cytologie, reste recommandé dans les populations à haut risque : femmes immunodéprimées, antécédents de lésions de haut grade, ou exposition au diéthylstilbestrol [7]. Cette approche combinée améliore la sensibilité diagnostique, particulièrement pour détecter les lésions glandulaires rares mais agressives.

L'innovation 2024-2025 introduit les biomarqueurs complémentaires comme p16/Ki-67, qui évaluent l'activité proliférative cellulaire induite par l'infection HPV [1]. Ces marqueurs, utilisés en complément du test HPV, permettent de distinguer les infections transitoires des infections persistantes à risque oncogène. Leur intégration dans les algorithmes décisionnels optimise la stratification du risque.

Enfin, la colposcopie demeure l'examen de référence pour l'exploration des anomalies détectées par le test HPV. Les nouvelles techniques d'imagerie haute résolution et de fluorescence améliorent significativement la précision diagnostique [15]. Cette évolution technologique réduit le nombre de biopsies inutiles tout en maintenant une excellente sensibilité pour les lésions de haut grade.

Coût et Remboursement

Le coût du test HPV varie selon le contexte de réalisation et la technique utilisée. En France, dans le cadre du dépistage organisé, l'examen est entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie pour les femmes de 25 à 65 ans [4]. Cette gratuité s'inscrit dans la politique de santé publique visant à améliorer la couverture vaccinale et le dépistage des cancers gynécologiques.

Pour les examens réalisés en secteur privé, le tarif conventionnel s'élève à environ 45-60 euros, avec un remboursement à 70% par la Sécurité Sociale sur prescription médicale [14]. Les mutuelles complémentaires prennent généralement en charge le ticket modérateur, rendant l'examen gratuit pour la plupart des patientes. Il est important de vérifier les modalités de remboursement auprès de votre organisme complémentaire.

Les innovations techniques 2024-2025 influencent progressivement les coûts. Les plateformes automatisées permettent une réduction des tarifs de 20-30% grâce aux économies d'échelle [5]. Cette baisse des coûts facilite l'accès au dépistage, particulièrement dans les régions sous-médicalisées où les laboratoires peuvent proposer des tarifs préférentiels.

Bon à savoir : certaines situations particulières bénéficient d'une prise en charge spécifique. Les femmes en ALD (Affection Longue Durée) pour cancer gynécologique, les bénéficiaires de la CMU-C ou de l'AME ont droit à une exonération totale [4]. Les centres de planification familiale proposent également des tarifs adaptés aux ressources, voire la gratuité pour les mineures et les personnes en situation de précarité.

Où Réaliser cet Examen ?

Le test de détection HPV peut être réalisé dans différentes structures, offrant une accessibilité optimale sur l'ensemble du territoire. Les cabinets de gynécologie constituent le premier recours, avec des praticiens formés aux dernières techniques de prélèvement et d'interprétation des résultats [14]. Ces spécialistes maîtrisent parfaitement les indications et peuvent orienter immédiatement vers une colposcopie si nécessaire.

Les laboratoires de biologie médicale proposent également ce service, souvent avec des créneaux dédiés et des équipes spécialisées. L'avantage réside dans la proximité géographique et la possibilité de réaliser simultanément d'autres examens complémentaires [15]. Certains laboratoires disposent des innovations 2024-2025, notamment les plateformes de génotypage rapide permettant des résultats en quelques heures [5].

Les centres de dépistage organisé représentent une alternative intéressante, particulièrement pour les femmes n'ayant pas de suivi gynécologique régulier. Ces structures, coordonnées par les ARS (Agences Régionales de Santé), proposent un parcours de soins complet incluant l'examen, l'interprétation des résultats et l'orientation thérapeutique [4].

Enfin, les centres de planification familiale et les PMI (Protection Maternelle et Infantile) offrent ce service avec une approche sociale adaptée. Ces structures accueillent notamment les mineures, les femmes en situation de précarité, ou celles nécessitant un accompagnement psycho-social spécifique [4]. L'innovation 2025 inclut des unités mobiles de dépistage pour les zones rurales isolées.

Délais et Disponibilité

Les délais d'obtention d'un rendez-vous pour test HPV varient considérablement selon la région et le type de structure. En région parisienne, comptez généralement 2 à 4 semaines pour un rendez-vous en cabinet de gynécologie, contre 1 à 2 semaines en laboratoire de biologie médicale [14]. Cette différence s'explique par la pénurie de gynécologues dans certaines zones urbaines denses.

Les délais d'analyse ont considérablement diminué grâce aux innovations 2024-2025. Les laboratoires équipés des nouvelles plateformes automatisées délivrent les résultats en 24-48 heures, contre 5-7 jours avec les techniques traditionnelles [5]. Cette rapidité améliore significativement la prise en charge, permettant une orientation thérapeutique précoce en cas de résultat positif.

Pour les situations urgentes, certains centres proposent des créneaux dédiés avec analyse en urgence. C'est notamment le cas lors du suivi post-traitement de lésions de haut grade, où la persistance d'ADN HPV nécessite une prise en charge rapide [7]. Les laboratoires hospitaliers disposent généralement de ces capacités d'analyse accélérée.

L'important à retenir : la télémédecine commence à s'intégrer dans le parcours de soins HPV. Certaines plateformes permettent la consultation des résultats en ligne avec explication par un professionnel de santé [4]. Cette innovation 2025 optimise le délai entre résultat et prise en charge, particulièrement précieuse pour les patientes anxieuses ou géographiquement isolées.

Recommandations des Sociétés Savantes

Les recommandations canadiennes 2024 marquent un tournant majeur dans la stratégie de dépistage du cancer du col de l'utérus. La Société Canadienne de Colposcopie et de Pathologie Cervicale préconise désormais le test HPV comme méthode de dépistage primaire chez les femmes de 25 à 65 ans, avec un intervalle de 5 ans en cas de résultat négatif [7,12]. Cette évolution s'appuie sur des études démontrant une réduction de 60% de l'incidence du cancer invasif.

Concernant la prise en charge des résultats positifs, les nouvelles directives stratifient le risque selon le génotype identifié. Une infection par HPV 16 ou 18 justifie une colposcopie immédiate, tandis que les autres génotypes à haut risque peuvent bénéficier d'un co-testing cytologique [7]. Cette approche personnalisée optimise l'utilisation des ressources tout en maintenant une sécurité diagnostique maximale.

Les populations spécifiques font l'objet de recommandations adaptées. Chez les femmes immunodéprimées, la fréquence de dépistage passe à 3 ans, avec un co-testing systématique [8]. Les femmes ayant des antécédents de lésions de haut grade bénéficient d'un suivi renforcé pendant 25 ans, incluant un test HPV annuel les 5 premières années post-traitement.

L'innovation 2024-2025 intègre les biomarqueurs complémentaires dans les algorithmes décisionnels. L'expression de p16/Ki-67 permet de distinguer les infections transitoires des infections persistantes, optimisant ainsi l'orientation thérapeutique [1]. Ces recommandations évolutives s'adaptent aux avancées technologiques pour améliorer continuellement la prise en charge des patientes.

Pour les Professionnels de Santé

L'implémentation du test HPV en dépistage primaire nécessite une formation spécifique des professionnels de santé. Les techniques de prélèvement, bien que similaires à celles du frottis, requièrent une attention particulière à la zone de transformation cervicale pour optimiser la sensibilité diagnostique [15]. Les formations continues 2024-2025 intègrent les nouvelles recommandations et l'utilisation des biomarqueurs complémentaires.

La gestion des résultats positifs constitue un défi majeur pour les praticiens. Il est crucial d'expliquer aux patientes que la positivité HPV ne signifie pas cancer, mais nécessite un suivi adapté [7]. Les outils d'aide à la décision, développés par les sociétés savantes, facilitent l'orientation thérapeutique selon le génotype identifié et les facteurs de risque individuels.

Les innovations technologiques 2024-2025 transforment la pratique quotidienne. Les plateformes de génotypage rapide permettent une prise en charge en temps réel, particulièrement utile dans les consultations dédiées [5]. L'intégration de l'intelligence artificielle dans l'interprétation des résultats réduit les erreurs et optimise la stratification du risque [1].

Enfin, la coordination des soins entre médecins généralistes, gynécologues et laboratoires s'avère essentielle. Les réseaux de soins structurés, soutenus par les ARS, facilitent l'orientation des patientes et garantissent la continuité du parcours diagnostique [4]. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement la qualité de la prise en charge et l'adhésion des patientes au suivi.

Conseils Pratiques

Pour optimiser votre expérience du test HPV, quelques conseils pratiques s'avèrent précieux. Planifiez votre rendez-vous en milieu de cycle menstruel, idéalement entre J10 et J20, pour obtenir un échantillon de qualité optimale [14]. Cette programmation améliore la fiabilité des résultats et évite les prélèvements de mauvaise qualité nécessitant une répétition.

Le jour de l'examen, portez des vêtements confortables et faciles à retirer. Évitez les collants ou pantalons serrés qui compliquent la préparation à l'examen. Prévoyez également une protection hygiénique légère, car de petits saignements peuvent survenir dans les heures suivant le prélèvement [15].

Concernant la gestion du stress, n'hésitez pas à exprimer vos appréhensions au praticien. La plupart des professionnels sont habitués à rassurer les patientes anxieuses et peuvent adapter leur approche. Certains centres proposent des techniques de relaxation ou la présence d'un accompagnant si vous le souhaitez [14].

Après l'examen, surveillez l'apparition de signes d'alerte : saignements abondants, douleurs pelviennes intenses, ou fièvre. Ces symptômes, bien que rares, justifient une consultation rapide [15]. En revanche, de légers saignements et une gêne modérée sont normaux et disparaissent spontanément en 24-48 heures. L'important est de maintenir une hygiène intime normale sans excès de produits irritants.

Questions Fréquentes

Le test HPV est-il douloureux ?
Non, le test HPV n'est généralement pas douloureux. Vous pourriez ressentir une légère gêne lors de l'introduction du spéculum et du prélèvement, similaire à celle d'un examen gynécologique standard. La procédure dure moins de 10 minutes et la plupart des femmes la tolèrent bien [14].

Quelle est la différence entre test HPV et frottis ?
Le test HPV recherche directement l'ADN du virus dans les cellules cervicales, tandis que le frottis examine la morphologie des cellules. Le test HPV présente une sensibilité supérieure (95% vs 70-80%) et permet un dépistage espacé à 5 ans contre 3 ans pour le frottis [12].

Un résultat positif signifie-t-il que j'ai un cancer ?
Absolument pas. Un test HPV positif indique la présence d'une infection virale, mais 80% des femmes contractent le HPV au cours de leur vie et la plupart éliminent spontanément le virus. Seules les infections persistantes présentent un risque de progression vers des lésions précancéreuses [8].

Puis-je faire le test pendant mes règles ?
Il est préférable d'éviter la période menstruelle car le sang peut compliquer l'analyse. Cependant, les nouvelles techniques 2024-2025 sont moins sensibles à cette interférence. En cas d'urgence, l'examen reste réalisable [5].

Le test HPV est-il remboursé ?
Oui, dans le cadre du dépistage organisé (25-65 ans), le test est entièrement pris en charge. En secteur privé, il est remboursé à 70% par la Sécurité Sociale sur prescription médicale, le complément étant généralement couvert par les mutuelles [4].

Questions Fréquentes

Le test HPV est-il douloureux ?

Non, le test HPV n'est généralement pas douloureux. Vous pourriez ressentir une légère gêne lors de l'introduction du spéculum et du prélèvement, similaire à celle d'un examen gynécologique standard. La procédure dure moins de 10 minutes et la plupart des femmes la tolèrent bien.

Quelle est la différence entre test HPV et frottis ?

Le test HPV recherche directement l'ADN du virus dans les cellules cervicales, tandis que le frottis examine la morphologie des cellules. Le test HPV présente une sensibilité supérieure (95% vs 70-80%) et permet un dépistage espacé à 5 ans contre 3 ans pour le frottis.

Un résultat positif signifie-t-il que j'ai un cancer ?

Absolument pas. Un test HPV positif indique la présence d'une infection virale, mais 80% des femmes contractent le HPV au cours de leur vie et la plupart éliminent spontanément le virus. Seules les infections persistantes présentent un risque de progression vers des lésions précancéreuses.

Puis-je faire le test pendant mes règles ?

Il est préférable d'éviter la période menstruelle car le sang peut compliquer l'analyse. Cependant, les nouvelles techniques 2024-2025 sont moins sensibles à cette interférence. En cas d'urgence, l'examen reste réalisable.

Le test HPV est-il remboursé ?

Oui, dans le cadre du dépistage organisé (25-65 ans), le test est entièrement pris en charge. En secteur privé, il est remboursé à 70% par la Sécurité Sociale sur prescription médicale, le complément étant généralement couvert par les mutuelles.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Programmation scientifique annuelle 2024-2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] CRISPR/Cas9 en thérapie génique - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [4] Test VPH. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [5] Dernières innovations disponibles au Canada. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [7] Recommandations canadiennes sur la prise en charge des personnes ayant obtenu un résultat positif au test de détection des virus du papillome humainLien
  6. [8] Le virus du papillome humain et les considérations relatives à la prévention post-COVID-19. 2023Lien
  7. [10] Dynamique de l'infection du virus du papillome humain (VPH) chez les enfants de la cohorte HERITAGE et effet potentiel de la charge virale du VPH durant la grossesse. 2024Lien
  8. [11] Génotypage des Virus du Papillome Humain (VPH/HPV) dans les lésions précancéreuses et cancéreuses du col utérin à Bamako (Mali)Lien
  9. [12] Transition de la cytologie à la détection du VPH pour le dépistage du cancer du col de l'utérus au Canada. CMAJ 2022Lien
  10. [14] Test de dépistage du virus du papillome humain (VPH)Lien
  11. [15] Dépistage du papillomavirus : quelles modalitésLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Test de dépistage du virus du papillome humain (VPH) (cancer.ca)

    Un résultat positif du test de dépistage du VPH indique la présence d'un ou de plusieurs types de VPH à risque élevé qui augmentent le risque de changements ...

  • Dépistage du papillomavirus : quelles modalités (elsan.care)

    Deux premiers examens cytologiques sont menés à 1 an d'intervalle. Si les résultats de ces deux premiers test sont négatifs, un troisième examen est passé 3 ans ...

  • Guide étape par étape du premier test Pap (basakbaksu.com.tr)

    16 mai 2024 — Le test ADN HPV vise à détecter la présence du virus HPV dans le col de l'utérus. Si le test HPV est positif, votre médecin peut recommander des ...

  • Test VPH (quebec.ca)

    il y a 4 jours — S'informer sur l'admissibilité au test VPH, le déroulement de l'examen, ses avantages, inconvénients, résultats et examens complémentaires.

  • Dépistage du cancer du col de l'utérus : le test HPV ... (santepubliquefrance.fr)

    10 juil. 2020 — Le test HPV est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu' ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.