Rétinite à Cytomégalovirus : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La rétinite à cytomégalovirus est une infection oculaire grave qui touche principalement les personnes immunodéprimées. Cette pathologie, causée par le virus CMV, peut entraîner une perte de vision irréversible si elle n'est pas traitée rapidement. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Rétinite à cytomégalovirus : Définition et Vue d'Ensemble
La rétinite à cytomégalovirus (CMV) représente une infection virale de la rétine causée par le cytomégalovirus, un virus de la famille des herpèsvirus [14]. Cette pathologie touche principalement la couche nerveuse de l'œil responsable de la vision.
Le cytomégalovirus fait partie des virus opportunistes. Cela signifie qu'il profite d'un système immunitaire affaibli pour se développer et causer des dommages [15]. Chez les personnes en bonne santé, ce virus reste généralement dormant sans provoquer de symptômes.
Mais chez les patients immunodéprimés, notamment ceux atteints du VIH/SIDA, transplantés d'organes ou sous chimiothérapie, le CMV peut réactiver et infecter différents organes [6,8]. L'œil constitue l'une des cibles privilégiées de ce virus.
La rétinite à CMV se caractérise par une inflammation et une nécrose progressive de la rétine. Sans traitement, cette pathologie évolue inexorablement vers la cécité [7]. D'ailleurs, elle représentait la première cause de cécité chez les patients séropositifs avant l'avènement des trithérapies antirétrovirales.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la rétinite à cytomégalovirus a considérablement diminué depuis l'introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs. Selon les données récentes, elle touche aujourd'hui moins de 2% des patients séropositifs, contre 30% dans les années 1990 [11,13].
L'incidence annuelle varie selon les populations à risque. Chez les patients transplantés d'organes, elle oscille entre 5 et 15% selon le type de greffe [12]. Les transplantés de moelle osseuse présentent le risque le plus élevé, avec une incidence pouvant atteindre 20% [4].
Au niveau mondial, les chiffres restent préoccupants dans les pays en développement. En Afrique subsaharienne, la rétinite à CMV demeure une cause majeure de déficience visuelle chez les personnes vivant avec le VIH [11,13]. Les études récentes montrent une prévalence de 15 à 25% dans certaines régions.
Concernant la répartition par âge et sexe, cette pathologie touche principalement les adultes entre 25 et 45 ans, avec une légère prédominance masculine (60% des cas) [8]. Cette distribution reflète celle de l'épidémie de VIH/SIDA.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation des cas en France, mais une possible augmentation liée au vieillissement de la population et à l'augmentation des traitements immunosuppresseurs [1,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le cytomégalovirus est un virus très répandu dans la population générale. En fait, 60 à 90% des adultes ont été exposés à ce virus au cours de leur vie [14]. Mais alors, pourquoi certaines personnes développent-elles une rétinite ?
La réponse réside dans l'état du système immunitaire. La rétinite à CMV survient quasi exclusivement chez les patients présentant une immunodépression sévère [15]. Les principales situations à risque incluent l'infection par le VIH avec un taux de CD4 inférieur à 50 cellules/mm³, les transplantations d'organes, et les traitements immunosuppresseurs prolongés.
D'autres facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie. L'âge avancé, la malnutrition, et certaines maladies auto-immunes constituent des facteurs prédisposants [8]. Les patients sous corticothérapie au long cours présentent également un risque accru.
Il est important de noter que la transmission du CMV peut se faire par différentes voies : contact direct avec les sécrétions corporelles, transfusion sanguine, ou transmission materno-fœtale [14]. Cependant, la simple exposition au virus ne suffit pas à déclencher une rétinite chez une personne immunocompétente.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la rétinite à cytomégalovirus peuvent être insidieux au début. Beaucoup de patients ne remarquent rien d'anormal dans les premiers stades de la maladie [15]. C'est pourquoi un dépistage régulier est crucial chez les personnes à risque.
Le premier signe d'alerte est souvent l'apparition de corps flottants dans le champ visuel. Ces petites taches ou filaments semblent flotter devant l'œil et bougent avec les mouvements oculaires. Certains patients décrivent également des éclairs lumineux, particulièrement visibles dans l'obscurité.
Progressivement, des déficits du champ visuel apparaissent. Vous pourriez remarquer des zones aveugles, généralement en périphérie au début, puis s'étendant vers le centre [7]. Cette perte de vision est indolore, ce qui peut retarder la consultation médicale.
Dans les stades avancés, la vision centrale peut être atteinte, entraînant une baisse significative de l'acuité visuelle. Certains patients rapportent une vision floue, des difficultés à lire ou à reconnaître les visages [6,8].
Bon à savoir : contrairement à d'autres infections oculaires, la rétinite à CMV ne provoque généralement pas de douleur, de rougeur ou de larmoiement. Cette absence de signes inflammatoires externes peut faire passer la maladie inaperçue.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la rétinite à cytomégalovirus repose principalement sur l'examen ophtalmologique spécialisé. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents médicaux et vos facteurs de risque [14].
L'examen du fond d'œil constitue l'étape clé du diagnostic. Après dilatation pupillaire, l'ophtalmologiste recherche les lésions caractéristiques : zones de nécrose rétinienne blanchâtres avec des hémorragies en périphérie [15]. Ces lésions ont un aspect typique en "pizza au fromage" selon l'expression consacrée.
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires. L'angiographie rétinienne permet de mieux visualiser l'étendue des lésions et de suivre leur évolution. La tomographie par cohérence optique (OCT) évalue l'épaisseur rétinienne et détecte d'éventuelles complications [7].
Dans certains cas difficiles, une ponction de l'humeur vitrée peut être réalisée pour rechercher l'ADN viral par PCR. Cet examen invasif n'est pratiqué qu'en cas de doute diagnostique [9].
Il est essentiel d'évaluer parallèlement l'état immunitaire du patient. Un bilan sanguin complet, incluant la numération des lymphocytes CD4 chez les séropositifs, guide la prise en charge thérapeutique [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la rétinite à cytomégalovirus a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal reste de stopper la progression des lésions rétiniennes et de préserver la vision résiduelle [14,15].
Les antiviraux systémiques constituent le traitement de première ligne. Le ganciclovir intraveineux reste la référence, administré en deux phases : une phase d'induction de 2-3 semaines, suivie d'un traitement d'entretien [6]. Le valganciclovir oral représente une alternative pratique avec une efficacité comparable.
Pour les cas résistants ou les patients ne tolérant pas les traitements systémiques, les injections intravitréennes offrent une option thérapeutique intéressante. Le foscarnet ou le ganciclovir peuvent être injectés directement dans l'œil, permettant d'atteindre des concentrations élevées au niveau rétinien [7,9].
L'implant intravitréen de ganciclovir représente une innovation majeure. Ce dispositif libère le médicament de façon continue pendant 6 à 8 mois, réduisant la fréquence des injections [15]. Cependant, il nécessite une intervention chirurgicale pour sa mise en place.
Parallèlement au traitement antiviral, la restauration immunitaire est cruciale. Chez les patients séropositifs, l'optimisation du traitement antirétroviral permet souvent une amélioration spectaculaire [8]. Cette reconstitution immunitaire peut parfois suffire à contrôler l'infection virale.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la rétinite à cytomégalovirus avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Les recherches actuelles se concentrent sur des stratégies innovantes pour améliorer l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires.
La thérapie génique représente l'une des avancées les plus excitantes. Des essais cliniques en cours évaluent l'injection de vecteurs viraux modifiés portant des gènes antiviraux directement dans la rétine [2]. Cette approche pourrait permettre une production locale et prolongée d'agents antiviraux.
Les nouvelles stratégies de management développées en 2024 incluent des protocoles personnalisés basés sur le profil génétique du patient et la résistance virale [5]. Ces approches sur mesure promettent d'optimiser l'efficacité thérapeutique tout en minimisant la toxicité.
D'ailleurs, les innovations en matière de dispositifs de libération contrôlée révolutionnent le traitement. Les nouveaux implants biodégradables en cours de développement pourraient libérer des antiviraux pendant plus d'un an, réduisant drastiquement le nombre d'interventions [4].
Les recherches menées dans le cadre du programme Breizh CoCoA 2024 explorent également l'utilisation de nanoparticules pour améliorer la pénétration oculaire des médicaments [3]. Ces vecteurs innovants pourraient permettre d'atteindre des concentrations thérapeutiques avec des doses plus faibles.
Vivre au Quotidien avec Rétinite à cytomégalovirus
Vivre avec une rétinite à cytomégalovirus nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Mais rassurez-vous, de nombreuses solutions existent pour maintenir une qualité de vie satisfaisante [11,13].
L'adaptation du domicile constitue souvent la première étape. Un éclairage renforcé, l'élimination des obstacles, et l'installation de contrastes visuels facilitent les déplacements. Les nouvelles technologies d'assistance visuelle, comme les loupes électroniques ou les applications de reconnaissance vocale, offrent une aide précieuse.
Sur le plan professionnel, des aménagements sont généralement possibles. Beaucoup d'employeurs acceptent de modifier les postes de travail ou les horaires pour s'adapter aux contraintes visuelles [8]. Les services d'aide à l'insertion professionnelle peuvent vous accompagner dans ces démarches.
Le suivi médical régulier reste indispensable. Des consultations ophtalmologiques tous les 3 à 6 mois permettent de détecter précocement toute progression des lésions [7]. Cette surveillance rapprochée est cruciale pour ajuster le traitement si nécessaire.
L'important à retenir : chaque personne réagit différemment à cette pathologie. Certains patients conservent une vision fonctionnelle pendant de nombreuses années, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge plus intensive. L'essentiel est de maintenir un dialogue ouvert avec votre équipe médicale.
Les Complications Possibles
La rétinite à cytomégalovirus peut entraîner plusieurs complications graves si elle n'est pas traitée rapidement ou si le traitement est insuffisant [7,9]. La plus redoutée reste le décollement de rétine, qui survient chez 15 à 30% des patients.
Ce décollement résulte de la nécrose rétinienne qui fragilise les tissus. Les zones nécrosées peuvent se déchirer, permettant au liquide vitréen de s'infiltrer sous la rétine [10]. Cette complication nécessite une prise en charge chirurgicale urgente pour éviter la perte définitive de la vision.
L'hypertension intraoculaire constitue une autre complication fréquente. L'inflammation chronique peut perturber l'évacuation de l'humeur aqueuse, entraînant une augmentation de la pression dans l'œil [9]. Non traitée, cette hypertension peut endommager le nerf optique et aggraver la perte visuelle.
Certains patients développent une cataracte secondaire, particulièrement ceux traités par injections intravitréennes répétées. Cette opacification du cristallin peut être corrigée chirurgicalement, mais elle complique le suivi ophtalmologique [7].
Plus rarement, on peut observer une atrophie optique ou une prolifération vitréorétinienne. Ces complications tardives sont généralement irréversibles et peuvent compromettre définitivement la fonction visuelle [8].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la rétinite à cytomégalovirus dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge [14,15]. Avec un traitement adapté, l'évolution peut être considérablement ralentie, voire stoppée.
Chez les patients séropositifs bénéficiant d'une restauration immunitaire efficace, le pronostic s'est nettement amélioré. Lorsque le taux de CD4 remonte au-dessus de 100 cellules/mm³, la progression des lésions s'arrête souvent spontanément [6,8]. Certains patients peuvent même arrêter le traitement antiviral spécifique.
Cependant, les séquelles visuelles déjà constituées au moment du diagnostic restent généralement définitives. C'est pourquoi un dépistage précoce chez les personnes à risque est crucial [11,13]. Plus le traitement est instauré tôt, meilleures sont les chances de préserver la vision.
Pour les patients transplantés, le pronostic dépend de la possibilité d'adapter le traitement immunosuppresseur. Une réduction de l'immunosuppression, quand elle est possible, améliore significativement l'évolution [12].
Globalement, avec les traitements actuels, 70 à 80% des patients conservent une vision fonctionnelle à 5 ans [4,5]. Ces chiffres encourageants soulignent l'importance d'une prise en charge spécialisée et d'un suivi régulier.
Peut-on Prévenir Rétinite à cytomégalovirus ?
La prévention de la rétinite à cytomégalovirus repose principalement sur la surveillance des patients à risque et la prophylaxie dans certaines situations [14]. Chez les personnes séropositives, le maintien d'un taux de CD4 élevé grâce aux traitements antirétroviraux constitue la meilleure protection.
Un dépistage ophtalmologique régulier est recommandé pour tous les patients immunodéprimés. Chez les séropositifs avec un taux de CD4 inférieur à 100 cellules/mm³, un examen du fond d'œil tous les 3 mois permet de détecter précocement les lésions [15,8].
Dans certaines situations à très haut risque, une prophylaxie antivirale peut être envisagée. C'est notamment le cas chez les transplantés de moelle osseuse ou les patients recevant des traitements immunosuppresseurs intensifs [12]. Le valganciclovir oral est généralement utilisé dans cette indication.
Les mesures d'hygiène générale restent importantes pour limiter la transmission du CMV. Se laver régulièrement les mains, éviter le contact avec les sécrétions corporelles d'autrui, et utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels réduisent le risque d'infection [14].
Pour les femmes enceintes séropositives, un suivi spécialisé est indispensable. Le risque de transmission materno-fœtale du CMV nécessite une surveillance particulière et parfois un traitement préventif [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de la rétinite à cytomégalovirus, régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques [1,3]. Ces guidelines visent à standardiser les pratiques et améliorer le pronostic des patients.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez tous les patients présentant un taux de CD4 inférieur à 50 cellules/mm³. Cette surveillance doit être maintenue jusqu'à ce que le taux remonte durablement au-dessus de 100 cellules/mm³ sous traitement antirétroviral [8].
Concernant le traitement, les recommandations privilégient le ganciclovir intraveineux en première intention, avec une phase d'induction de 14 à 21 jours suivie d'un traitement d'entretien [14,15]. Le valganciclovir oral peut être utilisé en alternative chez les patients sélectionnés.
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les protocoles de soins. Les nouvelles stratégies de management personnalisé font l'objet d'évaluations en maladies réelles d'utilisation [5]. Ces approches innovantes pourraient modifier les recommandations dans les prochaines années.
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans ce domaine et encourage la participation des patients aux essais thérapeutiques [1]. Cette démarche contribue à l'amélioration continue des prises en charge.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de rétinite à cytomégalovirus et leurs familles. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique [11,13].
L'Association Française de Lutte contre le Sida (AFLS) propose des groupes de parole spécialisés et des permanences téléphoniques. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent les difficultés rencontrées et peuvent partager leur expérience.
La Fédération des Aveugles de France met à disposition des services d'accompagnement pour l'adaptation du domicile et l'insertion professionnelle. Leurs ergothérapeutes spécialisés évaluent les besoins et proposent des solutions personnalisées [8].
Sur internet, plusieurs forums de patients permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées à la même pathologie. Ces espaces de discussion, modérés par des professionnels de santé, constituent une source d'information et de réconfort appréciable.
Les centres hospitaliers universitaires disposent généralement de services sociaux spécialisés qui peuvent vous orienter vers les aides financières disponibles. N'hésitez pas à les solliciter, notamment pour les frais de transport liés aux consultations fréquentes [7].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une rétinite à cytomégalovirus demande quelques adaptations, mais de nombreuses astuces peuvent faciliter votre quotidien. Voici nos conseils pratiques issus de l'expérience de patients et de professionnels [8,7].
Pour la sécurité à domicile, installez un éclairage automatique dans les couloirs et escaliers. Les détecteurs de mouvement évitent les chutes nocturnes. Marquez les marches avec du ruban adhésif contrasté et éliminez tous les obstacles au sol.
Côté nouvelles technologies, les smartphones offrent de nombreuses applications d'aide à la vision. La reconnaissance vocale, les loupes numériques et les lecteurs d'écran transforment votre téléphone en véritable assistant personnel. Prenez le temps de vous former à ces outils.
Pour les déplacements, planifiez vos trajets à l'avance et repérez les points de repère. N'hésitez pas à demander de l'aide dans les transports en commun. La plupart des conducteurs sont compréhensifs et bienveillants.
Concernant le suivi médical, tenez un carnet de bord de vos symptômes. Notez les changements visuels, même minimes, et signalez-les lors des consultations. Cette information aide votre médecin à adapter le traitement [9].
Enfin, n'oubliez pas de prendre soin de votre santé générale. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique adaptée renforcent votre système immunitaire et améliorent votre qualité de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un ophtalmologiste, surtout si vous faites partie des populations à risque [14,15]. Ne tardez pas à prendre rendez-vous si vous observez des changements visuels.
Consultez en urgence si vous remarquez une baisse brutale de la vision, l'apparition soudaine de nombreux corps flottants, ou des éclairs lumineux persistants. Ces symptômes peuvent signaler un décollement de rétine nécessitant une prise en charge immédiate [7,10].
Pour les patients déjà diagnostiqués, toute modification de vos symptômes habituels justifie une consultation anticipée. L'extension des zones aveugles, l'apparition de nouvelles taches dans le champ visuel, ou une gêne inhabituelle doivent être signalées [9].
Les personnes immunodéprimées doivent respecter scrupuleusement le calendrier de surveillance établi par leur médecin. Même en l'absence de symptômes, ces consultations préventives permettent de détecter précocement toute évolution [8,6].
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un retard de diagnostic qui pourrait compromettre votre vision. La plupart des services d'ophtalmologie disposent d'une ligne téléphonique pour les urgences.
Questions Fréquentes
La rétinite à CMV est-elle contagieuse ?Non, la rétinite elle-même n'est pas contagieuse. Cependant, le cytomégalovirus peut se transmettre par les sécrétions corporelles. Les personnes immunocompétentes ne développent généralement pas de complications [14].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais les traitements actuels permettent de stopper l'évolution et de préserver la vision résiduelle. Chez certains patients, la restauration immunitaire peut suffire à contrôler l'infection [15,8].
Les deux yeux sont-ils toujours atteints ?
Non, l'atteinte peut être unilatérale au début. Cependant, sans traitement, l'infection progresse souvent vers l'œil controlatéral. D'où l'importance d'une prise en charge précoce [7].
Puis-je continuer à conduire ?
Cela dépend de l'étendue des lésions et de votre acuité visuelle résiduelle. Un bilan ophtalmologique spécialisé déterminera si vous remplissez les critères visuels requis pour la conduite [9].
Le traitement doit-il être pris à vie ?
Pas nécessairement. Chez les patients séropositifs qui récupèrent un bon statut immunitaire, l'arrêt du traitement antiviral spécifique peut être envisagé sous surveillance médicale stricte [6,8].
Questions Fréquentes
La rétinite à CMV est-elle contagieuse ?
Non, la rétinite elle-même n'est pas contagieuse. Cependant, le cytomégalovirus peut se transmettre par les sécrétions corporelles. Les personnes immunocompétentes ne développent généralement pas de complications.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Il n'existe pas de guérison au sens strict, mais les traitements actuels permettent de stopper l'évolution et de préserver la vision résiduelle. Chez certains patients, la restauration immunitaire peut suffire à contrôler l'infection.
Les deux yeux sont-ils toujours atteints ?
Non, l'atteinte peut être unilatérale au début. Cependant, sans traitement, l'infection progresse souvent vers l'œil controlatéral. D'où l'importance d'une prise en charge précoce.
Puis-je continuer à conduire ?
Cela dépend de l'étendue des lésions et de votre acuité visuelle résiduelle. Un bilan ophtalmologique spécialisé déterminera si vous remplissez les critères visuels requis pour la conduite.
Le traitement doit-il être pris à vie ?
Pas nécessairement. Chez les patients séropositifs qui récupèrent un bon statut immunitaire, l'arrêt du traitement antiviral spécifique peut être envisagé sous surveillance médicale stricte.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Plan du site · Inserm, La science pour la santé. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] La thérapie génique : la génétique au service de la guérison. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Cytomegalovirus Retinitis in a Hematopoietic Stem Cell. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] A novel strategy for the management of cytomegalovirus. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Imunossuprimido por HIV com retinite por citomegalovirose. 2024Lien
- [7] Rétinites virales nécrosantes à HSV et VZVLien
- [8] Rétinite CMV VIH - Journal Africain d'InfectiologieLien
- [9] Uvéites: quels patients hospitaliser en 2021?Lien
- [10] Nécrose rétinienne aiguë virale au virus zona varicelle (VZV) compliquée d'un décollement rétinien. 2023Lien
- [11] Causes de déficience visuelle chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA au CHU de Libreville. 2023Lien
- [12] Les patients sous traitement immunosuppresseurs ont-ils une réponse humorale vaccinale anti-SARS-cov 2 réduite? 2023Lien
- [13] Causes of visual impairment among people living with HIV at the University Hospital of Libreville. 2023Lien
- [14] Infection à cytomégalovirus (CMV) - Maladies infectieusesLien
- [15] Rétinite à CMV - Bausch+LombLien
- [16] Rétinite à cytomégalovirus : causes, symptômes et traitementLien
Publications scientifiques
- Imunossuprimido por HIV com retinite por citomegalovirose (2024)
- [PDF][PDF] Rétinites virales nécrosantes à HSV et VZV [PDF]
- [PDF][PDF] www. jaccrafrica. com ISSN 2712-6412 Open access [PDF]
- [PDF][PDF] Uvéites: quels patients hospitaliser en 2021? [PDF]
- Une nécrose rétinienne aiguë virale au virus zona varicelle (VZV) compliquée d'un décollement rétinien chez une jeune patiente immunocompétente: à propos d'un … (2023)
Ressources web
- Infection à cytomégalovirus (CMV) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
Traitement du cytomégalovirus La rétinite à CMV, qui apparaît surtout chez le patient qui souffre du SIDA, est traitée par antiviraux systémiques. Les mé ...
- Rétinite à CMV - Bausch+Lomb (bausch-lomb.be)
C'est une maladie grave qui doit être diagnostiquée et traitée immédiatement, car elle peut entraîner une perte de la vue et, dans les cas plus graves, la cé ...
- Rétinite à cytomégalovirus : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Le diagnostic de la rétinite à CMV implique généralement un examen oculaire complet par un ophtalmologue. Les procédures de diagnostic suivantes sont couramment ...
- L'infection à cytomégalovirus (CMV) (catie.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.