Neuroendoscopie : Guide Complet 2025 - Examen, Préparation, Résultats

La neuroendoscopie révolutionne la neurochirurgie moderne en permettant d'explorer et traiter le cerveau par des voies d'accès minimalement invasives. Cette technique utilise un endoscope ultra-fin pour visualiser directement les structures cérébrales internes. Développée depuis les années 1990, elle connaît aujourd'hui un essor remarquable grâce aux innovations technologiques 2024-2025 [1,2]. Plus de 15 000 interventions neuroendoscopiques sont réalisées chaque année en France, principalement pour traiter l'hydrocéphalie et les kystes cérébraux [11,12].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Neuroendoscopie : Définition et Principe
La neuroendoscopie est une technique chirurgicale mini-invasive qui utilise un endoscope rigide ou flexible pour explorer et traiter les pathologies du système nerveux central. Concrètement, il s'agit d'introduire une caméra miniaturisée dans les cavités cérébrales par un petit orifice de quelques millimètres [11].
Cette approche révolutionnaire permet aux neurochirurgiens de visualiser directement les structures internes du cerveau sans ouvrir largement la boîte crânienne. L'endoscope, d'un diamètre de 2 à 4 millimètres, transmet des images haute définition sur un écran, guidant ainsi le geste chirurgical avec une précision millimétrique [12].
Mais alors, comment fonctionne exactement cette technologie ? L'endoscope intègre une source lumineuse LED, une caméra ultra-miniaturisée et parfois des canaux opérateurs pour introduire des instruments chirurgicaux. Les innovations 2024-2025 ont permis d'améliorer significativement la qualité d'image avec des capteurs 4K et des systèmes de réalité augmentée [1,2].
D'ailleurs, la neuroendoscopie se distingue de la neurochirurgie conventionnelle par son caractère moins traumatisant. Alors qu'une craniotomie classique nécessite une ouverture de plusieurs centimètres, l'approche endoscopique se contente d'un trou de trépan de 14 millimètres environ [13]. Cette différence fondamentale explique pourquoi cette technique gagne en popularité auprès des patients et des chirurgiens.
Pourquoi Prescrire Neuroendoscopie ?
Les indications de la neuroendoscopie se sont considérablement élargies ces dernières années. L'hydrocéphalie reste la principale indication, représentant 60% des interventions selon les données françaises récentes [3,9]. Cette pathologie, caractérisée par une accumulation anormale de liquide céphalo-rachidien, trouve dans la neuroendoscopie une solution thérapeutique élégante.
La ventriculocisternostomie endoscopique constitue le traitement de référence pour l'hydrocéphalie obstructive. Cette technique consiste à créer une communication entre les ventricules cérébraux et les espaces sous-arachnoïdiens, permettant au liquide de circuler normalement [13]. Les taux de succès atteignent 85% chez l'adulte et 70% chez l'enfant selon les séries internationales [6].
Mais l'hydrocéphalie n'est pas la seule indication. Les kystes arachnoïdiens, les tumeurs kystiques comme les craniopharyngiomes, et même certains hématomes sous-duraux chroniques bénéficient de cette approche [4,5,10]. Une méta-analyse récente de 2023 démontre l'efficacité de la neuroendoscopie dans l'évacuation des hématomes sous-duraux chroniques, avec un taux de récidive inférieur à la chirurgie conventionnelle [4].
L'important à retenir, c'est que votre neurochirurgien évaluera soigneusement votre cas. Certains critères anatomiques et cliniques orientent vers cette technique : âge du patient, localisation de la lésion, état général et antécédents chirurgicaux. En fait, les innovations 2024-2025 permettent désormais de traiter des pathologies auparavant inaccessibles par voie endoscopique [2].
Comment se Préparer à l'Examen ?
La préparation à une intervention de neuroendoscopie débute plusieurs semaines avant l'hospitalisation. Votre équipe médicale vous remettra une liste détaillée des examens préopératoires nécessaires : bilan sanguin complet, électrocardiogramme, radiographie pulmonaire et consultation d'anesthésie [12].
L'imagerie cérébrale constitue un élément crucial de cette préparation. Une IRM récente, datant de moins de trois mois, est indispensable pour planifier précisément l'intervention. Certains centres utilisent désormais des logiciels de planification 3D qui permettent de simuler virtuellement l'approche endoscopique [8]. Cette innovation technologique améliore significativement la sécurité de l'intervention.
Côté pratique, vous devrez respecter un jeûne strict de 6 heures avant l'intervention pour les solides et 2 heures pour les liquides clairs. Si vous prenez des médicaments anticoagulants ou antiagrégants, leur arrêt sera programmé selon un protocole précis défini par votre médecin. Rassurez-vous, cette interruption temporaire est parfaitement encadrée.
Il est normal de ressentir de l'appréhension avant cette intervention. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors de la consultation préopératoire. Votre neurochirurgien vous expliquera en détail le déroulement de l'intervention et répondra à vos inquiétudes. D'ailleurs, de nombreux patients témoignent que cette discussion préalable les a considérablement rassurés.
Comment se Déroule l'Examen ?
L'intervention de neuroendoscopie se déroule au bloc opératoire sous anesthésie générale. La durée varie généralement entre 45 minutes et 2 heures selon la complexité de la pathologie traitée [11,13]. Votre tête sera positionnée et fixée dans un cadre stéréotaxique pour garantir une immobilité parfaite pendant l'intervention.
Le neurochirurgien commence par réaliser un petit trou de trépan, généralement au niveau frontal, d'un diamètre de 14 millimètres. Cette ouverture, bien plus petite qu'en neurochirurgie classique, constitue la voie d'accès pour l'endoscope. L'introduction de l'instrument se fait sous contrôle de la vue, en suivant un trajet anatomique précis vers la cible thérapeutique [12].
Une fois l'endoscope en position, le chirurgien dispose d'une vision directe et panoramique des structures cérébrales. Les innovations 2024-2025 ont révolutionné cette étape avec l'introduction de systèmes d'imagerie haute définition 4K et de technologies de réalité augmentée qui superposent les données d'imagerie préopératoire aux images endoscopiques en temps réel [1,2].
Concrètement, si vous subissez une ventriculocisternostomie pour hydrocéphalie, le chirurgien créera une petite ouverture dans le plancher du troisième ventricule. Cette fenestration, de quelques millimètres, permet au liquide céphalo-rachidien de s'écouler normalement [13]. L'intervention se termine par la vérification de l'hémostase et la fermeture plan par plan de l'orifice de trépan.
Comprendre les Résultats
L'évaluation des résultats après neuroendoscopie s'effectue à plusieurs niveaux et sur différentes périodes. Dans l'immédiat postopératoire, votre équipe médicale surveillera attentivement votre réveil et l'absence de complications neurologiques. Un scanner cérébral de contrôle est systématiquement réalisé dans les 24 heures pour vérifier le bon positionnement des structures et l'absence d'hémorragie [12].
Pour l'hydrocéphalie, les premiers signes d'amélioration peuvent apparaître dès les premiers jours. La diminution des céphalées, l'amélioration des troubles de la marche et la régression des troubles cognitifs constituent les marqueurs cliniques de succès. Cependant, il faut parfois attendre plusieurs semaines pour observer une amélioration complète, le temps que le cerveau s'adapte aux nouvelles maladies de circulation du liquide céphalo-rachidien [3,9].
Les données récentes montrent des taux de succès encourageants : 85% de réussite chez l'adulte et 70% chez l'enfant pour la ventriculocisternostomie endoscopique [6]. Ces chiffres placent la neuroendoscopie comme une alternative de choix aux dérivations ventriculo-péritonéales traditionnelles. D'ailleurs, l'avantage majeur réside dans l'absence de matériel prothétique, éliminant ainsi les risques de dysfonctionnement ou d'infection liés aux valves.
Bon à savoir : certains patients peuvent présenter une amélioration retardée. Ne vous inquiétez pas si les bénéfices ne sont pas immédiats. Votre neurochirurgien programmera des consultations de suivi régulières avec imagerie de contrôle pour évaluer l'évolution à moyen et long terme.
Risques et Contre-indications
Comme toute intervention neurochirurgicale, la neuroendoscopie comporte des risques qu'il convient de connaître. Heureusement, les complications graves restent rares, survenant dans moins de 5% des cas selon les séries internationales [11,12]. Les risques principaux incluent l'hémorragie intracérébrale, l'infection, et exceptionnellement les lésions vasculaires ou nerveuses.
L'hémorragie constitue la complication la plus redoutée, bien qu'elle demeure rare (1-2% des cas). Elle peut survenir lors de la création de la ventriculocisternostomie si une artère basilaire est lésée. C'est pourquoi votre neurochirurgien étudie minutieusement votre imagerie préopératoire pour identifier d'éventuelles variations anatomiques vasculaires [13].
Certaines contre-indications peuvent limiter l'indication de neuroendoscopie. L'infection active du système nerveux central, les troubles sévères de la coagulation non corrigés, ou encore certaines malformations anatomiques complexes constituent des contre-indications relatives ou absolues. Votre équipe médicale évaluera soigneusement le rapport bénéfice-risque dans votre situation particulière.
Il est important de noter que les innovations technologiques 2024-2025 ont considérablement amélioré la sécurité des interventions. Les nouveaux systèmes de navigation et de réalité augmentée permettent une planification plus précise et réduisent les risques de complications [1,2]. Néanmoins, aucune intervention chirurgicale n'est dénuée de risques, et une information claire et loyale vous sera délivrée avant toute décision thérapeutique.
Innovations Techniques 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant décisif dans l'évolution de la neuroendoscopie avec l'émergence de technologies révolutionnaires. Les systèmes d'imagerie haute définition 4K sont désormais standard dans la plupart des centres spécialisés, offrant une qualité visuelle inégalée qui améliore significativement la précision chirurgicale [1,2].
La réalité augmentée représente l'innovation la plus prometteuse de cette période. Ces systèmes superposent en temps réel les données d'imagerie préopératoire (IRM, scanner) aux images endoscopiques, créant une véritable "carte de navigation" pour le chirurgien. Cette technologie, développée par des entreprises comme Ulrich Medical, révolutionne la planification et l'exécution des interventions [1].
Les endoscopes de nouvelle génération intègrent également des capteurs de pression et de température qui fournissent des informations supplémentaires sur l'environnement intracérébral. Certains modèles expérimentaux incluent même des systèmes de spectroscopie optique permettant d'analyser en temps réel la composition tissulaire [2].
D'un autre côté, l'intelligence artificielle fait son entrée dans la neuroendoscopie. Des algorithmes d'apprentissage automatique assistent désormais les chirurgiens dans la reconnaissance des structures anatomiques et la détection précoce de complications potentielles. Ces avancées, encore en phase d'évaluation clinique, promettent d'améliorer encore la sécurité et l'efficacité des interventions dans les années à venir.
Alternatives et Examens Complémentaires
Bien que la neuroendoscopie soit souvent le traitement de choix, d'autres options thérapeutiques existent selon votre pathologie. Pour l'hydrocéphalie, la dérivation ventriculo-péritonéale reste l'alternative classique, particulièrement en cas d'échec de la ventriculocisternostomie endoscopique ou de contre-indication à cette technique [9,13].
Les dérivations externes temporaires peuvent être nécessaires en urgence, notamment en cas d'hydrocéphalie aiguë avec hypertension intracrânienne. Cette solution transitoire permet de stabiliser la situation avant d'envisager un traitement définitif par voie endoscopique [3]. Certains patients nécessitent également une coagulation des plexus choroïdes associée à la ventriculocisternostomie pour optimiser les résultats [3].
Pour les kystes arachnoïdiens, la fenestration par craniotomie classique constitue une alternative, bien que plus invasive. Les innovations récentes montrent cependant que l'approche endoscopique offre des résultats comparables avec une morbidité moindre [5]. Dans certains cas complexes, une approche combinée peut être envisagée.
L'imagerie complémentaire joue un rôle crucial dans le suivi. L'IRM de flux du liquide céphalo-rachidien (séquences CISS ou FIESTA) permet d'évaluer la perméabilité de la ventriculocisternostomie. Ces examens spécialisés, réalisés à 3, 6 et 12 mois postopératoires, confirment le succès de l'intervention et guident les décisions thérapeutiques ultérieures.
Coût et Remboursement
La neuroendoscopie bénéficie d'une prise en charge intégrale par l'Assurance Maladie lorsqu'elle est réalisée dans le cadre d'une hospitalisation en établissement public ou privé conventionné. Cette intervention, codifiée dans la Classification Commune des Actes Médicaux (CCAM), est considérée comme un acte de neurochirurgie de haute technicité [12].
Le coût global d'une intervention varie entre 8 000 et 15 000 euros selon la complexité de la pathologie et la durée d'hospitalisation. Ce montant inclut les frais de bloc opératoire, l'anesthésie, l'hospitalisation et le suivi postopératoire. Comparativement à une craniotomie classique, la neuroendoscopie présente un avantage économique grâce à une durée d'hospitalisation réduite.
Pour les patients relevant du régime général, aucun dépassement d'honoraires n'est appliqué dans les établissements publics. En secteur privé, les dépassements éventuels dépendent du praticien et de l'établissement choisis. Il est recommandé de se renseigner préalablement auprès de votre mutuelle sur les maladies de remboursement des dépassements.
Bon à savoir : certaines mutuelles proposent des garanties spécifiques pour les interventions de neurochirurgie, incluant la prise en charge des frais de confort (chambre individuelle) et des éventuels dépassements d'honoraires. N'hésitez pas à vérifier vos garanties avant l'intervention.
Où Réaliser cet Examen ?
La neuroendoscopie nécessite un plateau technique spécialisé et une expertise chirurgicale spécifique. En France, une cinquantaine de centres proposent cette technique, principalement dans les CHU et les établissements de référence en neurochirurgie [11,12]. Ces centres disposent de l'équipement nécessaire et d'équipes formées aux techniques endoscopiques.
Les centres de référence incluent notamment l'hôpital Sainte-Anne à Paris, le CHU de Lyon, l'hôpital de la Timone à Marseille, et le CHU de Lille. Ces établissements concentrent une expertise reconnue et participent activement à la recherche clinique dans ce domaine. Certains centres privés spécialisés, comme ceux du réseau Endomin en Suisse, offrent également cette prestation avec des technologies de pointe [12].
Le choix du centre dépend de plusieurs facteurs : proximité géographique, expertise spécifique de l'équipe, délais d'intervention et préférences personnelles. Votre neurochirurgien traitant peut vous orienter vers le centre le plus adapté à votre pathologie. Il est important de privilégier un centre ayant une activité soutenue en neuroendoscopie (plus de 50 interventions par an).
D'ailleurs, n'hésitez pas à demander des informations sur l'expérience de l'équipe et les résultats du centre. Les établissements de qualité communiquent volontiers sur leurs statistiques et leurs innovations techniques. Cette transparence constitue un gage de confiance pour votre prise en charge.
Délais et Disponibilité
Les délais d'accès à la neuroendoscopie varient considérablement selon l'urgence de la situation et la disponibilité des centres spécialisés. Pour les cas urgents, notamment l'hydrocéphalie aiguë avec hypertension intracrânienne, l'intervention peut être programmée dans les 24 à 48 heures [9,11].
En situation non urgente, les délais oscillent généralement entre 4 et 8 semaines dans les centres publics. Cette attente s'explique par le nombre limité de créneaux opératoires dédiés à cette technique spécialisée et la nécessité de disposer d'équipes formées. Certains centres privés proposent des délais plus courts, de l'ordre de 2 à 3 semaines.
La planification de l'intervention tient compte de plusieurs paramètres : disponibilité du neurochirurgien spécialisé, créneaux de bloc opératoire équipé, et coordination avec l'équipe d'anesthésie. Les innovations technologiques récentes nécessitent parfois des créneaux plus longs, ce qui peut impacter la programmation [1,2].
Pour optimiser votre prise en charge, il est conseillé de maintenir un contact régulier avec le secrétariat de neurochirurgie. Des créneaux peuvent se libérer en cas de désistement, permettant d'avancer votre intervention. Certains centres proposent également une liste d'attente prioritaire pour les patients flexibles sur les dates.
Recommandations des Sociétés Savantes
La Société Française de Neurochirurgie (SFNC) a publié en 2023 des recommandations actualisées concernant la neuroendoscopie. Ces guidelines précisent les indications, les contre-indications et les modalités techniques de cette approche thérapeutique. L'hydrocéphalie obstructive constitue l'indication de classe I (niveau de preuve A) pour la ventriculocisternostomie endoscopique [6,13].
Les recommandations européennes, publiées par l'European Association of Neurosurgical Societies (EANS), convergent vers les mêmes conclusions. Elles soulignent l'importance de la formation spécialisée des équipes et de la disponibilité d'un plateau technique adapté. Un volume minimal de 20 interventions par an et par chirurgien est recommandé pour maintenir l'expertise [2].
Concernant les innovations 2024-2025, les sociétés savantes encouragent l'évaluation rigoureuse des nouvelles technologies avant leur adoption en routine clinique. Les systèmes de réalité augmentée et d'intelligence artificielle font l'objet d'études multicentriques pour valider leur apport clinique [1,2].
L'important à retenir, c'est que ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des avancées scientifiques. Votre neurochirurgien s'appuie sur ces guidelines pour vous proposer la prise en charge la plus adaptée et la plus sûre. Ces référentiels garantissent une harmonisation des pratiques et une qualité de soins optimale sur l'ensemble du territoire.
Pour les Professionnels de Santé
La formation en neuroendoscopie nécessite un cursus spécialisé comprenant une formation théorique approfondie et un apprentissage pratique supervisé. Les neurochirurgiens doivent maîtriser l'anatomie endoscopique, les techniques de navigation et la gestion des complications spécifiques à cette approche [11,12].
Les centres formateurs proposent des stages d'observation et des formations pratiques sur simulateurs. L'utilisation de modèles anatomiques et de simulateurs de réalité virtuelle permet d'acquérir les gestes techniques avant la pratique clinique. Cette approche pédagogique réduit significativement la courbe d'apprentissage et améliore la sécurité des interventions [8].
La recherche clinique en neuroendoscopie connaît un essor remarquable avec de nombreux essais en cours. Les études portent notamment sur l'optimisation des techniques chirurgicales, l'évaluation des nouvelles technologies et l'amélioration des résultats fonctionnels [2,6]. La collaboration internationale favorise le partage d'expérience et l'harmonisation des pratiques.
Les innovations technologiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. L'intégration de l'intelligence artificielle, des systèmes de navigation avancés et de la robotique chirurgicale transforme progressivement cette spécialité. Ces évolutions nécessitent une formation continue des équipes et une adaptation des protocoles de soins [1,2].
Conseils Pratiques
Avant votre intervention de neuroendoscopie, plusieurs conseils pratiques peuvent faciliter votre prise en charge. Préparez une liste de questions à poser lors de la consultation préopératoire : durée d'hospitalisation, modalités de surveillance, restrictions d'activité postopératoires. Cette préparation vous permettra d'aborder sereinement l'intervention [12].
Organisez votre retour à domicile en anticipant une période de convalescence de 2 à 3 semaines. Prévoyez une aide pour les tâches ménagères et évitez les efforts physiques importants pendant le premier mois. La reprise du travail dépend de votre profession : activité sédentaire possible après 15 jours, travail physique après 6 semaines.
Surveillez attentivement les signes d'alerte postopératoires : maux de tête intenses et persistants, vomissements, troubles visuels ou de l'équilibre. Ces symptômes nécessitent une consultation en urgence car ils peuvent signaler une complication. Rassurez-vous, ces situations restent exceptionnelles mais justifient une vigilance particulière.
Maintenez un suivi régulier avec votre neurochirurgien selon le calendrier établi. Les consultations à 1 mois, 3 mois et 6 mois permettent d'évaluer l'évolution et de détecter précocement d'éventuelles complications tardives. N'hésitez pas à contacter votre équipe médicale en cas de doute ou d'inquiétude, même pour des questions qui vous paraissent anodines.
Questions Fréquentes
La neuroendoscopie est-elle douloureuse ?L'intervention se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentirez donc aucune douleur pendant l'opération. Les douleurs postopératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par les antalgiques. La plupart des patients décrivent une gêne comparable à un mal de tête intense les premiers jours [11,12].
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
La durée d'hospitalisation varie entre 3 et 7 jours selon la complexité de l'intervention et votre récupération. Cette durée est généralement plus courte qu'après une neurochirurgie classique, ce qui constitue un avantage non négligeable de la technique endoscopique [13].
Quand puis-je reprendre mes activités normales ?
La reprise progressive des activités débute dès la sortie d'hospitalisation. Les activités légères (lecture, télévision) sont autorisées immédiatement. La conduite automobile peut être reprise après 15 jours si vous ne présentez pas de troubles visuels. Les activités sportives sont généralement autorisées après 6 semaines [12].
Y a-t-il des risques de récidive ?
Le taux de récidive dépend de la pathologie traitée. Pour l'hydrocéphalie, environ 15% des patients nécessitent une intervention complémentaire dans les 5 ans suivant la ventriculocisternostomie endoscopique. Ce taux reste inférieur à celui observé avec les dérivations classiques [6,9].
Questions Fréquentes
La neuroendoscopie est-elle douloureuse ?
L'intervention se déroule sous anesthésie générale, vous ne ressentirez donc aucune douleur pendant l'opération. Les douleurs postopératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par les antalgiques.
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
La durée d'hospitalisation varie entre 3 et 7 jours selon la complexité de l'intervention et votre récupération, généralement plus courte qu'après une neurochirurgie classique.
Quand puis-je reprendre mes activités normales ?
La reprise progressive débute dès la sortie. Conduite automobile après 15 jours, activités sportives après 6 semaines, selon l'absence de troubles visuels.
Y a-t-il des risques de récidive ?
Pour l'hydrocéphalie, environ 15% des patients nécessitent une intervention complémentaire dans les 5 ans, taux inférieur aux dérivations classiques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ulrich medical – Une technologie médicale « Made in Germany » - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Neurosurgical Breakthroughs of the Last 50 Years - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] MA Sidi Mamar - APPORT DE LA COAGULATION DES PLEXUS CHOROIDES ASSOCIEE A LA VENTRICULOCISTERNOSTOMIE DANS LE TRAITEMENT DES HYDROCEPHALIES, 2023Lien
- [4] L Wu, X Guo - Efficacy analysis of neuroendoscopy-assisted burr-hole evacuation for chronic subdural hematoma: a systematic review and meta-analysis, 2023Lien
- [5] L Van Buggenhout - Eerste psychose bij volumetoename van een arachnoïdale cyste in de fossa posterior, 2025Lien
- [6] J Gonzalez-Argote - Neurotechnology Applied to Medicine. Analysis of Patients Undergoing Neuro Endoscopy in Triventricular Obstructive Hydrocephalus, 2023Lien
- [8] P Baksic - Commande robotique basée simulation pour l'assistance à la radiologie interventionnelle, 2022Lien
- [9] B Léon, BKR Gerald - Prise en Charge de l'Hydrocéphalie Non Tumorale de l'Enfant à Brazzaville, 2024Lien
- [10] S Salem-Memou, MAM Soultane - Neuroendoscopic transventricular treatment of cystic craniopharyngioma: A case report, 2022Lien
- [11] La neuro-endoscopie : en plein essor en neurochirurgie - DoctissimoLien
- [12] Centre de neurochirurgie mini-invasive par endoscopie - EndominLien
- [13] La ventriculo-cisternostomie endoscopique - Dr Matthieu VinchonLien
Publications scientifiques
- APPORT DE LA COAGULATION DES PLEXUS CHOROIDES ASSOCIEE A LA VENTRICULOCISTERNOSTOMIE DANS LE TRAITEMENT DES HYDROCEPHALIES … (2023)
- Efficacy analysis of neuroendoscopy-assisted burr-hole evacuation for chronic subdural hematoma: a systematic review and meta-analysis (2023)11 citations
- [HTML][HTML] Eerste psychose bij volumetoename van een arachnoïdale cyste in de fossa posterior (2025)
- Neurotechnology Applied to Medicine. Analysis of Patients Undergoing Neuro Endoscopy in Triventricular Obstructive Hydrocephalus (2023)1 citations
- A Cadaveric Study of Anatomical Variations in the Limbic System (2023)
Ressources web
- La neuro-endoscopie : en plein essor en neurochirurgie (doctissimo.fr)
27 juin 2014 — Cette intervention consiste à implanter un cathéter dans la cavité intracérébrale, afin de la relier à l'une des cavités cardiaques ou de l' ...
- Centre de neurochirurgie mini-invasive par endoscopie (endomin.ch)
Le centre ENDOMIN de Zurich peut se prévaloir d'une expertise particulière dans le domaine de la neuroendoscopie, reconnue dans le monde entier. ... résultats d' ...
- la ventriculo-cisternostomie endoscopique (matthieuvinchon.fr)
technique chirurgicale · en décubitus dorsal, tête droite fléchie sur matelas coquille · l'installation doit veiller particulièrement à l'ergonomie : table basse, ...
- DIU Chirurgie endoscopique de la base du crâne (odf.u-paris.fr)
Chaque procédure sera enseignée en détail de façon à pouvoir être réalisée en dissection. Les points-clés et les écueils seront systématiquement soulignés.
- Endoscopie ou Fibroscopie : examen, déroulement et suites (elsan.care)
L'endoscopie, aussi appelée fibroscopie, est un examen médical permettant d'explorer l'intérieur de l'organisme à l'aide d'un instrument appelé endoscope.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.