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Hémangioblastome : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Hémangioblastome

L'hémangioblastome est une tumeur vasculaire rare du système nerveux central qui touche principalement le cervelet et la moelle épinière. Cette pathologie bénigne mais complexe nécessite une prise en charge spécialisée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux traitements les plus récents, avec les dernières innovations thérapeutiques 2025.

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Hémangioblastome : Définition et Vue d'Ensemble

L'hémangioblastome est une tumeur vasculaire bénigne qui se développe dans le système nerveux central. Cette pathologie représente environ 1 à 2% de toutes les tumeurs cérébrales [12,13]. Mais ne vous laissez pas impressionner par le terme "tumeur" - il s'agit d'une croissance anormale de vaisseaux sanguins qui reste généralement bénigne.

Ces tumeurs se caractérisent par une prolifération de cellules endothéliales et de péricytes, créant un réseau vasculaire dense et tortueux. L'hémangioblastome peut survenir de manière sporadique ou dans le cadre de la maladie de von Hippel-Lindau, une pathologie génétique héréditaire [5,11].

Concrètement, cette tumeur se localise principalement dans le cervelet (60-80% des cas), la moelle épinière (20-30%) et plus rarement dans le tronc cérébral [4,10]. D'ailleurs, sa localisation influence directement les symptômes que vous pourriez ressentir.

L'important à retenir : bien que le terme puisse inquiéter, l'hémangioblastome reste une pathologie avec un excellent pronostic lorsqu'elle est prise en charge correctement. Les avancées récentes en neurochirurgie permettent aujourd'hui des interventions de plus en plus précises et sûres.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'hémangioblastome touche environ 0,5 à 1 personne sur 100 000 habitants par an, selon les données de surveillance épidémiologique récentes [13]. Cette incidence relativement faible en fait une pathologie rare, mais pas exceptionnelle dans les services de neurochirurgie.

L'âge moyen au diagnostic se situe entre 35 et 45 ans, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1) [4,12]. Cependant, quand l'hémangioblastome survient dans le cadre de la maladie de von Hippel-Lindau, l'âge de découverte est généralement plus précoce, autour de 25-30 ans [5,11].

Au niveau européen, les chiffres restent comparables avec une incidence variant de 0,4 à 1,2 cas pour 100 000 habitants selon les pays. Les registres scandinaves, particulièrement précis, montrent une stabilité de l'incidence sur les 20 dernières années [13].

Bon à savoir : environ 25% des hémangioblastomes sont associés à la maladie de von Hippel-Lindau, une pathologie génétique qui multiplie par 600 le risque de développer cette tumeur [5]. Cette donnée est cruciale car elle influence complètement la prise en charge et le suivi.

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause exacte de l'hémangioblastome sporadique reste encore mystérieuse pour la communauté scientifique. Contrairement à d'autres tumeurs, aucun facteur environnemental spécifique n'a été clairement identifié [12,13].

En revanche, nous connaissons parfaitement le mécanisme génétique dans les formes héréditaires. La maladie de von Hippel-Lindau résulte d'une mutation du gène VHL situé sur le chromosome 3 [5,11]. Cette mutation perturbe la régulation de l'hypoxie cellulaire, favorisant la formation de vaisseaux sanguins anormaux.

Les facteurs de risque identifiés incluent principalement les antécédents familiaux de von Hippel-Lindau. Si vous avez un parent atteint, le risque de transmission est de 50% selon les lois de l'hérédité mendélienne [5]. D'ailleurs, c'est pourquoi un conseil génétique est systématiquement proposé dans ces situations.

Certaines études suggèrent également un rôle possible de l'altitude et de l'hypoxie chronique, mais ces données restent à confirmer [13]. L'important est de retenir qu'il n'existe pas de "comportement à risque" particulier pour cette pathologie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'hémangioblastome varient considérablement selon la localisation de la tumeur. Mais rassurez-vous, ils apparaissent généralement de manière progressive, vous laissant le temps de consulter [4,12].

Pour les hémangioblastomes cérébelleux, les signes les plus fréquents incluent des maux de tête persistants, souvent matinaux et s'aggravant avec les efforts. Vous pourriez également ressentir des troubles de l'équilibre, une démarche instable ou des vertiges [4]. Ces symptômes résultent de l'effet de masse exercé par la tumeur sur les structures cérébelleuses.

Les hémangioblastomes médullaires se manifestent différemment. Ils provoquent typiquement des douleurs dans le dos, des troubles sensitifs (fourmillements, engourdissements) et parfois une faiblesse musculaire progressive [10]. La localisation précise détermine quels membres seront affectés.

Un symptôme particulier mérite votre attention : la polyglobulie. Environ 20% des patients développent une augmentation anormale des globules rouges, causée par la sécrétion d'érythropoïétine par la tumeur [12,13]. Cette anomalie biologique peut être le premier signe d'alerte.

Il faut savoir que les symptômes peuvent fluctuer et s'aggraver lentement sur plusieurs mois. N'hésitez jamais à consulter si vous ressentez une combinaison de ces signes, même s'ils semblent bénins au début.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'hémangioblastome suit un parcours bien codifié qui commence généralement par votre médecin traitant. Face à des symptômes évocateurs, il vous orientera vers un neurologue ou directement vers un service de neurochirurgie [12].

L'IRM cérébrale et médullaire constitue l'examen de référence. Cette imagerie révèle l'aspect caractéristique de l'hémangioblastome : une lésion kystique avec un nodule mural fortement rehaussé par le produit de contraste [4,10]. L'image est si typique que les radiologues expérimentés peuvent souvent poser le diagnostic avec certitude.

Des examens complémentaires sont systématiquement réalisés. L'angiographie peut préciser la vascularisation de la tumeur, information cruciale pour planifier l'intervention chirurgicale [4]. Un bilan sanguin recherche une éventuelle polyglobulie et évalue votre état général.

Concrètement, si un hémangioblastome est diagnostiqué, votre médecin recherchera systématiquement d'autres localisations. En effet, la maladie de von Hippel-Lindau peut associer des hémangioblastomes multiples, des tumeurs rénales ou rétiniennes [5,11]. Un bilan d'extension complet est donc indispensable.

Le délai entre les premiers symptômes et le diagnostic varie généralement de 3 à 12 mois. Cette durée peut sembler longue, mais elle s'explique par la rareté de la pathologie et la progression souvent lente des symptômes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La chirurgie reste le traitement de référence pour l'hémangioblastome. L'objectif est une exérèse complète de la tumeur, ce qui permet généralement une guérison définitive [4,12]. Les techniques microchirurgicales modernes permettent d'atteindre cet objectif dans plus de 95% des cas.

L'intervention nécessite une expertise particulière en neurochirurgie vasculaire. Le chirurgien doit d'abord contrôler la vascularisation afférente avant de retirer la tumeur, minimisant ainsi les risques hémorragiques [4]. Cette approche méthodique explique pourquoi ces interventions sont réalisées dans des centres spécialisés.

Pour les tumeurs inopérables ou les patients à haut risque chirurgical, la radiochirurgie stéréotaxique représente une alternative intéressante. Cette technique délivre une dose élevée de radiations de manière très précise, permettant un contrôle tumoral dans 85-90% des cas [12,13].

Le traitement de la polyglobulie, quand elle existe, peut nécessiter des saignées régulières avant l'intervention. Heureusement, cette anomalie disparaît généralement après l'exérèse complète de la tumeur [13].

Bon à savoir : la récupération post-opératoire varie selon la localisation. Pour les hémangioblastomes cérébelleux, vous pourrez généralement reprendre vos activités normales en 4 à 8 semaines. Les formes médullaires peuvent nécessiter une rééducation plus prolongée.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque une révolution dans le traitement des hémangioblastomes associés à la maladie de von Hippel-Lindau avec l'arrivée du bélzutifan. Ce médicament innovant, inhibiteur du facteur HIF-2α, a démontré son efficacité dans l'étude LITESPARK-004 [1,2,3].

Les résultats à 5 ans de cette étude de phase 2 sont particulièrement encourageants. Le bélzutifan permet une réduction significative de la taille des hémangioblastomes chez 85% des patients traités, évitant ainsi de nombreuses interventions chirurgicales [2]. Cette approche médicamenteuse représente un espoir majeur pour les patients avec des tumeurs multiples.

D'ailleurs, l'Agence européenne du médicament a accordé une autorisation de mise sur le marché accélérée pour cette indication en 2024 [1,3]. En France, la Haute Autorité de Santé évalue actuellement les maladies de remboursement, avec une décision attendue pour le premier trimestre 2025.

Les recherches actuelles explorent également l'utilisation de thérapies anti-angiogéniques ciblées. Ces traitements visent à bloquer la formation de nouveaux vaisseaux sanguins, mécanisme central dans le développement des hémangioblastomes [1]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats prometteurs.

En parallèle, les techniques de neurochirurgie continuent d'évoluer. L'utilisation de la fluorescence peropératoire et de la neuronavigation améliore encore la précision des interventions, réduisant les risques de complications neurologiques [11].

Vivre au Quotidien avec Hémangioblastome

Vivre avec un hémangioblastome nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante. L'important est d'apprendre à écouter votre corps et à reconnaître les signaux d'alerte [12,13].

Si vous avez été opéré avec succès, les restrictions d'activité sont généralement temporaires. Évitez les sports de contact pendant les premiers mois, mais la marche, la natation et les activités douces sont encouragées dès que possible. Votre équipe médicale vous guidera dans cette reprise progressive.

Pour les patients sous surveillance ou traitement médical, certaines précautions s'imposent. Les maux de tête inhabituels, les troubles visuels soudains ou les modifications de l'équilibre doivent vous amener à consulter rapidement [4,12]. Ces symptômes peuvent signaler une évolution de la tumeur.

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette pathologie rare. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe soignante ou à rejoindre des groupes de soutien. L'association des patients atteints de von Hippel-Lindau propose un accompagnement précieux [5].

Concrètement, la plupart des patients reprennent leur travail et leurs activités habituelles. Seules certaines professions exposant à des risques de chute ou nécessitant une coordination parfaite peuvent nécessiter des aménagements temporaires.

Les Complications Possibles

Bien que l'hémangioblastome soit une tumeur bénigne, certaines complications peuvent survenir, principalement liées à l'effet de masse ou à la localisation de la lésion [4,12]. Il est important de les connaître sans pour autant s'alarmer outre mesure.

L'hydrocéphalie représente la complication la plus fréquente des hémangioblastomes cérébelleux volumineux. L'obstruction de la circulation du liquide céphalorachidien peut provoquer une augmentation de la pression intracrânienne [4]. Cette situation nécessite parfois la pose temporaire d'une dérivation avant l'intervention principale.

Pour les localisations médullaires, le risque principal concerne les déficits neurologiques. Une compression prolongée de la moelle épinière peut entraîner des troubles moteurs ou sensitifs permanents [10]. C'est pourquoi un diagnostic et un traitement précoces sont essentiels.

Les complications chirurgicales restent rares dans les centres expérimentés. Le risque hémorragique peropératoire, bien que présent, est maîtrisé par les techniques modernes de neurochirurgie vasculaire [4,12]. Les séquelles neurologiques définitives concernent moins de 5% des patients opérés.

Chez les patients atteints de von Hippel-Lindau, la surveillance doit être particulièrement rigoureuse. Le risque de développer de nouveaux hémangioblastomes ou d'autres tumeurs associées nécessite un suivi multidisciplinaire à vie [5,11].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hémangioblastome est globalement excellent, ce qui devrait vous rassurer considérablement. Avec une prise en charge adaptée, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale [12,13].

Pour les formes sporadiques opérées complètement, le taux de guérison avoisine les 98%. Les récidives sont exceptionnelles après une exérèse totale, et la survie à long terme est identique à celle de la population générale [4,12]. Ces chiffres parlent d'eux-mêmes sur l'efficacité du traitement chirurgical.

Les formes associées à von Hippel-Lindau nécessitent une approche différente. Bien que chaque hémangioblastome puisse être traité avec succès, le risque de développer de nouvelles lésions impose un suivi à vie [5,11]. Cependant, avec une surveillance adaptée, l'espérance de vie reste proche de la normale.

L'arrivée des nouveaux traitements médicamenteux comme le bélzutifan améliore encore le pronostic des formes multiples. Ces thérapies permettent de contrôler la croissance tumorale et de retarder, voire d'éviter, certaines interventions chirurgicales [1,2,3].

Il faut savoir que l'âge au diagnostic influence peu le pronostic. Que vous ayez 25 ou 65 ans, les chances de succès thérapeutique restent excellentes. La localisation de la tumeur a plus d'impact sur la complexité de l'intervention que sur le résultat final.

Peut-on Prévenir Hémangioblastome ?

La prévention de l'hémangioblastome sporadique reste impossible en l'état actuel des connaissances scientifiques. Aucun facteur de risque modifiable n'ayant été identifié, il n'existe pas de mesures préventives spécifiques [12,13].

En revanche, pour les formes héréditaires, la situation est différente. Si vous avez des antécédents familiaux de maladie de von Hippel-Lindau, un conseil génétique est fortement recommandé [5]. Ce bilan permet d'évaluer votre risque personnel et celui de votre descendance.

Le dépistage génétique peut identifier la mutation du gène VHL avant même l'apparition des premiers symptômes. Cette approche proactive permet une surveillance précoce et un traitement optimal des lésions dès leur apparition [5,11]. C'est une véritable révolution dans la prise en charge de cette pathologie héréditaire.

Pour les porteurs de la mutation VHL, un protocole de surveillance spécifique est mis en place. Il comprend des IRM régulières, des examens ophtalmologiques et des bilans rénaux [5]. Cette surveillance permet de détecter les hémangioblastomes à un stade précoce, quand ils sont plus faciles à traiter.

Concrètement, si vous êtes concerné par cette pathologie héréditaire, votre famille peut bénéficier d'un accompagnement génétique complet. Les consultations d'oncogénétique sont remboursées par l'Assurance Maladie et constituent un investissement précieux pour l'avenir.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des hémangioblastomes, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1]. Ces guidelines constituent la référence pour tous les professionnels de santé français.

L'Institut National du Cancer (INCa) classe l'hémangioblastome parmi les tumeurs rares nécessitant une prise en charge dans des centres de référence. Cette centralisation garantit une expertise optimale et des résultats thérapeutiques de qualité [12]. Vous avez donc le droit d'exiger d'être orienté vers ces centres spécialisés.

Concernant le bélzutifan, la HAS évalue actuellement les maladies de son remboursement pour les patients atteints de von Hippel-Lindau. L'avis de la Commission de la Transparence est attendu pour mars 2025, avec une probable inscription sur la liste des médicaments d'exception [1,3].

L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a également émis des recommandations spécifiques pour le suivi des patients traités par thérapies ciblées. Un monitoring cardiaque et rénal régulier est notamment préconisé [1].

Au niveau européen, l'European Medicines Agency (EMA) a harmonisé les protocoles de prise en charge. Cette coordination internationale garantit l'accès aux meilleures thérapies disponibles, quel que soit votre pays de résidence en Europe [3].

Ressources et Associations de Patients

L'Association VHL France constitue la principale ressource pour les patients atteints d'hémangioblastome dans le cadre de la maladie de von Hippel-Lindau. Cette association propose un soutien psychologique, des informations médicales actualisées et organise des rencontres entre patients [5].

La Ligue contre le Cancer offre également un accompagnement précieux, même si l'hémangioblastome est bénin. Leurs équipes peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers les bons interlocuteurs [13]. N'hésitez pas à les contacter, leurs services sont gratuits.

Au niveau international, la VHL Alliance fédère les associations de patients du monde entier. Leur site internet propose une mine d'informations en plusieurs langues et met en relation les familles concernées par cette pathologie rare [5].

Les Centres de Référence Maladies Rares (CRMR) constituent également des ressources essentielles. Ils coordonnent la recherche, forment les professionnels et assurent l'expertise diagnostique et thérapeutique [12]. Chaque région française dispose d'au moins un centre de référence en neurologie.

Enfin, les plateformes numériques comme Orphanet ou Maladies Rares Info Services offrent des informations fiables et actualisées. Ces ressources officielles vous permettent de rester informé des dernières avancées sans risquer de tomber sur des informations erronées [13].

Nos Conseils Pratiques

Face au diagnostic d'hémangioblastome, notre premier conseil est de ne pas paniquer. Cette tumeur bénigne se soigne très bien avec les techniques actuelles, et vous avez toutes les chances de retrouver une vie normale [12,13].

Choisissez votre équipe médicale avec soin. N'hésitez pas à demander un second avis, c'est votre droit le plus strict. Les centres de référence en neurochirurgie disposent de l'expertise nécessaire pour optimiser votre prise en charge [4,12]. La distance ne doit pas être un frein si cela garantit de meilleurs résultats.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. Les médecins apprécient les patients bien informés et organisés. Demandez des explications claires sur votre pathologie, les options thérapeutiques et les risques associés [13]. Vous avez le droit de comprendre ce qui vous arrive.

Impliquez votre entourage dans votre parcours de soins. Votre famille peut vous accompagner aux consultations importantes et vous aider à retenir les informations médicales. Leur soutien psychologique est précieux, ne le négligez pas.

Enfin, maintenez une hygiène de vie saine pendant votre traitement. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une activité physique adaptée favorisent la récupération. Évitez l'alcool et le tabac qui peuvent interférer avec la cicatrisation et l'anesthésie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement, même s'ils peuvent paraître bénins au premier abord. Les maux de tête persistants, surtout s'ils sont matinaux et s'aggravent progressivement, méritent une évaluation médicale [4,12].

Les troubles de l'équilibre inexpliqués, une démarche instable ou des chutes répétées sont également des signaux d'alerte. Ces symptômes peuvent révéler une atteinte cérébelleuse et nécessitent un bilan neurologique [4]. Ne les attribuez pas systématiquement au vieillissement ou à la fatigue.

Pour les douleurs dorsales, la règle est simple : toute douleur persistante depuis plus de 6 semaines, surtout si elle s'accompagne de troubles sensitifs ou moteurs, doit faire l'objet d'une consultation spécialisée [10]. Les hémangioblastomes médullaires peuvent se révéler par ces symptômes.

Si vous avez des antécédents familiaux de maladie de von Hippel-Lindau, une surveillance médicale régulière s'impose même en l'absence de symptômes. Le dépistage précoce améliore considérablement le pronostic [5,11].

En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter votre médecin traitant. Il saura évaluer la nécessité d'examens complémentaires ou d'une orientation spécialisée. Mieux vaut une consultation "pour rien" qu'un diagnostic tardif.

Questions Fréquentes

L'hémangioblastome peut-il devenir cancéreux ?
Non, l'hémangioblastome est par définition une tumeur bénigne qui ne se transforme jamais en cancer. Sa dangerosité provient uniquement de sa localisation et de l'effet de masse qu'elle peut exercer [12,13].

Peut-on avoir des enfants après un hémangioblastome ?
Absolument. La grossesse n'est pas contre-indiquée après traitement d'un hémangioblastome sporadique. Pour les formes héréditaires, un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission [5].

Le sport est-il autorisé après l'opération ?
Oui, la reprise sportive est généralement possible 3 à 6 mois après l'intervention. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de chute pendant la période de cicatrisation [12].

Combien coûte le traitement ?
En France, tous les traitements de l'hémangioblastome sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre de l'ALD (Affection Longue Durée). Vous n'avez aucun frais à votre charge [13].

Faut-il arrêter de travailler ?
L'arrêt de travail dépend de votre profession et du type de traitement. Généralement, comptez 4 à 12 semaines d'arrêt après une chirurgie, avec possibilité de reprise progressive [12].

Questions Fréquentes

L'hémangioblastome peut-il devenir cancéreux ?

Non, l'hémangioblastome est par définition une tumeur bénigne qui ne se transforme jamais en cancer. Sa dangerosité provient uniquement de sa localisation et de l'effet de masse qu'elle peut exercer.

Peut-on avoir des enfants après un hémangioblastome ?

Absolument. La grossesse n'est pas contre-indiquée après traitement d'un hémangioblastome sporadique. Pour les formes héréditaires, un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission.

Le sport est-il autorisé après l'opération ?

Oui, la reprise sportive est généralement possible 3 à 6 mois après l'intervention. Évitez simplement les sports de contact ou à risque de chute pendant la période de cicatrisation.

Combien coûte le traitement ?

En France, tous les traitements de l'hémangioblastome sont pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie au titre de l'ALD (Affection Longue Durée). Vous n'avez aucun frais à votre charge.

Faut-il arrêter de travailler ?

L'arrêt de travail dépend de votre profession et du type de traitement. Généralement, comptez 4 à 12 semaines d'arrêt après une chirurgie, avec possibilité de reprise progressive.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Belzutifan for patients with von Hippel-Lindau disease - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] 5-Year Follow-up of the Phase 2 LITESPARK-004 Study - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Belzutifan for patients with von Hippel-Lindau disease - The Lancet Oncology 2024Lien
  4. [4] Les hémangioblastomes de la fosse cérébrale postérieure - Étude de 21 casLien
  5. [5] Hémangioblastome cérébelleux et hémangiome rétinien dans la maladie de von Hippel-LindauLien
  6. [10] Imagerie des Tumeurs de la Moelle ÉpinièreLien
  7. [11] Diagnostic méconnu de syndrome de Von Hippel-Lindau - Évolution naturelle et prise en charge 2024Lien
  8. [12] Hémangioblastome - Neurochirurgie Inselspital BernLien
  9. [13] Hémangioblastome - OrphanetLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Hémangioblastome | Neurochirurgie Inselspital Bern (neurochirurgie.insel.ch)

    Un hémangioblastome est une tumeur du système nerveux central, rare, bénigne et très vascularisée qui doit être enlevée par microchirurgie.

  • Hémangioblastome (orpha.net)

    Il se présente à l'âge adulte par des vertiges, des nausées, un malaise, des céphalées, une dysfonction vésicale ou intestinale, un engourdissement, une ...

  • Hémangioblastome - Fondation canadienne des tumeurs ... (braintumour.ca)

    Le traitement des hémangioblastomes comprend la chirurgie et éventuellement la radiothérapie. Pronostic. Un pronostic est une estimation du progrès probable d' ...

  • 12. Hémangioblastomes de la fosse postérieure. (campus.neurochirurgie.fr)

    La chirurgie reste le traitement de référence. De manière générale, seule les lésions symptomatiques, ou menaçantes sur le plan radiologique, constituent une ...

  • Hémangioblastome du système nerveux central (sciencedirect.com)

    de SS Mohamed · 2014 — L'hémangioblastome est une tumeur vasculaire bénigne, qui peut survenir en dehors de la maladie de Von-Hippel-Lindau. Le traitement est chirurgical et le ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.