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Ophtalmoscopie : Guide Complet 2025 - Examen du Fond d'Œil

Ophtalmoscopie

L'ophtalmoscopie, communément appelée examen du fond d'œil, constitue un pilier de l'exploration ophtalmologique moderne. Cet examen non invasif permet d'observer directement la rétine, le nerf optique et les vaisseaux sanguins de l'œil. Grâce aux innovations technologiques récentes, notamment l'optique adaptative et les nouveaux systèmes d'imagerie confocale, l'ophtalmoscopie offre aujourd'hui une précision diagnostique remarquable pour détecter précocement de nombreuses pathologies oculaires et systémiques.

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Ophtalmoscopie : Définition et Principe

L'ophtalmoscopie désigne l'examen médical qui permet d'observer l'intérieur de l'œil, particulièrement le fond d'œil. Cette technique utilise un faisceau lumineux dirigé à travers la pupille pour visualiser la rétine, le nerf optique et les vaisseaux rétiniens [2,13].

Le principe repose sur l'illumination de la rétine par une source lumineuse, généralement une lampe halogène ou LED. L'ophtalmoscope, instrument central de cet examen, existe sous deux formes principales : l'ophtalmoscope direct et l'ophtalmoscope indirect. Chacun présente des avantages spécifiques selon les objectifs diagnostiques [7,8].

Concrètement, l'examen permet d'évaluer l'état de la macula, zone centrale de la rétine responsable de la vision fine, ainsi que la papille optique, point de départ du nerf optique. Les innovations récentes, notamment les systèmes d'optique adaptative développés en 2024, offrent une résolution cellulaire permettant d'observer individuellement les photorécepteurs [5,6].

L'importance de cet examen dépasse largement le cadre ophtalmologique. En effet, la rétine constitue la seule structure du système nerveux central directement observable de manière non invasive. Cette particularité explique pourquoi l'ophtalmoscopie s'avère précieuse pour détecter des signes précoces de pathologies neurologiques comme la maladie d'Alzheimer [5].

Pourquoi Prescrire Ophtalmoscopie ?

Les indications de l'ophtalmoscopie sont multiples et touchent diverses spécialités médicales. En première ligne, cet examen s'impose lors de troubles visuels : baisse d'acuité, vision floue, apparition de corps flottants ou de phosphènes [2,13].

Mais l'ophtalmoscopie dépasse le simple cadre ophtalmologique. Elle constitue un outil diagnostique essentiel pour le suivi des patients diabétiques, permettant de détecter précocement la rétinopathie diabétique. D'ailleurs, les recommandations actuelles préconisent un examen annuel systématique chez tous les diabétiques [2].

L'hypertension artérielle représente une autre indication majeure. L'observation des vaisseaux rétiniens renseigne sur l'état de la microcirculation générale et permet d'évaluer le retentissement de l'hypertension sur les organes cibles. Les signes de rétinopathie hypertensive orientent souvent la prise en charge thérapeutique [13].

Les innovations 2024-2025 élargissent encore ces indications. La prise en charge de la maladie de Coats, pathologie rare touchant les vaisseaux rétiniens, bénéficie désormais de protocoles thérapeutiques innovants nécessitant un suivi ophtalmoscopique rapproché [1]. De même, les nouvelles lignes directrices de l'IAPB sur la santé oculaire à l'école intègrent l'ophtalmoscopie dans le dépistage précoce des troubles visuels chez l'enfant [3].

Comment se Préparer à l'Examen ?

La préparation à l'ophtalmoscopie reste généralement simple, mais certains points méritent votre attention. L'examen nécessite souvent une dilatation pupillaire par instillation de collyres mydriatiques. Cette étape, réalisée 15 à 30 minutes avant l'examen, permet d'élargir la pupille et d'optimiser la visualisation du fond d'œil [2].

Concrètement, vous devez prévoir de ne pas conduire après l'examen. La dilatation pupillaire entraîne une vision floue et une sensibilité accrue à la lumière pendant 2 à 4 heures. Il est donc recommandé de venir accompagné ou d'utiliser les transports en commun [2].

Certaines situations particulières nécessitent des précautions spécifiques. Si vous portez des lentilles de contact, retirez-les avant l'examen. Les patients sous traitement anticoagulant ou présentant des antécédents de glaucome à angle fermé doivent en informer leur ophtalmologiste [13].

L'important à retenir : apportez votre liste de médicaments et vos derniers examens ophtalmologiques. Ces informations orientent l'interprétation des résultats et permettent un suivi optimal de votre pathologie oculaire.

Comment se Déroule l'Examen ?

Le déroulement de l'ophtalmoscopie suit un protocole bien établi, rassurant pour le patient. L'examen débute par l'instillation de collyres mydriatiques dans chaque œil. Ces gouttes, généralement à base de tropicamide, dilatent progressivement vos pupilles [2].

Pendant cette phase d'attente, l'ophtalmologiste peut réaliser d'autres examens complémentaires : mesure de la tension oculaire, test de l'acuité visuelle ou examen à la lampe à fente. Cette approche globale optimise le temps de consultation et enrichit le bilan ophtalmologique [13].

L'examen proprement dit se déroule dans une pièce obscure. Vous êtes installé confortablement, soit assis face à l'ophtalmologiste, soit allongé selon le type d'ophtalmoscope utilisé. L'ophtalmoscope direct nécessite une proximité importante entre l'examinateur et le patient, tandis que l'ophtalmoscope indirect permet un examen à distance [7,8].

Concrètement, l'ophtalmologiste dirige un faisceau lumineux dans votre œil et observe méthodiquement différentes zones : la papille optique, la macula, les vaisseaux rétiniens et la périphérie rétinienne. Chaque œil est examiné séparément, l'examen durant généralement 10 à 15 minutes au total [2].

Les innovations technologiques 2024 transforment cette expérience. Les nouveaux systèmes d'ophtalmoscopie confocale à optique adaptative offrent un confort accru pour le patient tout en améliorant significativement la qualité d'image [6]. Ces appareils réduisent l'éblouissement et permettent une acquisition d'images plus rapide.

Comprendre les Résultats

L'interprétation des résultats d'ophtalmoscopie nécessite une expertise médicale approfondie. Votre ophtalmologiste analyse systématiquement plusieurs structures anatomiques, chacune apportant des informations diagnostiques spécifiques [13].

La papille optique constitue le premier élément évalué. Son aspect normal présente des contours nets, une coloration rosée et une excavation physiologique centrale. Un œdème papillaire, caractérisé par des contours flous et un soulèvement de la papille, peut révéler une hypertension intracrânienne ou une neuropathie optique [7,13].

L'examen de la macula renseigne sur la vision centrale. Cette zone, responsable de la lecture et de la vision des détails, peut présenter diverses anomalies : œdème maculaire, hémorragies, exsudats ou signes de dégénérescence maculaire liée à l'âge. Les innovations 2024 en optique adaptative permettent désormais d'observer individuellement les cônes maculaires, révolutionnant le diagnostic précoce des maculopathies [5,6].

Les vaisseaux rétiniens reflètent l'état de la microcirculation générale. Leur calibre, leur trajet et leur aspect orientent vers diverses pathologies systémiques. En cas de diabète, l'ophtalmoscopie détecte les microanévrismes, hémorragies et exsudats caractéristiques de la rétinopathie diabétique [2].

Bon à savoir : un fond d'œil normal n'exclut pas totalement une pathologie débutante. C'est pourquoi votre ophtalmologiste peut recommander des examens complémentaires comme l'OCT (tomographie en cohérence optique) ou l'angiographie rétinienne selon le contexte clinique.

Risques et Contre-indications

L'ophtalmoscopie présente un profil de sécurité excellent, mais certaines précautions méritent d'être connues. Les risques liés à l'examen lui-même sont quasi inexistants, l'ophtalmoscopie étant une technique non invasive [2,13].

Les collyres mydriatiques utilisés pour dilater la pupille constituent la principale source de complications potentielles. Chez certains patients prédisposés, notamment ceux présentant un angle irido-cornéen étroit, ces collyres peuvent déclencher une crise de glaucome aigu par fermeture de l'angle. Cette complication, heureusement rare, se manifeste par une douleur oculaire intense, des nausées et une baisse brutale de la vision [13].

D'autres effets secondaires, plus fréquents mais bénins, incluent une vision floue temporaire et une photophobie (sensibilité à la lumière) durant 2 à 4 heures après l'examen. Ces désagréments expliquent pourquoi il est déconseillé de conduire immédiatement après l'ophtalmoscopie [2].

Certaines contre-indications relatives doivent être prises en compte. Les patients ayant des antécédents de glaucome à angle fermé, ceux sous traitement par certains antidépresseurs ou présentant une allergie connue aux collyres mydriatiques nécessitent une évaluation particulière [13].

Rassurez-vous : votre ophtalmologiste évalue systématiquement ces facteurs de risque avant l'examen. En cas de contre-indication à la dilatation pupillaire, des techniques alternatives permettent souvent de réaliser l'examen, bien qu'avec une qualité d'observation réduite.

Innovations Techniques 2024-2025

L'année 2024 marque une révolution technologique majeure dans le domaine de l'ophtalmoscopie. Les systèmes d'optique adaptative, initialement développés pour l'astronomie, transforment radicalement la qualité d'observation du fond d'œil [5,6].

La technologie d'ophtalmoscopie confocale à optique adaptative permet désormais d'observer individuellement les photorécepteurs rétiniens. Cette résolution cellulaire ouvre de nouvelles perspectives diagnostiques, particulièrement pour les pathologies maculaires débutantes. Les premiers résultats cliniques montrent une capacité de détection précoce des anomalies rétiniennes 2 à 3 ans avant les techniques conventionnelles [6].

Parallèlement, les recherches sur les modifications rétiniennes dans la maladie d'Alzheimer révèlent des applications inattendues de l'ophtalmoscopie. Les travaux de 2024 démontrent que certains changements rétiniens précèdent les symptômes neurologiques, positionnant l'ophtalmoscopie comme un outil de dépistage précoce des démences [5].

L'intelligence artificielle s'intègre également dans cette évolution. Les algorithmes de reconnaissance d'images analysent automatiquement les clichés du fond d'œil, assistant l'ophtalmologiste dans le diagnostic et le suivi des pathologies rétiniennes. Cette approche améliore la reproductibilité des examens et facilite la télémédecine ophtalmologique [6].

Les innovations 2024-2025 concernent aussi la prise en charge spécialisée. Le nouveau protocole de traitement de la maladie de Coats intègre un suivi ophtalmoscopique haute résolution, permettant d'adapter finement les thérapies anti-angiogéniques [1]. Cette approche personnalisée améliore significativement le pronostic visuel des patients.

Alternatives et Examens Complémentaires

Bien que l'ophtalmoscopie reste l'examen de référence pour l'exploration du fond d'œil, plusieurs techniques complémentaires enrichissent le bilan ophtalmologique moderne [13].

La tomographie en cohérence optique (OCT) constitue l'examen complémentaire le plus fréquemment associé. Cette technique d'imagerie non invasive fournit des coupes transversales de la rétine avec une résolution micrométrique. L'OCT excelle dans l'analyse des pathologies maculaires et permet un suivi quantitatif précis de l'évolution des lésions [5,12].

L'angiographie rétinienne, qu'elle soit à la fluorescéine ou au vert d'indocyanine, visualise la circulation rétinienne et choroïdienne. Cet examen s'avère indispensable pour évaluer les pathologies vasculaires rétiniennes et guider les traitements par injections intravitréennes [11].

Les innovations récentes incluent l'autofluorescence du fond d'œil, technique émergente qui révèle le métabolisme cellulaire rétinien. Cette approche s'avère particulièrement utile pour le diagnostic différentiel des emboles rétiniens et l'évaluation des dystrophies rétiniennes héréditaires [11].

Dans certains contextes spécifiques, la rétinographie numérique peut remplacer l'ophtalmoscopie directe. Cette technique photographique permet un archivage des images et facilite la télémédecine, particulièrement utile dans les zones sous-médicalisées [3].

L'important à retenir : ces examens ne remplacent pas l'ophtalmoscopie mais la complètent. Votre ophtalmologiste choisit la combinaison d'examens la plus adaptée à votre situation clinique particulière.

Coût et Remboursement

Le coût de l'ophtalmoscopie varie selon le contexte de réalisation et le praticien consulté. En secteur conventionné, l'examen du fond d'œil est facturé selon la nomenclature de l'Assurance Maladie, généralement intégré dans la consultation ophtalmologique [2].

La Sécurité sociale rembourse intégralement l'ophtalmoscopie lorsqu'elle est prescrite dans le cadre du suivi de pathologies chroniques comme le diabète ou l'hypertension artérielle. Ce remboursement s'inscrit dans la logique de prévention des complications oculaires graves [2].

En secteur à honoraires libres, les tarifs peuvent être supérieurs, avec application éventuelle de dépassements d'honoraires. Votre mutuelle complémentaire peut prendre en charge tout ou partie de ces dépassements selon votre contrat.

Bon à savoir : certaines situations bénéficient d'une prise en charge spécifique. Les patients en ALD (Affection de Longue Durée) pour diabète voient leurs examens ophtalmologiques de surveillance remboursés à 100% par l'Assurance Maladie [2].

Les innovations technologiques 2024-2025, comme l'ophtalmoscopie à optique adaptative, ne sont pas encore intégrées dans la nomenclature standard. Ces examens de pointe restent généralement à la charge du patient ou font l'objet de protocoles de recherche clinique.

Où Réaliser cet Examen ?

L'ophtalmoscopie peut être réalisée dans différents environnements médicaux, chacun présentant des avantages spécifiques selon votre situation [2,13].

Les cabinets d'ophtalmologie libérale constituent le lieu de réalisation le plus fréquent. Ces structures offrent généralement un équipement moderne et permettent un suivi personnalisé de votre pathologie oculaire. La prise de rendez-vous peut néanmoins s'avérer difficile compte tenu de la pénurie d'ophtalmologistes en France [2].

Les services hospitaliers d'ophtalmologie prennent en charge les cas complexes et disposent d'équipements de pointe, notamment pour les innovations 2024-2025 comme l'optique adaptative. Ces structures excellent dans la prise en charge multidisciplinaire des pathologies oculaires associées à des maladies systémiques [5,6].

Les centres de santé et maisons médicales développent de plus en plus l'offre ophtalmologique. Cette approche facilite l'accès aux soins dans les zones sous-médicalisées et permet une coordination optimale avec votre médecin traitant [3].

Certaines innovations organisationnelles émergent en 2024-2025. Les programmes de dépistage scolaire intègrent désormais l'ophtalmoscopie selon les nouvelles lignes directrices de l'IAPB, permettant une détection précoce des troubles visuels chez l'enfant [3].

Dans les pays en développement, des initiatives comme celle du CHR de Banfora au Burkina Faso démontrent la faisabilité de l'ophtalmoscopie dans des contextes de ressources limitées, ouvrant la voie à une démocratisation mondiale de cet examen essentiel [4].

Délais et Disponibilité

Les délais d'obtention d'un rendez-vous pour ophtalmoscopie constituent une préoccupation majeure du système de santé français. La pénurie d'ophtalmologistes génère des temps d'attente parfois supérieurs à 6 mois pour un examen de routine [2].

Cependant, certaines situations bénéficient d'une prise en charge prioritaire. Les urgences ophtalmologiques, les patients diabétiques nécessitant un suivi annuel et les cas suspects de pathologies graves sont généralement vus plus rapidement [2,13].

Les innovations organisationnelles 2024-2025 tentent de répondre à cette problématique. Le développement de la télémédecine ophtalmologique, notamment pour l'interprétation des rétinographies, permet d'optimiser l'utilisation du temps médical spécialisé [3].

Concrètement, plusieurs stratégies peuvent réduire vos délais d'attente : accepter les créneaux de dernière minute, consulter dans des centres hospitaliers universitaires qui forment des internes, ou vous orienter vers des ophtalmologistes récemment installés [2].

L'important à retenir : n'hésitez pas à mentionner l'urgence de votre situation lors de la prise de rendez-vous. Les secrétaires médicales sont formées pour identifier les cas prioritaires et peuvent souvent proposer des solutions d'attente réduite.

Recommandations des Sociétés Savantes

Les sociétés savantes françaises et internationales établissent des recommandations précises concernant l'ophtalmoscopie, guidant la pratique clinique quotidienne [1,3,13].

La Société Française d'Ophtalmologie (SFO) préconise un examen du fond d'œil annuel chez tous les patients diabétiques, dès le diagnostic pour le diabète de type 2, et après 5 ans d'évolution pour le diabète de type 1. Cette recommandation vise à détecter précocement la rétinopathie diabétique, principale cause de cécité chez l'adulte jeune [2].

L'International Agency for the Prevention of Blindness (IAPB) a publié en 2024 de nouvelles lignes directrices sur la santé oculaire à l'école. Ces recommandations intègrent l'ophtalmoscopie dans les programmes de dépistage scolaire, particulièrement pour détecter les amblyopies et les pathologies rétiniennes congénitales [3].

Concernant les pathologies rares, la Haute Autorité de Santé (HAS) a établi en 2024 un protocole national de diagnostic et de soins pour la maladie de Coats. Ce PNDS précise les modalités de surveillance ophtalmoscopique et les critères de traitement de cette pathologie vasculaire rétinienne rare [1].

Les recommandations évoluent avec les innovations technologiques. L'intégration progressive de l'optique adaptative dans la pratique clinique fait l'objet de groupes de travail spécialisés, visant à définir les indications et modalités de ces examens de nouvelle génération [5,6].

Pour les professionnels de santé non ophtalmologistes, les recommandations insistent sur l'importance du dépistage. Médecins généralistes, endocrinologues et cardiologues sont encouragés à orienter systématiquement leurs patients à risque vers un examen ophtalmoscopique [13].

Pour les Professionnels de Santé

L'ophtalmoscopie nécessite une formation spécialisée et une pratique régulière pour garantir une interprétation fiable des observations [7,8,13].

La technique d'examen varie selon l'ophtalmoscope utilisé. L'ophtalmoscope direct, plus compact, convient aux examens de routine mais limite le champ d'observation. L'ophtalmoscope indirect, bien que plus encombrant, offre un champ de vision élargi et permet l'examen de la périphérie rétinienne [7,8].

Les innovations 2024-2025 transforment la pratique professionnelle. Les systèmes d'ophtalmoscopie confocale à optique adaptative nécessitent une formation spécifique mais révolutionnent la précision diagnostique. Ces appareils permettent l'observation cellulaire de la rétine, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques [6].

L'interprétation des images requiert une connaissance approfondie de l'anatomie rétinienne normale et pathologique. Les variations physiologiques selon l'âge, l'ethnie et les antécédents médicaux doivent être maîtrisées pour éviter les erreurs diagnostiques [13].

La formation continue s'avère essentielle compte tenu de l'évolution rapide des techniques. Les congrès de la SFO, les formations universitaires et les plateformes d'e-learning permettent aux professionnels de maintenir leurs compétences à jour [8].

L'important pour la pratique clinique : documenter systématiquement les observations par des schémas ou des photographies. Cette traçabilité facilite le suivi évolutif et améliore la communication entre professionnels.

Conseils Pratiques

Quelques conseils pratiques peuvent optimiser votre expérience de l'ophtalmoscopie et améliorer la qualité de l'examen [2,13].

Avant l'examen, préparez une liste de vos symptômes visuels : baisse d'acuité, vision floue, corps flottants, éclairs lumineux ou douleurs oculaires. Ces informations orientent l'ophtalmologiste et enrichissent l'interprétation des observations [13].

Apportez vos anciens examens ophtalmologiques, vos lunettes ou lentilles de contact, ainsi que la liste complète de vos médicaments. Certains traitements peuvent influencer l'aspect du fond d'œil ou contre-indiquer l'utilisation de collyres mydriatiques [2,13].

Le jour de l'examen, évitez le maquillage des yeux qui peut gêner l'observation. Prévoyez des lunettes de soleil pour le retour, la dilatation pupillaire rendant vos yeux sensibles à la lumière pendant plusieurs heures [2].

Après l'examen, respectez les consignes de votre ophtalmologiste. Ne conduisez pas tant que votre vision reste floue. En cas de douleur oculaire intense, de nausées ou de vision très diminuée dans les heures suivant l'examen, contactez immédiatement votre ophtalmologiste [13].

Pour les patients diabétiques ou hypertendus, maintenez un suivi régulier même si vos examens sont normaux. L'ophtalmoscopie permet de détecter des complications avant l'apparition de symptômes, moment où les traitements sont les plus efficaces [2].

Questions Fréquentes

L'ophtalmoscopie est-elle douloureuse ?
Non, l'examen lui-même est indolore. Seules les gouttes pour dilater la pupille peuvent piquer légèrement lors de l'instillation. La lumière de l'ophtalmoscope peut éblouir temporairement mais ne cause aucune douleur [2].

Combien de temps dure l'effet des collyres ?
La dilatation pupillaire persiste généralement 2 à 4 heures après l'examen. Votre vision reste floue et vous êtes sensible à la lumière pendant cette période. C'est pourquoi il est déconseillé de conduire [2].

À quelle fréquence faut-il réaliser cet examen ?
La fréquence dépend de votre état de santé. Les diabétiques nécessitent un examen annuel, les patients hypertendus selon l'avis de leur médecin. En l'absence de pathologie particulière, un examen tous les 2-3 ans après 40 ans est généralement suffisant [2,13].

Peut-on détecter toutes les maladies oculaires par ophtalmoscopie ?
L'ophtalmoscopie détecte de nombreuses pathologies rétiniennes et du nerf optique, mais certaines affections nécessitent des examens complémentaires comme l'OCT ou l'angiographie. Votre ophtalmologiste adapte le bilan selon vos symptômes [13].

Les innovations 2024 sont-elles disponibles partout ?
Les nouvelles technologies comme l'optique adaptative se déploient progressivement, principalement dans les centres hospitaliers universitaires et certains cabinets spécialisés. Leur généralisation prendra quelques années [5,6].

Questions Fréquentes

L'ophtalmoscopie est-elle douloureuse ?

Non, l'examen lui-même est indolore. Seules les gouttes pour dilater la pupille peuvent piquer légèrement lors de l'instillation. La lumière de l'ophtalmoscope peut éblouir temporairement mais ne cause aucune douleur.

Combien de temps dure l'effet des collyres ?

La dilatation pupillaire persiste généralement 2 à 4 heures après l'examen. Votre vision reste floue et vous êtes sensible à la lumière pendant cette période. C'est pourquoi il est déconseillé de conduire.

À quelle fréquence faut-il réaliser cet examen ?

La fréquence dépend de votre état de santé. Les diabétiques nécessitent un examen annuel, les patients hypertendus selon l'avis de leur médecin. En l'absence de pathologie particulière, un examen tous les 2-3 ans après 40 ans est généralement suffisant.

Peut-on détecter toutes les maladies oculaires par ophtalmoscopie ?

L'ophtalmoscopie détecte de nombreuses pathologies rétiniennes et du nerf optique, mais certaines affections nécessitent des examens complémentaires comme l'OCT ou l'angiographie. Votre ophtalmologiste adapte le bilan selon vos symptômes.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Prise en charge de la Maladie de Coats. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  2. [2] Comment se déroule un fond d'œil. www.ameli.fr.Lien
  3. [3] Lignes directrices de l'IAPB sur la santé oculaire à l'école. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] à propos de 262 cas réalisés au CHR de Banfora (Burkina Faso). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] P Testard, M Paques. Modifications rétiniennes dans la maladie d'Alzheimer: caractérisation en tomographie en cohérence optique et en ophtalmoscopie par optique adaptative. 2024.Lien
  6. [6] P Senée, L Krafft. Camera-based confocal rolling slit adaptive optics ophtalmoscope: A high contrast, high speed multimodal imaging platform. 2023.Lien
  7. [7] F Ratté, M Cauchon. Chapitre 7 L'ŒIL–EXAMEN OPHTALMOLOGIQUE.Lien
  8. [8] N Rideau. Ophtalmologie. 2023.Lien
  9. [11] NA Riese, Y Smart. L'autofluorescence du fond de l'œil comme outil de diagnostic pour la classification d'un embole rétinien: une série de cas. 2023.Lien
  10. [12] S Bonnin. Topologie et morphométrie des capillaires rétiniens humains normaux et pathologiques. 2024.Lien
  11. [13] Examen du patient en ophtalmologie - Troubles oculaires. www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.