Molluscum Contagiosum : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le molluscum contagiosum est une infection virale cutanée bénigne mais parfois gênante qui touche principalement les enfants et les adultes immunodéprimés. Cette pathologie, causée par un poxvirus, se manifeste par de petites lésions perlées caractéristiques sur la peau. Bien que généralement sans gravité, elle peut persister plusieurs mois et nécessiter une prise en charge adaptée. Les innovations thérapeutiques récentes, notamment le gel de berdazimer approuvé en 2024, offrent de nouvelles perspectives de traitement pour cette maladie virale courante.

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Molluscum contagiosum : Définition et Vue d'Ensemble
Le molluscum contagiosum est une infection virale cutanée causée par un virus de la famille des poxvirus. Cette pathologie se caractérise par l'apparition de petites lésions cutanées arrondies, brillantes et indolores, mesurant généralement entre 2 et 5 millimètres de diamètre [4,13].
Ces lésions présentent une dépression centrale caractéristique appelée ombilic, qui permet souvent au médecin de poser le diagnostic à l'œil nu. Le virus responsable appartient au genre Molluscipoxvirus et comprend quatre sous-types distincts, le MCV-1 étant le plus fréquent chez les enfants [4].
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, le molluscum contagiosum n'a aucun rapport avec les mollusques marins. Cette dénomination historique fait référence à l'aspect perlé des lésions qui évoque la nacre. La maladie est effectivement contagieuse, mais sa transmission nécessite un contact direct avec les lésions infectées [13].
Il est important de savoir que cette pathologie est entièrement bénigne et ne présente aucun risque de transformation maligne. Cependant, elle peut parfois s'accompagner d'un eczéma périlésionnel chez certains patients, particulièrement ceux ayant un terrain atopique [6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le molluscum contagiosum représente l'une des infections virales cutanées les plus fréquentes chez l'enfant. Les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence estimée entre 5 et 18% dans la population pédiatrique générale, avec des pics d'incidence observés entre 2 et 5 ans [4,6].
L'incidence annuelle en France est estimée à environ 2,8 cas pour 1000 enfants, selon les données de surveillance épidémiologique. Cette fréquence varie considérablement selon les régions, avec des taux plus élevés observés dans les zones urbaines denses et les collectivités d'enfants [4]. Les garçons et les filles sont touchés de manière équivalente dans la population pédiatrique.
Chez les adultes, la prévalence est nettement plus faible, estimée à moins de 1% de la population générale. Cependant, certaines populations à risque présentent des taux beaucoup plus élevés : les patients immunodéprimés peuvent présenter une prévalence atteignant 5 à 18%, particulièrement chez les personnes vivant avec le VIH [4,6].
Au niveau international, les données épidémiologiques montrent des variations importantes selon les régions. Les pays tropicaux et subtropicaux rapportent généralement des prévalences plus élevées, probablement en raison des maladies climatiques favorisant la transmission et la persistance du virus [4]. Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, avec une possible légère augmentation liée à l'urbanisation croissante.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le molluscum contagiosum est causé exclusivement par le virus Molluscipoxvirus, un membre de la famille des poxvirus. Ce virus à ADN double brin se réplique uniquement dans le cytoplasme des cellules épithéliales humaines, expliquant sa spécificité cutanée [8,13].
La transmission s'effectue principalement par contact direct peau contre peau avec une personne infectée. Mais elle peut également survenir par contact indirect via des objets contaminés comme les serviettes, les vêtements ou les jouets. Dans les piscines et centres aquatiques, la transmission peut être facilitée par l'humidité et les contacts rapprochés [4,13].
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de contracter cette infection. L'âge constitue le premier facteur : les enfants de 1 à 10 ans présentent un risque 5 à 10 fois supérieur aux adultes. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH, aux traitements immunosuppresseurs ou aux corticothérapies prolongées, multiplie le risque par 3 à 5 [4,6].
D'autres facteurs favorisants incluent la dermatite atopique, qui fragilise la barrière cutanée, la vie en collectivité, et certaines pratiques sportives impliquant des contacts cutanés. Les maladies socio-économiques précaires et la promiscuité constituent également des facteurs de risque reconnus [6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du molluscum contagiosum sont généralement très caractéristiques, ce qui facilite le diagnostic clinique. Les lésions apparaissent sous forme de petites papules arrondies, de couleur chair ou légèrement rosée, mesurant habituellement 2 à 5 millimètres de diamètre [13,14].
Le signe pathognomonique est la présence d'une dépression centrale appelée ombilic, visible sur la plupart des lésions matures. Cette dépression contient une substance blanchâtre caséeuse riche en particules virales. Les lésions sont généralement indolores, mais peuvent parfois démanger légèrement [13,14].
Chez les enfants, les lésions siègent préférentiellement sur le tronc, les bras et le visage, en évitant généralement les paumes et les plantes. Chez les adultes, particulièrement en cas de transmission sexuelle, les lésions peuvent affecter la région génitale et périgénitale [4,11].
Il faut savoir que certaines lésions peuvent s'enflammer spontanément, devenant rouges et légèrement douloureuses. Cette inflammation, loin d'être inquiétante, signe souvent le début de la guérison spontanée. Environ 10 à 15% des patients développent un eczéma périlésionnel, particulièrement ceux ayant un terrain atopique [6,14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du molluscum contagiosum repose essentiellement sur l'examen clinique, la présentation des lésions étant généralement pathognomonique. Votre médecin procédera d'abord à un interrogatoire détaillé pour identifier les facteurs de risque et les circonstances d'apparition [13,14].
L'examen dermatologique constitue l'étape clé du diagnostic. Le médecin recherchera les signes caractéristiques : papules arrondies avec ombilic central, aspect perlé, et distribution typique selon l'âge du patient. Une loupe dermatologique peut être utilisée pour mieux visualiser l'ombilic central [13].
Dans la majorité des cas, aucun examen complémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas de doute diagnostique, plusieurs options s'offrent au praticien. La dermatoscopie peut révéler des structures caractéristiques en faveur du diagnostic. Plus rarement, une biopsie cutanée peut être réalisée, montrant alors les corps de molluscum pathognomoniques [14].
Chez les patients immunodéprimés présentant des lésions atypiques ou très nombreuses, des examens virologiques spécialisés peuvent être envisagés. La PCR permet d'identifier le sous-type viral, information utile pour le suivi épidémiologique mais sans impact thérapeutique direct [4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement du molluscum contagiosum a longtemps reposé sur l'abstention thérapeutique, la maladie guérissant spontanément dans 80% des cas en 12 à 18 mois. Cependant, plusieurs options thérapeutiques sont désormais disponibles pour accélérer la guérison [5,10].
Les traitements topiques constituent la première ligne thérapeutique. L'imiquimod 5%, immunomodulateur local, montre une efficacité modérée avec des taux de guérison de 60 à 70% après 12 semaines d'application. La trétinoïne topique et les préparations à base de cantharidine sont également utilisées, bien qu'avec des résultats variables [5,10].
Les méthodes destructrices restent largement employées malgré leur caractère invasif. La cryothérapie à l'azote liquide présente des taux de succès de 70 à 80%, mais peut être douloureuse et laisser des cicatrices. Le curettage sous anesthésie locale offre des résultats immédiats mais nécessite une expertise technique [10].
Une méta-analyse récente de 2023 comparant l'efficacité des différents traitements montre que les approches combinées (topique + destructrice) offrent les meilleurs résultats, avec des taux de guérison atteignant 85 à 90% [10]. Cependant, le choix thérapeutique doit toujours être individualisé selon l'âge du patient, le nombre de lésions et leur localisation.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque une révolution dans le traitement du molluscum contagiosum avec l'approbation du gel de berdazimer sodium (Zelsuvmi®) par la FDA. Cette innovation thérapeutique représente le premier traitement spécifiquement approuvé pour cette pathologie [1,3,7].
Le berdazimer sodium est un composé libérant de l'oxyde nitrique qui possède des propriétés antivirales directes contre le molluscipoxvirus. Les essais cliniques de phase 3 ont démontré une efficacité remarquable : 32,2% des patients traités ont obtenu une guérison complète contre seulement 19,7% dans le groupe placebo [7,9].
Cette innovation s'appuie sur une méthodologie in vitro révolutionnaire développée en 2023, permettant d'évaluer l'effet antiviral direct sur le molluscipoxvirus. Les études montrent que le berdazimer sodium réduit significativement la charge virale dans les lésions traitées [8]. L'analyse intégrée de trois essais randomisés contrôlés confirme son profil de sécurité favorable [7].
Verrica Pharmaceuticals, le laboratoire développeur, a rapporté des résultats financiers encourageants pour 2025, reflétant l'adoption croissante de cette thérapie innovante [2]. D'autres molécules sont actuellement en développement, notamment des inhibiteurs spécifiques de la réplication virale et des immunomodulateurs de nouvelle génération [1,5].
Vivre au Quotidien avec Molluscum contagiosum
Vivre avec un molluscum contagiosum nécessite quelques adaptations du quotidien, mais la maladie reste généralement bien tolérée. L'impact psychologique peut parfois être plus important que les symptômes physiques, particulièrement chez les enfants d'âge scolaire [6].
Au niveau de l'hygiène quotidienne, il est recommandé d'éviter le partage de serviettes, vêtements et objets personnels. Les bains communs doivent être évités au profit des douches individuelles. Cependant, il n'est pas nécessaire d'isoler complètement l'enfant ou l'adulte atteint [6,14].
Pour les activités sportives, les sports de contact et la natation en piscine publique sont généralement déconseillés pendant la phase active de la maladie. En revanche, les activités individuelles peuvent être maintenues sans restriction particulière [14].
L'impact sur la scolarité reste généralement limité. La plupart des établissements scolaires n'exigent pas d'éviction, la maladie n'étant pas considérée comme hautement contagieuse. Néanmoins, il est important d'informer l'équipe éducative pour adapter certaines activités si nécessaire [6].
Les Complications Possibles
Bien que le molluscum contagiosum soit généralement une pathologie bénigne, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les patients immunodéprimés ou en cas de manipulation excessive des lésions [4,6].
La complication la plus fréquente est la surinfection bactérienne des lésions, survenant dans 10 à 15% des cas. Elle se manifeste par une inflammation locale, des douleurs et parfois un écoulement purulent. Cette complication nécessite généralement un traitement antibiotique local ou systémique [6,14].
Chez les patients immunodéprimés, les lésions peuvent devenir géantes (> 1 cm de diamètre) et très nombreuses, créant un tableau clinique impressionnant mais rarement grave. Ces formes sévères peuvent nécessiter des traitements systémiques spécialisés [4,6].
Les complications oculaires, bien que rares, méritent une attention particulière. Une revue systématique de 2025 rapporte que les lésions périorbitaires peuvent occasionnellement provoquer une conjonctivite chronique ou des troubles visuels transitoires [11]. Heureusement, ces complications restent exceptionnelles et généralement réversibles.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du molluscum contagiosum est excellent dans l'immense majorité des cas. Cette pathologie virale présente une évolution naturellement favorable, avec une guérison spontanée observée chez 80 à 90% des patients immunocompétents [4,6].
La durée d'évolution varie considérablement selon les individus. Chez les enfants, la guérison survient généralement entre 6 mois et 2 ans, avec une médiane autour de 12 mois. Les adultes immunocompétents présentent souvent une évolution plus rapide, avec une résolution en 6 à 12 mois [4,14].
Plusieurs facteurs influencent favorablement le pronostic. Un système immunitaire compétent, un nombre limité de lésions (< 20) et l'absence de dermatite atopique associée sont des éléments prédictifs d'une évolution rapide et sans complications [6].
Chez les patients immunodéprimés, le pronostic reste généralement bon mais l'évolution peut être plus prolongée. La restauration de l'immunité, notamment chez les patients VIH+ sous traitement antirétroviral efficace, permet souvent une amélioration spectaculaire [4]. Il est important de retenir qu'aucune séquelle à long terme n'est attendue après guérison complète.
Peut-on Prévenir Molluscum contagiosum ?
La prévention du molluscum contagiosum repose principalement sur des mesures d'hygiène simples mais efficaces. Bien qu'il soit impossible d'éliminer complètement le risque de transmission, certaines précautions permettent de le réduire significativement [4,13].
Les mesures d'hygiène de base constituent la première ligne de prévention. Il est essentiel d'éviter le partage de serviettes, vêtements, jouets et autres objets personnels. Le lavage régulier des mains, particulièrement après contact avec des surfaces communes, reste fondamental [13,14].
Dans les collectivités d'enfants, certaines mesures spécifiques peuvent être mises en place. La désinfection régulière des jouets et surfaces de jeu, l'utilisation de serviettes individuelles et la sensibilisation du personnel éducatif contribuent à limiter la propagation [4].
Pour les adultes, la prévention passe également par des pratiques sexuelles protégées lorsque les lésions siègent dans la région génitale. L'utilisation de préservatifs et l'évitement des contacts cutanés directs pendant les poussées actives sont recommandés [13]. Il faut savoir qu'aucun vaccin n'est actuellement disponible contre le molluscipoxvirus, contrairement à d'autres poxvirus.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations claires concernant la prise en charge du molluscum contagiosum. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, reflètent l'évolution des connaissances scientifiques [4,6].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche expectative en première intention chez les patients immunocompétents, particulièrement les enfants. Cette recommandation s'appuie sur le taux élevé de guérison spontanée et le caractère bénin de la pathologie [4].
Concernant les indications thérapeutiques, les autorités préconisent un traitement actif dans plusieurs situations : lésions nombreuses (> 20), localisation génitale chez l'adulte, immunodépression, ou retentissement psychosocial important. Le choix thérapeutique doit être individualisé selon l'âge et les comorbidités [6].
Les recommandations européennes de 2023 intègrent désormais les nouvelles thérapies comme le berdazimer sodium, tout en maintenant l'approche conservatrice comme standard de soins. L'éviction scolaire n'est généralement pas recommandée, sauf en cas de lésions surinfectées ou de comportement à risque chez l'enfant [4,6].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et familles confrontés au molluscum contagiosum. Ces structures offrent information, soutien et conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie [12].
La Société Française de Dermatologie (SFD) propose des fiches d'information patient régulièrement actualisées, disponibles sur son site internet. Ces documents expliquent la maladie en termes simples et fournissent des conseils pratiques pour la vie quotidienne [12].
Les centres de référence en dermatologie pédiatrique constituent des ressources spécialisées pour les cas complexes. Ces centres, répartis sur le territoire français, offrent une expertise particulière pour les formes atypiques ou résistantes aux traitements conventionnels.
Au niveau international, plusieurs associations de patients proposent des forums d'échange et des groupes de soutien en ligne. Bien que le molluscum contagiosum ne nécessite généralement pas de prise en charge psychologique spécialisée, ces ressources peuvent être précieuses pour les familles anxieuses ou les cas avec retentissement social important [12].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour bien gérer un molluscum contagiosum au quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [6,14].
Premièrement, résistez à la tentation de manipuler ou gratter les lésions. Cette manipulation peut favoriser la dissémination du virus sur d'autres parties du corps et augmenter le risque de surinfection bactérienne. Si des démangeaisons surviennent, l'application d'une crème hydratante neutre peut apporter un soulagement [14].
Pour l'hygiène quotidienne, privilégiez les douches aux bains et utilisez un savon doux. Séchez délicatement la peau en tamponnant plutôt qu'en frottant. Chaque membre de la famille doit avoir sa propre serviette, et le linge doit être lavé à température élevée (60°C minimum) [14].
Concernant l'habillement, choisissez des vêtements en coton, amples et respirants. Évitez les tissus synthétiques qui peuvent irriter la peau et favoriser la macération. Pour les enfants, coupez régulièrement les ongles courts pour limiter les risques de grattage [6].
Quand Consulter un Médecin ?
Bien que le molluscum contagiosum soit généralement bénin, certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide. Il est important de savoir reconnaître ces signaux d'alarme pour une prise en charge optimale [6,14].
Consultez rapidement si vous observez des signes de surinfection bactérienne : rougeur importante autour des lésions, douleur, chaleur locale, écoulement purulent ou fièvre. Ces symptômes nécessitent souvent un traitement antibiotique [14].
Une consultation s'impose également si les lésions deviennent très nombreuses (> 50), si elles atteignent une taille inhabituelle (> 1 cm), ou si elles siègent près des yeux avec gêne oculaire associée. Chez l'adulte, des lésions génitales multiples peuvent justifier un bilan d'immunodépression [6,11].
N'hésitez pas à consulter si la maladie a un retentissement psychologique important, particulièrement chez l'enfant. Le médecin pourra alors discuter des options thérapeutiques disponibles et vous orienter si nécessaire vers un dermatologue spécialisé [6]. Enfin, toute lésion atypique ou d'évolution inhabituelle mérite un avis médical pour éliminer un autre diagnostic.
Questions Fréquentes
Le molluscum contagiosum est-il vraiment contagieux ?Oui, mais la contagiosité est modérée. La transmission nécessite un contact direct avec les lésions ou des objets contaminés. Le risque de transmission est plus élevé chez les enfants en raison de leurs contacts rapprochés [4,13].
Combien de temps dure la maladie ?
La durée varie de 6 mois à 2 ans, avec une moyenne de 12 mois chez l'enfant. Chez l'adulte immunocompétent, l'évolution est souvent plus rapide [4,14].
Peut-on aller à la piscine avec un molluscum contagiosum ?
Il est généralement recommandé d'éviter les piscines publiques pendant la phase active de la maladie pour limiter la transmission. Les piscines privées peuvent être utilisées si les lésions sont recouvertes par un pansement étanche [14].
Le traitement est-il obligatoire ?
Non, l'abstention thérapeutique est souvent la meilleure option chez l'enfant immunocompétent. Le traitement peut être envisagé en cas de gêne esthétique, de lésions nombreuses ou de retentissement psychologique [6,10].
Y a-t-il un risque de récidive ?
Les récidives sont rares après guérison complète chez les patients immunocompétents. Chez les immunodéprimés, des récurrences peuvent survenir, nécessitant parfois un traitement d'entretien [4].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Molluscum contagiosum :
Questions Fréquentes
Le molluscum contagiosum est-il vraiment contagieux ?
Oui, mais la contagiosité est modérée. La transmission nécessite un contact direct avec les lésions ou des objets contaminés. Le risque de transmission est plus élevé chez les enfants en raison de leurs contacts rapprochés.
Combien de temps dure la maladie ?
La durée varie de 6 mois à 2 ans, avec une moyenne de 12 mois chez l'enfant. Chez l'adulte immunocompétent, l'évolution est souvent plus rapide.
Peut-on aller à la piscine avec un molluscum contagiosum ?
Il est généralement recommandé d'éviter les piscines publiques pendant la phase active de la maladie pour limiter la transmission. Les piscines privées peuvent être utilisées si les lésions sont recouvertes par un pansement étanche.
Le traitement est-il obligatoire ?
Non, l'abstention thérapeutique est souvent la meilleure option chez l'enfant immunocompétent. Le traitement peut être envisagé en cas de gêne esthétique, de lésions nombreuses ou de retentissement psychologique.
Y a-t-il un risque de récidive ?
Les récidives sont rares après guérison complète chez les patients immunocompétents. Chez les immunodéprimés, des récurrences peuvent survenir, nécessitant parfois un traitement d'entretien.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Advancements in Molluscum Contagiosum Therapeutics - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Verrica Pharmaceuticals Reports Quarterly 2025 Financial ResultsLien
- [3] Zelsuvmi Berdazimer—A Novel New Therapy for Molluscum ContagiosumLien
- [4] Molluscum contagiosum: epidemiology, considerations, treatment options, and therapeutic gapsLien
- [5] New developing treatments for molluscum contagiosumLien
- [6] Comprehensive management of molluscum contagiosum: assessment of clinical associations, comorbidities, and management principlesLien
- [7] Berdazimer gel for molluscum contagiosum: An integrated analysis of 3 randomized controlled trialsLien
- [8] The antiviral effect of berdazimer sodium on molluscum contagiosum virus using a novel in vitro methodologyLien
- [9] Efficacy and safety of topical nitric oxide− releasing berdazimer gel in patients with molluscum contagiosum: a phase 3 randomized clinical trialLien
- [10] Comparative efficacy of treatments for molluscum contagiosum: A systematic review and network meta‐analysisLien
- [11] Ocular and Periorbital Manifestations of Molluscum Contagiosum: A 20-year Systematic ReviewLien
- [12] Molluscum contagiosum : symptômes et traitementsLien
- [13] Molluscum contagiosum - Troubles dermatologiquesLien
- [14] Molluscum contagiosum - Troubles cutanésLien
Publications scientifiques
- Molluscum contagiosum: epidemiology, considerations, treatment options, and therapeutic gaps (2023)29 citations[PDF]
- New developing treatments for molluscum contagiosum (2022)25 citations[PDF]
- Comprehensive management of molluscum contagiosum: assessment of clinical associations, comorbidities, and management principles (2023)8 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Berdazimer gel for molluscum contagiosum: An integrated analysis of 3 randomized controlled trials (2024)18 citations
- [HTML][HTML] The antiviral effect of berdazimer sodium on molluscum contagiosum virus using a novel in vitro methodology (2023)13 citations
Ressources web
- Molluscum contagiosum : symptômes et traitements (elsan.care)
Le diagnostic du molluscum contagiosum repose sur un examen clinique. En d'autres termes, le médecin observe l'apparence de la peau, les lésions présentes, les ...
- Molluscum contagiosum - Troubles dermatologiques (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la clinique. Le traitement vise à prévenir l'extension ou à supprimer les lésions cosmétiquement inacceptables et comprend des méthodes ...
- Molluscum contagiosum - Troubles cutanés (msdmanuals.com)
Le molluscum contagiosum est une infection cutanée contagieuse, due à un poxvirus qui induit l'apparition de papules en forme de dôme, roses ou blanches et ...
- Molluscum Contagiosum : Causes, Symptômes et traitements (lasante.net)
Le Molluscum contagiosum est une infection cutanée virale qui provoque l'apparition de petits boutons appelés papules ou nodules ressemblant à des perles ...
- Molluscum : Définition, symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
2 févr. 2023 — Un molluscum est une infection d'origine virale qui affecte surtout les enfants et se manifeste par la présence de papules caractéristiques.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.