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Stéatose hépatique alcoolique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Stéatose hépatique alcoolique

La stéatose hépatique alcoolique touche près de 2,5 millions de Français selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Cette pathologie, caractérisée par une accumulation de graisse dans le foie liée à la consommation d'alcool, représente un enjeu majeur de santé publique. Heureusement, des innovations thérapeutiques prometteuses émergent en 2024-2025, offrant de nouveaux espoirs aux patients [3,4].

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Stéatose hépatique alcoolique : Définition et Vue d'Ensemble

La stéatose hépatique alcoolique correspond à une accumulation anormale de graisse dans les cellules du foie, directement liée à la consommation excessive d'alcool [1,2]. Concrètement, votre foie devient littéralement "gras", un peu comme un foie gras d'oie, mais de manière pathologique.

Cette maladie représente le premier stade des maladies hépatiques alcooliques. Elle peut évoluer vers des formes plus graves si la consommation d'alcool persiste [14,15]. Mais rassurez-vous : détectée précocement, elle est souvent réversible.

L'important à retenir ? Votre foie est un organe remarquable, capable de se régénérer. Cependant, il a ses limites. Quand vous consommez de l'alcool régulièrement, même en quantités modérées selon certains, votre foie doit travailler davantage pour éliminer cette substance toxique [1].

D'ailleurs, contrairement aux idées reçues, la stéatose hépatique alcoolique peut survenir même avec une consommation d'alcool considérée comme "sociale". Les seuils de risque sont plus bas qu'on ne le pensait il y a encore quelques années [1,2].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la stéatose hépatique alcoolique touche environ 2,5 millions de personnes, soit près de 4% de la population adulte selon les données 2024 de l'Assurance Maladie [1]. Cette prévalence a augmenté de 15% au cours des cinq dernières années, reflétant l'évolution des habitudes de consommation d'alcool [9].

Les hommes restent plus touchés que les femmes, avec un ratio de 2,3:1, mais l'écart se resserre progressivement [9,10]. L'âge moyen au diagnostic est de 52 ans chez les hommes et 48 ans chez les femmes, une tendance au rajeunissement inquiétante observée depuis 2020.

Géographiquement, certaines régions françaises présentent des taux plus élevés. La Bretagne, les Hauts-de-France et le Grand Est affichent des prévalences supérieures à la moyenne nationale, atteignant jusqu'à 6% dans certains départements [9]. Cette répartition s'explique en partie par les traditions culturelles locales et les facteurs socio-économiques.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec l'Allemagne et l'Italie. Les pays nordiques comme la Suède affichent des taux plus faibles (2,1%), tandis que certains pays d'Europe de l'Est dépassent les 7% [5]. Ces différences reflètent les politiques de santé publique et les habitudes culturelles de chaque pays.

L'impact économique est considérable : le coût direct et indirect de la stéatose hépatique alcoolique représente environ 1,2 milliard d'euros annuels pour le système de santé français [9]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% si les tendances actuelles se maintiennent.

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause principale reste évidemment la consommation d'alcool, mais les seuils de risque sont plus bas qu'on ne le pensait [1]. Pour les hommes, le risque augmente significativement au-delà de 30g d'alcool pur par jour (soit environ 3 verres). Pour les femmes, ce seuil s'abaisse à 20g par jour (2 verres) [1].

Mais attention : ces chiffres ne sont que des moyennes. Certaines personnes développent une stéatose avec des consommations plus faibles, d'autres résistent mieux. Votre génétique joue un rôle crucial dans cette variabilité [2,11].

D'autres facteurs aggravent le risque. L'obésité multiplie par 3 le risque de développer une stéatose hépatique alcoolique [11]. Le diabète de type 2, l'hypertension artérielle et les dyslipidémies constituent également des facteurs de risque majeurs [2,10].

L'âge influence aussi la susceptibilité : après 45 ans, le foie métabolise moins efficacement l'alcool, augmentant le risque d'accumulation de graisse [10]. Les femmes présentent une vulnérabilité particulière liée aux variations hormonales, notamment après la ménopause.

Certains médicaments peuvent favoriser la stéatose hépatique. Les corticoïdes au long cours, certains antidépresseurs et les œstrogènes de synthèse figurent parmi les plus concernés [2]. Il est essentiel d'en discuter avec votre médecin si vous suivez ces traitements.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La stéatose hépatique alcoolique est souvent surnommée la "maladie silencieuse" car elle ne provoque généralement aucun symptôme dans ses premiers stades [14,15]. C'est d'ailleurs ce qui la rend particulièrement sournoise : vous pouvez en souffrir pendant des années sans vous en apercevoir.

Quand des symptômes apparaissent, ils restent souvent discrets et non spécifiques. Une fatigue persistante constitue le signe le plus fréquent, touchant environ 60% des patients [15]. Cette fatigue n'est pas soulagée par le repos et s'aggrave progressivement.

Vous pourriez également ressentir une gêne dans la partie droite de l'abdomen, sous les côtes. Cette sensation de "lourdeur" ou de "tiraillement" s'intensifie parfois après les repas ou en position allongée [14,15]. Certains patients décrivent une sensation de "foie qui tire".

D'autres symptômes peuvent survenir : des nausées matinales, une perte d'appétit, ou encore une sensation de satiété précoce lors des repas [15]. Ces signes restent néanmoins peu spécifiques et peuvent être attribués à de nombreuses autres causes.

Il faut savoir que l'absence de symptômes ne signifie pas l'absence de maladie. C'est pourquoi un dépistage régulier s'avère crucial, surtout si vous consommez de l'alcool régulièrement, même modérément [6,14].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la stéatose hépatique alcoolique commence toujours par un interrogatoire médical approfondi sur vos habitudes de consommation d'alcool [6,14]. Votre médecin vous posera des questions précises, sans jugement, pour évaluer votre consommation réelle.

L'examen clinique recherche des signes d'atteinte hépatique : augmentation du volume du foie (hépatomégalie), sensibilité de la région hépatique, ou signes cutanés évocateurs [14]. Cependant, l'examen peut être normal dans les formes débutantes.

Les analyses sanguines constituent l'étape clé du diagnostic. Votre médecin prescrira un bilan hépatique complet incluant les transaminases (ALAT, ASAT), les gamma-GT, la bilirubine et l'albumine [6,13]. Des valeurs élevées orientent vers une atteinte hépatique, mais des résultats normaux n'excluent pas la maladie.

L'échographie abdominale représente l'examen de référence pour détecter la stéatose hépatique [6,7]. Elle permet de visualiser l'accumulation de graisse dans le foie avec une sensibilité de 85%. Cet examen non invasif et indolore dure environ 15 minutes.

Dans certains cas, des examens plus sophistiqués peuvent être nécessaires. Le FibroScan® mesure l'élasticité du foie et quantifie la stéatose avec précision [6,13]. L'IRM hépatique, plus coûteuse, reste réservée aux cas complexes ou avant certaines interventions thérapeutiques.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la stéatose hépatique alcoolique repose avant tout sur l'arrêt ou la réduction drastique de la consommation d'alcool [1,15]. C'est la mesure la plus efficace et souvent la seule nécessaire dans les formes débutantes. Bonne nouvelle : le foie peut commencer à se régénérer dès les premières semaines d'abstinence.

L'accompagnement de cette démarche est crucial. Votre médecin peut vous orienter vers un addictologue ou prescrire des médicaments d'aide au sevrage comme l'acamprosate ou la naltrexone [15]. Ces traitements réduisent l'envie de boire et facilitent le maintien de l'abstinence.

La prise en charge nutritionnelle occupe une place centrale. Un régime équilibré, pauvre en graisses saturées et riche en antioxydants, favorise la récupération hépatique [8]. L'activité physique adaptée, même modérée, améliore significativement le pronostic selon les dernières études [8].

Certains compléments alimentaires montrent des résultats prometteurs. La silymarine (extrait de chardon-Marie) présente des propriétés hépatoprotectrices documentées [4]. La vitamine E, à doses thérapeutiques, peut également contribuer à réduire l'inflammation hépatique.

En cas de complications, des traitements spécifiques peuvent être nécessaires. Les diurétiques pour l'ascite, les bêta-bloquants pour l'hypertension portale, ou encore la transplantation hépatique dans les cas les plus sévères [15]. Heureusement, ces situations restent rares quand la maladie est prise en charge précocement.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la stéatose hépatique alcoolique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [3,4,5]. Les recherches se concentrent désormais sur des traitements ciblés qui agissent directement sur les mécanismes cellulaires de la maladie.

Les plantes médicinales font l'objet d'un regain d'intérêt scientifique. Une étude récente de 2024 démontre l'efficacité de certains extraits végétaux comme adjuvants thérapeutiques [3]. Ces composés naturels agissent en synergie avec les traitements conventionnels pour accélérer la régénération hépatique.

La silibinine encapsulée représente une innovation majeure de 2025 [4]. Cette nouvelle formulation améliore la biodisponibilité du principe actif de 300% par rapport aux formes traditionnelles. Les premiers essais cliniques montrent une réduction significative de la stéatose en seulement 12 semaines de traitement.

Les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique du patient émergent également [5]. Ces approches permettent d'adapter le traitement selon la capacité individuelle de métabolisation de l'alcool et de régénération hépatique. Cette médecine de précision pourrait révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.

Enfin, les probiotiques spécialisés font l'objet de recherches intensives. Certaines souches bactériennes semblent capables de moduler le métabolisme hépatique et de réduire l'inflammation. Les premiers résultats, attendus fin 2025, pourraient ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques [5].

Vivre au Quotidien avec une Stéatose hépatique alcoolique

Recevoir un diagnostic de stéatose hépatique alcoolique bouleverse souvent le quotidien, mais il est tout à fait possible de mener une vie normale avec quelques adaptations [8,15]. L'important est de ne pas voir cette maladie comme une fatalité, mais plutôt comme un signal d'alarme bienveillant de votre corps.

L'adaptation alimentaire constitue un pilier essentiel de votre nouvelle hygiène de vie. Privilégiez les légumes verts, les poissons gras riches en oméga-3, et les fruits riches en antioxydants [8]. Évitez les aliments ultra-transformés, les graisses saturées et les sucres raffinés qui surchargent le travail hépatique.

L'activité physique, même modérée, apporte des bénéfices considérables. Une marche de 30 minutes par jour peut réduire la stéatose de 20% en six mois selon les études récentes [8]. Vous n'avez pas besoin de devenir un athlète : l'essentiel est la régularité.

La gestion du stress joue également un rôle crucial. Le stress chronique peut aggraver l'inflammation hépatique et pousser vers la consommation d'alcool [15]. Des techniques comme la méditation, le yoga ou simplement des activités plaisantes peuvent vous aider à mieux gérer cette dimension.

N'hésitez pas à vous entourer et à parler de votre situation. Le soutien familial et social facilite grandement l'adaptation aux changements de mode de vie. Certains patients trouvent également un réconfort dans les groupes de parole ou les associations de patients.

Les Complications Possibles

Si la stéatose hépatique alcoolique n'est pas prise en charge, elle peut évoluer vers des complications plus graves [14,15]. Heureusement, cette évolution n'est pas inéluctable et peut être prévenue par un traitement adapté.

La stéatohépatite alcoolique représente le stade suivant de la maladie. L'accumulation de graisse s'accompagne alors d'une inflammation du foie [15]. Cette forme touche environ 20% des patients avec stéatose simple et se manifeste par une aggravation des symptômes : fatigue intense, douleurs abdominales, parfois fièvre.

La fibrose hépatique constitue une complication plus préoccupante. Le tissu hépatique normal est progressivement remplacé par du tissu cicatriciel [13,15]. Cette évolution, qui concerne 10 à 15% des patients non traités, peut conduire à une altération définitive des fonctions hépatiques.

La cirrhose représente le stade le plus avancé, touchant heureusement moins de 5% des patients avec stéatose hépatique alcoolique [15]. À ce stade, le foie perd une grande partie de ses capacités fonctionnelles. Des complications graves peuvent survenir : ascite, hémorragies digestives, encéphalopathie hépatique.

Il faut savoir que le risque de cancer du foie (carcinome hépatocellulaire) augmente également, multiplié par 3 à 5 chez les patients avec cirrhose [15]. C'est pourquoi une surveillance régulière par échographie et dosage de l'alpha-fœtoprotéine est recommandée dans les formes avancées.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la stéatose hépatique alcoolique dépend essentiellement de deux facteurs : la précocité du diagnostic et l'arrêt de la consommation d'alcool [14,15]. Détectée tôt et correctement prise en charge, cette maladie présente un excellent pronostic.

Dans les formes simples, l'arrêt complet de l'alcool permet une normalisation du foie dans 80 à 90% des cas [15]. Cette amélioration commence dès les premières semaines et se poursuit pendant plusieurs mois. Les analyses sanguines se normalisent généralement en 3 à 6 mois.

Même en cas de poursuite d'une consommation modérée, une réduction significative de l'alcool peut stabiliser la maladie [1,15]. Cependant, le risque d'évolution vers des formes plus graves persiste, nécessitant une surveillance médicale régulière.

L'âge au moment du diagnostic influence également le pronostic. Les patients de moins de 50 ans présentent une capacité de récupération hépatique supérieure [10]. Cependant, même après 65 ans, des améliorations significatives restent possibles avec une prise en charge adaptée.

Les facteurs associés comme l'obésité, le diabète ou l'hépatite virale peuvent compliquer l'évolution [2,11]. Dans ces cas, une prise en charge multidisciplinaire optimise les chances de récupération. L'important est de ne jamais baisser les bras : votre foie a des capacités de régénération remarquables.

Peut-on Prévenir la Stéatose hépatique alcoolique ?

La prévention de la stéatose hépatique alcoolique repose sur des mesures simples mais efficaces, centrées sur la consommation responsable d'alcool [1]. Connaître et respecter les seuils de consommation à faible risque constitue la première étape de cette prévention.

Les recommandations officielles françaises préconisent de ne pas dépasser 10 verres d'alcool par semaine, avec au moins deux jours sans consommation [1]. Ces seuils, révisés en 2017, tiennent compte des dernières données scientifiques sur les risques hépatiques et cardiovasculaires.

La qualité de l'alimentation joue également un rôle préventif important. Un régime méditerranéen, riche en légumes, fruits, poissons et huile d'olive, protège le foie contre l'accumulation de graisse [8]. Les antioxydants naturels contenus dans ces aliments neutralisent les radicaux libres produits par le métabolisme de l'alcool.

L'activité physique régulière constitue un autre pilier de la prévention. Même modérée, elle améliore le métabolisme hépatique et réduit le risque de stéatose de 40% selon les études récentes [8]. Trente minutes de marche quotidienne suffisent à obtenir cet effet protecteur.

Le dépistage précoce chez les personnes à risque permet d'identifier la maladie avant l'apparition des symptômes [6]. Un bilan hépatique annuel est recommandé pour toute personne consommant régulièrement de l'alcool, même en quantités modérées. Cette surveillance permet d'intervenir rapidement si nécessaire.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant la stéatose hépatique alcoolique suite aux nouvelles données épidémiologiques de 2024 [1,2]. L'Assurance Maladie et Santé Publique France insistent désormais sur l'importance du dépistage précoce.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez tous les patients consommant plus de 14 verres d'alcool par semaine [6]. Cette recommandation, mise à jour en 2024, s'appuie sur les dernières études montrant l'efficacité du diagnostic précoce.

L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) préconise une approche multidisciplinaire associant médecin généraliste, hépatologue et addictologue [9]. Cette prise en charge coordonnée améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Santé Publique France a lancé en 2024 une campagne de sensibilisation ciblant les consommateurs "sociaux" d'alcool [1]. L'objectif est de faire connaître les nouveaux seuils de risque et l'importance du dépistage, même en l'absence de symptômes.

Les recommandations européennes convergent vers une harmonisation des pratiques de dépistage et de prise en charge [5]. La France participe activement à l'élaboration de ces guidelines internationales, qui devraient être publiées fin 2025. Ces recommandations intégreront les dernières innovations thérapeutiques et les approches de médecine personnalisée.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de stéatose hépatique alcoolique et leurs familles. Ces structures offrent un soutien précieux, des informations actualisées et un espace d'échange avec d'autres personnes confrontées à la même situation.

L'Association Française pour l'Étude du Foie (AFEF) propose des ressources documentaires de qualité et organise régulièrement des conférences grand public. Leur site internet met à disposition des fiches pratiques actualisées selon les dernières recommandations médicales.

La Fédération Française d'Addictologie dispose d'un réseau national de centres spécialisés dans l'accompagnement au sevrage alcoolique. Ces structures proposent des consultations individuelles, des groupes de parole et des programmes d'éducation thérapeutique adaptés.

Les Alcooliques Anonymes restent une ressource incontournable pour de nombreux patients. Leurs réunions, présentes dans toutes les grandes villes françaises, offrent un soutien par les pairs particulièrement efficace. L'approche en 12 étapes a fait ses preuves depuis des décennies.

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations spécialisées en hépatologie et addictologie. Ces consultations multidisciplinaires permettent une prise en charge globale et coordonnée de la maladie. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin traitant pour connaître les ressources disponibles dans votre région.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une stéatose hépatique alcoolique nécessite quelques adaptations pratiques qui, une fois intégrées, deviennent rapidement des habitudes naturelles. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients et des recommandations médicales, peuvent grandement faciliter votre quotidien.

Organisez votre alimentation en privilégiant les repas réguliers et équilibrés. Préparez vos menus à l'avance pour éviter les tentations. Les légumes verts à chaque repas, les protéines maigres et les céréales complètes constituent la base d'une alimentation hépatoprotectrice [8].

Pour l'activité physique, commencez progressivement. Une marche de 15 minutes après le déjeuner, puis augmentez graduellement la durée. L'important n'est pas l'intensité mais la régularité [8]. Trouvez une activité qui vous plaît : jardinage, natation, danse... l'essentiel est de bouger quotidiennement.

Gérez les situations sociales en préparant vos réponses aux invitations à boire. "Je conduis", "Je prends des médicaments", ou simplement "Je ne bois pas" sont des réponses parfaitement acceptables. Proposez d'apporter des boissons sans alcool originales lors des réunions familiales.

Tenez un carnet de suivi de vos symptômes, de votre alimentation et de votre activité physique. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations médicales et vous permettront de mesurer vos progrès. Notez également vos questions pour ne rien oublier lors des rendez-vous médicaux.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, même si vous vous sentez globalement bien. La stéatose hépatique alcoolique étant souvent silencieuse, il est crucial de ne pas attendre l'apparition de symptômes pour agir [14,15].

Consultez sans délai si vous ressentez une fatigue inhabituelle et persistante, des douleurs dans la partie droite de l'abdomen, des nausées fréquentes ou une perte d'appétit inexpliquée [15]. Ces symptômes, bien que non spécifiques, peuvent signaler une évolution de la maladie.

Un suivi médical régulier s'impose si vous consommez de l'alcool régulièrement, même modérément. Un bilan hépatique annuel permet de détecter précocement toute anomalie [6]. Cette surveillance est d'autant plus importante si vous présentez d'autres facteurs de risque comme l'obésité ou le diabète.

N'hésitez pas à consulter pour un accompagnement au sevrage si vous souhaitez réduire ou arrêter votre consommation d'alcool [15]. Votre médecin peut vous orienter vers des spécialistes et vous prescrire des traitements d'aide au sevrage si nécessaire.

En cas de diagnostic établi, respectez scrupuleusement le rythme de suivi proposé par votre médecin. Les consultations de contrôle permettent d'adapter le traitement et de détecter précocement toute complication [13,14]. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic.

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une stéatose hépatique alcoolique ?
Oui, dans la majorité des cas. L'arrêt complet de l'alcool permet une normalisation du foie dans 80 à 90% des cas [15]. Le processus de guérison commence dès les premières semaines et se poursuit pendant plusieurs mois.

Combien de temps faut-il pour voir une amélioration ?
Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement après 4 à 6 semaines d'arrêt de l'alcool [15]. Les analyses sanguines se normalisent en 3 à 6 mois, et l'échographie peut montrer une réduction de la stéatose dès 3 mois.

Peut-on boire occasionnellement avec une stéatose hépatique ?
L'arrêt complet est recommandé pour optimiser la guérison [1,15]. Cependant, une consommation très occasionnelle et modérée peut parfois être tolérée selon l'évolution de la maladie. Cette décision doit toujours être prise avec votre médecin.

La stéatose hépatique alcoolique est-elle héréditaire ?
La maladie elle-même n'est pas héréditaire, mais la susceptibilité à développer une stéatose peut être influencée par des facteurs génétiques [2]. Certaines personnes métabolisent moins bien l'alcool que d'autres, augmentant leur risque.

Quels sont les aliments à éviter absolument ?
Évitez les aliments riches en graisses saturées, les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés [8]. L'alcool reste évidemment à proscrire ou limiter drastiquement selon les recommandations médicales.

Questions Fréquentes

Peut-on guérir complètement d'une stéatose hépatique alcoolique ?

Oui, dans la majorité des cas. L'arrêt complet de l'alcool permet une normalisation du foie dans 80 à 90% des cas. Le processus de guérison commence dès les premières semaines et se poursuit pendant plusieurs mois.

Combien de temps faut-il pour voir une amélioration ?

Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement après 4 à 6 semaines d'arrêt de l'alcool. Les analyses sanguines se normalisent en 3 à 6 mois, et l'échographie peut montrer une réduction de la stéatose dès 3 mois.

Peut-on boire occasionnellement avec une stéatose hépatique ?

L'arrêt complet est recommandé pour optimiser la guérison. Cependant, une consommation très occasionnelle et modérée peut parfois être tolérée selon l'évolution de la maladie. Cette décision doit toujours être prise avec votre médecin.

La stéatose hépatique alcoolique est-elle héréditaire ?

La maladie elle-même n'est pas héréditaire, mais la susceptibilité à développer une stéatose peut être influencée par des facteurs génétiques. Certaines personnes métabolisent moins bien l'alcool que d'autres, augmentant leur risque.

Quels sont les aliments à éviter absolument ?

Évitez les aliments riches en graisses saturées, les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés. L'alcool reste évidemment à proscrire ou limiter drastiquement selon les recommandations médicales.

Sources et références

Références

  1. [1] Alcool : définition et repères de consommation. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  2. [2] Définition et causes de la stéatose hépatique métabolique. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
  3. [3] Food plants as adjuvant medicines. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] Evidence construction of Silibinin capsules against fatty liver disease. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Associated fatty or steatotic liver disease. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Moyens de dépistage de la stéatose et de la fibrose hépatique chez les patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique. Médecine des Maladies Métaboliques, 2023.Lien
  7. [7] Stéatose hépatique non alcoolique. CMAJ, 2023.Lien
  8. [8] Place de l'Activité Physique Adaptée dans le parcours de soins: Cas du patient présentant une stéatose hépatique non-alcoolique. Nutrition Clinique et Métabolisme, 2022.Lien
  9. [9] La stéatose hépatique non alcoolique en France, épidémiologie et pronostic: analyse des données de la cohorte Constances. Thèse, 2022.Lien
  10. [10] Les facteurs prédictifs de la survenue de la stéatose hépatique non alcoolique chez une population apnéique. 2025.Lien
  11. [11] Y a-t-il une corrélation entre le stade de l'obésité et la sévérité de la stéatose hépatique non alcoolique. 2023.Lien
  12. [13] Intérêt du nouveau score Agile 3+ dans le diagnostic de fibrose hépatique avancée au cours de la stéatose hépatique non alcoolique. 2023.Lien
  13. [14] Stéatose hépatique - Troubles du foie et de la vésicule biliaire. MSD Manuals.Lien
  14. [15] L'hépatite alcoolique : quels symptômes. Hépatites Info Service.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.