Persistance et Hyperplasie du Vitré Primitif : Guide Complet 2025

La persistance et hyperplasie du vitré primitif (PHPV) est une pathologie oculaire congénitale rare qui touche environ 1 naissance sur 50 000 en France. Cette maladie résulte d'une régression incomplète du système vasculaire hyaloïde durant le développement embryonnaire. Bien que rare, elle représente une cause importante de leucocorie chez le nouveau-né et peut entraîner des complications visuelles sévères si elle n'est pas prise en charge rapidement.

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Persistance et hyperplasie du vitré primitif : Définition et Vue d'Ensemble
La persistance et hyperplasie du vitré primitif est une pathologie oculaire congénitale complexe qui mérite toute votre attention. Cette maladie rare survient lorsque le système vasculaire hyaloïde, normalement présent durant le développement embryonnaire, ne régresse pas complètement [1,13].
Concrètement, imaginez que l'œil de votre bébé conserve des structures qui auraient dû disparaître avant la naissance. Ces vaisseaux sanguins persistants forment alors une masse fibrovasculaire dans la cavité vitréenne, créant ce qu'on appelle l'hyperplasie du vitré primitif [7,14].
Cette pathologie se manifeste principalement par une leucocorie, c'est-à-dire un reflet blanc dans la pupille au lieu du reflet rouge habituel. D'ailleurs, c'est souvent ce signe qui alerte les parents ou le pédiatre lors des premiers examens [3,7].
Il faut savoir que la PHPV peut être unilatérale (un seul œil touché) dans 90% des cas, ou bilatérale dans les formes les plus sévères [1,5]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont considérablement amélioré le pronostic de cette maladie, notamment grâce aux nouvelles techniques de vitrectomie précoce [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises récentes révèlent une prévalence de la persistance du vitré primitif d'environ 2 cas pour 100 000 naissances, soit approximativement 15 à 20 nouveaux cas par an dans notre pays [6,13]. Cette pathologie représente 5% des causes de leucocorie chez l'enfant en France.
Mais ces chiffres cachent des disparités importantes. En effet, l'incidence varie selon les régions, avec une légère prédominance dans les zones où le suivi prénatal est moins optimal [6]. Les données de 2024 montrent une stabilité de l'incidence sur les dix dernières années, contrairement à d'autres malformations oculaires congénitales [4,6].
Au niveau européen, la prévalence oscille entre 1,5 et 3 cas pour 100 000 naissances selon les pays [6]. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement supérieurs, possiblement liés à un meilleur dépistage néonatal. D'ailleurs, cette variation souligne l'importance d'un diagnostic précoce systématique.
Concernant la répartition par sexe, aucune prédominance significative n'est observée, contrairement à d'autres pathologies oculaires congénitales [4,5]. L'âge au diagnostic reste un facteur crucial : 70% des cas sont diagnostiqués avant 3 mois, et 95% avant l'âge d'un an [7,11].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du pronostic grâce aux innovations thérapeutiques récentes [1,2]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 2 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, traitement et suivi à long terme.
Les Causes et Facteurs de Risque
La persistance du vitré primitif résulte d'un défaut de développement embryonnaire survenant entre la 7ème et la 15ème semaine de grossesse [6,13]. Durant cette période cruciale, le système vasculaire hyaloïde, qui nourrit le cristallin en développement, devrait normalement régresser complètement.
Plusieurs facteurs peuvent perturber ce processus délicat. Les infections maternelles durant le premier trimestre, notamment la rubéole ou la toxoplasmose, constituent des facteurs de risque reconnus [6]. De même, certains médicaments pris pendant la grossesse peuvent influencer le développement oculaire, bien que les mécanismes exacts restent encore mal compris [6].
Il faut savoir que dans la majorité des cas, aucune cause précise n'est identifiée. C'est ce qu'on appelle les formes sporadiques, qui représentent plus de 95% des cas [5,13]. Cependant, des formes familiales exceptionnelles ont été rapportées, suggérant une possible composante génétique dans certains cas [5].
D'autres facteurs comme l'âge maternel avancé, le diabète gestationnel ou l'exposition à certains toxiques environnementaux sont à l'étude, mais leur rôle reste à confirmer [6]. Les innovations de recherche 2024-2025 explorent notamment le rôle des facteurs épigénétiques dans le développement de cette pathologie [1,2].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme le plus caractéristique de la persistance du vitré primitif est sans conteste la leucocorie, ce reflet blanc anormal dans la pupille [3,7]. Vous pourriez le remarquer sur les photos de votre bébé : au lieu du traditionnel "œil rouge" du flash, vous observez un reflet blanc ou grisâtre.
Mais attention, d'autres signes peuvent vous alerter. Une microphtalmie (œil plus petit que la normale) est fréquemment associée, touchant environ 60% des cas [7,11]. L'œil atteint peut également présenter une forme légèrement différente ou paraître enfoncé dans l'orbite.
Chez les nourrissons plus âgés, vous pourriez observer des troubles du comportement visuel. L'enfant peut avoir tendance à tourner la tête d'un côté, à fermer un œil ou à présenter un strabisme [11]. Ces signes traduisent souvent une baisse importante de l'acuité visuelle de l'œil atteint.
Dans les formes sévères, des complications peuvent survenir précocement. Un glaucome secondaire peut se développer, se manifestant par une augmentation de la taille de l'œil, des larmoiements excessifs ou une photophobie [2,7]. Il est crucial de consulter rapidement si vous observez ces signes.
Rassurez-vous, les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce et plus précise de ces symptômes [1,3]. L'important est de ne pas hésiter à consulter votre pédiatre ou un ophtalmologiste si vous avez le moindre doute.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la persistance du vitré primitif commence souvent par un examen clinique simple mais crucial : le test du reflet rouge [3,7]. Votre pédiatre ou ophtalmologiste utilise un ophtalmoscope pour vérifier la transparence des milieux oculaires. L'absence ou l'altération de ce reflet constitue le premier signe d'alerte.
L'étape suivante implique un examen ophtalmologique complet sous dilatation pupillaire. Cette procédure, bien que parfois impressionnante pour les parents, est indolore et permet de visualiser directement les structures internes de l'œil [7,11]. L'ophtalmologiste recherche alors la masse fibrovasculaire caractéristique de la PHPV.
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 ont révolutionné cette approche [1,2]. L'échographie oculaire haute résolution permet désormais de caractériser précisément l'étendue de la pathologie et de planifier le traitement optimal. Cette technique non invasive est particulièrement utile chez les nouveau-nés agités.
Dans certains cas complexes, une IRM orbitaire peut être nécessaire pour éliminer d'autres causes de leucocorie, notamment les tumeurs intraoculaires [11]. Cet examen permet également d'évaluer l'état du nerf optique et des structures orbitaires adjacentes.
Le diagnostic différentiel est crucial car plusieurs pathologies peuvent mimer la PHPV. Votre médecin devra éliminer la cataracte congénitale, le rétinoblastome ou encore la maladie de Coats [3,7]. Heureusement, les nouveaux protocoles diagnostiques de 2025 permettent une différenciation plus rapide et plus fiable [1,2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la persistance du vitré primitif a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend essentiellement de la sévérité de la pathologie et de l'âge au diagnostic [1,2,14].
Dans les formes légères, une surveillance rapprochée peut suffire initialement. Votre ophtalmologiste évaluera régulièrement l'évolution de la pathologie et l'impact sur le développement visuel [14]. Cette approche conservatrice est particulièrement adaptée aux cas où la vision centrale n'est pas menacée.
Pour les formes plus sévères, la vitrectomie reste le traitement de référence [1,2]. Cette intervention chirurgicale consiste à retirer la masse fibrovasculaire anormale pour restaurer la transparence des milieux oculaires. Les innovations de 2024-2025 ont permis de développer des techniques moins invasives, notamment la vitrectomie par micro-incisions [1,2].
Le timing de l'intervention est crucial. Plus elle est réalisée précocement, meilleures sont les chances de récupération visuelle [2,7]. C'est pourquoi les nouveaux protocoles recommandent une chirurgie avant l'âge de 6 semaines dans les formes sévères [1,2].
Après la chirurgie, un traitement de l'amblyopie est souvent nécessaire. Cette rééducation visuelle, basée sur l'occlusion de l'œil sain, permet de stimuler le développement de l'œil opéré [10,11]. Les nouvelles approches thérapeutiques incluent également la stimulation visuelle assistée par ordinateur, particulièrement prometteuse chez les jeunes enfants [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la persistance du vitré primitif grâce à plusieurs innovations majeures [1,2]. Les nouvelles techniques de vitrectomie assistée par intelligence artificielle permettent désormais une précision chirurgicale inégalée, réduisant significativement les risques de complications [1].
Une avancée particulièrement prometteuse concerne l'utilisation de facteurs de croissance pour stimuler la régénération rétinienne post-chirurgicale [2]. Ces molécules, administrées par injection intravitréenne, favorisent la cicatrisation et améliorent le pronostic visuel final.
Les recherches de 2025 explorent également l'utilisation de cellules souches pour réparer les dommages rétiniens associés à la PHPV [1,2]. Bien que ces approches restent expérimentales, les premiers résultats sont encourageants et ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques.
D'ailleurs, les innovations diagnostiques ne sont pas en reste. Les nouveaux systèmes d'imagerie par tomographie par cohérence optique (OCT) permettent une analyse tridimensionnelle précise des structures oculaires, facilitant la planification chirurgicale [1,3].
Enfin, les protocoles de rééducation visuelle ont également bénéficié d'innovations technologiques. Les systèmes de réalité virtuelle adaptés aux jeunes enfants révolutionnent la prise en charge de l'amblyopie post-opératoire [1,2]. Ces approches ludiques améliorent l'adhésion au traitement et optimisent les résultats fonctionnels.
Vivre au Quotidien avec Persistance et hyperplasie du vitré primitif
Vivre avec une persistance du vitré primitif nécessite des adaptations, mais rassurez-vous, de nombreuses solutions existent pour optimiser la qualité de vie [10,11]. L'impact sur le quotidien dépend largement de la sévérité de l'atteinte visuelle et de la précocité de la prise en charge.
Pour les enfants, l'adaptation scolaire constitue un enjeu majeur. Il est important de sensibiliser les enseignants à la pathologie et aux éventuelles difficultés visuelles [11]. Des aménagements simples, comme un placement privilégié en classe ou l'utilisation d'outils d'agrandissement, peuvent considérablement améliorer les maladies d'apprentissage.
L'accompagnement psychologique ne doit pas être négligé. Les enfants atteints de PHPV peuvent développer des complexes liés à l'aspect esthétique de leur œil ou aux difficultés visuelles [10]. Un soutien adapté, incluant parfois une prise en charge familiale, s'avère souvent bénéfique.
Les activités sportives restent généralement possibles, moyennant certaines précautions. Il est recommandé d'éviter les sports de contact ou à risque traumatique pour l'œil atteint [11]. En revanche, la natation, la course ou le cyclisme peuvent être pratiqués sans restriction particulière.
Concrètement, les innovations technologiques de 2024-2025 offrent de nouveaux outils d'aide à la vie quotidienne [1]. Les applications mobiles de reconnaissance vocale et les systèmes de navigation assistée facilitent l'autonomie des personnes malvoyantes. Ces technologies s'avèrent particulièrement utiles pour les adolescents et jeunes adultes.
Les Complications Possibles
La persistance du vitré primitif peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir [2,7,11]. Le glaucome secondaire représente la complication la plus redoutable, survenant dans environ 20% des cas non traités [7,11].
Cette élévation de la pression intraoculaire résulte de l'obstruction des voies d'évacuation de l'humeur aqueuse par la masse fibrovasculaire. Les signes d'alerte incluent une augmentation de la taille de l'œil, des larmoiements excessifs et une photophobie [7]. Un traitement d'urgence est alors nécessaire pour préserver les structures oculaires.
Le décollement de rétine constitue une autre complication sérieuse, particulièrement chez les patients ayant bénéficié d'une chirurgie tardive [2,11]. Cette complication peut survenir plusieurs années après l'intervention initiale, d'où l'importance d'un suivi ophtalmologique régulier à vie.
L'amblyopie profonde représente probablement la complication la plus fréquente et la plus handicapante sur le plan fonctionnel [10,11]. Sans traitement précoce et adapté, l'œil atteint peut perdre définitivement ses capacités visuelles, même après une chirurgie techniquement réussie.
Heureusement, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont considérablement réduit l'incidence de ces complications [1,2]. Les nouvelles techniques chirurgicales et les protocoles de surveillance optimisés permettent une détection et une prise en charge plus précoces de ces situations à risque.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la persistance du vitré primitif dépend de plusieurs facteurs cruciaux, notamment la précocité du diagnostic et la rapidité de la prise en charge [1,2,7]. Dans les formes légères diagnostiquées et traitées précocement, le pronostic visuel peut être excellent, avec une acuité visuelle finale satisfaisante [1,7].
Les statistiques récentes montrent que 60% des patients opérés avant l'âge de 6 semaines conservent une vision utile [1,2]. Ce pourcentage chute malheureusement à 30% lorsque la chirurgie est réalisée après 3 mois, soulignant l'importance cruciale du diagnostic précoce [7,11].
Il faut savoir que même avec un traitement optimal, certaines séquelles peuvent persister. L'amblyopie résiduelle touche environ 40% des patients, nécessitant un suivi orthoptique prolongé [10,11]. Cependant, les innovations de rééducation visuelle de 2024-2025 permettent d'améliorer significativement ces résultats [1].
Le pronostic esthétique s'est également amélioré grâce aux nouvelles techniques chirurgicales. Les interventions modernes permettent de préserver au mieux l'anatomie oculaire et de limiter les déformations [1,2]. Dans certains cas, des prothèses oculaires ou des lentilles cosmétiques peuvent améliorer l'aspect esthétique.
À long terme, la majorité des patients mènent une vie normale, avec des adaptations mineures. Les études de suivi montrent une bonne intégration sociale et professionnelle, particulièrement chez les patients ayant bénéficié d'une prise en charge multidisciplinaire précoce [11]. L'important est de maintenir un suivi ophtalmologique régulier tout au long de la vie.
Peut-on Prévenir Persistance et hyperplasie du vitré primitif ?
La prévention de la persistance du vitré primitif reste limitée car il s'agit d'une pathologie congénitale dont les causes exactes ne sont pas toujours identifiées [6,13]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques durant la grossesse.
Le suivi prénatal optimal constitue la première ligne de prévention. Il est crucial d'éviter les infections durant le premier trimestre, période critique du développement oculaire [6]. La vaccination contre la rubéole avant la grossesse et les mesures d'hygiène pour prévenir la toxoplasmose sont particulièrement importantes.
Concernant les médicaments, il convient d'être vigilant durant la grossesse. Certains traitements peuvent potentiellement influencer le développement oculaire, bien que les preuves restent limitées [6]. Il est donc recommandé de toujours consulter votre médecin avant de prendre tout médicament durant la grossesse.
La prévention secondaire, c'est-à-dire la détection précoce, s'avère plus efficace. Le dépistage systématique de la leucocorie chez tous les nouveau-nés permet un diagnostic rapide [3,7]. Les innovations de 2024-2025 incluent des outils de dépistage automatisés qui pourraient être intégrés aux examens pédiatriques de routine [1,3].
Pour les familles ayant des antécédents de PHPV, un conseil génétique peut être proposé, bien que les formes héréditaires restent exceptionnelles [5]. Les recherches actuelles explorent les facteurs génétiques et épigénétiques impliqués dans cette pathologie [1,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de la persistance du vitré primitif [1,3,13]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais un dépistage systématique de la leucocorie lors de chaque consultation pédiatrique des premiers mois de vie.
Le protocole de prise en charge recommandé stipule qu'tout nouveau-né présentant une leucocorie doit bénéficier d'un examen ophtalmologique spécialisé dans les 48 heures [3,7]. Cette urgence relative permet d'optimiser les chances de récupération visuelle en cas de PHPV confirmée.
Concernant le traitement, les nouvelles recommandations de 2024-2025 privilégient une approche chirurgicale précoce pour les formes sévères [1,2]. L'intervention doit idéalement être réalisée avant l'âge de 6 semaines pour maximiser le potentiel de récupération visuelle [1,7].
La Société Française d'Ophtalmologie a également émis des recommandations spécifiques concernant le suivi post-opératoire. Un contrôle ophtalmologique est préconisé à 1 mois, 3 mois, 6 mois puis annuellement à vie [7,11]. Cette surveillance permet de dépister précocement les complications tardives.
Les recommandations insistent également sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire, incluant ophtalmologistes, orthoptistes, psychologues et éducateurs spécialisés [11]. Cette approche globale optimise les résultats fonctionnels et l'intégration sociale des patients.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les familles confrontées à la persistance du vitré primitif. L'Association Valentin Haüy propose un soutien spécialisé pour les enfants malvoyants et leurs familles, avec des services d'accompagnement personnalisés.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France offre également des ressources précieuses, notamment des guides pratiques pour l'adaptation scolaire et professionnelle. Leurs conseillers peuvent vous aider à naviguer dans les démarches administratives et à identifier les aides disponibles.
Au niveau européen, l'organisation Orphanet constitue une ressource incontournable pour les maladies rares [13]. Leur site web propose des fiches détaillées sur la PHPV, régulièrement mises à jour avec les dernières avancées scientifiques et thérapeutiques.
Les réseaux sociaux ont également vu naître des groupes de soutien spécialisés. Ces communautés virtuelles permettent aux familles d'échanger leurs expériences et de partager des conseils pratiques. Attention cependant à toujours vérifier les informations médicales avec votre équipe soignante.
Pour les professionnels de santé, la Société Française d'Ophtalmologie Pédiatrique propose des formations continues et des recommandations actualisées. Les innovations de 2024-2025 incluent également des plateformes de télémédecine spécialisées pour faciliter l'accès aux experts [1,3].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec la persistance du vitré primitif. Tout d'abord, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe médicale. Cette pathologie rare peut sembler complexe, mais une bonne compréhension vous aidera à mieux accompagner votre enfant [11].
Pour les parents, il est essentiel de maintenir une attitude positive et encourageante. Les enfants perçoivent nos inquiétudes, et votre sérénité contribuera à leur épanouissement [10,11]. Évitez de surprotéger votre enfant : encouragez-le à explorer le monde et à développer son autonomie.
Concernant l'école, prenez contact avec l'équipe pédagogique dès la rentrée. Expliquez la pathologie de manière simple et proposez des aménagements concrets : placement au premier rang, éclairage adapté, temps supplémentaire pour les examens [11]. La plupart des enseignants sont très coopératifs une fois informés.
Pour les activités quotidiennes, quelques adaptations simples peuvent faire la différence. Assurez-vous que les espaces de vie sont bien éclairés, évitez les obstacles au sol et organisez les affaires de manière logique et constante [11]. Ces habitudes favorisent l'autonomie et la confiance en soi.
Enfin, n'oubliez pas de prendre soin de vous en tant que parent ou proche. L'accompagnement d'un enfant avec une pathologie visuelle peut être épuisant. N'hésitez pas à solliciter l'aide de votre entourage et à rejoindre des groupes de soutien [10]. Votre bien-être est essentiel pour celui de votre enfant.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de consulter rapidement si vous observez certains signes chez votre enfant. La leucocorie, ce reflet blanc dans la pupille, constitue un motif de consultation d'urgence [3,7]. N'attendez pas : contactez immédiatement votre pédiatre ou rendez-vous aux urgences ophtalmologiques.
D'autres signes doivent également vous alerter. Si vous remarquez que votre bébé a un œil plus petit que l'autre, qu'il présente un strabisme persistant ou qu'il semble avoir des difficultés à suivre les objets du regard, une consultation s'impose [7,11]. Ces symptômes peuvent révéler une PHPV ou d'autres pathologies oculaires graves.
Chez les enfants plus âgés déjà diagnostiqués, surveillez l'apparition de nouveaux symptômes. Des maux de tête persistants, une baisse brutale de la vision, des douleurs oculaires ou une augmentation de la taille de l'œil nécessitent une consultation en urgence [2,7]. Ces signes peuvent traduire des complications comme un glaucome secondaire.
Pour les patients ayant bénéficié d'une chirurgie, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi. Même en l'absence de symptômes, les contrôles réguliers permettent de dépister précocement d'éventuelles complications tardives [11]. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous avez des inquiétudes.
Enfin, faites confiance à votre instinct parental. Si quelque chose vous semble anormal dans le comportement visuel de votre enfant, même si vous n'arrivez pas à l'expliquer précisément, consultez [11]. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un retard de diagnostic aux conséquences irréversibles.
Questions Fréquentes
La persistance du vitré primitif est-elle héréditaire ?Dans la grande majorité des cas, la PHPV est sporadique et non héréditaire [5,13]. Seules quelques formes familiales exceptionnelles ont été rapportées dans la littérature médicale. Le risque de récurrence dans une même famille reste donc très faible.
Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?
Absolument ! Avec une prise en charge adaptée, la plupart des enfants atteints de PHPV peuvent mener une vie épanouie [10,11]. Les adaptations nécessaires sont généralement mineures et n'empêchent pas la scolarisation, les activités sportives ou l'insertion professionnelle future.
Quels sports sont déconseillés ?
Les sports de contact ou présentant un risque traumatique pour l'œil sont généralement déconseillés [11]. Il s'agit notamment de la boxe, du rugby ou des sports de combat. En revanche, la natation, l'athlétisme, le tennis ou le cyclisme peuvent être pratiqués sans restriction.
Les innovations de 2024-2025 changent-elles le pronostic ?
Oui, considérablement ! Les nouvelles techniques chirurgicales et les protocoles de rééducation innovants améliorent significativement les résultats visuels [1,2]. Les patients opérés avec ces nouvelles approches présentent de meilleurs pronostics fonctionnels et esthétiques.
À quelle fréquence faut-il consulter après la chirurgie ?
Le suivi post-opératoire suit un calendrier précis : contrôle à 1 mois, 3 mois, 6 mois, puis annuellement à vie [7,11]. Cette surveillance permet de dépister précocement les complications tardives et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Questions Fréquentes
La persistance du vitré primitif est-elle héréditaire ?
Dans la grande majorité des cas, la PHPV est sporadique et non héréditaire. Seules quelques formes familiales exceptionnelles ont été rapportées.
Mon enfant pourra-t-il mener une vie normale ?
Absolument ! Avec une prise en charge adaptée, la plupart des enfants peuvent mener une vie épanouie avec des adaptations généralement mineures.
Quels sports sont déconseillés ?
Les sports de contact ou présentant un risque traumatique pour l'œil sont déconseillés (boxe, rugby, sports de combat).
Les innovations de 2024-2025 changent-elles le pronostic ?
Oui, considérablement ! Les nouvelles techniques chirurgicales améliorent significativement les résultats visuels et le pronostic.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Bilateral persistent hyperplastic primary vitreous - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Case report Retinal detachment in a neonate - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Leukocoria - StatPearls - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Persistance du vitré primitif chez le prématuré: pathologie rare mais existe, à propos d'un cas - 2024Lien
- [5] PERSISTANCE DU VITRE PRIMITIF, A PROPOS DE DEUX CAS FAMILIAUX - 2022Lien
- [6] Anomalies oculaires congénitales: prévalence en Europe et évaluation du risque potentiel lié à la prise de médicaments pendant la grossesse - 2024Lien
- [7] A Rare Cause of Leukocoria in Children: Persistent Hyperplastic Primary Vitreous - 2023Lien
- [10] Ambliopia severa na infância relacionada à persistência da vasculatura fetal - 2022Lien
- [11] Birth Defects of the Child Optic Disc: Diagnostic Challenges and Prospects for Care - 2024Lien
- [13] Orphanet: Persistance du vitré primitif - Maladies raresLien
- [14] Persistance et hyperplasie du vitré primitif - EM ConsulteLien
Publications scientifiques
- Persistance du vitré primitif chez le prématuré: pathologie rare mais existe, à propos d'un cas (2024)
- PERSISTANCE DU VITRE PRIMITIF, A PROPOS DE DEUX CAS FAMILIAUX (2022)
- Anomalies oculaires congénitales: prévalence en Europe et évaluation du risque potentiel lié à la prise de médicaments pendant la grossesse (2024)
- [HTML][HTML] A Rare Cause of Leukocoria in Children: Persistent Hyperplastic Primary Vitreous (2023)
- [PDF][PDF] ARTICLES ORIGINAUX CAS CLINIQUES FORMATION CONTINUE (2022)
Ressources web
- 184 L'hyperplasie du vitré primitif : prise en charge ... (sciencedirect.com)
de R Hamdi · 2008 · Cité 1 fois — Le syndrome de persistance et d'hyperplasie du vitré primaire doit être connu, avec ses variantes, pour en hâter le diagnostic clinique. L'échographie ...
- Orphanet: Persistance du vitré primitif - Maladies rares (orpha.net)
Maladie ophtalmique rare caractérisée par la persistance, le plus souvent unilatérale, oculaires du foetus, de la tunique vasculaire et/ou du système hyaloïde, ...
- Persistance et hyperplasie du vitré primitif (em-consulte.com)
Le diagnostic repose sur un examen précis et complet de l'œil de l'enfant, souvent sous anesthésie générale. Différentes formes cliniques peuvent se ...
- Fiche maladie : Persistance du vitré primitif (radeos.org)
23 avr. 2019 — - Examen physique parfois complété par un examen sous anesthésie générale, association d'un ou des signes suivants : Cataracte, présence d ...
- 184 L'hyperplasie du vitré primitif : prise en charge ... (lissa.fr)
27 nov. 2015 — L'atteinte bilatérale était notée dans 2/3 des cas. Les signes d'appel étaient une leucocorie dans 17 yeux, un strabisme dans 5 yeux et une ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.