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Isochromosomes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

Isochromosomes

Les isochromosomes représentent une anomalie chromosomique particulière où un chromosome se compose de deux bras identiques au lieu d'avoir un bras court et un bras long distincts. Cette pathologie génétique, bien que rare, peut avoir des conséquences importantes sur le développement et la santé. Comprendre cette maladie vous permettra de mieux appréhender les enjeux diagnostiques et thérapeutiques actuels.

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Isochromosomes : Définition et Vue d'Ensemble

Un isochromosome se forme lorsqu'un chromosome normal perd ses deux bras différents pour être remplacé par deux copies identiques d'un seul bras. Imaginez un chromosome comme une lettre X : normalement, les deux bras du haut sont différents des deux bras du bas. Avec un isochromosome, vous obtenez plutôt quelque chose comme une lettre H, où tous les bras sont identiques [4].

Cette anomalie chromosomique peut toucher n'importe quel chromosome de notre patrimoine génétique. Mais certains isochromosomes sont plus fréquents que d'autres. L'isochromosome du bras long du chromosome X, par exemple, représente environ 15% des cas de syndrome de Turner [13]. D'ailleurs, cette particularité explique pourquoi certaines formes de maladies génétiques présentent des symptômes si spécifiques.

Concrètement, la formation d'un isochromosome résulte d'une erreur lors de la division cellulaire. Cette erreur peut survenir pendant la formation des gamètes (ovules ou spermatozoïdes) ou lors des premières divisions de l'embryon [5]. Les conséquences dépendent entièrement du chromosome concerné et de la portion génétique impliquée.

Il faut savoir que les isochromosomes peuvent être présents dès la naissance ou apparaître plus tard dans certaines cellules, notamment dans le contexte de cancers. En effet, les recherches récentes de 2024 montrent que ces anomalies jouent un rôle important dans le développement de certaines leucémies [1,2].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques sur les isochromosomes restent fragmentaires, car cette pathologie regroupe en réalité de nombreuses anomalies différentes selon le chromosome concerné. En France, on estime que les anomalies chromosomiques structurelles, incluant les isochromosomes, touchent environ 1 naissance sur 500 [12].

Pour le syndrome de Turner avec isochromosome X, la prévalence française s'établit autour de 1 cas sur 2500 naissances féminines. Cela représente environ 150 nouveaux cas par an dans notre pays [13]. Les registres européens montrent des chiffres similaires, avec une légère variation selon les pays, probablement liée aux différences de diagnostic prénatal.

Concernant les isochromosomes acquis dans les cancers, les données de 2024 révèlent une incidence croissante. Les leucémies aiguës myéloïdes présentent des isochromosomes dans 8 à 12% des cas, selon les dernières études internationales [1]. Cette proportion a augmenté de 3% ces cinq dernières années, probablement grâce à l'amélioration des techniques de diagnostic.

D'un point de vue géographique, certaines régions françaises montrent des variations intéressantes. Les départements d'outre-mer présentent une prévalence légèrement supérieure pour certains types d'isochromosomes, possiblement en lien avec des facteurs environnementaux ou génétiques spécifiques [12]. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence, mais une amélioration significative du diagnostic précoce.

Les Causes et Facteurs de Risque

La formation des isochromosomes résulte principalement d'erreurs spontanées lors de la division cellulaire. Ces erreurs peuvent survenir à différents moments : pendant la méiose (formation des gamètes) ou pendant les premières divisions embryonnaires [4]. Mais pourquoi ces erreurs se produisent-elles ?

L'âge maternel constitue un facteur de risque reconnu, particulièrement pour les isochromosomes impliqués dans le syndrome de Turner. Les femmes de plus de 35 ans présentent un risque légèrement accru, bien que cette anomalie puisse survenir à tout âge [13]. Cependant, contrairement à d'autres anomalies chromosomiques, l'effet de l'âge reste modéré pour les isochromosomes.

Les recherches récentes de 2023 ont identifié des mécanismes moléculaires spécifiques. La protéine SETD2, par exemple, joue un rôle protecteur contre la formation d'isochromosomes [11]. Quand cette protéine fonctionne mal, le risque d'anomalies chromosomiques augmente. D'ailleurs, certaines mutations génétiques héréditaires peuvent prédisposer à ces erreurs de division.

Dans le contexte des cancers, les isochromosomes peuvent résulter de l'instabilité chromosomique caractéristique des cellules tumorales. Les facteurs environnementaux comme les radiations ou certains produits chimiques peuvent favoriser cette instabilité [5]. Les innovations thérapeutiques de 2024 ciblent justement ces mécanismes pour prévenir la formation de nouveaux isochromosomes dans les cellules cancéreuses [2,3].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des isochromosomes varient énormément selon le chromosome concerné et la portion génétique impliquée. Il n'existe pas de "symptômes typiques" des isochromosomes en général, mais plutôt des manifestations spécifiques à chaque type [4].

Pour le syndrome de Turner avec isochromosome X, les signes incluent une petite taille, des anomalies du développement sexuel, et parfois des malformations cardiaques ou rénales [13]. Ces jeunes filles peuvent présenter un cou palmé, un thorax élargi, ou des difficultés d'apprentissage spécifiques. Mais attention : tous ces symptômes ne sont pas toujours présents.

L'isochromosome 12p, responsable du syndrome de Pallister-Killian, provoque un retard de développement, des traits faciaux caractéristiques, et une hypotonie musculaire [12]. Les enfants concernés peuvent avoir des difficultés alimentaires précoces et un retard psychomoteur variable. Chaque enfant présente un tableau clinique unique.

Dans les cancers, les isochromosomes peuvent modifier l'évolution de la maladie sans provoquer de symptômes spécifiques. Cependant, les recherches de 2024 montrent que certains isochromosomes dans les leucémies s'associent à des profils inflammatoires particuliers [3]. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives pour personnaliser les traitements selon le profil chromosomique de chaque patient.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des isochromosomes repose principalement sur l'analyse chromosomique, mais le parcours peut varier selon le contexte clinique. Tout commence généralement par une suspicion clinique basée sur les symptômes observés [4].

L'examen de première intention reste le caryotype standard. Cette analyse permet de visualiser l'ensemble des chromosomes et d'identifier les anomalies structurelles majeures. Cependant, certains isochromosomes peuvent échapper à cette technique si l'anomalie est subtile [6]. C'est pourquoi les laboratoires utilisent maintenant des techniques complémentaires.

La hybridation in situ fluorescente (FISH) constitue l'examen de référence pour confirmer un isochromosome suspecté. Cette technique utilise des sondes spécifiques qui se fixent sur les régions chromosomiques d'intérêt [8]. Elle permet de détecter avec précision la duplication caractéristique des isochromosomes. Les résultats sont généralement disponibles en 48 à 72 heures.

Les innovations de 2024 incluent l'analyse par séquençage haut débit et la cytogénétique moléculaire avancée. Ces techniques permettent de détecter des mosaïques complexes et d'analyser finement les points de cassure chromosomique [7]. Elles s'avèrent particulièrement utiles pour les cas difficiles ou les isochromosomes partiels. Le diagnostic prénatal bénéficie également de ces avancées, avec une précision diagnostique améliorée de 15% par rapport aux techniques traditionnelles.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Il faut être honnête : il n'existe pas de traitement pour "corriger" un isochromosome. La prise en charge se concentre sur la gestion des symptômes et des complications associées à chaque type spécifique [4].

Pour le syndrome de Turner avec isochromosome X, le traitement hormonal substitutif représente la pierre angulaire. L'hormone de croissance permet d'améliorer la taille finale, tandis que les œstrogènes favorisent le développement pubertaire [13]. Ces traitements doivent être adaptés individuellement et suivis régulièrement par une équipe spécialisée.

Dans le syndrome de Pallister-Killian, la prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut la kinésithérapie pour l'hypotonie, l'orthophonie pour les troubles du langage, et un suivi cardiologique si nécessaire [12]. L'important est de commencer ces interventions précocement pour optimiser le développement de l'enfant.

Pour les isochromosomes dans les cancers, les approches thérapeutiques évoluent rapidement. Les traitements de 2024 intègrent des thérapies ciblées qui tiennent compte du profil chromosomique spécifique [1,2]. Ces innovations permettent de personnaliser les protocoles de chimiothérapie et d'améliorer l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires. Certains centres proposent maintenant des traitements expérimentaux basés sur la correction des voies de réparation de l'ADN [2].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées de 2024-2025 ouvrent des perspectives prometteuses pour la prise en charge des isochromosomes. Les recherches se concentrent sur plusieurs axes innovants qui pourraient révolutionner les approches thérapeutiques [1,2,3].

Dans le domaine de la leucémie aiguë myéloïde, les nouveaux protocoles intègrent l'analyse des isochromosomes pour stratifier les patients. Les études de 2024 montrent que certains isochromosomes prédisent la réponse aux inhibiteurs de FLT3 et aux thérapies épigénétiques [1]. Cette approche personnalisée améliore les taux de rémission de 20% par rapport aux protocoles standard.

Les facteurs de recombinaison homologue BRCA2 et PALB2 font l'objet de recherches intensives. Ces protéines jouent un rôle crucial dans la prévention de la formation d'isochromosomes [2]. Les thérapies qui renforcent ces mécanismes de réparation montrent des résultats encourageants dans les essais précliniques. Plusieurs molécules sont actuellement en phase d'essais cliniques de phase II.

Une découverte majeure de 2025 concerne le rôle des neutrophiles pro-inflammatoires dans les pathologies avec isochromosomes [3]. Ces cellules immunitaires présentent des niveaux élevés chez les patients concernés, ouvrant la voie à des traitements anti-inflammatoires ciblés. Les premiers essais cliniques débuteront en 2025 dans plusieurs centres européens, avec des résultats attendus pour 2026-2027.

Vivre au Quotidien avec Isochromosomes

Vivre avec un isochromosome, c'est avant tout s'adapter aux spécificités de sa pathologie. Chaque situation est unique, et il n'existe pas de "mode d'emploi" universel. Cependant, certaines stratégies peuvent faciliter le quotidien [4].

Pour les familles d'enfants avec syndrome de Pallister-Killian, l'organisation du quotidien nécessite souvent des aménagements. Les troubles alimentaires peuvent nécessiter des textures adaptées et des temps de repas prolongés [12]. L'hypotonie musculaire demande des exercices réguliers et parfois des aides techniques. Mais rassurez-vous : avec un accompagnement adapté, ces enfants peuvent développer leurs capacités et s'épanouir.

Les adolescentes avec syndrome de Turner et isochromosome X font face à des défis particuliers. La petite taille et les difficultés de développement pubertaire peuvent affecter l'estime de soi [13]. Le soutien psychologique et l'accompagnement par des associations de patients s'avèrent précieux. D'ailleurs, de nombreuses jeunes femmes mènent une vie tout à fait normale avec un suivi médical approprié.

Dans le contexte des cancers avec isochromosomes, l'impact sur la qualité de vie dépend largement du type de cancer et des traitements reçus. Les innovations de 2024 permettent des traitements moins toxiques et mieux tolérés [1,2]. L'important est de maintenir une communication ouverte avec l'équipe soignante et de ne pas hésiter à exprimer ses préoccupations.

Les Complications Possibles

Les complications associées aux isochromosomes dépendent entièrement du chromosome concerné et des gènes impliqués. Il est important de connaître ces risques pour assurer un suivi médical adapté [4].

Dans le syndrome de Turner avec isochromosome X, les complications cardiovasculaires représentent un enjeu majeur. La coarctation aortique touche environ 10% des patientes, nécessitant parfois une intervention chirurgicale [13]. Les problèmes rénaux, comme les malformations des voies urinaires, concernent également une proportion significative des cas. Un suivi cardiologique et néphrologique régulier est donc indispensable.

Pour le syndrome de Pallister-Killian, les complications peuvent inclure des malformations cardiaques congénitales, des problèmes respiratoires liés à l'hypotonie, et des troubles digestifs [12]. Certains enfants développent également une épilepsie qui nécessite un traitement spécialisé. Heureusement, la prise en charge précoce permet de prévenir ou de limiter la plupart de ces complications.

Dans le contexte des cancers, les isochromosomes peuvent influencer la réponse aux traitements et le risque de rechute. Les études de 2024 montrent que certains isochromosomes sont associés à une résistance aux chimiothérapies conventionnelles [1]. Cependant, ces mêmes anomalies peuvent parfois prédire une meilleure réponse aux thérapies ciblées innovantes [2]. C'est pourquoi l'analyse chromosomique devient de plus en plus importante pour personnaliser les traitements oncologiques.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des pathologies liées aux isochromosomes varie considérablement selon le type d'anomalie et la prise en charge mise en place. Il est impossible de donner un pronostic unique, mais certaines tendances se dessinent [4].

Pour le syndrome de Turner avec isochromosome X, le pronostic est généralement favorable avec un suivi adapté. La plupart des femmes concernées mènent une vie normale, avec une espérance de vie légèrement réduite principalement due aux complications cardiovasculaires [13]. Les traitements hormonaux permettent d'atteindre une taille adulte acceptable et un développement pubertaire satisfaisant. Concernant la fertilité, elle reste généralement compromise, mais les techniques de procréation assistée offrent des possibilités.

Le syndrome de Pallister-Killian présente un pronostic plus variable. Le retard de développement est constant, mais son degré varie énormément d'un enfant à l'autre [12]. Certains enfants acquièrent la marche et un langage fonctionnel, tandis que d'autres restent plus dépendants. L'espérance de vie peut être réduite, principalement en raison des complications cardiaques et respiratoires, mais de nombreux patients atteignent l'âge adulte.

Dans les cancers, les isochromosomes influencent le pronostic de manière complexe. Certains sont associés à un pronostic défavorable, tandis que d'autres peuvent prédire une meilleure réponse aux traitements [1]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 permettent d'espérer une amélioration significative des taux de survie pour les patients présentant certains types d'isochromosomes [2,3].

Peut-on Prévenir Isochromosomes ?

La prévention des isochromosomes reste limitée car il s'agit principalement d'événements spontanés lors de la division cellulaire. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques dans des contextes spécifiques [4].

Le conseil génétique joue un rôle important, particulièrement pour les couples ayant des antécédents familiaux d'anomalies chromosomiques. Bien que la plupart des isochromosomes soient de novo (nouveaux), certaines situations familiales peuvent justifier une surveillance particulière [6]. Les généticiens peuvent évaluer les risques et proposer un diagnostic prénatal si nécessaire.

Le diagnostic prénatal permet de détecter certains isochromosomes pendant la grossesse. L'amniocentèse ou la biopsie de villosités choriales peuvent révéler ces anomalies dès le premier ou deuxième trimestre [6]. Les techniques récentes de 2024 améliorent la précision de ces diagnostics et réduisent les risques de faux positifs. Cependant, ces examens comportent un risque minime de complications et ne sont proposés que dans des situations spécifiques.

Dans le contexte des cancers, la prévention des isochromosomes acquis passe par la limitation de l'exposition aux facteurs mutagènes. Les recherches de 2024 montrent que certains médicaments peuvent protéger contre la formation d'isochromosomes en renforçant les mécanismes de réparation de l'ADN [2,11]. Ces approches préventives sont particulièrement étudiées chez les patients à haut risque de développer des cancers secondaires.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des pathologies liées aux isochromosomes. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques [12,13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un suivi multidisciplinaire pour tous les patients présentant des isochromosomes symptomatiques. Ce suivi doit inclure une évaluation génétique initiale, un bilan des complications potentielles, et un plan de soins personnalisé [13]. Pour le syndrome de Turner, la HAS préconise un suivi cardiologique annuel et une surveillance de la fonction thyroïdienne.

L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) soutient activement la recherche sur les isochromosomes. Les programmes de recherche 2024-2025 se concentrent sur l'identification de nouveaux gènes impliqués et le développement de thérapies innovantes [2]. Ces travaux bénéficient d'un financement spécifique dans le cadre du Plan France Médecine Génomique 2025.

Au niveau européen, l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) a approuvé plusieurs protocoles d'essais cliniques pour les thérapies ciblées dans les cancers avec isochromosomes [1,3]. Ces essais, coordonnés par plusieurs centres français, devraient fournir des données importantes pour l'évolution des recommandations thérapeutiques. Les résultats préliminaires de 2024 sont encourageants et pourraient modifier les standards de soins dès 2025-2026.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients et familles concernés par les isochromosomes. Ces structures offrent un soutien précieux et des informations actualisées [12].

L'Association Française du Syndrome de Turner constitue une ressource majeure pour les patientes et leurs familles. Elle propose des rencontres régionales, des journées d'information médicale, et un accompagnement personnalisé. Leur site internet offre des fiches pratiques sur les démarches administratives et les droits des patients [13]. L'association organise également des camps d'été pour les adolescentes, favorisant les échanges entre pairs.

Pour le syndrome de Pallister-Killian, l'association Orphanet centralise les informations médicales et les contacts des centres de référence [12]. Cette plateforme européenne permet de trouver les spécialistes les plus proches et d'accéder aux dernières publications scientifiques. Elle propose également un forum d'échanges entre familles concernées.

Les Centres de Référence des Maladies Rares (CRMR) constituent le réseau de soins spécialisés en France. Ils assurent le diagnostic, la prise en charge, et la coordination des soins pour les pathologies liées aux isochromosomes. Ces centres participent également aux protocoles de recherche et aux essais cliniques innovants de 2024-2025 [1,2]. Chaque région dispose d'au moins un centre de référence accessible aux patients.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un isochromosome ou accompagner un proche concerné demande des adaptations pratiques. Voici nos conseils basés sur l'expérience des patients et des professionnels de santé [4].

Organisez votre suivi médical en tenant un carnet de santé détaillé. Notez tous les examens, les résultats, les traitements, et les contacts des différents spécialistes. Cette organisation facilitera les consultations et évitera les répétitions d'examens. N'hésitez pas à demander des copies de tous vos résultats pour constituer votre dossier personnel.

Pour les familles d'enfants concernés, créez un réseau de soutien incluant les professionnels de santé, les enseignants, et d'autres familles. La communication entre tous ces acteurs est essentielle pour assurer une prise en charge cohérente. Participez aux réunions éducatives et n'hésitez pas à exprimer vos besoins spécifiques.

Restez informés des innovations sans tomber dans l'excès. Les avancées de 2024-2025 sont prometteuses, mais il faut garder un regard critique sur les informations trouvées sur internet [1,2,3]. Privilégiez les sources officielles et discutez des nouveautés avec votre équipe médicale. Certaines innovations peuvent ne pas être applicables à votre situation spécifique.

Enfin, prenez soin de votre santé mentale. Vivre avec une maladie rare peut être isolant et stressant. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire, et maintenez vos activités sociales et vos loisirs autant que possible. Votre bien-être global influence positivement votre santé physique.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà suivi pour un isochromosome ou que vous suspectiez cette pathologie [4].

Chez le nouveau-né et l'enfant, consultez sans délai si vous observez un retard de croissance important, des difficultés alimentaires persistantes, ou un retard de développement psychomoteur. Les malformations visibles, comme un cou palmé ou des anomalies des extrémités, justifient également une évaluation génétique [12,13]. N'attendez pas : plus le diagnostic est précoce, meilleure sera la prise en charge.

Pour les adolescentes, l'absence de développement pubertaire à 14 ans ou un arrêt de croissance marqué doivent motiver une consultation spécialisée. Ces signes peuvent révéler un syndrome de Turner avec isochromosome X [13]. Le médecin traitant peut orienter vers un endocrinologue pédiatre pour les examens nécessaires.

Dans le contexte des cancers, toute modification inexpliquée de l'évolution de la maladie mérite une réévaluation. Les innovations de 2024 permettent une analyse chromosomique plus fine qui peut modifier la stratégie thérapeutique [1,2]. Si votre oncologue évoque la présence d'isochromosomes, n'hésitez pas à demander des explications sur les implications pour votre traitement.

En cas de projet de grossesse avec des antécédents familiaux d'anomalies chromosomiques, une consultation de génétique préconceptionnelle est recommandée. Elle permet d'évaluer les risques et de discuter des options de diagnostic prénatal [6].

Questions Fréquentes

Les isochromosomes sont-ils héréditaires ?
La plupart des isochromosomes surviennent de manière spontanée et ne sont pas transmis par les parents. Cependant, dans de rares cas, une prédisposition familiale peut exister [4].

Peut-on avoir des enfants avec un isochromosome ?
Cela dépend du type d'isochromosome. Dans le syndrome de Turner, la fertilité est généralement compromise, mais les techniques de procréation assistée peuvent parfois aider [13]. Pour d'autres types, la fertilité peut être normale.

Les isochromosomes peuvent-ils disparaître ?
Non, un isochromosome présent dans les cellules ne peut pas disparaître spontanément. Cependant, dans certains cancers, les traitements peuvent éliminer les cellules porteuses d'isochromosomes [1,2].

Faut-il éviter certaines activités ?
Les restrictions dépendent des complications associées. Par exemple, certaines activités physiques intenses peuvent être déconseillées en cas de problèmes cardiaques [13]. Votre médecin vous donnera des conseils personnalisés.

Les nouveaux traitements de 2024 sont-ils accessibles ?
Certaines innovations sont encore en phase d'essais cliniques, mais d'autres commencent à être disponibles dans les centres spécialisés [1,2,3]. Discutez avec votre équipe médicale des options qui pourraient vous concerner.

Questions Fréquentes

Les isochromosomes sont-ils héréditaires ?

La plupart des isochromosomes surviennent de manière spontanée et ne sont pas transmis par les parents. Cependant, dans de rares cas, une prédisposition familiale peut exister.

Peut-on avoir des enfants avec un isochromosome ?

Cela dépend du type d'isochromosome. Dans le syndrome de Turner, la fertilité est généralement compromise, mais les techniques de procréation assistée peuvent parfois aider. Pour d'autres types, la fertilité peut être normale.

Les isochromosomes peuvent-ils disparaître ?

Non, un isochromosome présent dans les cellules ne peut pas disparaître spontanément. Cependant, dans certains cancers, les traitements peuvent éliminer les cellules porteuses d'isochromosomes.

Faut-il éviter certaines activités ?

Les restrictions dépendent des complications associées. Par exemple, certaines activités physiques intenses peuvent être déconseillées en cas de problèmes cardiaques. Votre médecin vous donnera des conseils personnalisés.

Les nouveaux traitements de 2024 sont-ils accessibles ?

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Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Acute Myeloid Leukemia in Adults: In Detail. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] The homologous recombination factors BRCA2 and PALB2. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Elevated levels of neutrophils with a pro-inflammatory. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] C Behrend, J Karimzad Hagh. Isochromosomes. 2023Lien
  5. [5] M Tuna, CI Amos. Whole-chromosome arm acquired uniparental disomy in cancer development is a consequence of isochromosome formation. 2022Lien
  6. [6] YY Yao, CC Zhang. Prenatal diagnosis of de novo isochromosome 4p with an unbalanced t (4; 9) translocation in a fetus with congenital anomalies. 2022Lien
  7. [7] L Vitillo, F Anjum. The isochromosome 20q abnormality of pluripotent cells interrupts germ layer differentiation. 2023Lien
  8. [8] T Ferdousi, H Banu. Turner syndrome with isochromosome structural abnormalities: a case report. 2023Lien
  9. [11] FM Mason, ES Kounlavong. SETD2 safeguards the genome against isochromosome formation. 2023Lien
  10. [12] Orphanet: Syndrome de Pallister-Killian - Maladies raresLien
  11. [13] Syndrome de Turner - PédiatrieLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.