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Dermatofibrosarcome : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Dermatofibrosarcome

Le dermatofibrosarcome, aussi appelé dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand, est une tumeur cutanée rare qui touche environ 1 personne sur 100 000 en France [14,16]. Cette pathologie, bien que peu fréquente, nécessite une prise en charge spécialisée. Heureusement, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [1,3,5].

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Dermatofibrosarcome : Définition et Vue d'Ensemble

Le dermatofibrosarcome est une tumeur maligne rare qui se développe dans les couches profondes de la peau. Cette pathologie, décrite pour la première fois par Darier et Ferrand en 1924, présente des caractéristiques particulières qui la distinguent des autres cancers cutanés [14,16].

Contrairement aux idées reçues, cette tumeur ne ressemble pas aux grains de beauté classiques. Elle se manifeste plutôt par une plaque ferme, souvent de couleur rouge-brun, qui grandit lentement sur plusieurs années. D'ailleurs, c'est justement cette croissance progressive qui peut retarder le diagnostic [6,7].

La particularité du dermatofibrosarcome réside dans sa tendance à s'étendre localement. En effet, cette tumeur a la capacité de s'infiltrer dans les tissus environnants, ce qui explique pourquoi une chirurgie large est souvent nécessaire. Mais rassurez-vous, les métastases à distance restent exceptionnelles, survenant dans moins de 5% des cas [11,14].

Il faut savoir que cette pathologie touche principalement les adultes jeunes, avec un pic d'incidence entre 30 et 50 ans. Les hommes et les femmes sont touchés de manière équivalente, contrairement à d'autres cancers cutanés qui montrent une prédominance masculine [16].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, le dermatofibrosarcome représente moins de 1% de tous les sarcomes des tissus mous, avec une incidence estimée à 0,8 à 5 cas par million d'habitants par an [14,16]. Concrètement, cela signifie qu'environ 50 à 300 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année dans notre pays.

Les données épidémiologiques récentes montrent une légère augmentation de l'incidence au cours des dernières décennies. Cette tendance s'explique probablement par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de la pathologie par les dermatologues [5,16]. D'ailleurs, les registres de cancer français indiquent une progression de 15% des diagnostics entre 2015 et 2023.

Au niveau international, l'incidence varie selon les régions. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement supérieurs, avec 6 à 8 cas par million d'habitants, tandis que les pays méditerranéens affichent des chiffres plus bas, autour de 3 à 4 cas par million [5]. Cette variation géographique pourrait être liée à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.

L'âge médian au diagnostic est de 42 ans en France, avec une répartition équilibrée entre hommes et femmes (ratio 1:1,1) [14,16]. Cependant, certaines formes particulières, comme le dermatofibrosarcome pigmenté de Bednar, montrent une prédominance féminine plus marquée.

Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, avec peut-être une légère diminution grâce aux campagnes de prévention solaire et à la détection précoce [1,5].

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause exacte du dermatofibrosarcome reste largement méconnue, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés au fil des années. Le principal mécanisme impliqué est une anomalie génétique spécifique : la translocation chromosomique t(17;22) qui aboutit à la formation d'une protéine de fusion COL1A1-PDGFB [8,13].

Cette anomalie génétique n'est pas héréditaire dans la plupart des cas. Elle survient de manière spontanée dans les cellules cutanées, probablement sous l'influence de facteurs environnementaux encore mal définis. Récemment, une nouvelle fusion génique COL6A3-PDGFD a été décrite, élargissant notre compréhension des mécanismes moléculaires [8].

Parmi les facteurs de risque identifiés, les traumatismes cutanés répétés occupent une place importante. En effet, environ 10 à 20% des patients rapportent des antécédents de blessures, cicatrices ou interventions chirurgicales dans la zone où se développe la tumeur [7,9,11]. Mais attention, cela ne signifie pas que tout traumatisme va déclencher un dermatofibrosarcome !

L'exposition solaire chronique pourrait également jouer un rôle, bien que ce lien reste débattu. Les localisations sur les zones photo-exposées (tronc, membres) sont effectivement plus fréquentes, mais d'autres facteurs pourraient expliquer cette répartition [6,14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le dermatofibrosarcome se présente initialement comme une plaque cutanée ferme, souvent confondue avec une cicatrice ou un kyste. Cette lésion, généralement indolore, mesure quelques centimètres de diamètre et présente une couleur variable : rouge, brun, ou parfois violacée [6,14].

L'évolution est caractéristique : la lésion grandit lentement, sur plusieurs mois ou années. Progressivement, elle peut devenir plus saillante et développer des nodules en surface, d'où le terme "protuberans" parfois utilisé. Cette transformation peut s'accompagner d'une modification de la couleur et de la texture [7,11].

Les symptômes sont généralement limités. La plupart des patients ne ressentent ni douleur ni démangeaisons. Cependant, certains décrivent une sensation de tension ou de gêne locale, surtout lorsque la tumeur atteint une taille importante. D'ailleurs, c'est souvent l'aspect esthétique qui pousse à consulter [9,14].

Il faut savoir que les localisations les plus fréquentes sont le tronc (40% des cas), les membres supérieurs (25%) et les membres inférieurs (20%). La tête et le cou sont moins souvent touchés, représentant environ 15% des cas [6,16]. Concrètement, si vous remarquez une plaque cutanée qui grandit lentement depuis plusieurs mois, il est important de consulter.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du dermatofibrosarcome nécessite une approche méthodique, car l'aspect clinique peut être trompeur. La première étape consiste en un examen clinique approfondi par un dermatologue, qui évaluera les caractéristiques de la lésion : taille, couleur, consistance et évolution [14,16].

La biopsie cutanée constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cependant, une biopsie superficielle peut parfois être insuffisante, car les cellules tumorales se trouvent dans les couches profondes. C'est pourquoi une biopsie profonde ou une biopsie-exérèse est souvent préférable [7,8].

L'examen anatomopathologique révèle des caractéristiques spécifiques : prolifération de cellules fusiformes organisées en faisceaux entrecroisés, avec un marquage positif pour le CD34. Récemment, la recherche de la fusion génique COL1A1-PDGFB par biologie moléculaire est devenue un outil diagnostique précieux [8,13].

Une fois le diagnostic confirmé, un bilan d'extension est réalisé pour évaluer l'étendue locale de la tumeur. L'IRM est l'examen de choix, permettant de visualiser l'infiltration en profondeur et de planifier la chirurgie. Dans certains cas, une échographie peut compléter l'évaluation [9,11].

Bon à savoir : le diagnostic différentiel inclut d'autres tumeurs cutanées comme le fibrosarcome, le liposarcome ou même certaines cicatrices hypertrophiques. Seul l'examen histologique permet de trancher définitivement [14].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La chirurgie reste le traitement de référence du dermatofibrosarcome. L'objectif est d'obtenir une exérèse complète avec des marges de sécurité suffisantes, généralement de 2 à 3 centimètres autour de la tumeur visible [7,9,11]. Cette approche radicale s'explique par la tendance de cette pathologie à s'étendre bien au-delà des limites cliniquement visibles.

La chirurgie de Mohs représente une alternative intéressante, particulièrement pour les localisations délicates comme le visage. Cette technique permet un contrôle histologique immédiat des marges d'exérèse, optimisant ainsi les résultats tout en préservant au maximum les tissus sains [14,16].

Dans certains cas complexes, une radiothérapie peut être proposée. Elle peut être utilisée en complément de la chirurgie (radiothérapie adjuvante) ou parfois en traitement principal lorsque la chirurgie n'est pas réalisable. Les techniques modernes de radiothérapie permettent une irradiation précise tout en limitant les effets secondaires [9,11].

Pour les formes avancées ou métastatiques, heureusement rares, des traitements systémiques peuvent être envisagés. L'imatinib (Glivec®), un inhibiteur de tyrosine kinase, a montré une efficacité dans certains cas, particulièrement lorsque la fusion PDGFB est présente [3,5].

La reconstruction chirurgicale fait partie intégrante de la prise en charge. Selon la localisation et la taille de l'exérèse, différentes techniques peuvent être utilisées : suture directe, greffe de peau, ou lambeaux de couverture. L'objectif est d'obtenir un résultat fonctionnel et esthétique optimal [7].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du dermatofibrosarcome avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les dernières innovations se concentrent sur les thérapies ciblées et l'immunothérapie [1,3,5].

Une étude de phase 3 récente a montré des résultats encourageants avec un taux de contrôle de la maladie de 93% pour certains sarcomes, incluant le dermatofibrosarcome [4]. Ces données ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients avec des formes récidivantes ou inopérables.

La recherche sur les biomarqueurs moléculaires progresse rapidement. L'identification de nouvelles fusions géniques, comme COL6A3-PDGFD, permet un diagnostic plus précis et ouvre la voie à des traitements personnalisés [8]. D'ailleurs, ces avancées en biologie moléculaire transforment notre compréhension de la pathologie.

Les thérapies ciblées de nouvelle génération montrent des résultats prometteurs. Au-delà de l'imatinib, de nouveaux inhibiteurs de PDGFR sont en cours d'évaluation, avec des profils de tolérance améliorés [3,5]. Ces molécules pourraient révolutionner la prise en charge des formes avancées.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'analyse d'images permettent désormais une détection plus précoce et plus précise des lésions suspectes, améliorant ainsi le pronostic [5]. Cette technologie pourrait transformer la pratique dermatologique dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec Dermatofibrosarcome

Recevoir un diagnostic de dermatofibrosarcome peut être déstabilisant, mais il est important de savoir que cette pathologie a généralement un bon pronostic lorsqu'elle est prise en charge correctement. La plupart des patients reprennent une vie normale après le traitement [14,16].

La période post-opératoire nécessite quelques adaptations temporaires. Les soins de cicatrisation sont essentiels et doivent être réalisés selon les recommandations de votre équipe médicale. Il faut compter généralement 2 à 4 semaines pour une cicatrisation complète, selon l'étendue de l'intervention [7,9].

Le suivi médical est crucial dans cette pathologie. Des consultations régulières permettent de détecter précocement une éventuelle récidive locale. Typiquement, ce suivi comprend un examen clinique tous les 3 à 6 mois pendant les premières années, puis annuellement [11,14].

Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir de l'anxiété, surtout concernant le risque de récidive. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. De nombreux patients trouvent également un réconfort dans les groupes de soutien ou les associations de patients.

Concrètement, la plupart des activités quotidiennes peuvent être reprises progressivement. Seules certaines activités physiques intenses peuvent être temporairement limitées selon la localisation de la chirurgie. Votre chirurgien vous donnera des conseils personnalisés à ce sujet [7].

Les Complications Possibles

Bien que le dermatofibrosarcome soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir. La récidive locale constitue la complication la plus fréquente, survenant dans 10 à 50% des cas selon les séries, particulièrement lorsque l'exérèse initiale était insuffisante [9,11,14].

Ces récidives se manifestent généralement dans les 2 à 5 ans suivant le traitement initial. Elles peuvent apparaître au niveau de la cicatrice ou à proximité, sous forme de nodules fermes. C'est pourquoi le suivi médical régulier est si important [11,16].

Les métastases restent exceptionnelles, concernant moins de 5% des patients. Lorsqu'elles surviennent, elles touchent principalement les poumons et les ganglions lymphatiques. Cette évolution métastatique est plus fréquente dans les formes fibrosarcomateuses, une variante plus agressive du dermatofibrosarcome [14,16].

Sur le plan chirurgical, les complications post-opératoires sont généralement mineures. Elles peuvent inclure des troubles de la cicatrisation, des infections locales ou des problèmes esthétiques. Dans de rares cas, des troubles fonctionnels peuvent survenir selon la localisation et l'étendue de l'exérèse [7,9].

Il faut également mentionner l'impact psychologique que peut avoir cette pathologie. L'anxiété liée au diagnostic de cancer, même de bon pronostic, est compréhensible et ne doit pas être négligée. Un accompagnement psychologique peut être bénéfique pour certains patients [14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du dermatofibrosarcome est globalement favorable, avec un taux de survie à 5 ans supérieur à 95% lorsque la tumeur est diagnostiquée et traitée précocement [14,16]. Cette excellente survie s'explique par la rareté des métastases et la possibilité d'un traitement chirurgical curatif dans la majorité des cas.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. La taille de la tumeur au moment du diagnostic joue un rôle important : les lésions de moins de 5 cm ont un meilleur pronostic que les tumeurs plus volumineuses. De même, la profondeur d'infiltration et la qualité de l'exérèse chirurgicale sont des éléments pronostiques majeurs [9,11].

La localisation anatomique influence également l'évolution. Les dermatofibrosarcomes du tronc et des membres ont généralement un meilleur pronostic que ceux de la tête et du cou, où l'exérèse large peut être plus difficile à réaliser [6,14].

Les formes histologiques particulières présentent des pronostics variables. Le dermatofibrosarcome classique a le meilleur pronostic, tandis que les variantes fibrosarcomateuses ou myxoïdes peuvent être plus agressives. Heureusement, ces formes particulières restent minoritaires [11,16].

L'âge au diagnostic semble avoir peu d'influence sur le pronostic, contrairement à d'autres cancers. Cependant, les patients jeunes tolèrent généralement mieux les traitements et ont une meilleure qualité de vie post-thérapeutique [14].

Peut-on Prévenir Dermatofibrosarcome ?

La prévention primaire du dermatofibrosarcome reste limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent théoriquement réduire le risque de développer cette pathologie [14,16].

La protection solaire constitue une mesure préventive générale recommandée pour tous les cancers cutanés. Bien que le lien entre exposition solaire et dermatofibrosarcome ne soit pas formellement établi, une protection adéquate (crème solaire, vêtements couvrants, évitement des heures d'exposition intense) reste conseillée [14].

La prévention des traumatismes cutanés répétés pourrait également jouer un rôle. Si vous exercez une profession exposant à des microtraumatismes cutanés, le port d'équipements de protection individuelle est recommandé. Cependant, il faut garder à l'esprit que la plupart des dermatofibrosarcomes surviennent sans facteur déclenchant identifiable [7,9].

La surveillance cutanée régulière représente la meilleure approche préventive. Un auto-examen mensuel de la peau permet de détecter précocement toute lésion suspecte. Toute plaque cutanée qui grandit, change d'aspect ou persiste au-delà de quelques semaines mérite une consultation dermatologique [16].

Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de cancers cutanés, bien que le dermatofibrosarcome ne soit pas héréditaire, une surveillance dermatologique annuelle peut être bénéfique. Cette approche permet une détection précoce et améliore significativement le pronostic [14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS) et l'Institut National du Cancer (INCa), ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du dermatofibrosarcome. Ces guidelines, mises à jour en 2024, intègrent les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques [1,14].

La Société Française de Dermatologie recommande une approche multidisciplinaire pour tous les cas de dermatofibrosarcome. Cette concertation doit inclure au minimum un dermatologue, un chirurgien et un anatomopathologiste. Pour les cas complexes, l'avis d'un oncologue médical peut être sollicité [14,16].

Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la nécessité d'une biopsie profonde avec étude immunohistochimique systématique. La recherche de la fusion génique COL1A1-PDGFB est désormais recommandée dans tous les cas, particulièrement pour les formes atypiques [8,13].

Pour le traitement, les guidelines préconisent une exérèse chirurgicale avec des marges de sécurité de 2 à 3 cm. La chirurgie de Mohs est recommandée pour les localisations où une exérèse large conventionnelle serait mutilante [14]. Les innovations 2024 incluent l'utilisation de l'imagerie per-opératoire pour optimiser les marges d'exérèse [1].

Le suivi post-thérapeutique doit être standardisé : examen clinique tous les 3 mois la première année, puis tous les 6 mois pendant 5 ans. Une imagerie de contrôle (IRM ou échographie) peut être réalisée en cas de doute clinique [16].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs organismes et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec le dermatofibrosarcome. La Ligue contre le Cancer propose un soutien psychologique, des informations médicales et une aide sociale pour tous les patients atteints de cancer, y compris les sarcomes cutanés [14].

L'association InfoSarcomes est spécialement dédiée aux patients atteints de sarcomes. Elle offre des informations spécialisées, organise des rencontres entre patients et finance la recherche. Leur site internet constitue une ressource précieuse pour comprendre votre pathologie [16].

Le Réseau de Référence Clinique en Cancérologie (RRC) coordonne la prise en charge des sarcomes rares en France. Ce réseau garantit l'accès à une expertise spécialisée et aux innovations thérapeutiques les plus récentes [1,5].

Pour le soutien psychologique, l'association Étincelle propose des consultations avec des psycho-oncologues spécialisés. Ces professionnels comprennent les spécificités du vécu avec un cancer et peuvent vous aider à traverser cette épreuve.

N'oubliez pas les ressources locales : de nombreux hôpitaux proposent des groupes de parole, des ateliers bien-être ou des consultations de soutien. Votre équipe soignante peut vous orienter vers ces ressources adaptées à votre situation géographique et personnelle [14].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations pratiques pour bien vivre avec un dermatofibrosarcome. Tout d'abord, documentez l'évolution de toute lésion cutanée suspecte en prenant des photos datées. Cette documentation sera précieuse pour votre dermatologue lors de l'évaluation [14].

Préparez soigneusement vos consultations médicales. Notez vos questions à l'avance, car il est normal d'oublier certains points importants lors du rendez-vous. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous informer [16].

Après la chirurgie, respectez scrupuleusement les consignes de soins post-opératoires. Une bonne cicatrisation dépend largement de ces soins. En cas de doute ou de problème (rougeur, écoulement, douleur inhabituelle), contactez rapidement votre équipe médicale [7,9].

Maintenez un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique adaptée, sommeil suffisant. Ces éléments contribuent à votre bien-être général et peuvent favoriser la guérison. Cependant, adaptez vos activités selon les recommandations post-opératoires [14].

Enfin, n'isolez pas votre entourage. Partagez vos inquiétudes avec vos proches, ils peuvent être un soutien précieux. Si nécessaire, orientez-les vers des ressources d'information fiables pour qu'ils comprennent mieux votre situation [16].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation dermatologique rapide. Toute lésion cutanée qui grandit progressivement sur plusieurs semaines ou mois mérite un avis spécialisé, même si elle semble bénigne [14,16].

Consultez sans délai si vous observez une plaque cutanée ferme, de couleur rouge-brun ou violacée, qui ne régresse pas malgré l'application de crèmes. La persistance d'une lésion au-delà de 6 semaines est un critère d'alerte important [6,14].

D'autres signes doivent vous inquiéter : changement rapide de couleur ou de texture d'une lésion existante, apparition de nodules en surface, ou saignement spontané. Ces modifications peuvent indiquer une évolution tumorale [7,11].

Pour les patients déjà traités, certains symptômes nécessitent une consultation urgente : apparition d'un nodule près de la cicatrice, modification de l'aspect de la cicatrisation, ou douleur inhabituelle dans la zone opérée. Ces signes peuvent évoquer une récidive [9,11].

N'attendez pas votre prochain rendez-vous de suivi si vous avez des inquiétudes. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une situation potentiellement problématique. Votre équipe médicale préfère être sollicitée pour des fausses alertes plutôt que de découvrir tardivement une complication [14].

Questions Fréquentes

Le dermatofibrosarcome est-il héréditaire ?
Non, le dermatofibrosarcome n'est pas une maladie héréditaire. L'anomalie génétique responsable (translocation chromosomique) survient de manière spontanée dans les cellules cutanées et n'est pas transmise aux descendants [8,14].

Peut-on guérir complètement du dermatofibrosarcome ?
Oui, dans la grande majorité des cas. Lorsque la tumeur est diagnostiquée précocement et traitée par chirurgie avec des marges adéquates, le taux de guérison dépasse 95%. Le risque de récidive existe mais reste limité avec un traitement approprié [14,16].

La chirurgie laisse-t-elle des séquelles importantes ?
Les séquelles dépendent de la localisation et de la taille de la tumeur. Dans la plupart des cas, les techniques de reconstruction permettent d'obtenir des résultats esthétiques et fonctionnels satisfaisants. Votre chirurgien discutera avec vous des options de reconstruction [7,9].

Faut-il éviter le soleil après le traitement ?
Une protection solaire raisonnable est recommandée, comme pour toute personne. Il n'y a pas de contre-indication absolue à l'exposition solaire, mais une protection adaptée (crème, vêtements) reste conseillée, particulièrement sur la zone cicatricielle [14].

Les innovations 2024-2025 changent-elles le pronostic ?
Les nouvelles approches thérapeutiques et diagnostiques améliorent effectivement la prise en charge. Les thérapies ciblées offrent de nouvelles options pour les formes complexes, et l'intelligence artificielle améliore la détection précoce [1,3,5].

Questions Fréquentes

Le dermatofibrosarcome est-il héréditaire ?

Non, le dermatofibrosarcome n'est pas une maladie héréditaire. L'anomalie génétique responsable survient de manière spontanée dans les cellules cutanées.

Peut-on guérir complètement du dermatofibrosarcome ?

Oui, dans la grande majorité des cas. Le taux de guérison dépasse 95% lorsque la tumeur est diagnostiquée précocement et traitée par chirurgie avec des marges adéquates.

La chirurgie laisse-t-elle des séquelles importantes ?

Les séquelles dépendent de la localisation et de la taille de la tumeur. Les techniques de reconstruction permettent généralement d'obtenir des résultats satisfaisants.

Faut-il éviter le soleil après le traitement ?

Une protection solaire raisonnable est recommandée, comme pour toute personne. Il n'y a pas de contre-indication absolue à l'exposition solaire.

Sources et références

Références

  1. [1] Quoi de neuf en 2024 ? Journées - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [3] Diagnosis and treatment of dermatofibrosarcoma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [4] Phase 3 Sarcoma Treatment Shows 93% Disease Control - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [5] Hotspots and future trends of dermatofibrosarcoma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [6] Une localisation dorsale du dermatofibrosarcome: à propos d'un casLien
  6. [7] Exérèse fascio-cutanée d'un dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand du flanc droitLien
  7. [8] Dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand avec transcrit de fusion COL6A3-PDGFDLien
  8. [9] Dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand récidivant de la paroi abdominale: apport de la radiothérapie pré-opératoireLien
  9. [11] Recurrent Darier-Ferrand dermatofibrosarcoma in the abdominal wall: the role of preoperative radiotherapyLien
  10. [13] Hamartome dendrocytaire en médaillon/fibrome en plaque à cellules CD34+Lien
  11. [14] Dermatofibrosarcome de Darier-FerrandLien
  12. [16] Dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand - OrphanetLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand (abimelec.com)

    Le dermatofibrosarcome est un cancer rare de cause inconnue, souvent localisé sur le torse, il se manifeste sous forme d'une tache surélevée ou de bouton(s) de ...

  • Dermatofibrosarcome protuberans : symptômes et soins. (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic implique généralement une évaluation clinique, une biopsie et un examen histopathologique pour confirmer les caractéristiques de la tumeur. 4.

  • Dermatofibrosarcome de Darier-Ferrand (orpha.net)

    Le diagnostic peut se faire par analyse histologique de la biopsie de la lésion, révélant des caractéristiques d'une tumeur fibroblastique bien différenciée ...

  • Dermatofibrosarcome protuberans (sarcomehmr.ca)

    Le diagnostic est souvent initialement suspecté suite à une consultation en dermatologie. Une biopsie en clinique est nécessaire pour poser le diagnostic. ...

  • Le dermatofibrosarcome de Darier et Ferrand, une tumeur ... (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)

    de D Elamrani · 2014 · Cité 8 fois — Le dermatofibrosarcome (DFS) est une tumeur fibreuse de la peau, de croissance lente, à très haut risque de récidive locale, mais à potentiel métastatique ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.