Rhinite Allergique Saisonnière : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La rhinite allergique saisonnière, communément appelée rhume des foins, touche près de 25% des Français selon les dernières données du Ministère de la Santé [1]. Cette pathologie inflammatoire du nez se manifeste principalement au printemps et en été, provoquant éternuements, écoulement nasal et démangeaisons oculaires. Mais rassurez-vous : de nouveaux traitements révolutionnaires émergent en 2024-2025, offrant un espoir considérable aux millions de personnes concernées [2,3].

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Rhinite allergique saisonnière : Définition et Vue d'Ensemble
La rhinite allergique saisonnière est une maladie inflammatoire chronique des voies respiratoires supérieures. Elle se caractérise par une réaction excessive du système immunitaire face aux pollens présents dans l'air [1,15].
Concrètement, votre organisme considère ces particules inoffensives comme des envahisseurs dangereux. Il déclenche alors une cascade de réactions inflammatoires qui provoquent les symptômes que vous connaissez bien. Cette pathologie se distingue de la rhinite perannuelle par son caractère cyclique, apparaissant uniquement pendant certaines périodes de l'année [8,16].
L'important à retenir : cette maladie n'est pas une simple gêne passagère. Elle peut considérablement impacter votre qualité de vie, votre sommeil et vos performances professionnelles. D'ailleurs, les études récentes montrent que 70% des patients sous-estiment l'impact réel de leur pathologie sur leur quotidien [10,14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de la rhinite allergique saisonnière en France sont impressionnants. Selon les données 2024 du Ministère de la Santé, cette pathologie touche désormais 25% de la population française, soit environ 17 millions de personnes [1]. Cette prévalence a augmenté de 15% au cours des dix dernières années, principalement en raison du réchauffement climatique et de l'allongement des saisons polliniques.
Mais ce phénomène n'est pas uniquement français. En Europe, la prévalence varie entre 20% et 30% selon les pays, avec des pics particulièrement élevés en Scandinavie où elle atteint 35% [1,4]. Les régions méditerranéennes françaises enregistrent les taux les plus élevés, avec 28% de la population concernée contre 22% dans le nord du pays.
L'analyse par tranches d'âge révèle des données intéressantes. Les 15-25 ans sont les plus touchés avec une prévalence de 32%, tandis que les plus de 65 ans ne représentent que 18% des cas [9,10]. Cette différence s'explique en partie par l'évolution des habitudes de vie et l'exposition environnementale accrue des jeunes générations.
D'un point de vue économique, l'impact est considérable. Le coût annuel de prise en charge de la rhinite allergique saisonnière en France s'élève à 1,2 milliard d'euros, incluant les consultations médicales, les traitements et l'absentéisme professionnel [4,7]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% de ces coûts si aucune mesure préventive n'est mise en place.
Les Causes et Facteurs de Risque
La rhinite allergique saisonnière résulte d'une interaction complexe entre prédisposition génétique et facteurs environnementaux. Si l'un de vos parents souffre d'allergies, vous avez 40% de risques de développer cette pathologie. Ce pourcentage grimpe à 75% si vos deux parents sont concernés [15,16].
Les pollens constituent les principaux déclencheurs. Les graminées dominent au printemps et en début d'été, suivies par les pollens d'arbres comme le bouleau, le chêne ou le platane. En fin d'été, ce sont les herbacées comme l'ambroisie qui prennent le relais [1,8]. Chaque région française présente un calendrier pollinique spécifique, influencé par le climat local et la végétation.
Mais attention : d'autres facteurs amplifient le phénomène. La pollution atmosphérique, notamment les particules fines, fragilise vos muqueuses nasales et potentialise l'effet des allergènes [1]. Le stress chronique, souvent négligé, peut également exacerber vos symptômes en perturbant votre système immunitaire.
Certaines professions présentent des risques accrus. Les jardiniers, agriculteurs et professionnels du BTP sont particulièrement exposés [7]. De même, la pratique sportive en extérieur pendant les pics polliniques peut déclencher ou aggraver les symptômes, comme le souligne une étude récente sur les sportifs [7].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la rhinite allergique saisonnière apparaissent généralement de façon brutale et répétitive. Vous ressentez d'abord des éternuements en salves, souvent matinaux, accompagnés d'un écoulement nasal clair et abondant [15,17]. Ces manifestations s'associent fréquemment à des démangeaisons nasales intenses qui vous poussent à vous frotter le nez constamment.
Vos yeux ne sont pas épargnés. La conjonctivite allergique accompagne la rhinite dans 80% des cas, provoquant larmoiement, rougeurs et sensation de sable dans les yeux [11,16]. Cette association symptomatique porte le nom de rhinoconjonctivite allergique.
D'autres signes peuvent vous alerter : une fatigue inexpliquée, des troubles du sommeil liés à l'obstruction nasale, ou encore des maux de tête frontaux. Certains patients développent également une toux sèche persistante, particulièrement nocturne [8,17].
Il est crucial de distinguer ces symptômes de ceux d'un simple rhume. Contrairement au rhume viral, la rhinite allergique ne s'accompagne jamais de fièvre et les sécrétions nasales restent claires. De plus, vos symptômes s'aggravent lors des sorties en extérieur et s'améliorent en intérieur, surtout par temps pluvieux qui "lave" l'atmosphère [15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de rhinite allergique saisonnière repose d'abord sur un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéresse au caractère saisonnier de vos symptômes, à leur intensité et à leur impact sur votre quotidien [8,16]. Il recherche également vos antécédents familiaux d'allergie et évalue votre environnement professionnel et personnel.
L'examen clinique permet d'observer l'aspect de vos muqueuses nasales. En cas de rhinite allergique, elles apparaissent pâles, œdémateuses et parfois bleuâtres. Votre médecin examine aussi vos yeux à la recherche de signes de conjonctivite associée [16,17].
Les tests allergologiques confirment le diagnostic et identifient précisément vos allergènes. Les prick-tests cutanés, réalisés sur l'avant-bras, donnent des résultats en 15 minutes. Une goutte d'allergène est déposée sur votre peau puis piquée délicatement. Une réaction positive se traduit par l'apparition d'une papule rouge et prurigineuse [8,15].
En cas de doute ou de prick-tests impossibles, le dosage des IgE spécifiques dans le sang apporte des informations complémentaires. Cet examen, bien que plus coûteux, présente l'avantage de ne pas être influencé par vos traitements antihistaminiques [16]. Certains centres spécialisés proposent également des tests de provocation nasale, reproduisant en maladies contrôlées votre réaction allergique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la rhinite allergique saisonnière s'articule autour de trois axes principaux : l'éviction allergénique, les médicaments symptomatiques et l'immunothérapie spécifique [8,15]. Cette approche graduée permet d'adapter la prise en charge à la sévérité de vos symptômes.
Les antihistaminiques constituent le traitement de première ligne. Les molécules de nouvelle génération comme la cétirizine, la loratadine ou la bilastine offrent une efficacité remarquable sans provoquer de somnolence [15,17]. Ils agissent en bloquant les récepteurs à l'histamine, médiateur principal de la réaction allergique. Vous pouvez les prendre de façon préventive, dès le début de la saison pollinique.
Les corticoïdes nasaux représentent le traitement le plus efficace pour contrôler l'inflammation locale. La fluticasone, la mométasone ou le budésonide, utilisés en spray nasal, réduisent significativement tous vos symptômes [8,16]. Contrairement aux idées reçues, ces traitements locaux présentent très peu d'effets secondaires systémiques.
Pour les formes sévères résistantes, l'immunothérapie spécifique ou désensibilisation offre une solution curative. Ce traitement consiste à administrer des doses croissantes de vos allergènes pour rééduquer votre système immunitaire [14]. Disponible par voie sublinguale ou injectable, elle nécessite un suivi spécialisé mais peut transformer votre qualité de vie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la rhinite allergique saisonnière. Les innovations thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives particulièrement prometteuses [2,3,4]. Le marché des médicaments contre cette pathologie connaît une croissance exceptionnelle, stimulée par l'arrivée de traitements révolutionnaires.
La recherche sur l'immunothérapie accélérée représente l'avancée la plus spectaculaire. Une étude publiée en 2024 démontre l'efficacité d'un traitement subcutané ultra-court aux pollens de bouleau [5]. Cette approche réduit la durée de désensibilisation de 3 ans à seulement 4 mois, tout en maintenant une efficacité comparable aux protocoles classiques.
Les biothérapies ciblées constituent une autre révolution. Plusieurs molécules en développement ciblent spécifiquement les médiateurs de l'inflammation allergique [6]. Ces traitements, administrés par injection mensuelle, promettent un contrôle optimal des symptômes avec un profil de tolérance exceptionnel.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Des applications mobiles analysent désormais vos symptômes en temps réel et les corrèlent aux données polliniques locales [3,4]. Cette approche personnalisée permet d'anticiper vos crises et d'adapter votre traitement de façon préventive. Certains dispositifs connectés mesurent même la qualité de l'air de votre domicile et vous alertent en cas de pic pollinique.
Vivre au Quotidien avec Rhinite allergique saisonnière
Gérer une rhinite allergique saisonnière au quotidien demande organisation et adaptation. Mais rassurez-vous : avec les bonnes stratégies, vous pouvez considérablement limiter l'impact de cette pathologie sur votre vie [14,17].
La surveillance des bulletins polliniques devient votre alliée précieuse. Consultez quotidiennement les prévisions sur le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) [1]. Planifiez vos activités extérieures en fonction des pics annoncés et privilégiez les sorties après la pluie, quand l'air est "lavé".
Votre domicile mérite une attention particulière. Gardez les fenêtres fermées pendant les périodes à risque, surtout entre 6h et 10h quand les pollens sont les plus concentrés. Un purificateur d'air équipé d'un filtre HEPA peut considérablement améliorer la qualité de l'air intérieur [17]. Pensez également à laver vos cheveux le soir pour éliminer les pollens accumulés dans la journée.
Au niveau professionnel, n'hésitez pas à informer votre employeur de votre pathologie. Certains aménagements simples, comme le télétravail pendant les pics polliniques ou l'installation de filtres dans les bureaux, peuvent transformer votre confort [7]. L'important est de ne pas subir en silence : des solutions existent toujours.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la rhinite allergique saisonnière peut entraîner des complications qu'il convient de connaître [11,16]. Ces évolutions défavorables surviennent principalement en l'absence de traitement adapté ou lors de formes particulièrement sévères.
L'asthme allergique représente la complication la plus fréquente et la plus préoccupante. Environ 40% des patients développent cette pathologie dans les 10 ans suivant l'apparition de leur rhinite [16]. Cette évolution, appelée "marche allergique", témoigne de l'extension de l'inflammation vers les voies respiratoires inférieures. Les premiers signes d'alerte incluent une toux persistante, un essoufflement à l'effort ou des sifflements respiratoires.
Les sinusites récidivantes constituent une autre complication fréquente. L'inflammation chronique des muqueuses nasales favorise l'obstruction des orifices sinusiens, créant un terrain propice aux infections bactériennes [8,17]. Ces épisodes répétés peuvent nécessiter des traitements antibiotiques prolongés et, dans certains cas, une intervention chirurgicale.
Chez l'enfant, des complications spécifiques méritent attention. Les épistaxis ou saignements de nez sont particulièrement fréquents, touchant jusqu'à 60% des jeunes patients selon une étude récente [11]. Ces saignements résultent de la fragilisation des muqueuses par l'inflammation chronique et les frottements répétés.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la rhinite allergique saisonnière est globalement favorable, surtout avec une prise en charge précoce et adaptée [14,16]. Cette pathologie n'engage jamais le pronostic vital, mais son évolution naturelle varie considérablement d'un patient à l'autre.
Sans traitement, les symptômes tendent à s'aggraver progressivement. L'inflammation chronique sensibilise de plus en plus vos muqueuses, élargissant le spectre de vos allergènes et prolongeant la durée des épisodes [8]. Certains patients voient leur rhinite saisonnière évoluer vers une forme perannuelle, présente toute l'année.
Avec un traitement approprié, l'évolution est remarquablement différente. Les études de suivi montrent que 85% des patients obtiennent un contrôle satisfaisant de leurs symptômes [14,16]. L'immunothérapie spécifique offre même des perspectives de guérison durable : 70% des patients traités conservent un bénéfice significatif 10 ans après l'arrêt du traitement.
L'âge influence également le pronostic. Chez l'enfant, une amélioration spontanée survient dans 30% des cas à l'adolescence [9]. À l'inverse, l'apparition tardive de la maladie après 50 ans s'accompagne souvent d'une évolution plus sévère et résistante aux traitements classiques.
Peut-on Prévenir Rhinite allergique saisonnière ?
La prévention de la rhinite allergique saisonnière repose sur une approche multifactorielle, combinant éviction allergénique et mesures environnementales [1,17]. Bien qu'on ne puisse pas modifier sa prédisposition génétique, de nombreuses stratégies permettent de limiter le risque de développer cette pathologie ou d'en réduire la sévérité.
L'éviction allergénique constitue la pierre angulaire de la prévention. Consultez quotidiennement les bulletins polliniques et adaptez vos activités en conséquence [1]. Évitez les sorties matinales entre 6h et 10h, période de concentration maximale des pollens. Privilégiez les activités extérieures après la pluie ou en bord de mer, où l'air est naturellement purifié.
Votre environnement domestique mérite une attention particulière. Maintenez les fenêtres fermées pendant les pics polliniques et utilisez la climatisation avec des filtres adaptés. Un purificateur d'air équipé d'un filtre HEPA peut réduire de 90% la concentration de pollens dans votre intérieur [17]. Pensez également à laver régulièrement vos rideaux et à aspirer fréquemment tapis et moquettes.
Certaines mesures préventives concernent spécifiquement les enfants à risque. L'allaitement maternel prolongé et l'introduction progressive des aliments allergisants semblent réduire le risque de développer des allergies respiratoires [9]. Évitez également l'exposition au tabac, facteur aggravant majeur de toutes les pathologies allergiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la rhinite allergique saisonnière [1,2]. Ces nouvelles directives, publiées en 2024, intègrent les dernières avancées thérapeutiques et renforcent l'approche préventive.
Le Ministère de la Santé préconise désormais un dépistage systématique chez les patients présentant des symptômes respiratoires récurrents au printemps [1]. Cette recommandation vise à réduire le délai diagnostique, actuellement de 7 ans en moyenne en France. Un diagnostic précoce permet d'éviter l'évolution vers l'asthme dans 60% des cas.
Concernant les traitements, les nouvelles recommandations privilégient une approche personnalisée. L'immunothérapie spécifique est désormais recommandée dès la première année pour les formes modérées à sévères, et non plus après échec des traitements symptomatiques [2,3]. Cette évolution majeure s'appuie sur les données récentes démontrant son efficacité préventive sur l'asthme.
Les autorités insistent également sur l'importance de l'éducation thérapeutique. Des programmes spécifiques sont en cours de déploiement dans les centres hospitaliers pour apprendre aux patients à gérer leur pathologie au quotidien [1,2]. Ces formations incluent la reconnaissance des symptômes d'aggravation, l'utilisation optimale des traitements et les mesures d'éviction allergénique.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion de votre rhinite allergique saisonnière. Ces organismes offrent informations, soutien et conseils pratiques pour améliorer votre quotidien.
L'Association Française pour la Prévention des Allergies (AFPRAL) constitue la référence nationale. Elle propose des brochures d'information, des webinaires éducatifs et un forum d'échanges entre patients. Leur site internet met à disposition un calendrier pollinique interactif particulièrement utile pour planifier vos activités.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) fournit quotidiennement les bulletins polliniques par région [1]. Leur application mobile vous alerte en temps réel des pics polliniques dans votre zone géographique. C'est un outil indispensable pour anticiper vos crises et adapter votre traitement.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des groupes de parole et des ateliers pratiques. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager vos expériences et de découvrir de nouvelles stratégies de gestion. N'hésitez pas à contacter votre mairie ou votre centre hospitalier pour connaître les initiatives près de chez vous.
Enfin, plusieurs applications mobiles spécialisées peuvent vous aider au quotidien. Elles combinent prévisions polliniques, journal de symptômes et rappels de traitement pour un suivi optimal de votre pathologie.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils d'experts pour mieux vivre avec votre rhinite allergique saisonnière au quotidien. Ces astuces, validées par l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre confort [14,17].
Timing optimal pour vos sorties : Privilégiez les sorties en fin d'après-midi ou en soirée, quand les concentrations polliniques diminuent. Évitez absolument les activités extérieures par temps sec et venteux, maladies idéales pour la dispersion des pollens [1,17]. Après la pluie, profitez-en : l'air est naturellement purifié pendant 24 à 48 heures.
Hygiène quotidienne adaptée : Rincez vos yeux et votre nez avec du sérum physiologique matin et soir. Cette simple mesure élimine les pollens accumulés sur vos muqueuses. Changez de vêtements en rentrant chez vous et évitez de faire sécher votre linge à l'extérieur pendant les pics polliniques [17].
Optimisation de votre traitement : Prenez vos antihistaminiques de façon préventive, dès les premiers pollens détectés dans l'air. N'attendez pas l'apparition des symptômes ! Pour les sprays nasaux, respectez scrupuleusement la technique d'administration : tête droite, pulvérisation vers l'extérieur de la narine [15,17].
Alimentation et mode de vie : Certains aliments riches en quercétine (oignons, pommes, thé vert) possèdent des propriétés antihistaminiques naturelles. À l'inverse, limitez l'alcool qui peut aggraver vos symptômes en dilatant vos vaisseaux nasaux.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Ne restez pas seul face à des symptômes qui s'aggravent ou résistent aux traitements habituels [16,17].
Consultez en urgence si vous développez des difficultés respiratoires, un gonflement du visage ou des lèvres, ou des éruptions cutanées généralisées. Ces signes peuvent témoigner d'une réaction allergique sévère nécessitant une prise en charge immédiate [16].
Une consultation dans les 48 heures s'impose en cas de fièvre associée à vos symptômes habituels, de douleurs faciales intenses ou de sécrétions nasales purulentes. Ces éléments suggèrent une surinfection bactérienne de vos sinus [17].
Prenez rendez-vous avec votre médecin traitant si vos symptômes persistent malgré un traitement bien conduit, s'ils s'aggravent d'année en année, ou s'ils retentissent significativement sur votre sommeil ou vos activités quotidiennes [8,16]. Une consultation spécialisée chez un allergologue peut alors être nécessaire.
N'hésitez pas non plus à consulter pour un simple conseil thérapeutique. Votre médecin peut ajuster votre traitement, vous orienter vers des mesures d'éviction plus efficaces ou discuter de l'intérêt d'une immunothérapie spécifique. L'objectif est d'obtenir un contrôle optimal de vos symptômes pour préserver votre qualité de vie.
Questions Fréquentes
La rhinite allergique peut-elle disparaître spontanément ?Chez l'enfant, une amélioration spontanée survient dans 30% des cas à l'adolescence [9]. Chez l'adulte, une disparition complète reste exceptionnelle sans traitement spécifique.
Peut-on devenir allergique à l'âge adulte ?
Absolument. 20% des rhinites allergiques débutent après 40 ans [16]. Le système immunitaire peut se sensibiliser à tout âge, particulièrement lors de déménagements dans de nouvelles régions.
L'immunothérapie est-elle efficace chez tous les patients ?
L'immunothérapie spécifique obtient de bons résultats chez 70-80% des patients [14]. Son efficacité dépend de la sélection rigoureuse des candidats et du respect du protocole thérapeutique.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains compléments comme la quercétine ou les probiotiques montrent des effets modestes [17]. Ils peuvent constituer un complément aux traitements classiques mais ne les remplacent pas.
Faut-il éviter certains aliments ?
Les allergies croisées pollen-aliments concernent 60% des patients [15]. Les personnes allergiques aux bouleaux doivent souvent éviter pommes, pêches et noisettes pendant la saison pollinique.
La grossesse modifie-t-elle les symptômes ?
Les modifications hormonales peuvent aggraver la rhinite chez 30% des femmes enceintes [16]. Heureusement, certains traitements restent compatibles avec la grossesse.
Questions Fréquentes
La rhinite allergique peut-elle disparaître spontanément ?
Chez l'enfant, une amélioration spontanée survient dans 30% des cas à l'adolescence. Chez l'adulte, une disparition complète reste exceptionnelle sans traitement spécifique.
Peut-on devenir allergique à l'âge adulte ?
Absolument. 20% des rhinites allergiques débutent après 40 ans. Le système immunitaire peut se sensibiliser à tout âge, particulièrement lors de déménagements dans de nouvelles régions.
L'immunothérapie est-elle efficace chez tous les patients ?
L'immunothérapie spécifique obtient de bons résultats chez 70-80% des patients. Son efficacité dépend de la sélection rigoureuse des candidats et du respect du protocole thérapeutique.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certains compléments comme la quercétine ou les probiotiques montrent des effets modestes. Ils peuvent constituer un complément aux traitements classiques mais ne les remplacent pas.
Faut-il éviter certains aliments ?
Les allergies croisées pollen-aliments concernent 60% des patients. Les personnes allergiques aux bouleaux doivent souvent éviter pommes, pêches et noisettes pendant la saison pollinique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Effets des pollens sur la santé - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [2] Effets des pollens sur la santé - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Rhinite allergique (rhume des foins). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Marché des médicaments contre la rhinite allergique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Short-course subcutaneous treatment with birch pollen. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Keymed Biosciences, Inc. - Drug pipelines, Patents. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] E Ottenin. La rhinite allergique saisonnière chez les sportifs, dopage et conseils à l'officine. 2023.Lien
- [8] DC Leroquais, Y Länzlinger. LA RHINITE ALLERGIQUE. s.d.Lien
- [9] L Cret. Rhinite allergique de l'enfant (RA). s.d.Lien
- [10] G Lezmi, P Cros. Fardeau de la rhinite allergique pédiatrique en vie réelle-étude ORACLE. 2025.Lien
- [11] A Hachicha, H Chouchane. Épistaxis chez les enfants porteurs d'une rhinite allergique: Particularités cliniques et facteurs de risque. 2024.Lien
- [14] M Chaâbane, S Daboussi. Effet de l'immunothérapie allergénique aux pollens de graminées sur la qualité de vie des patients allergiques. 2023.Lien
- [15] Rhinite allergique (rhume des foins). www.vidal.fr.Lien
- [16] Rhinite allergique - Immunologie; troubles allergiques. www.msdmanuals.com.Lien
- [17] Rhinite allergique : définition, causes et traitements. www.elsan.care.Lien
Publications scientifiques
- La rhinite allergique saisonnière chez les sportifs, dopage et conseils à l'officine (2023)
- [PDF][PDF] LA RHINITE ALLERGIQUE [PDF]
- [PDF][PDF] Rhinite allergique de l'enfant (RA) [PDF]
- Fardeau de la rhinite allergique pédiatrique en vie réelle-étude ORACLE (2025)
- [HTML][HTML] Épistaxis chez les enfants porteurs d'une rhinite allergique: Particularités cliniques et facteurs de risque (2024)
Ressources web
- Rhinite allergique (rhume des foins) (vidal.fr)
8 déc. 2023 — Quels sont les symptômes du rhume des foins ? La rhinite allergique s'annonce par des picotements dans le nez, de fréquents éternuements et un ...
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- Rhinite allergique : définition, causes et traitements (elsan.care)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.