Hépatite Alcoolique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'hépatite alcoolique représente une inflammation du foie directement liée à la consommation excessive d'alcool. Cette pathologie touche environ 15 000 nouvelles personnes chaque année en France [6,8]. Contrairement aux idées reçues, elle peut survenir même chez des consommateurs modérés. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent aujourd'hui de nouveaux espoirs de traitement [1,4,5].

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Hépatite alcoolique : Définition et Vue d'Ensemble
L'hépatite alcoolique est une inflammation aiguë du foie causée par la consommation d'alcool. Elle se distingue de la simple stéatose hépatique par la présence d'une inflammation active et de lésions cellulaires [14]. Cette pathologie peut survenir après des années de consommation régulière, mais aussi parfois après des épisodes de consommation intensive.
Le foie, véritable usine de détoxification de notre organisme, subit des dommages progressifs lorsqu'il est exposé de façon répétée à l'alcool. Les hépatocytes, cellules principales du foie, s'enflamment et peuvent mourir, créant un cercle vicieux inflammatoire [7]. Cette inflammation peut être réversible si elle est prise en charge rapidement.
Bon à savoir : l'hépatite alcoolique ne nécessite pas forcément une consommation quotidienne d'alcool. Des épisodes de "binge drinking" peuvent également la déclencher chez certaines personnes prédisposées [15]. L'important à retenir, c'est que chaque organisme réagit différemment à l'alcool.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'hépatite alcoolique touche environ 15 000 nouvelles personnes chaque année, avec une prévalence estimée à 0,8% de la population adulte [6,8]. Les hommes représentent 65% des cas, mais on observe une augmentation préoccupante chez les femmes depuis 2020 [11]. L'âge moyen au diagnostic est de 52 ans, avec une tendance au rajeunissement observée ces dernières années.
Les données épidémiologiques révèlent des disparités régionales importantes. La Bretagne et le Nord-Pas-de-Calais affichent des taux d'incidence supérieurs de 40% à la moyenne nationale [11]. Cette répartition géographique s'explique en partie par les habitudes de consommation locales et les facteurs socio-économiques.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 12,3 cas pour 100 000 habitants, derrière l'Allemagne (15,8) mais devant l'Italie (8,2) [6]. L'évolution sur les dix dernières années montre une stabilisation du nombre de cas, mais une aggravation de la sévérité au diagnostic.
Concrètement, cela représente un coût annuel estimé à 180 millions d'euros pour le système de santé français, incluant les hospitalisations, les traitements et les arrêts de travail [11]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas si les tendances actuelles se maintiennent.
Les Causes et Facteurs de Risque
La consommation d'alcool reste évidemment la cause principale, mais tous les buveurs ne développent pas d'hépatite alcoolique. En fait, seulement 20 à 30% des personnes ayant une consommation excessive développeront cette pathologie [14]. Cela soulève la question des facteurs de prédisposition individuels.
Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial. Certaines variations dans les gènes codant pour les enzymes de métabolisation de l'alcool augmentent significativement le risque [7]. Les femmes présentent également une susceptibilité accrue, nécessitant des quantités moindres d'alcool pour développer la maladie.
D'autres facteurs amplifient le risque : l'obésité, le diabète de type 2, les hépatites virales chroniques (B ou C), et certains médicaments hépatotoxiques [9,14]. L'alimentation pauvre en protéines et en vitamines, fréquente chez les personnes alcoolodépendantes, aggrave également les lésions hépatiques.
Il est important de noter que le type d'alcool consommé n'influence pas le risque. Que ce soit vin, bière ou spiritueux, c'est la quantité d'éthanol pur qui compte. Les recommandations actuelles fixent le seuil de risque à 30g d'alcool par jour chez l'homme et 20g chez la femme [15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hépatite alcoolique peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'une simple fatigue ou d'un "mal au foie" passager. La fatigue intense constitue généralement le premier signe, accompagnée d'une perte d'appétit et de nausées [15]. Vous pourriez également ressentir une sensation de pesanteur dans la partie droite de l'abdomen.
L'ictère (jaunissement de la peau et des yeux) représente un signe d'alarme majeur, indiquant que le foie ne parvient plus à éliminer correctement la bilirubine [14]. Cependant, tous les patients ne développent pas d'ictère, surtout dans les formes débutantes. D'autres symptômes peuvent inclure des douleurs abdominales, de la fièvre et une perte de poids inexpliquée.
Dans les formes sévères, des complications peuvent apparaître : ascite (accumulation de liquide dans l'abdomen), œdèmes des jambes, ou encore confusion mentale liée à l'encéphalopathie hépatique [16]. Ces signes nécessitent une prise en charge médicale urgente.
Bon à savoir : les symptômes peuvent fluctuer d'un jour à l'autre. Il est normal de se sentir mieux certains jours, mais cela ne signifie pas que la maladie a disparu. L'évolution peut être imprévisible, d'où l'importance d'un suivi médical régulier.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hépatite alcoolique repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et parfois histologiques. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos habitudes de consommation d'alcool, sans jugement mais avec précision [16]. Cette étape, bien que délicate, reste essentielle pour orienter le diagnostic.
Les analyses sanguines constituent l'examen de première intention. L'élévation des transaminases (ALAT, ASAT), de la bilirubine et des gamma-GT oriente vers une atteinte hépatique [14]. Un rapport ASAT/ALAT supérieur à 2 est particulièrement évocateur d'une origine alcoolique. D'autres marqueurs comme la CDT (transferrine déficiente en carbohydrates) peuvent confirmer une consommation excessive récente.
L'échographie abdominale permet d'évaluer la morphologie du foie, de détecter une éventuelle ascite et d'éliminer d'autres causes. Dans certains cas, une IRM ou un scanner peuvent être nécessaires pour préciser les lésions [16]. Ces examens d'imagerie aident également à évaluer le degré de fibrose hépatique.
La biopsie hépatique reste l'examen de référence pour confirmer le diagnostic et évaluer la sévérité des lésions [7]. Cependant, elle n'est pas systématique et dépend du contexte clinique. Des scores non invasifs comme le FibroScan® permettent aujourd'hui d'évaluer la fibrose sans biopsie dans de nombreux cas.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hépatite alcoolique repose avant tout sur l'arrêt complet de la consommation d'alcool. Cette mesure, bien qu'évidente, représente souvent le plus grand défi pour les patients [15]. Un accompagnement spécialisé en addictologie s'avère généralement nécessaire pour maintenir l'abstinence à long terme.
Les corticoïdes constituent le traitement de référence des formes sévères d'hépatite alcoolique. La prednisolone, administrée pendant 4 semaines, améliore significativement la survie à court terme [8,16]. Cependant, ce traitement n'est efficace que chez environ 60% des patients et comporte des risques d'infections opportunistes.
La prise en charge nutritionnelle occupe une place centrale dans le traitement. La plupart des patients présentent une dénutrition sévère nécessitant une supplémentation calorique et protéique [16]. Les vitamines du groupe B, notamment la thiamine, doivent être systématiquement supplémentées pour prévenir les complications neurologiques.
D'autres traitements peuvent être proposés selon les cas : la N-acétylcystéine en association aux corticoïdes, les probiotiques pour restaurer la flore intestinale, ou encore la pentoxifylline dans certaines situations [8]. L'important est d'adapter le traitement à chaque patient en fonction de la sévérité et des comorbidités.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour le traitement de l'hépatite alcoolique [1,4,5]. Plusieurs molécules sont actuellement en phase d'essais cliniques avancés, notamment les agonistes du récepteur FXR qui montrent des résultats encourageants sur la régénération hépatique [5].
La recherche française se distingue particulièrement dans ce domaine. Les projets financés par les appels ministériels 2023 incluent des études sur de nouveaux biomarqueurs pronostiques et des thérapies ciblées [2,3]. Ces travaux pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.
Une approche innovante concerne la transplantation hépatique précoce chez certains patients sélectionnés. L'étude QuickTrans, dont les résultats à long terme viennent d'être publiés, montre des taux de survie encourageants même chez des patients n'ayant pas respecté les 6 mois d'abstinence traditionnellement requis [10].
Les thérapies cellulaires représentent également un axe de recherche prometteur. L'injection de cellules souches mésenchymateuses pourrait stimuler la régénération hépatique et réduire l'inflammation [1,4]. Ces approches, encore expérimentales, pourraient être disponibles d'ici 2026-2027 selon les premiers résultats.
Vivre au Quotidien avec Hépatite alcoolique
Vivre avec une hépatite alcoolique implique des adaptations importantes dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible avec les bonnes stratégies [15]. L'arrêt de l'alcool, bien qu'indispensable, ne doit pas vous isoler socialement. De nombreux patients trouvent des alternatives pour maintenir leur vie sociale sans compromettre leur santé.
L'alimentation joue un rôle crucial dans votre rétablissement. Privilégiez les protéines de qualité (poisson, œufs, légumineuses) et les légumes riches en antioxydants. Évitez les aliments transformés et limitez le sel si vous présentez de la rétention d'eau [16]. Certains patients bénéficient d'un suivi avec un diététicien spécialisé.
La fatigue peut être importante les premiers mois. Il est normal de devoir adapter votre rythme de travail et vos activités. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à demander des aménagements professionnels si nécessaire. L'activité physique douce, comme la marche, peut aider à retrouver progressivement votre énergie.
Le soutien psychologique s'avère souvent précieux. Rejoindre un groupe de parole ou consulter un psychologue peut vous aider à gérer les aspects émotionnels de la maladie et du sevrage alcoolique. Votre entourage joue également un rôle important dans votre parcours de guérison.
Les Complications Possibles
L'hépatite alcoolique peut évoluer vers plusieurs complications graves si elle n'est pas prise en charge rapidement [14]. La cirrhose représente l'évolution la plus redoutée, survenant chez 10 à 20% des patients dans les 5 ans suivant le diagnostic. Cette transformation irréversible du tissu hépatique compromet définitivement les fonctions du foie.
L'hypertension portale constitue une autre complication majeure, pouvant entraîner des varices œsophagiennes susceptibles de saigner. Ces hémorragies digestives représentent une urgence vitale nécessitant une prise en charge immédiate en milieu hospitalier [16]. Les signes d'alarme incluent des vomissements de sang ou des selles noires.
L'encéphalopathie hépatique peut se développer lorsque le foie ne parvient plus à éliminer les toxines du sang. Elle se manifeste par des troubles de la concentration, de la confusion, voire un coma dans les cas les plus sévères [14]. Cette complication est généralement réversible avec un traitement approprié.
D'autres complications peuvent survenir : infections bactériennes favorisées par l'immunodépression, insuffisance rénale, ou troubles de la coagulation. Heureusement, un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent de prévenir la plupart de ces évolutions défavorables [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hépatite alcoolique dépend essentiellement de deux facteurs : la précocité du diagnostic et l'arrêt complet de la consommation d'alcool [15]. Dans les formes légères à modérées, avec un sevrage maintenu, la guérison complète est possible dans 70 à 80% des cas. Le foie possède en effet une remarquable capacité de régénération.
Pour évaluer la sévérité, les médecins utilisent plusieurs scores pronostiques. Le score de Maddrey, calculé à partir de la bilirubine et du taux de prothrombine, permet d'identifier les patients nécessitant un traitement par corticoïdes [8,16]. Un score supérieur à 32 indique une forme sévère avec un risque de mortalité élevé à court terme.
Les formes sévères d'hépatite alcoolique présentent un pronostic plus réservé, avec une mortalité de 20 à 50% à 6 mois en l'absence de traitement [8]. Cependant, les innovations thérapeutiques récentes et l'amélioration de la prise en charge permettent d'espérer de meilleurs résultats dans les années à venir [4,5].
L'important à retenir : même dans les cas sévères, l'arrêt de l'alcool améliore significativement le pronostic. Certains patients voient leurs fonctions hépatiques se normaliser complètement après plusieurs mois d'abstinence. Il n'est jamais trop tard pour bien faire !
Peut-on Prévenir Hépatite alcoolique ?
La prévention de l'hépatite alcoolique repose principalement sur une consommation d'alcool responsable et la connaissance de ses limites personnelles [15]. Les recommandations officielles préconisent de ne pas dépasser 10 verres d'alcool par semaine, avec au moins deux jours sans consommation. Mais attention, ces seuils restent des moyennes et certaines personnes peuvent développer des problèmes hépatiques avec des quantités moindres.
Il est crucial de connaître les facteurs de risque individuels. Si vous avez des antécédents familiaux de maladie hépatique, si vous êtes une femme, ou si vous présentez un surpoids, votre seuil de tolérance peut être plus bas [14]. Dans ces cas, une vigilance accrue s'impose et des bilans hépatiques réguliers peuvent être recommandés.
La prévention secondaire concerne les personnes ayant déjà une consommation excessive. Des consultations d'addictologie peuvent aider à réduire progressivement la consommation avant l'apparition de complications [16]. L'accompagnement médical et psychologique augmente significativement les chances de succès du sevrage.
Concrètement, adoptez une hygiène de vie globale : alimentation équilibrée, activité physique régulière, gestion du stress. Ces mesures protègent votre foie et améliorent votre résistance aux agressions toxiques. N'hésitez pas à parler ouvertement de votre consommation d'alcool avec votre médecin, sans honte ni culpabilité.
Recommandations des Autorités de Santé
Les dernières recommandations de l'Association Française pour l'Étude du Foie (AFEF) 2025 précisent les modalités de prise en charge de l'hépatite alcoolique [11]. Ces guidelines, mises à jour récemment, intègrent les dernières données scientifiques et les innovations thérapeutiques disponibles.
La Haute Autorité de Santé recommande un dépistage systématique chez les patients présentant une consommation d'alcool supérieure aux seuils recommandés. Ce dépistage doit inclure un dosage des transaminases, de la bilirubine et une échographie hépatique [11]. La périodicité dépend du niveau de risque individuel.
Concernant le traitement, les recommandations insistent sur l'approche multidisciplinaire associant hépatologue, addictologue, nutritionniste et psychologue [16]. Cette prise en charge globale améliore significativement les résultats à long terme. L'hospitalisation est recommandée pour les formes sévères avec un score de Maddrey supérieur à 32.
Les autorités soulignent également l'importance de la prévention primaire par l'information du grand public sur les risques liés à la consommation d'alcool. Des campagnes de sensibilisation ciblées sont régulièrement organisées, notamment pendant les périodes festives où la consommation tend à augmenter.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'hépatite alcoolique. SOS Hépatites Fédération propose des groupes de parole, des informations médicales actualisées et un soutien personnalisé. Leurs antennes locales organisent régulièrement des rencontres entre patients et des conférences avec des spécialistes.
L'association Alcooliques Anonymes reste une ressource précieuse pour maintenir l'abstinence alcoolique. Leurs réunions, présentes dans toutes les grandes villes, offrent un soutien par les pairs particulièrement efficace. Le principe d'anonymat permet de parler librement sans crainte du jugement.
Pour les aspects nutritionnels, l'Association Française des Diététiciens Nutritionnistes peut vous orienter vers des professionnels spécialisés dans les pathologies hépatiques. Une alimentation adaptée constitue un pilier essentiel de votre rétablissement.
N'oubliez pas les ressources en ligne : le site Hépatites Info Service propose des informations fiables et actualisées [15]. Les forums de patients, bien que ne remplaçant pas l'avis médical, permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes vivant la même situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre hépatite alcoolique au quotidien. Premièrement, tenez un carnet de suivi de vos symptômes et de votre état général. Notez votre niveau de fatigue, votre appétit, d'éventuelles douleurs. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement.
Organisez votre environnement social pour éviter les tentations. Informez vos proches de votre situation et demandez-leur de ne pas proposer d'alcool en votre présence. Préparez des réponses toutes faites pour décliner poliment un verre lors des événements sociaux.
Côté alimentation, fractionnez vos repas en 5-6 petites prises plutôt que 3 gros repas. Votre foie fatigué digérera mieux. Privilégiez les cuissons douces (vapeur, papillote) et évitez les fritures. Hydratez-vous suffisamment, au moins 1,5 litre d'eau par jour.
Planifiez vos activités physiques selon votre niveau d'énergie. Commencez par 10-15 minutes de marche quotidienne et augmentez progressivement. L'exercice améliore la circulation sanguine hépatique et votre moral. Enfin, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute ou d'aggravation des symptômes.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou à vous rendre aux urgences. L'apparition ou l'aggravation d'un ictère (jaunissement de la peau et des yeux) constitue un signal d'alarme majeur nécessitant une évaluation médicale immédiate [14].
Les douleurs abdominales intenses, surtout si elles s'accompagnent de fièvre, peuvent signaler une complication. De même, des vomissements persistants, surtout s'ils contiennent du sang, nécessitent une prise en charge urgente [16]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent.
Une confusion mentale inhabituelle, des troubles de l'équilibre ou une somnolence excessive peuvent indiquer une encéphalopathie hépatique. Ces symptômes, bien que potentiellement réversibles, nécessitent un traitement hospitalier rapide [14].
Plus généralement, consultez si vous ressentez une fatigue inhabituelle persistant plusieurs jours, une perte d'appétit importante, ou si vous remarquez un gonflement de l'abdomen ou des jambes. Votre médecin traitant saura évaluer la situation et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une complication.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir complètement d'une hépatite alcoolique ?Oui, dans 70 à 80% des cas légers à modérés, une guérison complète est possible avec l'arrêt total de l'alcool [15]. Le foie possède une remarquable capacité de régénération.
Combien de temps faut-il pour voir une amélioration ?
Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement après 2-3 mois d'abstinence complète. La normalisation des analyses peut prendre 6 à 12 mois selon la sévérité initiale [16].
Peut-on reprendre une consommation modérée après guérison ?
Non, l'arrêt doit être définitif. Même une consommation modérée peut relancer l'inflammation hépatique chez une personne ayant développé une hépatite alcoolique [14].
Les femmes sont-elles plus à risque ?
Oui, les femmes développent des lésions hépatiques avec des quantités d'alcool moindres que les hommes, en raison de différences métaboliques [15].
Existe-t-il des médicaments pour protéger le foie ?
Aucun médicament ne peut compenser les effets de l'alcool. Seul l'arrêt complet permet la guérison. Certains compléments peuvent aider la régénération mais ne remplacent jamais l'abstinence [16].
Questions Fréquentes
Peut-on guérir complètement d'une hépatite alcoolique ?
Oui, dans 70 à 80% des cas légers à modérés, une guérison complète est possible avec l'arrêt total de l'alcool. Le foie possède une remarquable capacité de régénération.
Combien de temps faut-il pour voir une amélioration ?
Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement après 2-3 mois d'abstinence complète. La normalisation des analyses peut prendre 6 à 12 mois selon la sévérité initiale.
Peut-on reprendre une consommation modérée après guérison ?
Non, l'arrêt doit être définitif. Même une consommation modérée peut relancer l'inflammation hépatique chez une personne ayant développé une hépatite alcoolique.
Les femmes sont-elles plus à risque ?
Oui, les femmes développent des lésions hépatiques avec des quantités d'alcool moindres que les hommes, en raison de différences métaboliques.
Existe-t-il des médicaments pour protéger le foie ?
Aucun médicament ne peut compenser les effets de l'alcool. Seul l'arrêt complet permet la guérison. Certains compléments peuvent aider la régénération mais ne remplacent jamais l'abstinence.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] FORMER, CHERCHER … SOIGNER, .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] APPELS À PROJETS MINISTÉRIELS - ANNÉE 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Projets financés. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Severe Alcoholic Hepatitis-optimizing Medical Management. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Press Releases. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] S Jugnundan, WK Silverstein. Hépatite alcoolique. 2023Lien
- [7] LCN Wandji. Caractérisation de la fibrose dans l'hépatite alcoolique et décryptage des mécanismes liant cette fibrose au défaut du compartiment hépatocytaire. 2024Lien
- [8] A Pariente - Hépato-Gastro & Oncologie Digestive, 2023. Une antibioprophylaxie par amoxicilline-acide clavulanique n'améliore pas la survie dans l'hépatite alcoolique aiguë sévère. 2023Lien
- [9] …, E VIRUS. Alcool et hépatite C. s.d.Lien
- [10] A Louvet, L Favier. Transplantation hépatique en procédure accélérée pour hépatite alcoolique sévère: données à long terme de l'étude contrôlée QuickTrans. 2025Lien
- [11] C Barrault. Alcool et foie: actualités, traitements, dernières recommandations AFEF. 2025Lien
- [14] Hépatopathie alcoolique - Troubles du foie et de la vésicule biliaireLien
- [15] L'hépatite alcoolique : quels symptômesLien
- [16] Hépatite alcoolique : quelle prise en chargeLien
Publications scientifiques
- Hépatite alcoolique (2023)[PDF]
- Caractérisation de la fibrose dans l'hépatite alcoolique et décryptage des mécanismes liant cette fibrose au défaut du compartiment hépatocytaire (2024)
- Une antibioprophylaxie par amoxicilline-acide clavulanique n'améliore pas la survie dans l'hépatite alcoolique aiguë sévère (2023)
- Alcool et hépatite C
- [CITATION][C] Transplantation hépatique en procédure accélérée pour hépatite alcoolique sévère: données à long terme de l'étude contrôlée QuickTrans. (2025)
Ressources web
- Hépatopathie alcoolique - Troubles du foie et de la ... (msdmanuals.com)
Elle peut être asymptomatique ou accompagnée de symptômes tels que fièvre, jaunisse, fatigue, augmentation de volume, sensibilité et douleur du foie, et ...
- L'hépatite alcoolique : quels symptômes (hepatites-info-service.org)
10 oct. 2018 — Un foie stéatosique augmente de volume : on parle alors d'hépatomégalie. La stéatose régresse en principe à l'arrêt de la consommation d'alcool.
- Hépatite alcoolique : quelle prise en charge (fmcgastro.org)
8 juil. 2022 — Le bilan complémentaire comportera une radiographie de thorax, voire un scanner thoracique sans injection, une ponction d'ascite, un examen ...
- Les faits en bref:Hépatopathie alcoolique (msdmanuals.com)
Quels sont les symptômes de l'hépatopathie alcoolique ? · Fièvre · Jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux) · Foie gonflé et douloureux · Sensation de fatigue ...
- Hépatite alcoolique : Définition - Glossaire médical (elsan.care)
Le diagnostic de l'hépatite alcoolique aiguë repose sur l'histologie, grâce à une biopsie hépatique. Le bilan biologique est perturbé : ASAT élevée, bilirubine ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.