Leucémie Chronique Lymphocytaire à Cellules B : Guide Complet 2025

La leucémie chronique lymphocytaire à cellules B représente la forme la plus fréquente de leucémie chez l'adulte en Occident. Cette pathologie hématologique se caractérise par une accumulation progressive de lymphocytes B anormaux dans le sang, la moelle osseuse et les organes lymphoïdes. Bien que son évolution soit généralement lente, elle nécessite une surveillance médicale régulière et parfois des traitements spécialisés.

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Leucémie chronique lymphocytaire à cellules B : Définition et Vue d'Ensemble
La leucémie chronique lymphocytaire à cellules B (LLC-B) est un cancer du sang qui touche spécifiquement les lymphocytes B, ces cellules immunitaires normalement chargées de produire des anticorps [14,15]. Contrairement aux leucémies aiguës, cette pathologie évolue lentement sur plusieurs années.
Concrètement, que se passe-t-il dans votre organisme ? Les lymphocytes B malades s'accumulent progressivement dans votre sang, votre moelle osseuse, vos ganglions lymphatiques et parfois votre rate ou votre foie [1]. Ces cellules anormales ne fonctionnent plus correctement et peuvent perturber votre système immunitaire.
D'ailleurs, la LLC-B représente environ 25% de toutes les leucémies et touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans [16]. Mais rassurez-vous : de nombreux patients vivent des années avec cette maladie sans avoir besoin de traitement immédiat. En fait, certains ne développent jamais de symptômes significatifs [14].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie se distingue par son caractère souvent indolent. Cela signifie qu'elle progresse généralement très lentement, permettant aux patients de maintenir une qualité de vie satisfaisante pendant de longues périodes [15,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la leucémie chronique lymphocytaire touche environ 4 000 nouvelles personnes chaque année, avec une incidence qui augmente régulièrement avec l'âge [8,9]. Les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence d'environ 12 000 patients suivis actuellement dans l'Hexagone.
Mais qui est le plus concerné ? Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, et l'âge médian au diagnostic se situe autour de 70 ans [8]. Cependant, des études récentes dans la région de Tizi-Ouzou révèlent des profils épidémiologiques variables selon les populations [8,9].
Au niveau mondial, cette pathologie présente des disparités géographiques frappantes. Elle est particulièrement fréquente en Europe et en Amérique du Nord, mais reste rare en Asie et en Afrique subsaharienne. Cette différence suggère une composante génétique importante dans le développement de la maladie [14,15].
L'évolution temporelle est également intéressante : l'incidence a augmenté de 20% au cours des dix dernières années, probablement en raison du vieillissement de la population et de l'amélioration des techniques diagnostiques [16]. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 30% du nombre de cas en France.
Les Causes et Facteurs de Risque
Pourquoi développe-t-on une leucémie chronique lymphocytaire ? La vérité, c'est qu'on ne connaît pas encore toutes les réponses. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche récente [10,11].
Le facteur génétique joue un rôle majeur. Si vous avez des antécédents familiaux de LLC-B, votre risque est multiplié par 3 à 7 [12,13]. Des études récentes ont identifié plusieurs mutations génétiques spécifiques, notamment au niveau du locus IgH des lymphocytes B [12].
L'âge reste le principal facteur de risque non modifiable. Après 50 ans, l'incidence double tous les 10 ans. Mais attention, cela ne signifie pas que les personnes plus jeunes sont à l'abri : environ 10% des cas surviennent avant 55 ans [14].
D'autres facteurs environnementaux sont suspectés mais non formellement prouvés : exposition à certains pesticides, radiations ionisantes, ou infections virales chroniques. Néanmoins, il est important de souligner qu'aucun comportement spécifique ne peut prévenir cette maladie [15,16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité de la LLC-B, c'est qu'elle peut rester silencieuse pendant des années. En fait, près de 70% des patients ne présentent aucun symptôme au moment du diagnostic [14,15]. La maladie est souvent découverte fortuitement lors d'une prise de sang de routine.
Quand les symptômes apparaissent, ils sont généralement progressifs et non spécifiques. Vous pourriez ressentir une fatigue persistante qui ne s'améliore pas avec le repos. Cette asthénie est souvent le premier signe d'alerte [16].
Les ganglions lymphatiques peuvent augmenter de volume, particulièrement au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine. Contrairement aux ganglions infectieux, ils ne sont généralement pas douloureux et ont une consistance ferme [14]. Certains patients remarquent également une sensation de pesanteur abdominale liée à l'augmentation de volume de la rate.
D'autres symptômes peuvent inclure des sueurs nocturnes, une perte de poids inexpliquée, ou une tendance aux infections répétées. Il est normal de s'inquiéter face à ces signes, mais rappelez-vous qu'ils peuvent avoir de nombreuses autres causes [15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la LLC-B repose sur plusieurs examens complémentaires. Tout commence généralement par une numération formule sanguine qui révèle une augmentation du nombre de lymphocytes, typiquement supérieure à 5 000/mm³ [14,15].
Mais ce n'est que le début de l'enquête médicale. Votre médecin prescrira ensuite une cytométrie en flux, un examen sophistiqué qui permet d'analyser précisément les caractéristiques de vos lymphocytes. Cette technique identifie les marqueurs spécifiques des cellules de LLC-B [16].
L'examen clinique recherche des ganglions palpables et évalue la taille de votre rate et de votre foie. Des examens d'imagerie comme un scanner thoraco-abdomino-pelvien peuvent être nécessaires pour évaluer l'extension de la maladie [14].
Dans certains cas, une biopsie de moelle osseuse est réalisée, bien qu'elle ne soit pas systématique. Cet examen permet d'évaluer le degré d'infiltration médullaire et d'établir un pronostic plus précis [15]. Rassurez-vous, ces examens sont généralement bien tolérés et permettent d'adapter au mieux votre prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Une particularité de la LLC-B, c'est que tous les patients n'ont pas besoin d'un traitement immédiat. En fait, la stratégie "watch and wait" (surveiller et attendre) reste l'approche de référence pour les formes asymptomatiques [14,15].
Quand faut-il traiter ? Les indications incluent des symptômes invalidants, une progression rapide de la maladie, ou des complications comme l'anémie ou la thrombopénie sévères [16]. Votre oncologue évaluera régulièrement ces critères lors de vos consultations de suivi.
Les thérapies ciblées ont révolutionné la prise en charge ces dernières années. L'ibrutinib, un inhibiteur de BTK, représente souvent le traitement de première ligne chez les patients âgés [1]. Le venetoclax, qui cible la protéine BCL-2, offre également d'excellents résultats [4].
Pour les patients plus jeunes et en bon état général, l'immunochimiothérapie associant fludarabine, cyclophosphamide et rituximab (protocole FCR) reste une option efficace. Cependant, cette approche est plus toxique et réservée à des cas sélectionnés [14,15].
La radiothérapie peut être utilisée de façon palliative pour réduire des masses ganglionnaires volumineuses. Dans de rares cas, une greffe de cellules souches peut être envisagée chez des patients jeunes avec une maladie réfractaire [16].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la LLC-B avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2,3]. Les thérapies cellulaires CAR-T représentent l'une des innovations les plus excitantes de cette période [2].
Concrètement, que sont les CAR-T ? Il s'agit de vos propres lymphocytes T, modifiés génétiquement en laboratoire pour reconnaître et détruire spécifiquement les cellules de LLC-B. Cette approche révolutionnaire montre des résultats encourageants dans les formes réfractaires [2].
Les combinaisons thérapeutiques innovantes font également l'objet d'études intensives. Une étude de phase II récente évalue l'association acalabrutinib, venetoclax et obinutuzumab, montrant des taux de réponse impressionnants [4]. Cette triple combinaison pourrait devenir un nouveau standard.
L'horizon scanning 2024 identifie plusieurs molécules en développement avancé [3]. Parmi elles, les inhibiteurs de PI3K de nouvelle génération promettent une efficacité améliorée avec moins d'effets secondaires. Les anticorps bispécifiques, capables de recruter simultanément les cellules T et les cellules B malignes, représentent également une voie d'avenir [3].
Bon à savoir : plusieurs centres français participent activement à ces essais cliniques [5]. N'hésitez pas à discuter avec votre oncologue de votre éligibilité à ces protocoles de recherche qui pourraient vous donner accès aux traitements de demain.
Vivre au Quotidien avec Leucémie chronique lymphocytaire à cellules B
Recevoir un diagnostic de LLC-B bouleverse inévitablement votre quotidien. Mais la bonne nouvelle, c'est que de nombreux patients maintiennent une vie active et épanouissante pendant des années [14,15].
L'adaptation psychologique représente souvent le défi le plus important. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe soignante ou à rejoindre des groupes de soutien. L'accompagnement psychologique fait partie intégrante de votre prise en charge [16].
Sur le plan pratique, quelques précautions s'imposent. Votre système immunitaire étant affaibli, évitez les foules pendant les périodes épidémiques et respectez scrupuleusement les mesures d'hygiène. La vaccination contre la grippe et le COVID-19 est particulièrement recommandée [14].
Côté alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Évitez les aliments crus ou peu cuits qui pourraient être source d'infections. L'activité physique adaptée, comme la marche ou la natation, contribue à maintenir votre forme physique et votre moral [15,16].
Les Complications Possibles
Bien que la LLC-B évolue généralement lentement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [14,15]. La transformation de Richter représente l'une des évolutions les plus redoutées, touchant 2 à 10% des patients.
Cette transformation correspond à l'évolution de la LLC-B vers un lymphome agressif, généralement un lymphome diffus à grandes cellules B. Les signes d'alerte incluent une détérioration rapide de l'état général, une fièvre persistante, ou une croissance rapide des ganglions [16].
Les complications infectieuses constituent un autre défi majeur. L'immunodéficience liée à la maladie et aux traitements vous rend plus vulnérable aux infections bactériennes, virales et fongiques. Certaines infections opportunistes, rares chez les personnes saines, peuvent survenir [14].
L'anémie auto-immune et la thrombopénie auto-immune touchent respectivement 10 à 15% et 2 à 5% des patients. Ces complications résultent d'une réaction auto-immune où votre organisme détruit ses propres globules rouges ou plaquettes [15]. Heureusement, elles répondent généralement bien aux traitements immunosuppresseurs.
Enfin, le risque de développer d'autres cancers, notamment des cancers cutanés, est légèrement augmenté chez les patients atteints de LLC-B. Une surveillance dermatologique régulière est donc recommandée [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la LLC-B varie considérablement d'un patient à l'autre, ce qui explique l'importance des facteurs pronostiques pour adapter votre suivi [14,15]. Globalement, la survie médiane dépasse 10 ans, et de nombreux patients vivent bien au-delà.
Plusieurs systèmes de stadification permettent d'évaluer votre pronostic. Le système de Rai et la classification de Binet restent les références, prenant en compte le nombre de territoires ganglionnaires atteints et la présence d'anémie ou de thrombopénie [16].
Les marqueurs biologiques modernes affinent considérablement cette évaluation. Le statut mutationnel des gènes IgVH, la présence de mutations TP53 ou NOTCH1, et l'expression de certaines protéines comme ZAP-70 influencent significativement l'évolution [6,7,10].
Concrètement, que signifient ces données pour vous ? Si vous présentez des mutations IgVH, votre pronostic est généralement plus favorable avec une évolution plus lente. À l'inverse, les mutations TP53 sont associées à une résistance aux traitements conventionnels [11,12].
L'important à retenir, c'est que même avec des facteurs pronostiques défavorables, les nouveaux traitements offrent des perspectives encourageantes. Votre oncologue adaptera votre prise en charge en fonction de votre profil spécifique [13].
Peut-on Prévenir Leucémie chronique lymphocytaire à cellules B ?
La question de la prévention de la LLC-B reste complexe car cette pathologie résulte principalement de facteurs génétiques non modifiables [14,15]. Contrairement à d'autres cancers, il n'existe pas de mesures préventives spécifiques validées scientifiquement.
Cependant, maintenir un mode de vie sain contribue à votre bien-être général et pourrait théoriquement réduire certains risques. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'évitement du tabac sont toujours bénéfiques [16].
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux, aucun dépistage systématique n'est actuellement recommandé. Néanmoins, il peut être judicieux de mentionner ces antécédents à votre médecin traitant lors de vos bilans de santé [14].
La recherche explore actuellement le rôle de certains facteurs environnementaux. Bien que les preuves restent limitées, l'exposition professionnelle à certains pesticides ou solvants pourrait légèrement augmenter le risque. Si vous travaillez dans l'agriculture ou l'industrie chimique, respectez scrupuleusement les mesures de protection [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la LLC-B [14,15,16]. Ces guidelines évoluent régulièrement en fonction des avancées thérapeutiques et des données de recherche récentes.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une surveillance clinique et biologique régulière pour tous les patients, même asymptomatiques. Cette surveillance inclut un examen clinique tous les 3 à 6 mois et une numération formule sanguine trimestrielle [14].
Concernant les critères de traitement, les recommandations internationales s'accordent sur plusieurs indications : progression symptomatique, anémie ou thrombopénie sévères, masses ganglionnaires volumineuses, ou doublement du temps de lymphocytes en moins de 6 mois [15].
Les sociétés savantes européennes et américaines convergent également sur l'utilisation préférentielle des thérapies ciblées en première ligne chez les patients âgés ou fragiles. L'ibrutinib et le venetoclax sont désormais considérés comme des standards de soins [16].
Pour les soins de support, les recommandations insistent sur la prévention des infections, la vaccination adaptée, et l'accompagnement psychosocial. La prise en charge multidisciplinaire impliquant hématologue, médecin traitant, et autres spécialistes selon les besoins est fortement encouragée [14,15].
Ressources et Associations de Patients
Faire face à un diagnostic de LLC-B ne doit pas se faire en solitaire. Heureusement, de nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans cette épreuve [14,15].
L'Association Laurette Fugain propose un soutien spécialisé aux patients atteints de leucémies. Elle organise des groupes de parole, des ateliers bien-être, et finance la recherche médicale. Leur ligne d'écoute est disponible pour répondre à vos questions et vous orienter.
La Ligue contre le Cancer offre également des services précieux : accompagnement social, aide financière, soutien psychologique, et information médicale. Ses comités départementaux proposent des activités adaptées aux patients en traitement.
Pour les aspects pratiques, l'Assurance Maladie reconnaît la LLC-B comme affection de longue durée (ALD 30). Cette reconnaissance vous permet une prise en charge à 100% de vos soins liés à la maladie. N'hésitez pas à faire les démarches avec votre médecin traitant [16].
Les plateformes d'information médicale comme celles des centres de lutte contre le cancer (CLCC) proposent des ressources documentaires fiables. Méfiez-vous des informations non vérifiées sur internet et privilégiez toujours les sources médicales officielles.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une LLC-B demande quelques adaptations, mais rien d'insurmontable. Voici nos conseils pratiques pour optimiser votre qualité de vie au quotidien [14,15,16].
Côté hygiène de vie, privilégiez un sommeil régulier et suffisant. La fatigue étant un symptôme fréquent, écoutez votre corps et n'hésitez pas à faire des siestes si nécessaire. L'activité physique adaptée, même modérée, contribue à maintenir votre forme et votre moral.
Pour l'alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais quelques précautions s'imposent. Évitez les aliments crus (sushis, tartares, fromages au lait cru) qui pourraient être source d'infections. Privilégiez les fruits et légumes bien lavés, et assurez-vous de la fraîcheur de vos aliments.
Organisez votre suivi médical de façon méthodique. Tenez un carnet de bord avec vos résultats d'analyses, vos symptômes, et vos questions pour les consultations. Préparez vos rendez-vous en notant ce que vous souhaitez aborder avec votre médecin.
Enfin, n'oubliez pas de préserver votre vie sociale. Continuez à voir vos proches, à pratiquer vos loisirs, et à maintenir vos projets. La LLC-B ne doit pas définir votre existence, mais simplement s'intégrer dans votre parcours de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre hématologue, même en dehors de vos rendez-vous programmés [14,15]. Il est important de savoir les reconnaître pour réagir à temps.
Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38,5°C persistante, des frissons intenses, ou des signes d'infection sévère. Votre système immunitaire affaibli nécessite une prise en charge rapide des infections [16].
D'autres symptômes justifient une consultation rapide : essoufflement inhabituel, palpitations, pâleur extrême (signes d'anémie sévère), ou saignements anormaux (ecchymoses spontanées, saignements de nez répétés) évoquant une chute des plaquettes [14].
Une augmentation rapide et importante du volume des ganglions, accompagnée de douleurs, de sueurs nocturnes profuses, ou d'une perte de poids rapide peut signaler une évolution de la maladie nécessitant une réévaluation [15].
N'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante si vous avez des doutes ou des inquiétudes. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication. Votre médecin préfère être sollicité inutilement plutôt que de découvrir tardivement un problème [16].
Questions Fréquentes
La LLC-B est-elle héréditaire ?Bien qu'il existe une prédisposition familiale, la LLC-B n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Le risque est augmenté si vous avez des antécédents familiaux, mais la plupart des cas sont sporadiques [12,13].
Puis-je avoir des enfants avec une LLC-B ?
La maladie elle-même n'empêche pas d'avoir des enfants. Cependant, certains traitements peuvent affecter la fertilité. Discutez-en avec votre oncologue avant de débuter un traitement si vous avez un projet parental [14].
Dois-je éviter certaines activités ?
Aucune restriction majeure n'est nécessaire en l'absence de traitement. Évitez simplement les sports de contact si vous avez une rate volumineuse ou des plaquettes basses. Les voyages sont possibles avec quelques précautions d'hygiène [15].
Les vaccins sont-ils dangereux ?
Au contraire, la vaccination est particulièrement importante. Évitez les vaccins vivants atténués, mais les vaccins inactivés (grippe, COVID-19, pneumocoque) sont recommandés et sûrs [16].
Combien de temps vais-je vivre ?
Cette question légitime n'a pas de réponse unique. Beaucoup de patients vivent des décennies avec leur LLC-B. Votre pronostic dépend de nombreux facteurs que votre médecin évaluera avec vous [14,15].
Questions Fréquentes
La LLC-B est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe une prédisposition familiale, la LLC-B n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Le risque est augmenté si vous avez des antécédents familiaux, mais la plupart des cas sont sporadiques.
Puis-je avoir des enfants avec une LLC-B ?
La maladie elle-même n'empêche pas d'avoir des enfants. Cependant, certains traitements peuvent affecter la fertilité. Discutez-en avec votre oncologue avant de débuter un traitement si vous avez un projet parental.
Dois-je éviter certaines activités ?
Aucune restriction majeure n'est nécessaire en l'absence de traitement. Évitez simplement les sports de contact si vous avez une rate volumineuse ou des plaquettes basses. Les voyages sont possibles avec quelques précautions d'hygiène.
Les vaccins sont-ils dangereux ?
Au contraire, la vaccination est particulièrement importante. Évitez les vaccins vivants atténués, mais les vaccins inactivés (grippe, COVID-19, pneumocoque) sont recommandés et sûrs.
Combien de temps vais-je vivre ?
Cette question légitime n'a pas de réponse unique. Beaucoup de patients vivent des décennies avec leur LLC-B. Votre pronostic dépend de nombreux facteurs que votre médecin évaluera avec vous.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comprendre la leucémie lymphoïde chronique. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Thérapie cellulaire CAR T pour la leucémie lymphoïde chronique. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Horizon scanning. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Phase II Study of Acalabrutinib, Venetoclax, and Obinutuzumab. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Clinical Trials & Studies. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Rôle des lymphocytes T CD4+ folliculaires dans la physiopathologie de la leucémie lymphoïde chronique. 2022Lien
- [7] Rôle des lymphocytes T CD4+ folliculaires dans la physiopathologie de la leucémie lymphoïde chronique. 2022Lien
- [8] Évaluation des profils épidémiologiques et immunobiologiques des patients atteints de la LLC-B dans la région de Tizi-Ouzou. 2024Lien
- [9] Étude épidémiologique et caractérisation de la leucémie lymphoïde chronique LLC-B dans la région de Tizi-Ouzou. 2023Lien
- [10] Hétérogénéité fonctionnelle des sous-populations immunorégulatrices impliquées dans la progression de la leucémie lymphoïde chronique. 2022Lien
- [11] Étude de la reprogrammation métabolique des cellules de leucémie lymphoïde chronique dans un modèle ex-vivo de la niche lymphatique. 2023Lien
- [12] Mécanisme et fonction de la recombinaison Sµ-3'RR du locus IgH des lymphocytes B dans un sous-groupe de leucémie lymphoïde chronique de mauvais pronostic. 2024Lien
- [13] Etudes structurale et fonctionnelle de la protéine Syk dans les cellules B de Leucémie Lymphoïde Chronique. 2024Lien
- [14] Leucémie lymphoïde chronique (LLC) - Hématologie et OncologieLien
- [15] Leucémie lymphoïde chronique - symptômes, causes, traitementsLien
- [16] Comprendre la leucémie lymphoïde chroniqueLien
Publications scientifiques
- Rôle des lymphocytes T CD4+ folliculaires dans la physiopathologie de la leucémie lymphoïde chronique (2022)
- Rôle des lymphocytes T CD4+ folliculaires dans la physiopathologie de la leucémie lymphoïde chronique (2022)[PDF]
- Évaluation des profils épidémiologiques et immunobiologiques des patients atteints de la Leucémie Lymphoïde Chronique-B (LLC-B) dans la région deTizi-Ouzou (2024)
- Étude épidémiologique et caractérisation Immunophénotypique et histologique de la leucémie lymphoïde chronique LLC-B dans la région de Tizi-Ouzou (2023)
- Hétérogénéité fonctionnelle des sous-populations immunorégulatrices impliquées dans la progression de la leucémie lymphoïde chronique (2022)
Ressources web
- Leucémie lymphoïde chronique (LLC) - Hématologie et ... (msdmanuals.com)
Les symptômes peuvent être absents mais aussi comprendre des adénopathies, une splénomégalie, une hépatomégalie, une fatigue, des fièvres, des sueurs nocturnes, ...
- Leucémie lymphoïde chronique - symptômes, causes ... (vidal.fr)
15 avr. 2021 — La leucémie lymphoïde chronique est une maladie d'évolution lente. Souvent, elle ne nécessite qu'une surveillance médicale régulière.
- Comprendre la leucémie lymphoïde chronique (roche.fr)
Le diagnostic de LLC peut être évoqué si le nombre de lymphocytes B est supérieur aux valeurs normales. Une augmentation transitoire des cellules du sang étant ...
- Leucémie: symptômes, traitements et espérance de vie (radiotherapie-hartmann.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.