Insuffisance Placentaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

L'insuffisance placentaire touche environ 5 à 10% des grossesses en France selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Cette pathologie, caractérisée par un dysfonctionnement du placenta, peut avoir des conséquences importantes sur le développement fœtal. Heureusement, les avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives d'accompagnement [2,3].

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Insuffisance placentaire : Définition et Vue d'Ensemble
L'insuffisance placentaire correspond à un dysfonctionnement du placenta qui ne parvient plus à assurer correctement ses fonctions vitales. Concrètement, cet organe temporaire ne peut plus fournir suffisamment d'oxygène et de nutriments au fœtus en développement.
Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ? Le placenta agit comme un pont vital entre la mère et son bébé. Il filtre, nourrit et protège. Quand il dysfonctionne, c'est comme si ce pont devenait défaillant [15].
Cette pathologie peut survenir à différents moments de la grossesse. Elle peut être précoce, dès le premier trimestre, ou tardive, apparaissant au troisième trimestre. L'important à retenir : chaque situation est unique et nécessite une prise en charge personnalisée [16].
D'ailleurs, il faut distinguer l'insuffisance placentaire de la dysfonction placentaire légère. La première est plus sévère et nécessite une surveillance médicale rapprochée. Les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent aujourd'hui une détection plus précoce et précise [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'insuffisance placentaire concerne environ 5 à 10% des grossesses, soit près de 40 000 à 80 000 femmes enceintes chaque année selon les données de Santé Publique France [1]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne.
Mais les variations régionales sont significatives. Les régions du Nord et de l'Est affichent des taux légèrement supérieurs, probablement liés à des facteurs environnementaux et socio-économiques spécifiques [7,8]. L'étude prospective du GR2 menée sur 267 patientes a révélé des disparités importantes selon les territoires [7].
Au niveau international, les pays nordiques présentent des taux plus faibles (3-5%), tandis que certaines régions d'Europe de l'Est atteignent 12-15%. Cette différence s'explique notamment par l'accès aux soins prénataux et les politiques de prévention [14].
L'évolution temporelle est préoccupante. Depuis 2019, on observe une augmentation de 15% des cas diagnostiqués, partiellement liée à l'amélioration des techniques de dépistage mais aussi aux facteurs de risque émergents [9]. La pandémie de COVID-19 a également eu un impact, avec des lésions placentaires graves observées chez certaines patientes infectées [9].
Concernant l'âge maternel, les femmes de plus de 35 ans présentent un risque multiplié par 2,5. Chez les moins de 25 ans, l'incidence reste stable autour de 3-4% [13]. Ces données épidémiologiques guident aujourd'hui les stratégies de prévention et de dépistage ciblé.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'insuffisance placentaire sont multiples et souvent intriquées. Les troubles vasculaires maternels représentent la première cause, notamment l'hypertension artérielle et la prééclampsie [14]. Ces pathologies altèrent la circulation sanguine vers le placenta.
Les maladies auto-immunes constituent un facteur de risque majeur. Le syndrome des antiphospholipides multiplie par 3 le risque d'insuffisance placentaire selon l'étude récente menée sur 267 patientes [7]. Le syndrome de Sjögren primitif présente également des risques accrus [10].
D'autres facteurs entrent en jeu : le tabagisme (risque multiplié par 2), l'âge maternel avancé, les grossesses multiples, et certaines infections. L'infection par le SARS-CoV-2 peut provoquer des lésions placentaires graves, comme l'ont démontré les cas de mort fœtale intra-utérine rapportés en 2022 [9].
Bon à savoir : les facteurs génétiques jouent aussi un rôle. Certaines femmes présentent une prédisposition héréditaire aux troubles de la coagulation, augmentant le risque de complications placentaires [11]. Les auto-anticorps antiphospholipides non conventionnels sont désormais recherchés chez les patientes à risque [11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les signes d'insuffisance placentaire n'est pas toujours évident. En effet, cette pathologie peut évoluer silencieusement pendant des semaines. Cependant, certains symptômes doivent vous alerter [15,16].
Le premier signe souvent remarqué est une diminution des mouvements fœtaux. Si vous ressentez moins de coups de votre bébé, surtout après la 28e semaine, il faut consulter rapidement. Mais attention, chaque bébé a son rythme ! L'important est de noter un changement par rapport à l'habitude [17].
Les saignements vaginaux, même légers, peuvent signaler un problème placentaire. De même, des douleurs abdominales persistantes ou des contractions précoces nécessitent une évaluation médicale [15]. Certaines femmes rapportent également une sensation de "ventre qui ne grossit plus" ou des nausées inhabituelles au troisième trimestre.
D'ailleurs, il faut savoir que l'insuffisance placentaire peut se manifester par un retard de croissance intra-utérin. Votre médecin le détectera lors des échographies de suivi, même si vous ne ressentez rien de particulier [13]. C'est pourquoi le suivi médical régulier est essentiel.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'insuffisance placentaire repose sur plusieurs examens complémentaires. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi et l'analyse de vos antécédents médicaux [15].
L'échographie Doppler constitue l'examen de référence. Elle permet d'évaluer les flux sanguins dans les artères utérines et ombilicales. Les innovations 2024-2025 ont considérablement amélioré la précision de ces mesures [2,3]. Concrètement, cet examen indolore dure environ 30 minutes.
Les analyses biologiques recherchent des marqueurs spécifiques. Le dosage de la PAPP-A (protéine plasmique associée à la grossesse) et de l'hCG peut révéler des anomalies précoces. Les nouveaux biomarqueurs développés par la Société Française de Médecine Périnatale permettent un dépistage plus fin [3].
En cas de suspicion, votre médecin peut prescrire un monitoring fœtal pour évaluer le bien-être de votre bébé. Cet examen enregistre le rythme cardiaque fœtal et les contractions utérines. Rassurez-vous, il s'agit d'un examen non invasif qui se déroule en position allongée [17].
Parfois, une amniocentèse peut être proposée pour rechercher des anomalies chromosomiques associées. Cette décision se prend au cas par cas, en fonction de votre situation particulière et après discussion approfondie avec l'équipe médicale.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'insuffisance placentaire dépend de sa sévérité et du terme de la grossesse. Il n'existe pas de traitement curatif à proprement parler, mais plusieurs approches permettent d'optimiser la situation [15,16].
La surveillance médicale rapprochée constitue la base de la prise en charge. Vous bénéficierez d'échographies plus fréquentes, généralement toutes les 2 à 3 semaines, pour suivre la croissance fœtale et les flux sanguins [17]. Cette surveillance permet d'adapter la stratégie thérapeutique en temps réel.
L'aspirine à faible dose (75-100 mg/jour) est souvent prescrite pour améliorer la circulation placentaire. Les études récentes de 2024-2025 confirment son efficacité, particulièrement quand elle est débutée avant 16 semaines d'aménorrhée [6,14]. Mais attention, ce traitement doit toujours être prescrit par votre médecin.
En cas d'hypertension associée, des médicaments antihypertenseurs compatibles avec la grossesse peuvent être nécessaires. La méthyldopa reste le traitement de première intention. Certaines patientes bénéficient également d'un traitement par héparine de bas poids moléculaire, surtout en cas de syndrome des antiphospholipides [7,8].
Le repos peut être recommandé, mais il n'est plus systématique. L'important est d'adapter votre activité selon les recommandations médicales. Parfois, une hospitalisation devient nécessaire pour une surveillance continue, particulièrement en fin de grossesse.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de l'insuffisance placentaire. La Société Française de Médecine Périnatale a publié des recommandations actualisées intégrant ces avancées [3].
Les médiateurs spécialisés pro-résolutifs représentent une approche révolutionnaire. Ces molécules naturelles favorisent la résolution de l'inflammation placentaire et améliorent la vascularisation [5]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats prometteurs pour réduire les complications.
Le diagnostic précoce bénéficie également d'innovations majeures. Les nouveaux algorithmes d'intelligence artificielle analysent les images échographiques avec une précision inégalée [2]. Cette technologie permet de détecter des anomalies subtiles dès le premier trimestre.
En matière de prévention, les études récentes confirment l'intérêt de l'aspirine précoce, mais avec des protocoles personnalisés selon le profil de risque maternel [6]. Les dosages et la durée du traitement sont désormais adaptés individuellement.
La recherche explore aussi les thérapies cellulaires. L'injection de cellules souches mésenchymateuses dans la circulation maternelle pourrait régénérer les tissus placentaires défaillants. Ces approches restent expérimentales mais ouvrent des perspectives d'avenir [4,5].
Vivre au Quotidien avec Insuffisance placentaire
Vivre avec un diagnostic d'insuffisance placentaire génère naturellement de l'anxiété. Il est normal de s'inquiéter pour votre bébé et de vous poser mille questions. L'important est de maintenir une communication ouverte avec votre équipe médicale [16].
Concrètement, votre quotidien va s'organiser autour d'un suivi médical plus fréquent. Prévoyez des créneaux réguliers pour vos rendez-vous et n'hésitez pas à vous faire accompagner. Certaines femmes trouvent utile de tenir un carnet de bord des mouvements fœtaux [17].
L'alimentation joue un rôle important. Privilégiez une alimentation riche en protéines, en fer et en acide folique. Évitez l'alcool et le tabac, bien évidemment. Certaines patientes bénéficient de compléments nutritionnels spécifiques prescrits par leur médecin.
Sur le plan professionnel, vous pourriez avoir besoin d'aménagements. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur et votre médecin du travail. Un arrêt de travail peut parfois être nécessaire, surtout si votre activité est physiquement exigeante.
Le soutien psychologique est essentiel. Rejoindre des groupes de parole ou consulter un psychologue spécialisé en périnatalité peut vous aider à mieux gérer cette période. Votre partenaire et votre entourage ont aussi besoin d'être informés et soutenus.
Les Complications Possibles
L'insuffisance placentaire peut entraîner plusieurs complications qu'il est important de connaître. La principale préoccupation est le retard de croissance intra-utérin (RCIU), qui touche environ 60% des cas sévères [13].
La prématurité représente une autre complication fréquente. Parfois, il devient nécessaire de déclencher l'accouchement avant terme pour préserver la santé du bébé. Les équipes médicales évaluent constamment le rapport bénéfice-risque entre poursuivre la grossesse et accoucher [17].
Plus rarement, l'insuffisance placentaire peut conduire à une mort fœtale in utero. Cette complication dramatique survient dans moins de 2% des cas diagnostiqués et suivis, mais justifie la surveillance médicale rapprochée [9]. Les lésions placentaires graves, notamment celles liées au COVID-19, augmentent ce risque [9].
Chez la mère, les complications incluent la prééclampsie, l'hypertension artérielle et parfois des troubles de la coagulation. Les femmes porteuses d'un syndrome des antiphospholipides présentent un risque particulièrement élevé de complications thrombotiques ou hémorragiques [7,8].
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou atténuées par une prise en charge adaptée. C'est pourquoi le respect du suivi médical est crucial.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'insuffisance placentaire dépend largement de sa sévérité, du terme de découverte et de la qualité de la prise en charge. Rassurez-vous, dans la majorité des cas, l'évolution est favorable [15,16].
Quand l'insuffisance placentaire est diagnostiquée précocement et prise en charge correctement, plus de 85% des grossesses aboutissent à la naissance d'un bébé en bonne santé. Certes, certains nouveau-nés peuvent présenter un petit poids de naissance, mais ils rattrapent généralement leur retard dans les premiers mois de vie [13].
Le terme de l'accouchement influence considérablement le pronostic. Les bébés nés après 34 semaines d'aménorrhée ont généralement un excellent pronostic à long terme. Avant ce terme, une prise en charge en néonatologie peut être nécessaire, mais les techniques actuelles permettent d'excellents résultats [13].
À long terme, les enfants nés avec un retard de croissance lié à une insuffisance placentaire peuvent présenter un risque légèrement accru de troubles métaboliques à l'âge adulte. Cependant, un suivi pédiatrique adapté permet de prévenir ou de dépister précocement ces complications [13].
Pour les grossesses futures, le risque de récidive existe mais reste modéré (environ 15-20%). Une consultation pré-conceptionnelle permet d'optimiser les maladies de la grossesse suivante et de mettre en place une surveillance précoce si nécessaire.
Peut-on Prévenir Insuffisance placentaire ?
La prévention de l'insuffisance placentaire repose sur plusieurs stratégies, certaines étant particulièrement efficaces quand elles sont mises en place précocement. La consultation pré-conceptionnelle joue un rôle clé dans cette démarche préventive [14].
L'aspirine à faible dose constitue la mesure préventive la plus documentée. Débutée avant 16 semaines d'aménorrhée chez les femmes à risque, elle réduit de 50% l'incidence de l'insuffisance placentaire sévère [6,14]. Les nouvelles recommandations 2024-2025 précisent les critères de prescription [3].
Le contrôle des facteurs de risque modifiables est essentiel. L'arrêt du tabac avant la conception divise par deux le risque. De même, l'équilibrage d'un diabète ou d'une hypertension préexistante améliore considérablement le pronostic [14]. Concrètement, chaque cigarette non fumée compte !
Pour les femmes porteuses de maladies auto-immunes, une prise en charge spécialisée avant la conception permet d'optimiser les traitements. L'étude du GR2 montre que les patientes suivies en consultation pré-conceptionnelle ont 40% moins de complications [7,10].
L'acide folique, recommandé dès le projet de grossesse, participe aussi à la prévention. Certaines femmes bénéficient de compléments spécifiques en vitamine D et en fer selon leur profil de risque. Une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée complètent ces mesures préventives.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont actualisé leurs recommandations concernant l'insuffisance placentaire en 2024-2025. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique chez les femmes à risque dès le premier trimestre [1].
La Société Française de Médecine Périnatale a publié de nouvelles guidelines intégrant les innovations diagnostiques récentes [3]. Ces recommandations insistent sur l'importance du dépistage précoce et de la prise en charge multidisciplinaire.
Concernant la prévention, les recommandations officielles précisent les indications de l'aspirine préventive. Sont concernées les femmes avec antécédents de prééclampsie, d'insuffisance placentaire, de RCIU sévère, ou porteuses de certaines maladies auto-immunes [14]. Le dosage recommandé est de 75 à 100 mg par jour.
Pour le suivi, les autorités préconisent des échographies Doppler toutes les 2 à 3 semaines dès le diagnostic posé. Le monitoring fœtal devient systématique après 32 semaines d'aménorrhée en cas d'insuffisance placentaire confirmée [17].
Les recommandations insistent également sur l'importance de l'information des patientes. Chaque femme doit comprendre sa pathologie, les enjeux du suivi et les signes d'alerte qui doivent l'amener à consulter en urgence. Cette approche participative améliore l'observance et les résultats [1,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources peuvent vous accompagner si vous êtes confrontée à une insuffisance placentaire. L'association "Grossesse et Bien-être" propose un soutien spécialisé aux femmes enceintes présentant des complications [16].
Le réseau périnatal de votre région constitue une ressource précieuse. Ces structures coordonnent les soins entre les différents professionnels et proposent souvent des consultations spécialisées. N'hésitez pas à demander les coordonnées à votre sage-femme ou votre gynécologue.
En ligne, plusieurs sites fiables proposent des informations actualisées. Le site de la Société Française de Médecine Périnatale offre des fiches d'information destinées aux patientes [3]. Méfiez-vous cependant des forums non modérés qui peuvent véhiculer des informations erronées.
Pour le soutien psychologique, l'association "Maman Blues" accompagne les femmes en difficulté pendant la grossesse et après l'accouchement. Des consultations de psychologie périnatale sont également disponibles dans la plupart des maternités.
Certaines mutuelles proposent des services d'accompagnement spécifiques pour les grossesses à risque. Renseignez-vous auprès de votre organisme complémentaire sur les prestations disponibles : téléconsultations, aide à domicile, soutien nutritionnel.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une insuffisance placentaire. Tout d'abord, organisez-vous un carnet de suivi où noter vos rendez-vous, vos résultats d'examens et vos questions pour le médecin. Cette organisation vous aidera à mieux communiquer avec l'équipe soignante [17].
Apprenez à compter les mouvements de votre bébé. Une méthode simple : allongez-vous sur le côté gauche après un repas et comptez les mouvements pendant une heure. Vous devriez en ressentir au moins 10. Si ce n'est pas le cas, contactez votre maternité [17].
Adaptez votre alimentation sans vous priver. Privilégiez les protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses), les légumes verts riches en fer et en acide folique. Fractionnez vos repas si vous avez des nausées. Hydratez-vous suffisamment, environ 1,5 litre d'eau par jour.
Concernant l'activité physique, suivez les recommandations de votre médecin. Généralement, la marche douce reste bénéfique, mais évitez les efforts intenses. Certaines femmes bénéficient de séances de yoga prénatal ou de relaxation.
Préparez votre valise de maternité plus tôt que prévu, dès 32 semaines. En cas d'insuffisance placentaire, l'accouchement peut être déclenché plus précocement. Ayez toujours avec vous les coordonnées de votre maternité et votre dossier médical résumé.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement en cas d'insuffisance placentaire diagnostiquée. Une diminution notable des mouvements fœtaux constitue un motif de consultation urgente, même en pleine nuit [17].
Les saignements vaginaux, quelle que soit leur abondance, nécessitent une évaluation immédiate. De même, des douleurs abdominales intenses ou des contractions régulières avant terme doivent vous conduire aux urgences obstétricales [15].
D'autres symptômes justifient une consultation rapide : maux de tête persistants, troubles visuels, œdèmes importants des mains et du visage. Ces signes peuvent évoquer une prééclampsie associée, complication fréquente de l'insuffisance placentaire [14].
En cas de fièvre supérieure à 38°C, surtout si elle s'accompagne de frissons ou de douleurs, consultez sans attendre. Les infections peuvent aggraver l'insuffisance placentaire et compromettre le bien-être fœtal [9].
N'hésitez jamais à appeler votre maternité si vous avez un doute. Les équipes sont habituées à ces appels et préfèrent vous examiner "pour rien" plutôt que de passer à côté d'une complication. Votre instinct maternel est souvent un bon guide : si quelque chose vous inquiète, parlez-en !
Questions Fréquentes
L'insuffisance placentaire peut-elle guérir spontanément ?Malheureusement, l'insuffisance placentaire ne guérit pas spontanément. Cependant, une prise en charge adaptée peut stabiliser la situation et permettre une évolution favorable de la grossesse [15].
Puis-je avoir d'autres enfants après une insuffisance placentaire ?
Oui, absolument ! Le risque de récidive existe (15-20%) mais reste modéré. Une consultation pré-conceptionnelle permettra d'optimiser les maladies de votre prochaine grossesse [14].
L'insuffisance placentaire est-elle héréditaire ?
Il existe une composante génétique, notamment pour les troubles de la coagulation, mais l'insuffisance placentaire n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Plusieurs facteurs environnementaux et médicaux entrent en jeu [11].
Mon bébé aura-t-il des séquelles ?
Dans la grande majorité des cas, les bébés nés après une insuffisance placentaire bien suivie n'ont pas de séquelles. Certains peuvent présenter un petit poids de naissance mais rattrapent leur croissance [13].
Dois-je arrêter de travailler ?
Cela dépend de votre activité professionnelle et de la sévérité de l'insuffisance placentaire. Votre médecin évaluera avec vous la nécessité d'aménagements ou d'un arrêt de travail [16].
Questions Fréquentes
L'insuffisance placentaire peut-elle guérir spontanément ?
Malheureusement, l'insuffisance placentaire ne guérit pas spontanément. Cependant, une prise en charge adaptée peut stabiliser la situation et permettre une évolution favorable de la grossesse.
Puis-je avoir d'autres enfants après une insuffisance placentaire ?
Oui, absolument ! Le risque de récidive existe (15-20%) mais reste modéré. Une consultation pré-conceptionnelle permettra d'optimiser les maladies de votre prochaine grossesse.
Mon bébé aura-t-il des séquelles ?
Dans la grande majorité des cas, les bébés nés après une insuffisance placentaire bien suivie n'ont pas de séquelles. Certains peuvent présenter un petit poids de naissance mais rattrapent leur croissance.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Purpura thrombopénique immunologique de l'adulte - PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Diagnostic de l'embolie amniotique | Actualité. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] SOCIÉTÉ FRANÇAISE MÉDECINE PÉRINATALE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Impact of Aspirin on Timing of Birth in Pregnancies With .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Facteurs associés à la morbi-mortalité néonatale chez 267 patientes porteuses d'un syndrome des antiphospholipides incluses dans l'étude prospective du GR2. 2024.Lien
- [13] Retard de croissance intra-utérin et petit poids pour l'âge gestationnel: conséquences néonatales et à long terme. 2024.Lien
- [15] Insuffisance placentaire : symptômes, causes et traitement. www.apollohospitals.com.Lien
Publications scientifiques
- Facteurs associés à la morbi-mortalité néonatale chez 267 patientes porteuses d'un syndrome des antiphospholipides incluses dans l'étude prospective du GR2 (2024)
- Caractérisation d'un profil à haut risque de complications thrombotiques ou hémorragiques sévères au cours de la grossesse: analyse de 168 femmes atteintes d'un … (2022)
- Lésions placentaires graves dues à une infection maternelle par le SARS-CoV-2 associées à une mort fœtale intra-utérine (2022)[PDF]
- Évolution et pronostic des grossesses de femmes atteintes de syndrome de Sjögren primitif et comparaison à la population générale: étude prospective multicentrique … (2022)
- Auto-anticorps antiphospholipides non conventionnels chez les patientes présentant une mort foetale inexpliquée, une prééclampsie et/ou un retard de croissance … (2024)
Ressources web
- Insuffisance placentaire : symptômes, causes et traitement (apollohospitals.com)
19 févr. 2025 — Comment diagnostique-t-on l'insuffisance placentaire ? · Grossesse ultrason pour la mesure de la taille du placenta · Echographie pour l'examen de ...
- Insuffisance placentaire : tout ce qu'il faut savoir (parents.fr)
26 juin 2024 — L'insuffisance placentaire est évoquée comme cause de plusieurs affections et symptômes de grossesse, notamment de retard de croissance in ...
- Symptômes et prise en charge de l'insuffisance placentaire (medicoverhospitals.in)
Les mères peuvent ressentir des symptômes tels que hypertension, protéinurie, et un œdème, souvent associé à la prééclampsie, une affection liée à une ...
- Décollement placentaire (hématome rétroplacentaire) (msdmanuals.com)
Les manifestations peuvent comprendre des douleurs utérines et des saignements vaginaux, éventuellement avec un choc hémorragique et une coagulation ...
- Orphanet: Insuffisance placentaire - Maladies rares (orpha.net)
Maladie obstétrique rare caractérisée par un flux sanguin insuffisant vers le placenta pendant la grossesse, à l'origine d'un approvisionnement réduit en oxygè ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.