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Syndrome de Del Castillo : Causes, Symptômes et Traitements 2025

Syndrome de Del Castillo

Le syndrome de Del Castillo, aussi appelé syndrome des cellules de Sertoli isolées, représente une pathologie rare de l'infertilité masculine. Cette maladie se caractérise par l'absence totale de spermatozoïdes dans les testicules, malgré la présence normale des cellules de Sertoli. Découvert en 1947, ce trouble affecte environ 1 homme sur 10 000 en France selon les dernières données épidémiologiques [3,4]. Comprendre cette pathologie complexe permet d'envisager les meilleures options thérapeutiques disponibles aujourd'hui.

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Syndrome de Del Castillo : Définition et Vue d'Ensemble

Le syndrome de Del Castillo constitue une forme particulière d'azoospermie non obstructive. Cette pathologie se définit par l'absence complète de cellules germinales dans les tubes séminifères des testicules [8,17].

Concrètement, les testicules ne contiennent que des cellules de Sertoli, ces cellules nourricières normalement chargées de soutenir le développement des spermatozoïdes. Mais ici, aucun spermatozoïde ne peut se former. C'est comme si une usine possédait tous ses ouvriers de soutien, mais aucun ouvrier de production.

Cette maladie représente environ 10 à 15% des cas d'azoospermie masculine [17]. Elle peut être complète, touchant l'ensemble des testicules, ou partielle, n'affectant que certaines zones. D'ailleurs, cette distinction s'avère cruciale pour les possibilités thérapeutiques futures.

L'important à retenir : ce syndrome diffère totalement des obstructions des voies génitales. Ici, le problème se situe directement au niveau de la production des gamètes mâles dans les testicules eux-mêmes.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence du syndrome de Del Castillo d'environ 0,01% de la population masculine française, soit 1 homme sur 10 000 [3,4]. Cette estimation s'appuie sur l'enrichissement de l'échantillon démographique permanent de l'EDP-Santé réalisé en 2024-2025.

L'incidence annuelle en France se situe autour de 150 à 200 nouveaux cas diagnostiqués chaque année. Mais attention, ces chiffres restent probablement sous-estimés. En effet, de nombreux hommes ne consultent qu'après plusieurs années d'infertilité inexpliquée [3].

Au niveau européen, les données varient sensiblement. L'Allemagne rapporte une prévalence légèrement supérieure (0,012%), tandis que l'Italie présente des chiffres comparables à la France. Ces variations s'expliquent en partie par les différences de pratiques diagnostiques et de dépistage [4].

Concernant la répartition par âge, le diagnostic intervient généralement entre 25 et 35 ans, au moment où les couples consultent pour infertilité. Cependant, la pathologie existe dès la naissance, mais reste silencieuse jusqu'aux tentatives de procréation [3,4].

Les projections pour 2030 suggèrent une stabilité de la prévalence, mais une amélioration du diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques d'imagerie et aux biomarqueurs émergents [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

L'origine du syndrome de Del Castillo reste multifactorielle et parfois mystérieuse. Les recherches récentes identifient plusieurs mécanismes possibles [8,17].

Les causes génétiques représentent le facteur principal. Des mutations sur le chromosome Y, notamment dans la région AZF (Azoospermia Factor), peuvent provoquer cette pathologie. D'autres anomalies chromosomiques, comme le syndrome de Klinefelter, s'associent parfois à ce trouble [8].

Mais les facteurs environnementaux jouent également un rôle. L'exposition à certains toxiques industriels, les radiations, ou encore la chimiothérapie peuvent endommager irréversiblement les cellules germinales. C'est particulièrement vrai chez les hommes traités pour un cancer dans l'enfance [17].

Les infections constituent un autre facteur de risque. Certaines orchites virales, notamment les oreillons contractés après la puberté, peuvent détruire les cellules germinales tout en préservant les cellules de Sertoli. Heureusement, la vaccination a considérablement réduit ce risque [8,17].

Enfin, des causes idiopathiques persistent. Dans environ 30% des cas, aucune cause précise n'est identifiée, ce qui souligne la complexité de cette pathologie et la nécessité de poursuivre les recherches.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le syndrome de Del Castillo présente une particularité troublante : il reste généralement asymptomatique pendant des années. La plupart des hommes découvrent leur pathologie uniquement lors d'un bilan d'infertilité [17].

L'infertilité masculine constitue donc le symptôme révélateur principal. Après 12 mois de rapports réguliers non protégés sans grossesse, le couple consulte généralement. C'est à ce moment que les examens révèlent l'azoospermie [17].

Contrairement à d'autres pathologies testiculaires, les hommes atteints conservent une fonction hormonale normale. Leur taux de testostérone reste dans les valeurs normales, leur libido et leurs érections ne sont pas affectées. Cette normalité apparente retarde souvent le diagnostic.

Certains signes peuvent néanmoins alerter. Un volume testiculaire légèrement diminué, bien que souvent dans les limites normales, peut être observé. Mais attention, ce signe reste très subtil et nécessite un examen médical spécialisé pour être détecté [17].

Bon à savoir : contrairement aux idées reçues, cette pathologie n'affecte ni la virilité ni les caractères sexuels secondaires. Les hommes concernés présentent une apparence et un développement parfaitement normaux.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du syndrome de Del Castillo suit un protocole précis, établi selon les recommandations des sociétés savantes françaises et internationales [1,2].

La première étape consiste en un spermogramme complet. Cet examen révèle une azoospermie, c'est-à-dire l'absence totale de spermatozoïdes dans l'éjaculat. Mais attention, un seul spermogramme ne suffit pas. Il faut confirmer ce résultat par un second examen à 3 mois d'intervalle [17].

L'examen clinique recherche ensuite des signes d'obstruction des voies génitales. Le médecin palpe les testicules, les épididymes et les canaux déférents. Dans le syndrome de Del Castillo, ces structures sont normales, ce qui oriente vers une azoospermie non obstructive [17].

Les dosages hormonaux apportent des informations cruciales. La FSH (hormone folliculo-stimulante) se trouve généralement élevée, témoignant de l'effort de l'hypophyse pour stimuler une spermatogenèse défaillante. La testostérone reste normale dans la plupart des cas [17].

L'échographie testiculaire peut révéler une texture légèrement hétérogène, mais cet examen n'est pas toujours contributif. En revanche, la biopsie testiculaire reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Elle révèle la présence exclusive de cellules de Sertoli dans les tubes séminifères [8,17].

Depuis 2024, de nouvelles techniques d'imagerie par résonance magnétique haute résolution permettent d'évaluer la structure testiculaire de façon non invasive, réduisant parfois la nécessité de biopsie [2].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement du syndrome de Del Castillo représente un défi thérapeutique majeur. Malheureusement, aucun traitement ne permet actuellement de restaurer la spermatogenèse [17].

Dans les formes partielles, une extraction chirurgicale de spermatozoïdes (TESE - Testicular Sperm Extraction) peut parfois récupérer quelques gamètes viables. Cette technique, réalisée sous anesthésie locale ou générale, consiste à prélever de petits fragments testiculaires pour y rechercher des spermatozoïdes [17].

Lorsque des spermatozoïdes sont retrouvés, même en très petit nombre, une fécondation in vitro avec ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïdes) devient possible. Cette technique permet d'injecter directement un spermatozoïde dans l'ovocyte, contournant ainsi le problème de l'azoospermie [17].

Cependant, les taux de succès restent modestes. Selon les données françaises récentes, environ 20 à 30% des tentatives de TESE permettent de récupérer des spermatozoïdes utilisables. Parmi ces cas, le taux de grossesse par cycle de FIV-ICSI avoisine 25 à 35% [4].

En l'absence de spermatozoïdes récupérables, le don de sperme constitue l'alternative principale. En France, ce don anonyme et gratuit permet aux couples d'envisager une paternité, même si l'enfant ne portera pas le patrimoine génétique du père [1].

L'accompagnement psychologique s'avère essentiel tout au long du parcours. Cette pathologie bouleverse souvent l'image masculine et nécessite un soutien adapté pour le couple [2].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur le syndrome de Del Castillo connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Plusieurs pistes thérapeutiques innovantes émergent des laboratoires internationaux [7,8].

Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus concret. Des équipes américaines et européennes travaillent sur la correction des mutations responsables de la pathologie. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants chez l'animal [7].

La médecine régénérative ouvre également de nouvelles perspectives. Des chercheurs explorent l'utilisation de cellules souches pour régénérer les cellules germinales défaillantes. Cette approche, encore expérimentale, pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir [8].

En France, l'innovation se concentre aussi sur l'amélioration du diagnostic. Le développement de nouveaux biomarqueurs sanguins pourrait permettre un dépistage plus précoce et moins invasif que la biopsie testiculaire traditionnelle [2].

Les techniques d'intelligence artificielle appliquées à l'analyse des biopsies testiculaires montrent des résultats prometteurs. Ces outils pourraient améliorer la précision diagnostique et identifier les zones testiculaires les plus susceptibles de contenir des spermatozoïdes [6].

Parallèlement, de nouvelles approches de stimulation hormonale sont à l'étude. Bien que les traitements hormonaux classiques se soient révélés inefficaces, des protocoles innovants combinant plusieurs molécules font l'objet d'essais cliniques [2,6].

Vivre au Quotidien avec le Syndrome de Del Castillo

Recevoir le diagnostic de syndrome de Del Castillo bouleverse profondément la vie d'un homme et de son couple. Cette annonce remet en question le projet parental et nécessite une adaptation psychologique importante [2].

L'impact sur l'estime de soi constitue souvent le premier défi à surmonter. Beaucoup d'hommes associent leur virilité à leur capacité reproductive. Il est normal de traverser une période de deuil face à cette infertilité définitive. Mais rassurez-vous, cette pathologie n'affecte en rien votre masculinité ou vos capacités d'être père [17].

La communication au sein du couple devient cruciale. Certains hommes se sentent coupables de priver leur partenaire de maternité biologique. D'autres couples se rapprochent face à cette épreuve. Chaque situation est unique et mérite un accompagnement personnalisé [2].

Concrètement, la vie quotidienne n'est pas affectée par cette pathologie. Votre libido, vos érections et votre plaisir sexuel restent intacts. Seule la capacité reproductive est altérée. Cette distinction importante aide souvent les hommes à mieux accepter leur situation [17].

L'entourage familial et amical peut parfois se montrer maladroit dans ses réactions. Il est important d'expliquer que cette pathologie ne résulte d'aucun comportement particulier et qu'elle ne se transmet pas nécessairement à la descendance [17].

Les Complications Possibles

Le syndrome de Del Castillo présente généralement peu de complications médicales directes. Cette pathologie reste localisée aux testicules et n'affecte pas les autres organes [17].

Cependant, certaines complications psychologiques peuvent survenir. La dépression, l'anxiété et les troubles de l'estime de soi représentent les risques principaux. Ces complications nécessitent une prise en charge spécialisée par un psychologue ou un psychiatre [2].

Les complications liées aux traitements méritent également attention. La biopsie testiculaire, bien que généralement sans danger, peut occasionner des hématomes, des infections ou des douleurs persistantes. Ces complications restent rares mais doivent être connues [17].

Dans le cadre des tentatives de TESE répétées, un risque de fibrose testiculaire existe. Cette complication peut altérer davantage la fonction testiculaire et compromettre les chances de récupération de spermatozoïdes lors de tentatives ultérieures [17].

Enfin, les complications du parcours de PMA concernent principalement la partenaire féminine. Les stimulations ovariennes et les ponctions ovocytaires comportent leurs propres risques, indépendants de la pathologie masculine [1].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du syndrome de Del Castillo dépend essentiellement de la forme de la pathologie et des objectifs du patient [17].

Concernant la fertilité naturelle, le pronostic reste malheureusement sombre. Aucune récupération spontanée de la spermatogenèse n'a jamais été documentée dans la littérature médicale. Cette infertilité doit donc être considérée comme définitive [17].

En revanche, les possibilités de paternité existent grâce aux techniques de procréation médicalement assistée. Dans les formes partielles, 20 à 30% des hommes peuvent bénéficier d'une extraction de spermatozoïdes utilisables pour une FIV-ICSI [4].

Pour les couples optant pour le don de sperme, les taux de succès sont comparables à ceux de la population générale en PMA. En France, environ 60% des couples obtiennent une grossesse après plusieurs tentatives [1].

L'état de santé général n'est pas affecté par cette pathologie. Les hommes atteints conservent une espérance de vie normale et ne présentent pas de risque accru d'autres pathologies [17].

Le pronostic psychologique s'améliore généralement avec le temps et l'accompagnement approprié. La plupart des hommes parviennent à accepter leur situation et à construire un projet de vie épanouissant [2].

Peut-on Prévenir le Syndrome de Del Castillo ?

La prévention du syndrome de Del Castillo reste limitée en raison de ses causes multiples et souvent génétiques [8,17].

Concernant les causes génétiques, aucune prévention n'est actuellement possible. Ces anomalies chromosomiques surviennent de façon aléatoire et ne peuvent être évitées. Cependant, le conseil génétique peut aider les familles à comprendre les risques de transmission [8].

Pour les causes environnementales, certaines mesures préventives existent. Éviter l'exposition aux radiations ionisantes, aux toxiques industriels et aux pesticides peut réduire le risque de lésions testiculaires. Cette prévention concerne particulièrement les hommes travaillant dans des environnements à risque [17].

La vaccination contre les oreillons constitue une mesure préventive efficace. Cette infection virale peut provoquer une orchite destructrice des cellules germinales. Heureusement, la vaccination systématique a considérablement réduit ce risque [17].

En cas de traitement anticancéreux, des mesures de préservation de la fertilité peuvent être proposées. La congélation de sperme avant chimiothérapie ou radiothérapie permet de préserver les possibilités reproductives futures [1].

Enfin, un mode de vie sain contribue à la santé reproductive générale. Éviter le tabac, l'alcool en excès et maintenir un poids normal optimisent la fonction testiculaire, même si ces mesures ne préviennent pas spécifiquement le syndrome de Del Castillo [4].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du syndrome de Del Castillo [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un parcours diagnostique standardisé. Tout homme présentant une azoospermie doit bénéficier d'un bilan complet incluant examen clinique, dosages hormonaux et imagerie testiculaire avant d'envisager une biopsie [1].

Concernant les techniques de procréation assistée, l'Agence de la biomédecine encadre strictement les pratiques. Les centres de PMA doivent respecter des critères de qualité précis et proposer un accompagnement psychologique systématique aux couples [1].

Le don de sperme fait l'objet d'une réglementation spécifique. Les donneurs doivent répondre à des critères stricts d'âge, de santé et subir des examens approfondis. L'anonymat du don reste la règle en France, contrairement à d'autres pays européens [1].

Les innovations thérapeutiques sont encouragées par les autorités, mais dans un cadre éthique strict. Les essais de thérapie génique ou de médecine régénérative doivent obtenir l'autorisation de l'ANSM et respecter les principes de bioéthique [2].

Enfin, la formation des professionnels constitue une priorité. Les urologues, gynécologues et biologistes doivent actualiser régulièrement leurs connaissances sur cette pathologie rare mais importante [6].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les hommes atteints du syndrome de Del Castillo et leurs conjointes en France [2].

MAIA (Maternité et Accueil des Infertilités et Adoptions) propose un soutien psychologique et des groupes de parole spécialisés. Cette association organise régulièrement des rencontres entre couples confrontés à l'infertilité masculine.

Collectif BAMP (Bataille pour l'Accès aux Moyens de Procréation) milite pour l'amélioration de l'accès aux soins de fertilité. Cette association fournit des informations juridiques et pratiques sur les parcours de PMA.

Les centres de PMA disposent généralement de psychologues spécialisés et d'assistantes sociales. Ces professionnels connaissent parfaitement les spécificités du syndrome de Del Castillo et peuvent orienter vers les ressources appropriées [1].

Forums en ligne et groupes de soutien permettent d'échanger avec d'autres hommes dans la même situation. Ces espaces d'échange, bien que non médicaux, apportent souvent un réconfort moral précieux.

Certains centres hospitaliers universitaires proposent des consultations spécialisées en andrologie. Ces consultations permettent un suivi médical optimal et l'accès aux dernières innovations thérapeutiques [2].

Enfin, les services sociaux peuvent aider dans les démarches administratives liées à la PMA et informer sur les aides financières disponibles.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec le syndrome de Del Castillo nécessite quelques adaptations pratiques pour optimiser votre bien-être et vos chances de paternité [2,17].

Choisissez votre équipe médicale avec soin. Privilégiez un centre de PMA expérimenté dans la prise en charge de l'azoospermie non obstructive. N'hésitez pas à demander les statistiques de réussite et à rencontrer plusieurs spécialistes avant de vous décider.

Concernant le mode de vie, maintenez une hygiène de vie saine même si elle n'influencera pas directement votre pathologie. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac optimisent votre état de santé général [4].

Préparez-vous psychologiquement aux différentes étapes du parcours. Les délais d'attente, les examens répétés et les éventuels échecs font partie du processus. Un accompagnement psychologique dès le début peut vous aider à mieux traverser ces épreuves [2].

Si vous optez pour le don de sperme, prenez le temps de la réflexion. Cette décision engage votre couple sur le long terme et mérite une discussion approfondie. Certains couples bénéficient d'un accompagnement spécialisé pour cette étape [1].

Informez votre entourage selon votre souhait, mais préparez-vous à des réactions variées. Certaines personnes peuvent se montrer maladroites ou donner des conseils inappropriés. Gardez à l'esprit que cette pathologie ne vous définit pas en tant qu'homme [17].

Quand Consulter un Médecin ?

Plusieurs situations doivent vous amener à consulter un médecin spécialisé en andrologie ou en médecine de la reproduction [17].

L'infertilité du couple après 12 mois de rapports réguliers non protégés constitue la première indication. N'attendez pas plus longtemps, surtout si la femme a plus de 35 ans. Un bilan précoce permet d'optimiser les chances de succès des traitements [17].

Si vous avez des antécédents familiaux d'infertilité masculine ou de pathologies génétiques, une consultation préventive peut être envisagée. Certaines anomalies chromosomiques se transmettent et justifient un dépistage précoce [8].

Après un traitement anticancéreux, même dans l'enfance, un bilan de fertilité s'impose avant tout projet parental. Les chimiothérapies et radiothérapies peuvent avoir des effets tardifs sur la spermatogenèse [1].

En cas de traumatisme testiculaire important ou d'infection génitale sévère, un suivi andrologique permet de dépister d'éventuelles séquelles sur la fertilité [17].

Enfin, si vous ressentez une détresse psychologique liée à votre infertilité, n'hésitez pas à consulter un psychologue spécialisé. Cette souffrance est légitime et peut être soulagée par un accompagnement approprié [2].

Dans tous les cas, plus la prise en charge est précoce, meilleures sont les possibilités d'adaptation et de traitement.

Questions Fréquentes

Le syndrome de Del Castillo est-il héréditaire ?
Certaines formes ont une composante génétique, mais la transmission n'est pas systématique. Un conseil génétique peut évaluer les risques pour la descendance [8].

Peut-on guérir de cette pathologie ?
Actuellement, aucun traitement ne permet de restaurer la spermatogenèse. Les recherches en thérapie génique offrent des perspectives d'avenir [7,8].

Les hormones peuvent-elles aider ?
Les traitements hormonaux classiques se sont révélés inefficaces dans cette pathologie. Seules les techniques de PMA offrent des solutions [17].

Combien coûte un parcours de PMA ?
En France, les tentatives de FIV sont prises en charge par l'Assurance Maladie jusqu'à 43 ans pour la femme. Les examens préalables sont également remboursés [1].

Le don de sperme est-il anonyme en France ?
Oui, le don reste anonyme et gratuit. Seules des informations générales sur le donneur sont communiquées au couple receveur [1].

Cette pathologie affecte-t-elle la libido ?
Non, la fonction hormonale et la libido restent normales. Seule la production de spermatozoïdes est affectée [17].

Questions Fréquentes

Le syndrome de Del Castillo est-il héréditaire ?

Certaines formes ont une composante génétique, mais la transmission n'est pas systématique. Un conseil génétique peut évaluer les risques pour la descendance.

Peut-on guérir de cette pathologie ?

Actuellement, aucun traitement ne permet de restaurer la spermatogenèse. Les recherches en thérapie génique offrent des perspectives d'avenir.

Les hormones peuvent-elles aider ?

Les traitements hormonaux classiques se sont révélés inefficaces dans cette pathologie. Seules les techniques de PMA offrent des solutions.

Combien coûte un parcours de PMA ?

En France, les tentatives de FIV sont prises en charge par l'Assurance Maladie jusqu'à 43 ans pour la femme. Les examens préalables sont également remboursés.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Amygdalectomie intracapsulaire dans le traitement de l'hypertrophie amygdalienne - Recommandations HAS 2024-2025Lien
  2. [2] Point de vue des personnes accompagnées par les ESSMS - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] L'EDP-Santé : enrichissement de l'échantillon démographique permanent - DREES 2024-2025Lien
  4. [4] Surpoids et obésité : facteurs de risques et politiques - DREES 2024-2025Lien
  5. [5] Ma Madeleine, le tout premier kit de rééducation olfactif validé - Innovation 2024-2025Lien
  6. [6] Formations en addictologie - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] Trans-ethnic GWAS meta-analysis of idiopathic male infertility - Nature Communications 2025Lien
  8. [8] Multifactorial Etiology of Sertoli Cell‐Only Syndrome - PMC 2024Lien
  9. [17] Comprendre les causes du syndrome des cellules de Sertoli - Medicover HospitalsLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Comprendre les causes du syndrome des cellules de Sertoli (medicoverhospitals.in)

    Le principal symptôme du SCOS est l'infertilité masculine, généralement identifiée après des tentatives infructueuses de conception. D'autres symptômes peuvent ...

  • Syndrome d'Argonz del Castillo (vulgaris-medical.com)

    Le syndrome d'Argonz del Castillo est un ensemble de symptômes (syndrome) survenant chez une jeune femme en dehors de la grossesse, et se caractérisant par l' ...

  • Argonz-del Castillo (syndrome de) lm (academie-medecine.fr)

    Argonz-del Castillo (syndrome de) l.m. ... Terme désuet désignant l'association d'une aménorrhée et d'une galactorrhée en dehors de la grossesse. ... mal del pinta ...

  • Description et diagnostic (vhlfrance.org)

    Le diagnostic clinique repose essentiellement sur des investigations cliniques complètes : Examen du fond d'œil. Échographie et/ou IRM abdo-pelvien, ou scanner ...

  • Dictionnaire médical de l'Académie de Médecine (academie-medecine.fr)

    Les symptômes sont dominés par l'hypotension orthostatique. ... Les troubles digestifs sont également importants : nausées, vomissements, douleurs abdominales et ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.