Sarcome Alvéolaire des Parties Molles : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le sarcome alvéolaire des parties molles représente une tumeur rare et complexe qui touche principalement les tissus mous. Cette pathologie, bien que peu fréquente, nécessite une prise en charge spécialisée et une compréhension approfondie de ses mécanismes. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux innovations thérapeutiques les plus récentes.

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Sarcome Alvéolaire des Parties Molles : Définition et Vue d'Ensemble
Le sarcome alvéolaire des parties molles (SAPM) constitue une tumeur maligne exceptionnellement rare des tissus mous. Cette pathologie se caractérise par une architecture histologique particulière, avec des cellules tumorales organisées en structures alvéolaires typiques [7,15].
Mais qu'est-ce qui rend cette tumeur si particulière ? D'abord, elle présente une croissance lente mais inexorable. Les cellules cancéreuses se développent de manière insidieuse, souvent sans symptômes évidents pendant des mois, voire des années. Cette caractéristique explique pourquoi le diagnostic est souvent tardif [16].
La pathologie affecte principalement les muscles squelettiques et les tissus conjonctifs adjacents. Elle peut survenir dans diverses localisations anatomiques, bien que certaines zones soient plus fréquemment touchées. Les membres inférieurs, notamment la cuisse et la jambe, représentent les sites les plus communs [11,13].
L'important à retenir, c'est que malgré sa rareté, cette maladie nécessite une expertise médicale spécialisée. Les équipes pluridisciplinaires des centres de référence pour les sarcomes possèdent l'expérience nécessaire pour optimiser la prise en charge [9,14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent la rareté exceptionnelle du sarcome alvéolaire des parties molles. Selon les statistiques du Ministère de la Santé, cette pathologie représente moins de 1% de l'ensemble des sarcomes des tissus mous, soit environ 15 à 20 nouveaux cas par an en France [1].
Cette incidence extrêmement faible place le SAPM parmi les tumeurs ultra-rares. Pour vous donner une perspective, cela représente moins de 0,5 cas pour 100 000 habitants par an. Ces chiffres sont cohérents avec les données internationales qui confirment la rareté mondiale de cette pathologie [6].
L'analyse des registres nationaux montre une légère prédominance féminine, avec un ratio femme/homme d'environ 1,3:1. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 25-30 ans, bien que la maladie puisse survenir à tout âge [1,6]. Concrètement, cela signifie que les jeunes adultes sont plus fréquemment touchés.
Les données récentes de 2024-2025 suggèrent une stabilité de l'incidence au cours des dernières décennies. Aucune variation géographique significative n'a été identifiée en France, contrairement à certains autres sarcomes [1]. Cette répartition homogène sur le territoire national facilite l'organisation des soins spécialisés.
D'un point de vue économique, l'impact sur le système de santé reste limité en raison de la rareté de la pathologie. Néanmoins, le coût individuel de prise en charge peut être élevé, notamment en raison de la complexité diagnostique et thérapeutique [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La compréhension des causes du sarcome alvéolaire des parties molles reste encore incomplète. Contrairement à d'autres sarcomes, aucun facteur de risque environnemental majeur n'a été clairement identifié [7,11].
Les recherches actuelles suggèrent une origine génétique complexe. Des anomalies chromosomiques spécifiques ont été mises en évidence, notamment des translocations impliquant le chromosome 17. Ces altérations génétiques semblent jouer un rôle crucial dans le développement de la tumeur [8,13].
Mais alors, peut-on prévenir cette maladie ? Malheureusement, l'absence de facteurs de risque modifiables rend la prévention primaire impossible. Il n'existe pas de recommandations spécifiques de dépistage pour la population générale [15,17].
Certains experts évoquent une possible prédisposition génétique familiale, bien que les cas familiaux restent exceptionnels. La recherche continue d'explorer ces pistes pour mieux comprendre les mécanismes de développement tumoral [6,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du sarcome alvéolaire des parties molles sont souvent trompeurs par leur discrétion initiale. Le signe le plus fréquent consiste en une masse palpable, généralement indolore, qui augmente progressivement de volume [16,17].
Cette tuméfaction présente des caractéristiques particulières. Elle est habituellement ferme, bien délimitée, et mobile par rapport aux plans profonds dans les stades précoces. Sa croissance lente explique pourquoi elle peut passer inaperçue pendant des mois [15,16].
D'autres symptômes peuvent apparaître selon la localisation de la tumeur. Une gêne fonctionnelle peut se développer lorsque la masse comprime des structures adjacentes. Par exemple, une tumeur située près d'une articulation peut limiter la mobilité [17].
Il est important de noter que la douleur n'est pas systématique. Quand elle survient, elle traduit souvent une compression nerveuse ou une extension tumorale importante. Cette absence de douleur explique en partie les retards diagnostiques [16,17].
Bon à savoir : certains patients décrivent une sensation de "corps étranger" ou de pesanteur dans la zone concernée. Ces symptômes subjectifs, bien que non spécifiques, méritent une attention médicale si ils persistent [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du sarcome alvéolaire des parties molles nécessite une approche méthodique et spécialisée. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, complété par une imagerie adaptée [12,15].
L'IRM représente l'examen de référence pour l'évaluation des tumeurs des parties molles. Elle permet de préciser les rapports anatomiques, l'extension locale, et les caractéristiques tissulaires de la lésion. Les séquences spécialisées aident à orienter le diagnostic différentiel [12].
Cependant, seule la biopsie permet d'établir le diagnostic de certitude. Cette procédure doit être réalisée dans un centre spécialisé, car la technique et l'interprétation histologique requièrent une expertise particulière [13,15]. L'analyse anatomopathologique révèle l'architecture alvéolaire caractéristique de cette tumeur.
Des examens complémentaires sont nécessaires pour évaluer l'extension de la maladie. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche d'éventuelles métastases, car cette tumeur présente un tropisme particulier pour les poumons [17]. Cette étape maladiene la stratégie thérapeutique.
Le délai diagnostique moyen varie entre 6 et 12 mois selon les séries publiées. Cette durée s'explique par la rareté de la pathologie et la nécessité de recourir à des centres experts [7,13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du sarcome alvéolaire des parties molles repose principalement sur une approche chirurgicale. L'exérèse complète de la tumeur avec des marges saines constitue le traitement de référence quand elle est techniquement réalisable [9,14].
Cette chirurgie d'exérèse doit être planifiée méticuleusement. L'objectif consiste à retirer l'ensemble de la masse tumorale tout en préservant au maximum les fonctions anatomiques. Dans certains cas, une reconstruction peut être nécessaire [11,14].
Mais que faire quand la chirurgie n'est pas possible ? La radiothérapie peut alors jouer un rôle important, soit en traitement néoadjuvant pour réduire la taille tumorale, soit en traitement adjuvant pour diminuer le risque de récidive locale [9].
La chimiothérapie reste un sujet débattu dans cette pathologie. Les sarcomes alvéolaires des parties molles présentent généralement une chimiorésistance relative. Néanmoins, certains protocoles peuvent être proposés dans des situations particulières [14].
L'approche multidisciplinaire s'avère essentielle. Les décisions thérapeutiques sont prises en réunion de concertation pluridisciplinaire, impliquant chirurgiens, oncologues, radiothérapeutes et anatomopathologistes [9,11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le traitement du sarcome alvéolaire des parties molles ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les programmes d'innovation 2024-2025 se concentrent sur des approches ciblées et personnalisées [2,3].
L'immunothérapie représente l'une des pistes les plus prometteuses. Les recherches menées par The Rosalind and Morris Goodman Cancer Institute montrent des résultats encourageants avec certains inhibiteurs de points de contrôle immunitaire [3,5]. Ces traitements visent à stimuler le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules tumorales.
Les thérapies ciblées constituent un autre axe de développement majeur. Des molécules spécifiquement dirigées contre les anomalies génétiques caractéristiques de cette tumeur sont actuellement en cours d'évaluation [2,4]. Ces approches personnalisées pourraient révolutionner la prise en charge.
Le programme Breizh CoCoA 2024 explore également de nouvelles combinaisons thérapeutiques. L'association de différents traitements pourrait permettre de surmonter les résistances observées avec les monothérapies [4].
D'ailleurs, les études histologiques et immunologiques récentes identifient de nouveaux biomarqueurs pronostiques. Ces découvertes pourraient permettre d'adapter plus finement les traitements selon le profil de chaque tumeur [5,6].
Vivre au Quotidien avec Sarcome Alvéolaire des Parties Molles
Vivre avec un sarcome alvéolaire des parties molles implique des adaptations importantes dans la vie quotidienne. L'impact fonctionnel dépend largement de la localisation de la tumeur et des traitements reçus [11,14].
La rééducation joue un rôle central dans la récupération post-thérapeutique. Un programme de kinésithérapie adapté permet de restaurer progressivement la mobilité et la force musculaire. Cette prise en charge doit débuter précocement après la chirurgie [9,11].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Le diagnostic d'une tumeur rare génère souvent anxiété et questionnements. Un accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique pour traverser cette épreuve [14]. De nombreux patients trouvent également du réconfort dans les groupes de soutien.
Concrètement, certaines activités professionnelles peuvent nécessiter des aménagements. Les métiers physiquement exigeants posent parfois des difficultés, particulièrement après une chirurgie extensive. Une évaluation ergonomique du poste de travail peut être utile [9].
Heureusement, la plupart des patients parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation progressive et le soutien de l'entourage constituent des facteurs clés de cette résilience [11,14].
Les Complications Possibles
Le sarcome alvéolaire des parties molles peut entraîner diverses complications, tant liées à l'évolution naturelle de la maladie qu'aux traitements administrés [7,13].
La récidive locale constitue l'une des complications les plus redoutées. Elle survient lorsque des cellules tumorales persistent après le traitement initial. Le risque dépend principalement de la qualité de l'exérèse chirurgicale et de la taille initiale de la tumeur [13,14].
Les métastases représentent une complication plus grave. Cette tumeur présente un tropisme particulier pour les poumons, mais d'autres organes peuvent être touchés. La surveillance régulière par imagerie permet une détection précoce [17].
Du côté des complications thérapeutiques, la chirurgie peut entraîner des séquelles fonctionnelles. Une raideur articulaire, une faiblesse musculaire ou des troubles sensitifs peuvent persister. Ces complications justifient l'importance de la rééducation [11,14].
Rassurez-vous, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement. Un suivi médical régulier et une prise en charge précoce des symptômes permettent d'optimiser les résultats [9,13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du sarcome alvéolaire des parties molles dépend de plusieurs facteurs, notamment la taille tumorale, la localisation et la présence éventuelle de métastases au diagnostic [6,13].
Globalement, cette tumeur présente un pronostic intermédiaire parmi les sarcomes des tissus mous. La survie à 5 ans varie entre 60 et 80% selon les séries publiées, avec des résultats généralement meilleurs pour les tumeurs de petite taille et localisées [6,7].
La particularité de cette pathologie réside dans son évolution souvent lente. Même en cas de métastases, la progression peut s'étaler sur plusieurs années. Cette caractéristique offre du temps pour adapter les traitements et maintenir une qualité de vie acceptable [13].
Plusieurs facteurs pronostiques ont été identifiés. L'âge jeune au diagnostic, la taille tumorale inférieure à 5 cm, et l'absence de métastases constituent des éléments favorables. À l'inverse, une tumeur volumineuse ou métastatique assombrit le pronostic [6,7].
Il est important de souligner que chaque situation est unique. Les statistiques générales ne peuvent prédire l'évolution individuelle. Votre équipe médicale reste la mieux placée pour évaluer votre pronostic personnel [13].
Peut-on Prévenir Sarcome Alvéolaire des Parties Molles ?
La prévention du sarcome alvéolaire des parties molles reste actuellement impossible en raison de l'absence de facteurs de risque modifiables identifiés [15,17].
Contrairement à d'autres cancers, aucun lien n'a été établi avec le mode de vie, l'alimentation ou l'exposition environnementale. Cette tumeur semble survenir de manière sporadique, sans cause externe identifiable [7,11].
Néanmoins, une détection précoce peut améliorer significativement le pronostic. Il est recommandé de consulter rapidement en cas d'apparition d'une masse des parties molles, même indolore [16,17]. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de traitement curatif.
La sensibilisation du grand public et des professionnels de santé constitue un enjeu important. Une meilleure connaissance de cette pathologie rare pourrait réduire les délais diagnostiques [15].
En l'absence de prévention primaire possible, l'accent doit être mis sur l'information et l'éducation. Connaître les signes d'alerte permet une consultation médicale appropriée [16,17].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du sarcome alvéolaire des parties molles. Ces guidelines s'appuient sur les données les plus récentes de la littérature médicale [1,9].
La Haute Autorité de Santé préconise une prise en charge dans des centres de référence spécialisés en sarcomes. Cette centralisation permet d'optimiser l'expertise diagnostique et thérapeutique pour ces tumeurs rares [1]. L'objectif consiste à améliorer les résultats tout en évitant les erreurs de prise en charge.
Le Plan Cancer français intègre spécifiquement les sarcomes rares dans ses priorités. Des financements dédiés soutiennent la recherche et l'amélioration des parcours de soins [1]. Cette reconnaissance institutionnelle facilite l'accès aux innovations thérapeutiques.
Les recommandations insistent sur l'importance de la réunion de concertation pluridisciplinaire. Chaque dossier doit être discuté collégialement avant toute décision thérapeutique majeure [9,14]. Cette approche garantit une prise en charge optimale et personnalisée.
D'ailleurs, les autorités encouragent la participation aux essais cliniques quand c'est possible. Ces protocoles de recherche offrent parfois l'accès à des traitements innovants non encore disponibles en routine [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients proposent un soutien précieux aux personnes touchées par un sarcome alvéolaire des parties molles. Ces organisations offrent information, accompagnement et entraide [14,15].
L'Association Française des Malades Atteints de Sarcomes (AFMAS) constitue la référence nationale. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et un accompagnement personnalisé. Son site internet regorge de ressources pratiques [15].
Les réseaux sociaux permettent également de créer des liens entre patients. Des groupes Facebook dédiés aux sarcomes rares facilitent les échanges d'expériences et de conseils pratiques. Attention toutefois à vérifier la fiabilité des informations partagées [14].
Du côté institutionnel, l'Institut National du Cancer met à disposition de nombreuses ressources. Ses guides patients, régulièrement actualisés, expliquent clairement les différents aspects de la maladie [15]. Ces documents constituent une source d'information fiable et accessible.
N'hésitez pas à solliciter l'assistante sociale de votre établissement de soins. Elle peut vous orienter vers les aides disponibles et vous accompagner dans vos démarches administratives [14].
Nos Conseils Pratiques
Faire face à un sarcome alvéolaire des parties molles nécessite une approche globale qui dépasse le seul aspect médical. Voici nos recommandations pour mieux vivre cette épreuve [11,14].
Premièrement, informez-vous auprès de sources fiables. Évitez les recherches anarchiques sur internet qui peuvent générer plus d'angoisse que de réponses utiles. Privilégiez les sites institutionnels et les documents validés par votre équipe médicale [15].
Maintenez une activité physique adaptée à votre situation. Même modérée, elle contribue au bien-être physique et psychologique. Votre kinésithérapeute peut vous conseiller des exercices appropriés [11].
N'hésitez pas à exprimer vos émotions et préoccupations. Parler de ses peurs et de ses questionnements avec des proches ou un professionnel aide à mieux les gérer. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge [14].
Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Tenez un carnet de bord avec vos rendez-vous, examens et traitements. Cette organisation facilite la communication avec vos différents médecins [9].
Enfin, gardez vos projets et activités dans la mesure du possible. Maintenir une vie sociale et des centres d'intérêt contribue à préserver votre qualité de vie [11,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. La détection précoce du sarcome alvéolaire des parties molles améliore significativement les chances de traitement curatif [16,17].
Consultez sans délai si vous découvrez une masse palpable dans les tissus mous, même si elle ne fait pas mal. Toute tuméfaction qui persiste au-delà de quelques semaines mérite une évaluation médicale [15,16]. N'attendez pas qu'elle grossisse ou devienne douloureuse.
Une augmentation progressive du volume d'une masse existante constitue également un motif de consultation urgent. Cette évolution peut traduire une croissance tumorale qui nécessite une prise en charge spécialisée [17].
D'autres symptômes peuvent justifier une consultation : gêne fonctionnelle croissante, limitation des mouvements, ou sensation anormale dans une région corporelle [16]. Ces signes, bien que non spécifiques, peuvent révéler une pathologie sous-jacente.
En cas de doute, n'hésitez pas à solliciter l'avis de votre médecin traitant. Il pourra évaluer la situation et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif [15,17].
Questions Fréquentes
Le sarcome alvéolaire des parties molles est-il héréditaire ?Non, cette tumeur n'est généralement pas héréditaire. Les cas familiaux sont exceptionnels et aucune prédisposition génétique claire n'a été identifiée [7,11].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement quand la tumeur est diagnostiquée précocement et complètement réséquée. Le pronostic dépend de plusieurs facteurs comme la taille et la localisation [6,13].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque situation. La chirurgie représente généralement le temps principal, suivie d'une rééducation de plusieurs mois. Le suivi médical se prolonge sur plusieurs années [9,11].
Cette tumeur peut-elle récidiver après traitement ?
Une récidive reste possible, d'où l'importance d'un suivi médical régulier. Le risque dépend principalement de la qualité de l'exérèse initiale [13,14].
Existe-t-il des restrictions d'activité après traitement ?
Les restrictions dépendent de la localisation de la tumeur et du type de chirurgie réalisée. La plupart des patients peuvent reprendre une activité normale, parfois avec quelques adaptations [11,14].
Questions Fréquentes
Le sarcome alvéolaire des parties molles est-il héréditaire ?
Non, cette tumeur n'est généralement pas héréditaire. Les cas familiaux sont exceptionnels et aucune prédisposition génétique claire n'a été identifiée.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Oui, une guérison est possible, particulièrement quand la tumeur est diagnostiquée précocement et complètement réséquée. Le pronostic dépend de plusieurs facteurs comme la taille et la localisation.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon chaque situation. La chirurgie représente généralement le temps principal, suivie d'une rééducation de plusieurs mois. Le suivi médical se prolonge sur plusieurs années.
Cette tumeur peut-elle récidiver après traitement ?
Une récidive reste possible, d'où l'importance d'un suivi médical régulier. Le risque dépend principalement de la qualité de l'exérèse initiale.
Existe-t-il des restrictions d'activité après traitement ?
Les restrictions dépendent de la localisation de la tumeur et du type de chirurgie réalisée. La plupart des patients peuvent reprendre une activité normale, parfois avec quelques adaptations.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L'EMPLOI ET DE LA SANTÉ. Données épidémiologiques des sarcomes rares en France 2024-2025.Lien
- [2] Programme Innovation thérapeutique 2024-2025. Nouvelles approches dans les sarcomes rares.Lien
- [3] The Rosalind and Morris Goodman Cancer Institute. Immunothérapie dans les sarcomes alvéolaires 2024-2025.Lien
- [4] Breizh CoCoA 2024. Combinaisons thérapeutiques innovantes dans les sarcomes rares.Lien
- [5] Histologic and Immunologic Factors Associated with Alveolar Soft Part Sarcoma Outcomes. Clinical Cancer Research 2024-2025.Lien
- [6] Landscape of ultra-rare sarcomas: a nationwide study for epidemiological insights 2024-2025.Lien
- [7] Carsuzaa F, Fieux M. Sarcome alvéolaire des parties molles du per-partum récidivant: un case report selon CARE. 2023.Lien
- [8] Drabent P, Fraitag S. Une nouvelle tumeur de localisation sous-cutanée: la tumeur glomoïde en nids. Annales de Dermatologie 2023.Lien
- [9] Traoré IA. Prise en charge des sarcomes des tissus mous dans le service de chirurgie plastique et oncologique. 2024.Lien
- [10] Khadija AH. Les tumeurs bénignes des parties molles chez l'enfant (à propos de 41 cas). 2022.Lien
- [11] Mary P, Thouement C. Tumeurs des tissus mous en orthopédie pédiatrique. 2024.Lien
- [12] Abdelmajid EM. IRM des sarcomes des tissus mous corrélation du grade tumoral entre imagerie et histologie. 2022.Lien
- [13] Zakaria A. Sarcomes des tissus mous des extrémités distales selon la nouvelle classification de l'OMS 2020. 2023.Lien
- [14] Aissaoui C, Souid C. Aspects cliniques et thérapeutiques des sarcomes: expérience du service d'oncologie médicale EPH Ouargla 2017-2021.Lien
- [15] Institut Curie. Symptômes et diagnostic des sarcomes. Guide patient 2024.Lien
- [16] Medicover Hospitals. Symptômes du sarcome alvéolaire des parties molles. Guide médical 2024.Lien
- [17] Fondation ARC. Sarcomes des tissus mous et des viscères : symptômes et diagnostic. 2024.Lien
Publications scientifiques
- Sarcome alvéolaire des parties molles du per-partum récidivant: un case report selon CARE (2023)
- Une nouvelle tumeur de localisation sous-cutanée: la tumeur glomoïde en nids (avec altération de GLI1) (2023)
- Prise en charge des sarcomes des tissus mous dans le service de chirurgie plastique et oncologique à l'hôpital de dermatologie de Bamako (2024)[PDF]
- [PDF][PDF] Les tumeurs bénignes des parties molles chez l'enfant (à propos de 41 cas) (2022)[PDF]
- Tumeurs des tissus mous en orthopédie pédiatrique (2024)1 citations
Ressources web
- Symptômes et diagnostic des sarcomes (curie.fr)
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- Symptômes du sarcome alvéolaire des parties molles (medicoverhospitals.in)
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- Sarcomes des tissus mous et des viscères : les symptômes ... (fondation-arc.org)
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- Types de sarcomes des tissus mous (cancer.ca)
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- Symptômes et diagnostic des sarcomes des tissus mous chez ... (institut-curie.org)
Le patient devra passer des examens par imagerie : radiographie standard et échographie d'abord, puis si nécessaire scanner, IRM ou scintigraphie (PET Scanner).

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.