Neuroblastome : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 - Guide Complet

Le neuroblastome représente la tumeur solide la plus fréquente chez l'enfant après les tumeurs cérébrales. Cette pathologie complexe touche principalement les nourrissons et jeunes enfants, avec des manifestations très variables selon sa localisation. Grâce aux avancées thérapeutiques récentes, notamment l'immunothérapie et les thérapies ciblées, le pronostic s'améliore considérablement pour de nombreux patients.

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Neuroblastome : Définition et Vue d'Ensemble
Le neuroblastome est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules du système nerveux sympathique. Cette pathologie oncologique pédiatrique prend naissance dans les tissus nerveux immatures, principalement au niveau des glandes surrénales ou le long de la chaîne sympathique [15,16].
Contrairement aux cancers de l'adulte, le neuroblastome présente une particularité remarquable : il peut parfois régresser spontanément, surtout chez les très jeunes enfants. Cette caractéristique unique en fait une maladie fascinante pour les chercheurs [7,12].
La tumeur peut se localiser dans différentes parties du corps. L'abdomen reste le site le plus fréquent, représentant environ 65% des cas. Mais elle peut aussi apparaître dans le thorax, le cou ou même le bassin. Cette diversité de localisation explique pourquoi les symptômes varient tant d'un enfant à l'autre [9,15].
D'ailleurs, il faut savoir que le neuroblastome fait partie des tumeurs embryonnaires. Cela signifie qu'elle se développe à partir de cellules qui n'ont pas terminé leur maturation normale. Cette origine particulière influence directement les approches thérapeutiques actuelles [12,7].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le neuroblastome touche environ 130 à 150 nouveaux enfants chaque année, selon les données du Registre National des Cancers de l'Enfant (RNCE) [1]. Cette incidence représente 8 à 10% de tous les cancers pédiatriques, plaçant cette pathologie au troisième rang des cancers les plus fréquents chez l'enfant [1,15].
L'âge médian au diagnostic est particulièrement précoce : 90% des cas sont diagnostiqués avant l'âge de 5 ans. Plus précisément, 40% des neuroblastomes sont découverts avant l'âge de 2 ans [1,16]. Cette précocité s'explique par l'origine embryonnaire de la tumeur.
Concernant la répartition géographique, les données GEOCAP de l'INSERM révèlent des variations régionales intéressantes. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent une incidence légèrement supérieure à la moyenne nationale, sans qu'une cause environnementale précise ait été identifiée [1].
Au niveau international, l'incidence reste relativement stable. Les États-Unis rapportent des chiffres similaires avec 700 à 800 nouveaux cas annuels. Cependant, certaines populations asiatiques montrent des taux légèrement inférieurs, suggérant une possible composante génétique [9,1].
L'évolution temporelle sur les 10 dernières années montre une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du pronostic. Le taux de survie à 5 ans est passé de 65% en 2010 à plus de 75% aujourd'hui, grâce aux innovations thérapeutiques [2,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
La majorité des neuroblastomes surviennent de façon sporadique, sans cause identifiable. Néanmoins, la recherche a permis d'identifier plusieurs facteurs qui peuvent influencer le risque de développer cette pathologie [7,8].
Les facteurs génétiques jouent un rôle important. Environ 1 à 2% des cas sont héréditaires, liés à des mutations dans des gènes comme ALK ou PHOX2B. Ces formes familiales se caractérisent souvent par un diagnostic plus précoce et parfois des tumeurs multiples [8,12].
L'âge des parents au moment de la conception semble également influencer le risque. Les études épidémiologiques suggèrent un risque légèrement accru chez les enfants nés de parents plus âgés, particulièrement après 35 ans [1,7].
Certains facteurs environnementaux font l'objet d'investigations. L'exposition prénatale à certains pesticides ou solvants est étudiée, mais les preuves restent limitées. La recherche GEOCAP de l'INSERM continue d'explorer ces pistes environnementales [1].
Il est rassurant de noter qu'aucun facteur de risque modifiable majeur n'a été clairement établi. Cela signifie que les parents ne peuvent pas être tenus responsables du développement de cette maladie chez leur enfant [1,7].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du neuroblastome varient considérablement selon la localisation de la tumeur et sa taille. Cette diversité peut parfois retarder le diagnostic, car les signes peuvent être confondus avec d'autres pathologies plus courantes [15,17].
Lorsque la tumeur se situe dans l'abdomen, ce qui est le cas le plus fréquent, vous pourriez observer une masse abdominale palpable. L'enfant peut se plaindre de douleurs abdominales, présenter une distension du ventre ou des troubles du transit. Parfois, la masse est découverte fortuitement lors d'un examen médical de routine [15,16].
Les neuroblastomes thoraciques provoquent souvent des symptômes respiratoires. Une toux persistante, des difficultés respiratoires ou des infections pulmonaires à répétition doivent alerter. Dans certains cas, la tumeur peut comprimer la veine cave supérieure, entraînant un gonflement du visage et du cou [17,15].
D'autres signes peuvent accompagner la maladie. Une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit, de la fièvre sans cause apparente ou des douleurs osseuses sont parfois présents. Chez certains enfants, on observe des mouvements oculaires anormaux ou des troubles de l'équilibre [16,17].
Il faut savoir que certains neuroblastomes sécrètent des substances particulières. Cela peut provoquer des diarrhées chroniques, une hypertension artérielle ou des bouffées de chaleur. Ces symptômes, bien que rares, sont très évocateurs de la maladie [15,17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du neuroblastome nécessite une approche méthodique combinant imagerie médicale et analyses biologiques. Cette démarche permet non seulement de confirmer le diagnostic, mais aussi d'évaluer l'extension de la maladie [15,10].
L'échographie abdominale constitue souvent le premier examen réalisé, notamment lorsqu'une masse est palpée. Cet examen non invasif permet de visualiser la tumeur et d'orienter les investigations suivantes. Mais il ne suffit pas à lui seul pour poser le diagnostic [15,16].
Le scanner et l'IRM sont indispensables pour préciser les caractéristiques de la tumeur. Ces examens détaillent sa taille, ses rapports avec les organes voisins et recherchent d'éventuelles métastases. L'IRM est particulièrement utile pour évaluer l'extension vers le canal rachidien [10,15].
La scintigraphie à la MIBG représente un examen spécifique du neuroblastome. Cette technique utilise un traceur radioactif qui se fixe préférentiellement sur les cellules tumorales. Elle permet de détecter des localisations parfois invisibles sur les autres examens [10,15].
Concrètement, le diagnostic de certitude repose sur l'analyse anatomopathologique. Une biopsie de la tumeur ou l'analyse de cellules tumorales dans la moelle osseuse confirme le diagnostic. Des marqueurs biologiques spécifiques, comme les catécholamines urinaires, complètent le bilan [15,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du neuroblastome s'adapte au stade de la maladie et aux caractéristiques biologiques de la tumeur. Cette approche personnalisée permet d'optimiser les chances de guérison tout en limitant les effets secondaires [9,11].
Pour les formes localisées et de bon pronostic, la chirurgie peut suffire. L'objectif est de retirer complètement la tumeur en préservant les organes voisins. Dans certains cas, une surveillance simple est même possible, notamment chez les très jeunes enfants [9,15].
La chimiothérapie reste un pilier du traitement pour les formes plus avancées. Les protocoles actuels combinent plusieurs médicaments comme la cyclophosphamide, la doxorubicine et le cisplatine. Ces traitements permettent de réduire la taille de la tumeur avant la chirurgie [9,16].
L'immunothérapie représente une avancée majeure récente. Les anticorps anti-GD2, comme le dinutuximab, ciblent spécifiquement les cellules tumorales. Cette approche améliore significativement le pronostic des formes à haut risque [11,13].
D'autres traitements complètent l'arsenal thérapeutique. La radiothérapie peut être utilisée dans certaines situations. L'autogreffe de moelle osseuse après chimiothérapie intensive reste indiquée pour les formes les plus agressives [9,11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge du neuroblastome avec plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses. Les équipes de Gustave Roussy et de l'Institut Curie mènent des recherches de pointe qui transforment déjà les pratiques cliniques [2,4].
Les thérapies CAR-T spécifiques du neuroblastome représentent l'une des avancées les plus spectaculaires. Le GD2-CART01 développé par l'équipe de Franco Del Bufalo montre des résultats exceptionnels chez les patients en rechute, avec des taux de réponse dépassant 60% [11,2].
Le naxitamab, récemment recommandé par les guidelines NCCN 2024, révolutionne le traitement des formes à haut risque. Cet anticorps monoclonal anti-GD2 de nouvelle génération présente une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires que les traitements précédents [5,4].
Les recherches sur les voies RAS ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Bien que ces voies aient longtemps été considérées comme "non ciblables", les innovations 2024 montrent des résultats encourageants avec de nouveaux inhibiteurs spécifiques [8,2].
Le colloque FAST 2025 a mis en lumière l'importance des essais cliniques coopératifs. Ces collaborations internationales, comme celles menées par St. Jude Children's Research Hospital, accélèrent considérablement le développement de nouveaux traitements [3,6].
L'imagerie moléculaire connaît également des avancées remarquables. Les nouvelles techniques de PET-scan permettent un suivi plus précis de la réponse au traitement et une détection précoce des récidives [10,4].
Vivre au Quotidien avec Neuroblastome
L'accompagnement d'un enfant atteint de neuroblastome transforme profondément le quotidien familial. Mais rassurez-vous, de nombreuses ressources existent pour vous aider à traverser cette épreuve [15,16].
L'organisation des soins nécessite une planification minutieuse. Les hospitalisations répétées, les rendez-vous médicaux fréquents et les examens de contrôle rythment désormais votre emploi du temps. Il est important de maintenir autant que possible les activités habituelles de l'enfant [16].
La scolarité peut être adaptée selon l'état de santé de votre enfant. Les services d'assistance pédagogique à domicile (SAPAD) permettent de maintenir un lien avec l'école. Certains établissements hospitaliers disposent même d'écoles intégrées [15].
Le soutien psychologique s'avère souvent précieux pour toute la famille. Les psychologues spécialisés en oncologie pédiatrique vous aident à gérer l'anxiété et à trouver les mots justes pour expliquer la maladie aux autres enfants de la fratrie [16].
Concrètement, il faut adapter l'environnement de l'enfant. Pendant les périodes de chimiothérapie, certaines précautions d'hygiène sont nécessaires pour éviter les infections. Mais l'objectif reste de préserver au maximum une vie d'enfant normale [15,16].
Les Complications Possibles
Le neuroblastome peut entraîner diverses complications, liées soit à la tumeur elle-même, soit aux traitements administrés. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les prendre en charge [9,15].
Les complications tumorales dépendent de la localisation. Une tumeur abdominale volumineuse peut comprimer les organes voisins, provoquant des troubles digestifs ou urinaires. Les formes thoraciques risquent de comprimer les voies respiratoires ou les gros vaisseaux [15,16].
Certains neuroblastomes peuvent métastaser, principalement vers les os, la moelle osseuse ou le foie. Ces métastases peuvent provoquer des douleurs osseuses, une anémie ou des troubles de la coagulation. Heureusement, les traitements actuels permettent souvent de contrôler ces extensions [9,15].
Les complications liées aux traitements nécessitent une surveillance attentive. La chimiothérapie peut affecter temporairement les défenses immunitaires, exposant à un risque d'infections. Des troubles auditifs ou rénaux sont parfois observés avec certains médicaments [16,9].
À long terme, certains enfants peuvent présenter des séquelles. Des troubles de croissance, des difficultés d'apprentissage ou des problèmes cardiaques sont possibles. C'est pourquoi un suivi médical prolongé est indispensable, même après la guérison [9,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du neuroblastome varie considérablement selon plusieurs facteurs, mais les avancées thérapeutiques récentes ont considérablement amélioré les perspectives [9,11].
L'âge au diagnostic constitue un facteur pronostique majeur. Les enfants diagnostiqués avant l'âge de 18 mois ont généralement un meilleur pronostic, avec des taux de survie dépassant 90%. Cette différence s'explique par les caractéristiques biologiques particulières des tumeurs du très jeune enfant [9,15].
Le stade de la maladie influence directement le pronostic. Les formes localisées (stades 1 et 2) présentent d'excellents résultats avec plus de 95% de survie à 5 ans. Les formes métastatiques restent plus difficiles à traiter, mais les innovations récentes améliorent progressivement les résultats [9,11].
Les caractéristiques biologiques de la tumeur jouent un rôle crucial. L'amplification du gène MYCN, présente dans environ 20% des cas, est associée à un pronostic plus réservé. À l'inverse, certaines anomalies chromosomiques sont de bon pronostic [7,9].
Globalement, le taux de survie à 5 ans tous stades confondus atteint désormais 75 à 80% en France. Cette amélioration constante résulte des progrès thérapeutiques, notamment l'immunothérapie et les thérapies ciblées développées ces dernières années [2,4,11].
Peut-on Prévenir Neuroblastome ?
Actuellement, il n'existe pas de méthode de prévention établie pour le neuroblastome. Cette réalité peut être frustrante pour les parents, mais elle reflète la nature complexe de cette pathologie [1,7].
La majorité des neuroblastomes surviennent de façon sporadique, sans facteur de risque identifiable. Contrairement à certains cancers de l'adulte, aucun lien n'a été établi avec le mode de vie, l'alimentation ou l'exposition à des substances particulières [1,15].
Pour les formes familiales, représentant 1 à 2% des cas, un conseil génétique peut être proposé. Les familles porteuses de mutations dans les gènes ALK ou PHOX2B peuvent bénéficier d'une surveillance spécialisée. Mais même dans ces situations, la prévention reste limitée [7,8].
La recherche continue d'explorer les facteurs environnementaux potentiels. Les études GEOCAP de l'INSERM analysent notamment l'influence possible de l'exposition prénatale à certaines substances. Mais aucune recommandation préventive spécifique n'en découle actuellement [1].
L'important à retenir, c'est que les parents ne peuvent pas être tenus responsables de la survenue de cette maladie chez leur enfant. Il s'agit d'un événement imprévisible qui ne résulte d'aucune négligence ou erreur [1,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du neuroblastome, régulièrement mises à jour selon les avancées scientifiques [2,4,5].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une prise en charge dans des centres spécialisés en oncologie pédiatrique. Cette centralisation garantit l'expertise nécessaire et l'accès aux traitements les plus innovants. En France, une quinzaine de centres sont habilités à traiter cette pathologie [4].
Les guidelines NCCN 2024 ont récemment intégré le naxitamab dans les recommandations de première ligne pour les neuroblastomes à haut risque. Cette évolution majeure reflète les résultats exceptionnels obtenus avec cette nouvelle immunothérapie [5,4].
L'Institut National du Cancer (INCa) insiste sur l'importance du suivi à long terme. Les recommandations prévoient une surveillance médicale prolongée, parfois jusqu'à l'âge adulte, pour détecter précocement d'éventuelles séquelles ou récidives [4].
Au niveau européen, les sociétés savantes recommandent la participation aux essais cliniques chaque fois que possible. Cette approche permet aux patients d'accéder aux traitements les plus innovants tout en contribuant aux progrès de la recherche [2,3].
Concrètement, ces recommandations évoluent rapidement. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 modifient déjà les pratiques cliniques, avec une tendance vers des traitements plus personnalisés et moins toxiques [2,4,5].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les familles confrontées au neuroblastome, offrant soutien, information et entraide [15,16].
L'association Imagine for Margo se distingue par son engagement dans la recherche contre les cancers pédiatriques. Elle finance des projets innovants et organise des événements comme le colloque FAST 2025 qui réunit chercheurs et familles [3].
La Fondation ARC propose des ressources documentaires complètes sur le neuroblastome. Leur site internet offre des informations actualisées sur les symptômes, traitements et innovations thérapeutiques [15].
Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent un soutien de proximité. Elles organisent des groupes de parole, des activités pour les enfants malades et un accompagnement personnalisé des familles [16].
Les réseaux sociaux constituent également une ressource précieuse. Des groupes Facebook dédiés permettent aux parents d'échanger leurs expériences et de se soutenir mutuellement. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées [15,16].
Nos Conseils Pratiques
Faire face au neuroblastome nécessite une organisation particulière et quelques conseils pratiques peuvent vous aider au quotidien [15,16].
Constituez un dossier médical complet avec tous les comptes-rendus, examens et prescriptions. Cette organisation facilitera les consultations et évitera les répétitions d'examens. N'hésitez pas à demander des copies de tous les documents médicaux [16].
Préparez les hospitalisations en avance. Constituez une trousse avec les affaires personnelles de votre enfant, ses jouets préférés et tout ce qui peut le rassurer. Certains hôpitaux autorisent la présence d'un parent 24h/24 [15].
Maintenez autant que possible les activités habituelles de votre enfant. L'école, les loisirs et les relations sociales contribuent à préserver son équilibre psychologique. Adaptez selon son état de santé, mais ne renoncez pas systématiquement [16].
N'oubliez pas de prendre soin de vous et du reste de la famille. Cette épreuve est épuisante physiquement et moralement. Acceptez l'aide proposée par votre entourage et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire [15,16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un médecin, même si le neuroblastome reste une pathologie rare [15,17].
Une masse abdominale palpable chez un enfant nécessite toujours un avis médical. Même si la plupart du temps il s'agit de pathologies bénignes, seul un examen médical peut faire la différence [15,16].
Des symptômes respiratoires persistants, surtout s'ils s'accompagnent d'une toux chronique ou de difficultés alimentaires, méritent une consultation. Ces signes peuvent révéler une localisation thoracique [17,15].
Soyez attentif aux changements de comportement de votre enfant. Une fatigue inhabituelle, une perte d'appétit prolongée ou des douleurs récurrentes doivent vous alerter. Faites confiance à votre instinct de parent [16,17].
En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter votre pédiatre. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif. Les médecins comprennent parfaitement les inquiétudes des parents [15,17].
Questions Fréquentes
Le neuroblastome est-il héréditaire ?Dans la grande majorité des cas (98-99%), le neuroblastome survient de façon sporadique. Seuls 1 à 2% des cas sont héréditaires, liés à des mutations génétiques spécifiques [7,8].
Peut-on guérir du neuroblastome ?
Oui, les taux de guérison ont considérablement progressé. Actuellement, 75 à 80% des enfants guérissent de leur neuroblastome, avec des résultats encore meilleurs pour les formes diagnostiquées précocement [9,11].
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le stade et le type de neuroblastome. Les traitements peuvent s'étaler sur 12 à 18 mois pour les formes les plus complexes, incluant chimiothérapie, chirurgie et immunothérapie [9,16].
Mon enfant pourra-t-il avoir une vie normale après ?
La plupart des enfants guéris mènent une vie tout à fait normale. Un suivi médical régulier reste nécessaire pour surveiller d'éventuelles séquelles, mais beaucoup d'anciens patients deviennent adultes sans limitation particulière [15,16].
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?
Oui, la France dispose d'un excellent accès aux innovations thérapeutiques. Les nouveaux traitements comme le naxitamab sont rapidement disponibles dans les centres spécialisés [4,5].
Questions Fréquentes
Le neuroblastome est-il héréditaire ?
Dans la grande majorité des cas (98-99%), le neuroblastome survient de façon sporadique. Seuls 1 à 2% des cas sont héréditaires, liés à des mutations génétiques spécifiques.
Peut-on guérir du neuroblastome ?
Oui, les taux de guérison ont considérablement progressé. Actuellement, 75 à 80% des enfants guérissent de leur neuroblastome, avec des résultats encore meilleurs pour les formes diagnostiquées précocement.
Combien de temps durent les traitements ?
La durée varie selon le stade et le type de neuroblastome. Les traitements peuvent s'étaler sur 12 à 18 mois pour les formes les plus complexes, incluant chimiothérapie, chirurgie et immunothérapie.
Mon enfant pourra-t-il avoir une vie normale après ?
La plupart des enfants guéris mènent une vie tout à fait normale. Un suivi médical régulier reste nécessaire pour surveiller d'éventuelles séquelles, mais beaucoup d'anciens patients deviennent adultes sans limitation particulière.
Les nouveaux traitements sont-ils accessibles en France ?
Oui, la France dispose d'un excellent accès aux innovations thérapeutiques. Les nouveaux traitements comme le naxitamab sont rapidement disponibles dans les centres spécialisés.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Recherche étiologique GEOCAP – RNCE. INSERM. 2024-2025.Lien
- [2] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Colloque FAST 2025 : Mobiliser pour vaincre. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] GUSTAV OUSSY. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] NCCN Guidelines Now Recommend Naxitamab for High-Risk Neuroblastoma. 2024-2025.Lien
- [6] Strength in numbers: Cooperative group clinical trials move the needle against pediatric cancer. 2024-2025.Lien
- [7] KI Lundberg, D Treis. Neuroblastoma heterogeneity, plasticity, and emerging therapies. 2022.Lien
- [8] L Lin, L Miao. Targeting RAS in neuroblastoma: Is it possible?. 2022.Lien
- [9] B Qiu, KK Matthay. Advancing therapy for neuroblastoma. Nature Reviews Clinical Oncology. 2022.Lien
- [10] L Feng, S Li. Current status and future perspective on molecular imaging and treatment of neuroblastoma. 2023.Lien
- [11] F Del Bufalo, B De Angelis. GD2-CART01 for relapsed or refractory high-risk neuroblastoma. NEJM. 2023.Lien
- [12] M Zeineldin, AG Patel. Neuroblastoma: When differentiation goes awry. Neuron. 2022.Lien
- [13] J Anderson, RG Majzner. Immunotherapy of neuroblastoma: facts and hopes. Clinical Cancer Research. 2022.Lien
- [14] R Pulido, CE Nunes-Xavier. Hopes on immunotherapy targeting B7-H3 in neuroblastoma. Translational Oncology. 2023.Lien
- [15] Neuroblastomes: les symptômes et le diagnostic. Fondation ARC.Lien
- [16] Neuroblastome : Symptômes, traitements, espérance de vie. ELSAN.Lien
- [17] Symptômes du neuroblastome. Société canadienne du cancer.Lien
Publications scientifiques
- Neuroblastoma heterogeneity, plasticity, and emerging therapies (2022)72 citations[PDF]
- Targeting RAS in neuroblastoma: Is it possible? (2022)19 citations
- Advancing therapy for neuroblastoma (2022)271 citations[PDF]
- Current status and future perspective on molecular imaging and treatment of neuroblastoma (2023)26 citations
- GD2-CART01 for relapsed or refractory high-risk neuroblastoma (2023)367 citations
Ressources web
- Neuroblastomes: les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les symptômes peuvent être liés à la présence de métastases, nodules sous-cutanés, augmentation du volume du foie pour les nourrissons, douleurs ...
- Neuroblastome : Symptômes, traitements, espérance de vie (elsan.care)
Pour poser le diagnostic de neuroblastome, le médecin s'appuie sur l'examen clinique : détection d'une éventuelle grosseur à la palpation, de ganglions, de ...
- Symptômes du neuroblastome (cancer.ca)
Symptômes du neuroblastome · masse à l'abdomen; · sensation de plénitude ou d'enflure à l'abdomen; · yeux globuleux; · cernes autour des yeux; · douleur osseuse; ...
- Neuroblastome - Problèmes de santé infantiles (msdmanuals.com)
Symptômes du neuroblastome Cancers qui débutent au niveau du thorax ou du cou : L'enfant peut tousser ou présenter des difficultés respiratoires. Cancers qui ...
- Neuroblastome (orpha.net)
Le neuroblastome métastatique est révélé par les symptômes dus aux métastases incluant des douleurs osseuses, une boiterie, une paralysie, une hépatomégalie ( ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.